Je suis entrain de regarder (pour la nième fois) le film "bayna il quasrayn" (Impasse des deux palais), premier des 3 films de la trilogie de Naguib Mahfouz. Très beau film, avec le grand Yahyia Chahine dans le rôle de Monsieur (Si Essayed).
A un moment, on voit les égyptiens musulmans et coptes s'unir pour chasser le colon anglais.
On les voit prier ensemble, les uns chez les autres, à l'église et dans la mosquée, côte à côte. Tous des égyptiens sans distinctions aucunes. Que des égyptiens. Des égyptiens égaux.
Ensemble contre l'ennemi, main dans la main, une seule et unique voix.
On les voit marcher ensemble, manifester ensemble, brandissant le même drapeau portant un croissant et une croix.
On les voit crier le même slogan "Le croissant et la croix unis".
C'étaient les années 20/30, relatées dans un roman des années cinquante, portées à l'écran en 1964.
Qu'en est-il aujourd'hui?
Pourquoi ces égyptiens unis il y a quelques dizaines d'années sont-ils aujourd'hui des frères ennemis?
Pourquoi?
Pourquoi les extrémismes religieux séparent-ils les gens?
Quel dommage!!!
P.S.: Le film passe actuellement sur Rotana zaman.
Hier soir à la TV. Interview d'un américain dans un bar: - Vous avez l'habitude de voter pour les démocrates? - Oui - Et cette fois-ci, vous voterez pour le candidat démocrate? - Non - Pourquoi? Le type lève la tête et lance un regard méprisant. Il ne prend même pas la peine de répondre. Le journaliste insiste. - NOOOOOO. HE IS A NEGRO. AND I HATE NEGROS!*
Et pourtant, malgré la couleur de sa peau, Obama est Président des USA. L'homme le plus puissant au monde est un homme noir!
Il y a environ quelques dizaines d'années, il n'aurait même pas eu le droit de se trouver dans le même endroit qu'un blanc. Il y a quelques dizaines d'années, il n'aurait même pas pu aller dans une école de blancs, il n'aurait pas pu se mettre à l'avant d'un bus, il aurait pu être pendu, brulé... sans que justice soit faite.
Belle leçon de démocratie que son élection hier soir!!!!
*Noooooon. C'est un nègre. Et je déteste les nègres!
Pour notre 2ème et dernière journée en Côte d’Azur, nous avions été invités à Saint Paul.
Je ne connaissais pas du tout ce village, je n’en avais même jamais entendu parler. Mais vu le nombre d’autobus touristiques, je devais être la seule personne à n’en avoir pas entendu parler!
Que dire de Saint Paul?
Et ben, on pourrait dire que c’est l’équivalent en France de notre Sidi Bou Saïd national.
Il paraît que ce village est très connu pour les artistes qui y ont séjourné, et cela particulièrement depuis les années 1920, les conditions climatiques et une luminosité exceptionnelle ayant été une source d’inspiration pour un grand nombre d’entre eux.
Plusieurs de ces artistes, généralement fauchés, séjournaient ou mangeaient à l’hôtel «Le Robinson», aujourd’hui nommé «La Colombe d’or». Ils étaient donc dans l’obligation de payer en «nature»: dessins, croquis, tableaux… et ainsi s’est constituée la collection privée de l’ancienne propriétaire (grand-mère de l’actuel propriétaire), qui comporte aujourd’hui des œuvres de Picasso, Matisse, Miro, Modigliani, Fernand Léger et Chagall.
Plus tard, des artistes, du cinéma ou autre, sont aussi arrivés à Saint Paul. Nous avons d’ailleurs pu consulter un livre qui justement parle de tous ces artistes qui avaient pris l’habitude de séjourner la-bas. Parmi eux, Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Lino Ventura, Yves Montand et Simone de Signoret, ces derniers y ont d’ailleurs célébré leur mariage.
Nous n’avons pas mangé à La Colombe d’Or. Il paraît qu’il faut réserver pratiquement des mois à l’avance. Inch’allah une prochaine fois pour pouvoir admirer tous les chefs d’œuvres.
Nous avons mangé dans un petit restaurant «Le Café de la Place». Il paraît que c’est face à ce restaurant que se réunissaient souvent les habitants, même les plus illustres d’entre eux, pour jouer à la pétanque.
Après le déjeuner, nous nous sommes promenés dans les ruelles du village. J’ai pris celle-ci en photo, parce que je l’avoue, j’ai trouvé son nom assez original «Rue du Casse-Cou». Il paraît que son nom vient du fait que lorsqu’une personne boit et emprunte cette ruelle, elle risque un peu de se casser le cou. Je ne sais pas si l’anecdote est vraie, mais c’est mignon.
Nous avons pu admirer les remparts, les beaux paysages et surtout les diverses galeries d’art.
J’ai été particulièrement attirée par l’une d’elles: La Galerie du Vieux Saint-Paul. En fait, de l’extérieur, j’avais été attirée par les sculptures très originales qui y étaient exposées. J’ai pris quelques photos, mais malheureusement, elles sont très très loin de rendre justice à la beauté e ces œuvres.
En faisant une petite recherche sur Internet, j’ai pu trouver les noms de ces sculpteurs:
Ce n’est que par la suite que j’ai remarqué les tableaux, et un tableau en particulier dont je suis aussi tombée amoureuse. En vrai, il est vraiment magnifique, et les diverses nuances du bleu sont époustouflantes. J'ai aussi retrouvé le nom de l'artiste qui l'a peint, il s'agit de Stéphane Braud, qui a la particularité de peindre ses tableaux directement sous la mer. Malheureusement, ni ma photo, ni les diverses photos que j'ai trouvé sur le net ne peuvent rendre justice à la beauté des couleurs.
Un autre des tableaux exposés était tellement réaliste qu’on aurait dit une photo, on pouvait même voir les poils des bras. Tous les détails étaient là, et puis bien qu’il s’agisse d’une peinture sur toile, l’artiste, Pascal Chove, donne l’impression de peindre sur de la pierre, ce n’est qu’au toucher qu’on peut faire la différence.
J’ai aussi remarqué une sculpture de Paul Beckrich intitulée «Dieu Amon». Pourtant, bien qu’égyptien, cet Amon avait des yeux bridés, on aurait dit un asiatique. Étonnant. Pourquoi l’artiste voit-il Amon, Dieu égyptien, avec des yeux bridés tel un samouraï?
Malheureusement le manque de temps ne m’a pas permis de visiter toutes les galeries, il est vrai qu’il y en avait tellement que de toute façon il aurait été difficile de les visiter toutes!
D'abord une petite promenade dans la vieille ville, où nous avons pu admirer la mer vue du haut du Rocher, les belles maisons monégasques, le musée océanographique et la Cathédrale où avait été célébré le mariage du Prince Rainier avec la belle Grace Kelly.
Ensuite, dîner au Café de Paris qui nous avait été recommandé par des amis.
Ce restaurant a toute une histoire. Le Café de Paris a été construit en 1868. A l'époque, le train allait mettre Paris à 21h de Monte-Carlo. Il fallait un endroit pour ces nouveaux arrivants. Ce café restaurant, appelé à l'origine Café-Divan est le premier établissement du genre à Monte-Carlo. Il sera ensuite baptisé Café de Monte-Carlo, et en 1882, il prendra son nom actuel: Café de Paris. En 1988, il sera entièrement rénové sous le style Belle Époque.
Nos amis avaient eu raison de nous recommander ce restaurant. On y mange délicieusement bien.
Ensuite, direction le Casino de Monte-Carlo.
J'ai envie d'abord de vous raconter les voitures.
Quelles voitures?
Celles qui étaient stationnées devant le casino.
Des voitures magnifiques. Surtout des Bentley. Il y avait aussi 3 Aston Martin, 1 Ferrari, des Porshe, 2 Maserati... Les voitures les plus minables étaient les Mercedes. Mon mari est allé taquiner un voiturier. Celui-ci nous a révélé que ces voitures ne se trouvaient pas là par hasard. Les voituriers font des déplacements des voitures pour avoir toujours les plus belles devant la porte d'entrée du Casino, les un peu moins belles sur les cotés, et les pas belles (tout est relatif bien-sûr!) dans les parkings.
Au casino, il y avait un nombre incalculable de prostituées ou call-girls de luxe. C'est normal après tout. Là où se concentrent les hommes riches, et même excessivement riches, se concentrent ces femmes exerçant le plus vieux métier du monde. Monaco est un terrain de chasse très intéressant.
J'ai été étonnée de constater qu'au sein du casino, les gens pouvaient fumer! Je suppose que tout ce qui peut contenter le client est permis. Il faut qu'ils restent et dépensent un max!
J'ai passé mon temps à regarder les joueurs. Il y avait par exemple un africain qui a changé d'emblée 2 billets de 500 euros en jetons de 20 euros.Il plaçait ses jetons n'importe comment sur le tapis de la roulette. A chaque tour, il donnait 2 jetons aux croupiers en guise de pourboire. Il a perdu ces 1000 euros. Il a changé un nouveau billet de 500 euros, puis un 4ème billet. Il a tout perdu. 2000 euros en quelques minutes sans que cela paraisse le toucher ou susciter en lui la moindre émotion. Commissions sur un gros marché? Achat d'avions pour son pays? (Ana qualbi wja3ni fi blastou!).
Et là, je ne vous parle que du salon où on joue "petit". Nous ne sommes pas allés dans les autres salons.
Le casino est magnifiquement décoré. Je n'en gardais pas un tel souvenir. J'ai un peu sympathisé avec un employé au bar. Il m'a dit qu'en effet, les décoration étaient cachées. Qu'est-ce que cela voulait dire? Je ne sais pas.
Il est interdit de prendre des photos à l'intérieur du Casino. Mais "mon ami" a demandé une autorisation spéciale pour moi. Cela me fut accordé à la double condition de ne photographier aucun joueur (c'est normal) et de ne pas utiliser de flash.
J'ai bien-sur accepté ces deux conditions. Et voila donc les photos que j'ai pu prendre, presque toutes de plafonds....
Comme certains d’entre vous le savent, mon mari et moi étions partis il y a 2 semaines en France. Nous étions censés, une fois son travail fini, passer 2/3 jours en tête-à-tête. Cela n’a pas été possible à Paris, mais heureusement, nous avons pu nous rattraper à Cannes.
Je n’avais pas été à Cannes depuis 1986. Autant dire que je n’en gardais qu’un souvenir très vague. Il a été question au printemps dernier que j’accompagne l’équipe de Cinecitta là-bas, mais j’avais eu des empêchements à l’époque, et en plus, je devais aller à Casablanca.
Que dire de Cannes?
C’est une ville de riches, hyper riches même. Des boutiques de luxe partout. Des voitures de luxe. Lorsqu’une simple Peugeot ou Renault passe, on la remarque, parce que sur la Croisette, c’est plutôt rare!!!!
Nous nous sommes promenés le long de la Croisette. Le Palais du Festival est décevant je trouve. Je m’attendais à un bâtiment plus imposant et surtout plus beau.
Ce qui est vraiment impressionnant par contre, ce sont les yachts. De magnifiques palais flottants. Presque tous battant pavillon des îles caïmans, on se demande pourquoi! (Sourire).
Il se tenait à Cannes un Salon de bateaux de plaisances, mais nous l’avons raté d’un jour. Par contre, il y avait une régate ces jours-là, ce qui nous a permis d’admirer de superbes voiliers, certains datant du début du siècle, mais retapés à neuf. Ce qui est impressionnant je trouve, c’est la passion de la mer que certains ont. Personnellement, cela m’impressionne vraiment, d’autant plus que la passion de la mer est saine et assez contraignante.
Le long de la Croisette, nous avons rencontré des promeneurs, nous avons pu voir un mariage célébré sur la plage, et nous avons même vu un «sculpteur» de sable.
Il paraît que beaucoup de tunisiens, fatigués de la Tunisie et de ses problèmes financiers, économiques et sociaux se réfugient à Cannes, et essayent d’y prendre leur retraite. Au moins, ils ne seront pas déçus par la gastronomie cannoise!!! (Sourire).
Ce que j’ai le plus aimé à Cannes?
Les quelques heures de tête-à-tête avec mon mari. C’est tellement rare!!!!
Le lendemain, après une demi-journée passée avec un ami à visiter St Paul, nous avons aussi pu savourer de longs moments seuls à Monaco. Pour moi, cela a été un vrai cadeau.
Cela fait quelques jours que je n’ai rien écrit, et cela pour deux raisons principales:
- Tunisie Télecom n’a rien trouvé de mieux à faire que de me couper le téléphone et l’ADSL, pour facture impayée à ce qu’ils disent. Après qu’ils aient constaté que la facture avait bien été payée et qu’ils avaient fait erreur, ils ont rétabli le téléphone, mais pas d’ADSL encore. Quand le feront-ils? Surement pas avant la semaine prochaine je suppose. J’ai du donc me contenter de ma petite connexion via mon téléphone et d‘environ 1heure de squat de la connexion d‘un voisin le veille de l'Aïd. Aujourd’hui, je me connecte de mon bureau.
- J’étais en voyage, et me connecter via mon téléphone n’était pas très pratique.
Mercredi dernier, j’ai été à Paris avec mon mari. Il avait du travail, et nous voulions aussi en profiter pour prendre 2 jours de tête à tête.
Pour le tête à tête en amoureux, cela a été un peu difficile. Dès notre arrivée à l’aéroport, avant même de prendre l’avion, nous avions rencontré des gens que nous connaissions… Et pendant 2 jours, cela a été la «foule». Pas une seule minute de tête à tête. Pas même une seconde.
A Paris, nous avons été invités à un bar «The Ice Kube». C’est un concept très sympathique. En fait, ce bar fait partie d’un petit hôtel. Au premier étage, on donne aux clients une doudoune, des gants, un bonnet, et direction le grand froid.
D’abord, on passe par une pièce à moins 5°C de température pour que le corps s’habitue au changement de température, ensuite on passe dans le bar lui-même qui se trouve à une température de moins 15°C.
Dans ce bar, tout est en glace. Le comptoir du bar, les fauteuils, les murs et même les rideaux. Et aussi l’igloo! C’est très jolie et assez original. Et très froid.
Les clients passent 30mn dans cet endroit. 30 mn pendant lesquels ils pourront déguster 4 cocktails maison. En principe, ces cocktails sont à base de vodka, mais des cocktails non alcoolisés sont aussi servis à ceux qui ne boivent pas d’alcool.
Ces cocktails sont bien-sur servis dans des verres en glace, à usage unique évidemment.
Bien-sur, les bottes fourrées ne sont pas fournies. Et comble de malchance, ce soir-là je portais des petites sandales. Je ne savais pas qu’en allant à Paris, je devais m’équiper pour une expédition au pôle Nord. Je ne vous raconte pas l’état de mes pieds: glacés. Glacés de chez glacés!!!!
Mais malgré ce léger inconvénient, j’ai trouvé ce bar très sympathique. Alors, si vous êtes de passage à Paris, allez-y, cela vaut le détour.
Mail reçu hier. Je trouve cet article intéressant, en plus, bien qu'il parle des Algériens, il s'applique aussi aux tunisiens. Je le publie tel quel, y compris le lien.
Chaînes satellitaires religieuses : Les stars de la prédication dans les foyers algériens
La profusion des chaînes de télévision satellitaires arabes a donné lieu au phénomène des prédicateurs et autres docteurs en sciences islamiques, devenus de véritables stars du petit écran.17 Septembre 2008, La voix de l'Oranie
Des orateurs talentueux mais dont personne ne contrôle l’exactitude du savoir religieux, ni les opinions politiques parfois extrémistes, font leur apparition...
A chaque mois de Ramadhan, leur audimat fait un bond en avant. Les chaînes religieuses telles Iqraa, Al Rissala ou al Nas TV voient leur influence grandir en Algérie auprès d’un public avide de conseils et d’enseignements religieux.
L’avantage de ces chaînes sur tous les autres médias, c’est que le public trouve ainsi disponible à toute heure de la journée et d’une manière gratuite un contenu moins coûteux et plus facile à consulter que les livres, chers, ou les CD-rom et les cassettes jusque-là en vogue.
L’argument d’attractivité de ces chaînes, en dehors de la diffusion du Saint Coran et des préceptes de la religion, est de mettre en avant des prédicateurs qui sont devenus de véritables vedettes de l’écran. Devenus célèbres grâce à une rhétorique bien maîtrisée, ils sont suivis par un large public, qu’il s’agisse des personnes âgées ou des jeunes.
Disposer de son prédicateur maison est devenu même un must pour toutes les chaînes arabes, comme le JT, la météo ou le feuilleton à l’eau de rose. Même le bouquet Rotana, destiné pourtant au divertissement, n’y échappe pas.
Ciblant un public jeune, ouvert sur la mode et les nouvelles technologies, Rotana a dû sacrifier à la mode des émissions religieuses en s’offrant, via sa filiale Rotana Khaleej, disponible sur Nilesat que tous les Algériens connaissent désormais, la star montante de la prédication, le docteur saoudien Ghazi Echchamri.
Son émission fait déjà polémique parce que diffusée à l’heure du f’tour, entre deux émissions de variétés et de vidéo clip.
Si ce débat n’a pas encore fait tâche d’huile, comme ce fut le cas pour le feuilleton à l’eau de rose «Noor», il dévoile à quel point les émissions de prédication religieuses sont devenues un segment indéniable du marché de l’audimat arabe.
En Algérie, la vedette n°1 en la matière demeure certainement l’Egyptien Amrou Khaled, 41 ans et déjà au top de sa carrière, en dominant trois chaînes religieuses et un site Internet, alors que ses revenus ont été estimés en 2007 à plus de 2 millions de dollars.
Maniant avec dextérité les techniques audiovisuelles, son discours prônant une pratique religieuse allant au-delà de la prière et de la zakat, mais un engagement pour le bien de la Oumma, il représente pour son public, à majorité féminin, le musulman adapté au 21ème siècle. Ce Ramadhan encore, il présente Qissass el Qor’an sur l’une de ses chaînes.
Mais il y a les autres. Le cheikh Youssef Al Qaradaoui demeure très suivi à travers son émission «Al-Chariaa wal-Hayet», sur «Al-Jazeera». L’on peut citer aussi Mohammad Hassan, Houssine Yakoub, Abdelkafi, Souidan, Wahdan et d’autres encore, de plus en plus nombreux, dont le cachet par émission est fonction de l’audimat suscité.
Le problème, c’est que, sauf sur certaines questions évidentes, peu d’Algériens qui regardent ces émissions peuvent faire la différence entre un prédicateur sunnite, chiite, malikite ou wahabite, etc.
Car ces prédicateurs sont désormais diffus dans un champ médiatique totalement incontrôlable, et ce, dans différents produits télévisuels, allant du talk-show au feuilleton en passant par la chanson.
Face à un enseignement public appauvri à l’extrême, une famille de plus en plus éclatée et des réalités dramatiques, les capacités du public à juger de la qualité des intervenants est quasi nulle.
Dans les foyers, en tous cas, la fidélité du public envers ces prédicateurs est totale, surtout en l’absence d’orateurs de poids à la télévision algérienne.
Le dernier en date a été le défunt Cheikh Mohamed El Ghazali, avec son émission du lundi dont beaucoup de personnes se souviennent encore.
Certes, en ce Ramadhan, l’ENTV a fait l’effort de transmettre, outre les causeries religieuses quotidiennes, des dourous sur la sunna el mohammadia.
Mais cela n’a rien à voir avec le côté «people» donné à leurs vedettes par les chaînes religieuses du Moyen-Orient qui empruntent beaucoup de leurs techniques aux shows du prosélytisme catholique présentés par les chaînes occidentales vouées à cet effet.
Quant au contenu de ces émissions religieuses, il n’existe aucune instance d’aucune sorte ou des balises qui mettent la religion à l’abri non seulement des manipulations, qu’elles soient politiques ou commerciales, mais surtout des erreurs, des ignorances et donc des atteintes au sacré.
L’on sait que l’Algérie, via son ministère de la communication, a été partisane de l’instauration d’un minimum d’éthique des télévisions arabes au début de cette année, poussant à l’adoption par La Ligue Arabe d’une charte à cet effet, en février dernier.
Ce document doit, en principe, restreindre les libertés des chaînes satellitaires arabes et prévoit des sanctions en cas d’»offense aux dirigeants ou aux symboles nationaux et religieux».
La position de l’Algérie avait été fortement motivée par les dérives de la chaîne Al Jazeera et son fameux sondage sur le terrorisme. Mais cela englobait aussi d’autres aspects qui n’ont pas tous des liens avec la politique. Invitant à une interprétation très élastique, le document touche tous les domaines.
Au plan de la religion, les chaînes satellitaires devront en outre «s’abstenir de diffuser tout ce qui porte atteinte à Dieu, aux religions monothéistes, aux prophètes, aux sectes et aux symboles religieux de chaque communauté».
On ne sait encore si la Ligue Arabe compte vraiment appliquer cette charte et mettre enfin en place des critères sérieux de sélection des prédicateurs dont personne n’est en mesure aujourd’hui de mesurer la compétence et le degré de connaissance dans le domaine religieux. Amine B.
Cette femme est un monstre. Je suis désolée pour elle, mais en ce qui me concerne, je la trouve idiote, conne, ignorante, malfaisante, raciste... et encore, je me trouve très gentille. Ecrire un texte aussi raciste me semble presque invraisemblable. Jusqu'où peuvent aller le fanatisme et la bêtise? Je me le demande.
Désolée pour les francophones, ce texte est en arabe.
P.S.: Je viens de parcourir le blog de cette femme. Ce blog est du pur racisme et de la pure haine. Incroyable!
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