Le petit garçon vit dans l’incertitude de sa première utilisation, l’adolescent dans les affres de la permanence de sa puissance, l’homme mûr dans la crainte de sa perte et le vieillard dans la désespérance de son ramollissement», résume André Giordan, épistémologue et physiologiste, professeur à l’université de Genève. (....)
C’est que l’animal est capricieux, "inobédient et contestataire" (Montaigne), il durcit, se cabre quand on l’implore de se tenir à carreau. Bref, il vit sa vie et "semble évoluer indépendamment du reste du corps", comme le relevait déjà Platon.
(...) Curieux couple que l’homme et son sexe, uni à la vie à la mort, complice et rival, sensible et méfiant, tyrannique et serviable. Un couple…
Vous trouverez l'article dans son intégralité ici:
Hier soir, Emma et moi sommes allées voir le film «Tendresse du loup», dans le cadre du ciné club de l’AfricArt.
Personnellement, j’ai beaucoup aimé le film. Emma et les copines qui nous accompagnaient aussi.
Il s’agit du 2ème film de Jilani Saadi, avec dans les rôles principaux Mohamed Grayaa et Anissa Daoud.
Anissa Daoud est d’ailleurs l’actrice qui avait joué le rôle féminin du film «Hia w’houwa». Quant à Mohamed Grayaa, j’avais déjà eu l’occasion de faire sa connaissance sur le plateau de tournage du film «Cinecitta», mais c’est la première fois que je le vois à l’écran.
Synopsis:
Une nuit froide, dans l'hiver tunisien. Stoufa, révolté et humilié par son père, rejoint sa bande de copains losers. Ils traînent dans les rues de Tunis, désœuvrés, perdus. Plus tard dans la nuit, ils croisent une jeune escort girl, Saloua. La jeune femme est harcelée par la bande, qui finit par la violer. Stoufa refuse de se joindre à l'acte barbare et essaye en vain d'arrêter ses camarades. Pourtant c'est de lui que Saloua se venge. Blessé et meurtri, Stoufa part à sa recherche...
Pourquoi ce film est-il intéressant?
Tout d’abord parce qu’il nous montre une réalité autre, une réalité que nous, habitants des Manar, Menzah, Mutuellevelle… ne connaissons pas, et peut-être même que nous pouvons la soupçonner sans même jamais l’imaginer. Une réalité complètement autre et ignorée.
On voit ce que peut être la vie de ces jeunes, sans diplômes ni emplois, sans avenir… Désabusés, vivant dans un milieu où règne la loi de la jungle…
En soit, déjà cela est pour moi comme un documentaire. C’est vrai.
En plus de ce documentaire, on ressent des émotions, parce que c’est le coté humain de chaque personnage qui est mis en relief, sans aucun jugement, sans aucune censure, sans complaisance… Seulement l’humain.
Voici certaines critiques que j’ai trouvé sur le net:
«Le film se veut miroir pour conjurer la violence qui gagne une société touchée par la crise. Inégal mais touchant et courageux, il témoigne de la complexité et des ambivalences d'une jeunesse tentée par la dérive.»(Africultures)
«Entre chronique sociale et film noir, du crépuscule à l'aube, Jilani Saadi, dont c'est le deuxième long métrage, nous propose la vision abrupte d'une Tunisie froide et dure, où règnent d'innombrables frustrations, sexuelles et existentielles. Un film âpre qui cède parfois à une certaine complaisance (la scène du viol est, à ce titre, assez dérangeante), mais reste convaincant, grâce à l'énergie de ses interprètes et à une mise en scène tendue, électrisante.» (Télérama)
«Superbe interprétation ,une histoire qui raconte l'exclusion, la violence, la tendresse, des moments bouleversants d'émotions». (Alice)
Après le film, il y a eu un débat avec le réalisateur, son assistant Elyes Zrelli et Med Grayaa, acteur principal. D’après le réalisateur, les spectateurs qui ont vu son film ont soit aimé soit détesté.
Ceux qui ont détesté n’ont pas apprécié l’image véhiculée par ce film à propos de la Tunisie. En fait, je pense que ces gens voient ou veulent montrer la Tunisie carte postale pour touristes. Or, la Tunisie n’est pas que cela. Pourquoi se voiler la face. En Tunisie, n’y a-t-il donc que les plages, le soleil et les gens heureux et souriants? Sûrement pas. Et se voiler la face à mon avis ne changera pas la réalité.
Ces critiques me rappellent les critiques faites à Youssef Khaledpour son film «Hina Il maysara», qui montre lui aussi un visage de l’Égypte différent de l’image idéale que certains veulent montrer.
Le sujet de la censure a aussi été abordé. Comment la commission de la censure a-telle pu laisser passer la scène du viol, et surtout comment a-telle pu laisser passer un film qui ne punit pas pénalement les méchants?
Heureusement, il y avait dans la salle un membre de la commission de censure. Il nous a expliqué qu’il y avait eu un débat au sein de cette commission, et qu’il a été décidé de ne strictement rien couper, censurer, modifier… de ce film. Pourquoi? Parce que d’après lui, ils ont décidé que l’humain devait prévaloir sur la morale.
Ce film est avant tout humain. Personne n’y est le parfait gentil ou l’horrible méchant. Pas de jugements. Or, quelle morale? Qui est le méchant et donc comment le punir? Les personnages sont tous tour à tour bourreaux et victimes, gentils et méchants… Humains.
J’ai apprécié cette position de la commission, d’autant plus qu’il est vrai qu’en regardant le film, je me suis surprise à ne détester aucun d’eux en particulier, même pas les violeurs.
La scène du viol est terrible. A faire mal vraiment. Mais ce malaise est atténué lorsque la victime se relève et pense surtout à sa robe qui a été déchirée. C’est un peu étonnant venant de la part d’une fille qui vient de se faire violer, non?
J’ai remarqué lors des discussions que plusieurs des spectateurs avaient déjà vu le film «Khorma» et l’avaient aimé, et que c’était la raison pour laquelle ils étaient venus voir «Tendresse de loup».
Alors, je sais ce qu’il me reste à faire, puisque ce film passe actuellement à l’AfricArt.
Hier, j’étais dans ma voiture, j’écoutais distraitement Radio Mosaïque, lorsque mon attention a été attirée par ce qu’il s’y disait. L’émission Forum était consacrée au temps libre.
J’ai entendu un homme dire qu’après le travail, il avait BESOIN de décompresser et que c’était la raison pour laquelle il allait au café, voir ses copains, avant de rentrer chez lui. Il disait aussi qu’il ne comprenait pas pourquoi sa femme était contre et n’aimait pas le café.
J’ai enragé. J’entends cette rengaine depuis des années, et cela me fait toujours enrager.
Ces messieurs travaillent tellement dur qu’ils ont besoin de décompresser. Alors, c’est le café du quartier ou le verre au Plaza, Shilling, Khereddine Pacha, Maison Blanche, L’Amphitrite, La petite Etoile et Cie.
Les pauvres chéris, il faut les comprendre : une journée de travail et de stress !
Ils ne peuvent faire autrement !!!!
Ok, pourquoi pas ?
Certains, il est vrai, se limitent à passer une petite heure et rentrent chez eux, mais d’autres oublient le temps qui passe et ne rentrent chez eux qu’à des heures impossibles, et ne voient donc ni leurs femmes ni leurs enfants. Sans oublier que pour beaucoup, ces heures passées à DECOMPRESSER grèvent drôlement le budget familial et privent leurs familles de bien des choses.
Mais ce qui me fait vraiment enrager, c’est qu’aucun de ces hommes ne dit la même chose à propos des femmes. Aucun ne reconnaît ce droit à décompresser aux femmes.
Dites-moi, vous êtes stressés après une journée de travail ?
Alors que diriez-vous si en plus de ces heures de travail, vous auriez reçu des coups de fils, style : il me faut un nouveau cahier de texte, la maîtresse veut que l’on ramène un t-shirt blanc pour la fête, j’ai besoin d’un compas urgent pour mon devoir de demain…..
Que diriez-vous, si en plus du travail, il vous faut penser au dîner, au déjeuner du lendemain, au pressing, aux courses, au cours de danse, au cours de foot, au rideaux qu’il faut changer, au RDV chez le dentiste à prendre, aux vêtements d’hiver à ranger, aux vêtement d’été à sortir, à faire faire essayer les vêtements de l’année précédente, à penser à acheter de nouveaux vêtements aux enfants qui ont poussé, à préparer les vacances, à organiser les anniversaires, à faire préparer les examens, à corriger la dictée, à expliquer un exercice d’anglais…..
Que diriez-vous ????
N’avons-nous pas BESOIN, nous aussi de décompresser ?
Que diriez-vous si on vous laissait toutes ces choses sur les bras et que nous allions nous aussi DECOMPRESSER au café avec nos copines ????
Ne le méritons-nous pas nous aussi ?????
Ah oui, j’ai oublié : ce n’est pas pareil. Vous êtes les HOMMES et nous ne sommes que des FEMMES !
J'ai enfin eu la chance de voir le film «bahib el cinema (J’aime le cinéma)» en entier. Il m’était arrivé à plusieurs reprises d’en voir des extraits, mais malheureusement, j’ai du atttendre pour pouvoir le voir en entier, et surtout dans l’ordre.
Il s'agit d'un film égyptien, sortit en salles en 2004.
Avant de sortir, ce film a eu bien des problèmes. D’abord financiers ce qui a fait que la réalisation a pris 5 ans. Ensuite, des problèmes «religieux» ou «sociaux».
En effet, certaines organisations ont essayé de le faire interdire. Mais la justice égyptienne leur a donné tort, et le film est enfin sortit.
Et en fin de compte, tous les problèmes, polémiques, discussions… ont eu un effet inverse: au lieu d’être interdit, le film a bénéficié d’une grande publicité, et au lieu d’un film pour «intellectuels», il est aussi devenu un grand film «commercial» à succès.
Pourquoi toutes les polémiques et controverses au sujet de ce film?
Ce film nous raconte la vie quotidienne d’une famille égyptienne chrétienne. Le père, Adly (Mahmoud Hemeida), est un grand croyant, un devot très pratiquant. Il mène la vie dure à sa famille parce qu’il voit la religion comme une série d’interdits et de pêchés. Pour lui, Dieu est crainte.
Sa femme (Leïla Alaoui) était une enseignante de dessin, mais est ensuite devenue surveillante générale d’une école. Elle est aussi croyante, mais plus ouverte que son mari.
Et Naïm, le petit garçon. Ce petit est fou amoureux du cinéma, seulement son père considère le cinéma comme un pêché, comme l’enfer.
Pour le père donc, tout est haram. Tout est interdit, le dessin, l’art, le cinéma, la TV, et même le sexe avec sa propre femme, sauf pour procréer.
Même lorsqu’il ose le faire, il éteint toutes les lumières et se dêpeche comme s’il commettait une faute impardonnable.
Cet homme passe son temps à prier et à craindre Dieu. Il jeune 200 jours par an, et n’arrête pas de faire pénitence.
Haram. Haram. Haram….
Sa bigoterie fait vivre sa famille dans la frustration et la crainte.
Sa femme par contre est devenue sexuellement frustrée. Elle a envie et besoin de sexe, mais il lui ferait presque sentir que cela est sale. Cela la jette pratiquement dans les bras d’un autre homme.
Le petit garçon, espiègle et très sympathique veut sortir du joug paternel. Il reproche à son père tous ces interdits. Il en détesterait presque son père, il commence à le détester, mais il déteste déjà l’église et tous les gens de l’église.
«Je déteste mon père, je déteste l’église, et tous les gens de l’église ».
En plus, son père lui a tellement répété qu’il irait en enfer qu’il commence à se dire que cela ne changerait plus rien. Puisque de toute façon, il va en enfer, autant en profiter et faire ce qu’il a envie de faire.
Par ailleurs, il est un peu perdu. Dieu est-il bon ou mauvais? Va-t-il vraiment aller en enfer? Le cinéma est-il vraiment pêché? Il pense que non, le cinéma est le paradis. Mais il ne sait pas vraiment. Il adresse des prières à Dieu, il lui demande de le laisser aller au cinéma encore une dernière fois, et ensuite, il promet de se repentir.
Il pose des questions à sa grand-mère. Va-t-il aller en enfer? Grand-mère répond que non, Dieu est bon.
Le gamin commence à défier l’autorité de son père. Dans son dos, il fait ce que son père désapprouve, par exemple, il enlève ses vêtements alors que son père veille toujours à le couvrir et va au cinéma.
L’enfant commence à se détacher des autres. Il se détache de son clan et de sa famille. Il crée son propre monde où le cinéma est le Paradis rempli d’anges.
Il se moque des autres. Le pire, a été de «pisser» sur les gens à l’église. Il défie l’autorité paternelle, mais aussi les règles et le sacré des religions.
La scène finale du film est d’ailleurs assez éloquente, alors que toute la famille se presse autour du grand-père mourant, il allume la TV, s’installe sur une chaise en leur tournant le dos. Il quitte leur monde réel, et se concentre sur son propre monde.
Pourquoi ce film a-t-il fait du bruit et a-t-il suscité les polémiques?
Les chrétiens égyptiens se sont élevés contre ce film, pour eux, il donne une mauvaise image des chrétiens et de l’église. Ils ont même fait un appel au boycott du film. Pour eux, le film montre un intégrisme et une bigoterie qui n’existent pas dans leur société.
Les musulmans n’ont pas aimé, ils disent qu’il n’est pas normal qu’un film égyptien montre exclusivement des chrétiens et pas un seul musulman. Pour eux, c’est une sorte de provocation, qui risquerait même de diviser la société égyptienne.
Les deux communautés reprochent aussi au film de ne pas respecter la part sacré de Dieu. L’église est une maison de Dieu, or on y voit des égyptiens se chamailler comme des chiffonniers, s’insulter, se bagarrer… On y voit deux jeunes entrain de flirter. Et on y voit le petit Naïm qui les regarde de haut, et pisse sur eux.
Sacrilège!!!!
Personnellement, je ne vois pas ce film sous cet angle.
Je ne pense pas du tout qu’il s’attaque aux chrétiens, je pense qu’il parle tout seulement de l’intégrisme, ou de l’excès de religiosité. Or cela est commun à toutes les religions. L’excès de religion est anti-humain, il ne permet plus de vivre «normalement». Il maintient la personne dans une prison de frustrations et d’interdits. Est-ce ce que demande et veut Dieu de ses créatures?
Je ne pense pas.
Le père lui-même à la fin du film a une prise de conscience. Il va changer.
«Je me prends pour un saint, alors que je suis un pêcheur.
Nous sommes tous des pêcheurs. Nous tous, et les prêtres, tous, nous disons que nous te connaissons, nous disons que nous te comprenons, nous disons que nous savons ce que tu dis, nous expliquons ce que tu attends de nous. Nous nous divisons, nous discutons…. La réalité, bien que je prie, jeune…. Je ne t’aime pas. Je voudrais t’aimer mais je ne t’aime pas. Je voudrais t’aimer comme si tu étais mon père, mais ce n’est pas le cas, tu es mieux que nous.»
Je ne pense pas que Dieu a crée l’Homme pour faire de sa vie une longue suite de tortures, de frustrations, de peines… Pourquoi Dieu voudrait faire de la vie de ses créatures un enfer? Pourquoi voudrait-il les priver des joies toutes simples, et de la beauté de la vie?
En fait, tous les interdits, sont crées par des hommes. Ce sont eux qui créent ces règles. Ce sont eux qui imposent, interdisent…
Dieu ne peut être comme cela.
Dieu est beauté et amour.
Ce film passe actuellement à la TV sur la chaine Rotana Cinéma.
Ce film a remporté plusieurs prix dans des festivals divers, dont 2 prix aux journées cinématographiques de Carthage (meilleur scénario et meilleure photo).
Je ne sais pas si Mahmoud Hameida a reçu un prix pour son interprétation, mais personnellement, je l’ai trouvé excellent dans son rôle du père. Il est à noter que Mahmoud Hemeida est un des acteurs fétiches de Youssef Chahine.
Ayant été un peu immobilisée il y a environ 3 semaines, j’ai essaye de mettre un peu d’ordre dans mon PC. Autant que j’ai pu du moins, parce que je n’étais pas toujours vraiment en état.
C’est ainsi que je suis tombée sur un mail de Kenza, qui date d’octobre 2007, où elle m’invitait à écrire une note pour lister les hommes qui me font rêver.
Elle m’avait d’ailleurs même mis un commentaire sur mon blog. Mais à l’époque, je n’avais pas tellement eu le temps, et ensuite, cela m’était sortit de la tête.
Alors Kenza, bien qu’avec beaucoup de retard, mais comme on dit: المليح يبط, je vais essayer de satisfaire ta curiosité.
Les hommes qui me font rêver….
Difficile de répondre.
En fait, lorsque j’étais adolescente, j’étais en permanence amoureuse. Et cela pouvait durer très longtemps, des mois, voire même des années. A chaque fois un acteur ou un chanteur pouvait peupler mes rêves d’adolescente.
Ensuite, lorsque j’ai pris de l’âge, j’ai changé. Les acteurs ou chanteurs ne me faisaient plus particulièrement rêver. Du moins pas longtemps.
Comme toute adolescente, du moins de mon époque, j’ai rêvé de James Dean. Et j’ai bien-sûr été voir «A l’Est d’Eden», «La fureur de vivre» et «Le Géant». Je pense que James Dean, avec son beau regard triste, suscitait en nous, les jeunes filles, un instinct maternel, qui voulait le protéger.
Ensuite, cela a été le tour de John Travolta. Le beau John Travolta. Bien grand. Bien beau. Yeux bleus limpides. Jolie fossette au menton. Et super danseur. Quelle jeune adolescente n’aurait pas eu des fantasmes à son égard? Surtout qu’il arrivait à l’âge ou les premiers rêves érotiques commençaient à peupler nos rêves de jeunes filles bien sages…
Et puis Mustapha Fahmy, mais vieux. Jeune, il était bien beau, mais pas plus. Vieux, il est la classe même. Waow!
Malheureusement, je n’ai pas trouvé de lui une photo qui lui rendrait justice.
Lorsque mon fils était hospitalisé en France, j’ai été voir un film «les ailes de l’enfer», avec Nicolas Cage. Depuis, je crois qu’il personnifie tous mes fantasmes, disons un peu inavouables. Je le trouve magnifique. Je vous avais déjà dit d'ailleurs qu'il serait le seul (avec peut-être Travolta) à rivaliser avec mon mari. Mais bon, mon mari peut être tranquille, Los Angeles est quand même très loin de Tunis!
Sinon, lorsque j’ai envie de déconner, et de taquiner mes copines, et surtout ma petite fille (qui défend son papa de toutes ses forces, parce qu’elle le trouve le plus bel homme au monde), j’exhibe Ahmed Ezz. Sur Face book (application friends for sale), je n’arrête d’ailleurs pas de l’acheter. Il faut reconnaître que c’est un très très très beau garçon, mais sa jeunesse le dessert un peu je trouve, il manque un petit peu de virilité. Peut-être dans quelques années….
Voilà Kenza, les hommes qui m’ont fait ou qui pourraient me faire rêver… Rien de bien philosophique…
Je n’ai malheureusement pas préparé une note sur le Maghreb, je n’en ai pas eu le temps, et je l’avoue, l’inspiration me manque. Pourtant, il y a une semaine, j’étais en plein Workshop maghrébin.
Mais comme j’ai envie de me joindre à vous, tous ceux qui bloggez aujourd’hui pour le Maghreb, je publie cette note que j’ai écrite à propos du Maroc. Le Maroc est bien un des pays du Maghreb, non?
Je ne suis pas allée au Maroc depuis Mai 2006. Qu’est-ce qui a changé depuis?
Je ne sais pourquoi, j’ai l’impression que le service dans les hôtels et restaurants n’est plus aussi parfait qu’avant. Le Maroc était connu pour son service, cela a l’air de changer, et c’est bien dommage. J’espère que le service ne deviendra pas comme le nôtre: médiocre.
D’ailleurs, en 1989, j’avais fais un stage dans un grand hôtel de Rabat, et cela m’avait impressionnée. D’autant plus que je venais d’effectuer un stage dans un hôtel de Tunis, et pour moi, la différence était flagrante.
Les rues m’ont parues plus peuplées que d’habitude. La ville s’agrandit. Plus de constructions de partout.
Je suis allée dans les souks, je les ai trouvés envahis par des barbus. Mais là, c’est une tendance de tous les pays musulmans apparemment. Mais ce que j’ai apprécié, c’est que ces gens gardent leurs sourires. Ils sont avenants et accueillants, ce qui n’était pas vraiment le cas de certains barbus égyptiens.
Ce qui n’a pas changé, c’est la prostitution. Dans notre hôtel, le soir, nous voyons arriver les prostituées. Maquillées, habillées, elles sont là à attendre le client.
Je trouve très étonnant comment ce phénomène parait normal. A l’hôtel, elles sont reçues sans aucun problème. On sent que le personnel est habitué à leur présence.
Je les ai trouvées bien jeunes. Je me demande même si certaines d’entre elles ont 18 ans. Cela fait de la peine. Vraiment. Etre «obligées» de se prostituer à leur âge!
Ce qui n’a pas changé non plus pour moi, c’est que le Maroc est le pays de mon meilleur ami, et qu’il habite toujours à Casa. Et pour moi, c’est toujours avec un très grand plaisir que j’y retourne, parce que je sais que j’aurais des heures d’histoires à partager, et que ce sont des heures de pur bonheur.
Et puis j’adore leur cuisine, pastilla aux fruits de mer, tajine aux pruneaux, poulet au citron, et surtout Baghrir. J’en ai d’ailleurs ramené du Maroc, et j’en ai mangé aujourd’hui au petit déjeuner. Miam miam…
Je viens de recevoir un SPAM en commentaire à une de mes notes (pub pour du Viagra, pour ne pas changer). Je le notifie comme SPAM, et je suis dirigée vers la liste des SPAM. Et là, je découvre que des commentaires insultants ont été classés automatiquement comme SPAM, sans même mon intervention, et sans que je les lise. J'ai trouvé cela amusant.
Ah, si seulement c'était toujours le cas!
Cela serait sympa que toutes les insultes aillent à la poubelle sans même que nous les lisions!!!!!
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