Grasse matinée aujourd'hui pour prendre un repos bien mérité après la soirée du nzoul.
Très belle soirée hier. En fait, j'apprécie beaucoup plus cette ambiance "tunisienne' que celle orientale que nous imposent les mariages actuels.
Hier, l'orchestre venait de Sfax. Chez nous, on appelle cela "bnèdir", ce qui serait un peu l'équivalent de la "hadhra" tunisoise.
En 20 ans de mariage avec un tunisois, j'ai assisté à des fêtes tunisoises, à des mezwid..., mais rien n'équivaut notre bnèdir.
Pour nous les sfaxiens, dès que retentit la première note de musique, nous sommes tous en piste pour danser. J'adore il bnèdir!
Et puis, c'est une ambiance sans chichis, sans contraintes... les gens sont naturels, ils sont là pour s'amuser.
Et cela nous permet de garder nos traditions, nos usages... Cela se fait dans plusieurs villes tunisiennes, comme à Mahdia, Djerba... Je trouve dommage qu'à Tunis cela ne soit plus le cas.
Comme le veut la tradition, les deux mariés ont "sauté" sur le poisson. Je suppose qu'à l'origine cela était censé éloigner le mauvais œil et porter bonheur aux futurs mariés.
En début de soirée, ma sœur portait un costume traditionnel. D'après elle, il s'agit d'un costume de Mahdia. Ce n'est que par la suite qu'elle a mis le costume sfaxien.
Hier, très belle soirée. Cela m'a ramenée à des années lumières en arrière, lorsque ,j'étais gosse. Cela se passait ainsi depuis toujours. Tous les mariages de mes cousins et cousines, de mon oncle..., il y a toujours eu des nzouls, chez mes grands-parents, chez mes tantes... Nous-même, les 4 sœurs, avons eu chacune son nzoul.
Par contre, ce qui est dommage par rapport à avant, c'est la tenue vestimentaire des femmes. Avant, les femmes portaient des fouta et blouza, notre costume tunisien. Aujourd'hui, toutes les femmes portent un caftan ou une djellaba marocains.
Pourquoi?
A cause de ce regain de religiosité.
La fouta et blouza est quand même assez décolletée, et elle laisse la taille presque nue.
Mais dites-moi, comment cela se fait-il que notre costume traditionnel, qui était considéré décent pendant des décennies et des décennies, qui était portée par toutes nos grand-mères et arrières grandes mères (du moins les citadines) soit aujourd'hui, en 2009, considéré indécent?
Il y a quelques années, la fouta et blouza a même été à la mode et a été portée par toutes les tunisiennes, vieilles et jeunes. Aujourd'hui, toutes ces femmes portent des caftans. Dommage.
Tant mieux pour le Maroc qui a pu imposer sa tenue traditionnelle aux autres pays.
Mais dans quelques années, les nouvelles générations de tunisiens sauront-elles ce qu'est une fouta et blouza?
P.S.: Cette note me parait un tantinet régionaliste. Désolée. Je crois que je baigne encore dans l'ambiance sfaxienne. Cela ira, je reprendrais rapidement mes esprits et mon objectivité!
Remarque: A tous ceux qui me parlent de séparation entre les hommes et les femmes dans leurs commentaires, je parle dans ma note des années 1960, 1970, 1980 et 1990. Pendant ces années-là, les mariages étaient mixtes, et les femmes portaient des fouta et blouza.
Je viens de m'apercevoir que plusieurs d'entre vous ne savent pas ce qu'est le nzoul sfaxien.
C'est la jilwa de chez nous.
Normalement, la mariée arrive portant un costume doré, et la tête couverte.
Elle est accompagnée de bendarats (des femmes qui jouent au bendir et chantent). Elles chantent les louanges de la mariée. A l'origine, la mariée et le marié ne se connaissaient pas, et les bendarat la décrivaient au marié.
La mariée se trouve sur un podium. Elle va monter et descendre le podium, tourner sur elle-même...
Ensuite, on enlève le "foulard" qui recouvre sa tête et son visage.
Voici donc le costume traditionnel sfaxien du nzoul:
Avant-hier soir, j’ai assisté à mon premier mariage facebookien.
Les mariés se sont connus sur facebook, et une grande partie des invités étaient des «friends» de facebook.
Moi-même, je les ai connus grâce à facebook. Ou plus précisément la mariée m'a retrouvée sur facebook!
Hier, nous étions des amis virtuels devenus des amis réels.
Une de mes sœurs avait connu son mari sur Internet, et aujourd’hui ils ont une petite fille de 2 ans de demi.
Ah internent a changé nos vies!
Avant-hier, je nous regardais et je me disais que certains accusent Internet de créer des amitiés virtuelles et éphémères. Peut-être. Mais pas si sûr.
En fait, dans la vie réelle, nous sommes obligés de fréquenter beaucoup de gens, que la vie nous impose parfois, sans que nous ayons des centres d’intérêts, ou des idées, ou des goûts communs….
Et puis, dans la vie réelle, nous fréquentons plus ou moins toujours la même «catégorie» de gens, soit même classe sociale, soit même quartier, soit collègues, soit même âge…
Avec facebook, nous faisons la connaissance de gens que nous n’aurions jamais peut-être pu connaître dans la vie réelle. Parfois, des différences aussi simples que l’âge, séparent les gens. Internet efface ces différences.
Et puis, grâce à facebook nous pouvons choisir ceux que nous voulons fréquenter. Nous les connaissons déjà un peu avant même de les rencontrer. En fait, on choisi ou pas de rencontrer cette personne avec laquelle nous avons eu l'occasion, et souvent même le plaisir, d'échanger des idées, des opinions... et parfois même des confidences.
Il est vrai que parfois, la rencontre est une vrai déception, mais parfois aussi, c'est une belle découverte.
Tous mes vœux de bonheur aux nouveaux mariés... et à tous leurs amis.
Beaucoup d'amour, de sexe, de joies, d'enfants, de santé...
Je connais le centre de Tunis depuis toujours, et c'est normal, je suis tunisienne.
Lorsque j'étais gosse, j'allais au centre ville de Tunis très souvent. A l'époque, c'était normal. Les Menzah, Manars, Berges du lac... n'existaient pas.
Tout se trouvait au centre ville, et celui qui avait besoin d'acheter quelque chose devait aller au centre ville, de même que celui qui avait besoin d'aller au cinéma, ou d'aller chez un médecin...
Donc j'allais au centre ville. Et j'avais l'impression que le centre ville était immuable. Il était toujours là. Toujours pareil.
De temps en temps, un nouvel immeuble était construit, ou ré-aménagé...
Mais je n'avais jamais pensé au fait que tout nouvel immeuble prenait la place d'un immeuble ancien.
De toute façon, je l'aurais réalisé que cela n'aurait rien changé pour moi.
C'était ainsi, et c'était normal.
Pire, parfois j'étais fière des beaux immeubles modernes qui se construisaient. J'avais l'impression que nous avancions dans la modernité.
Et puis, petit à petit, beaucoup de gens, dont moi, avons cessé d'aller souvent au centre ville. C'est tellement plus pratique d'aller aux nouveaux centres commerciaux.
Et nous n'y pensions plus...
Et puis, un jour, il y a eu une grande polémique à Tunis. Un grand projet immobilier allait être construit. Mais voila, ce projet nécessitait la destruction du théâtre municipal et du Palmarium.
C'était le début des années 1980.
Il y a eu un grand mouvement de solidarité pour sauver le Théâtre Municipal de Tunis de la destruction.
Vous imaginez Tunis sans son théâtre municipal?
Vous imaginez un théâtre moderne à sa place?
Vous vous rendez compte, on voulait détruire un trésor pareil!
Le TNT n'est pas seulement un immeuble, c'est aussi tout un pan de l'histoire culturelle de Tunis. Il est le cœur de notre ville, son joyau architectural et sa mémoire.
Le théâtre fut sauvé.
Mais la crainte de sa disparition éveilla l'intérêt des gens, dont moi, pour ces vieux immeubles. Ces vieux immeubles auxquels nous n'accordions pas d'importance. Or ces immeubles font partie de notre patrimoine architectural, de notre mémoire, de notre histoire, et même de notre identité.
Par ailleurs, j'avais eu un livre sur ces anciens immeubles tunisois. Je ne sais pas où est ce livre. Hier je l'ai cherché partout dans la maison sans le trouver.
Mais, grâce à ce livre, j'avais découvert nos trésors architecturaux. J'avais découvert nos beaux immeubles. Je les avais vu pour la première fois.
Pendant des années, je ne faisais que les regarder sans les voir, sans même m'apercevoir de leur existence.
Depuis ce livre, j'ai enfin levé la tête. Depuis, lorsque je me promène à Tunis, je lève la tête et regarde les vieux immeubles. Je les vois d'un nouvel œil, et je m'aperçois de leur beauté.
Et j'ai peur pour eux.
Malheureusement, ils sont entrain de disparaître.
Nous n'avons pas encore la culture de la préservation de notre patrimoine. Du moins, pas le patrimoine relativement récent. Nous essayons de préserver les antiquités, et parfois la vieille médina, mais nous oublions que les immeubles du centre ville, même s'ils n'ont que 150 à 100 ans d'âge, font aussi partie de notre patrimoine historique désormais.
Mercredi dernier, je suis allée voir le film "Poupées d'argile" de Nouri Bouzid (excellent film). J'étais arrivée 15mn avant l'heure, ce qui m'a permis de prendre quelques photos.
Tout d'abord, cet immeuble. Je suis passée devant des millions de fois, et vous aussi je suppose, mais je n'y avais jamais accordé d'importance.
Quelle ne fut ma surprise hier en découvrant que cet immeuble est l'ancien Théâtre Rossini.
En fait, en feuilletant mes livres hier, je suis tombée par hasard sur une photo de ce bâtiment. Une photo datant du début du XXème siècle (mon scanner est HS, dès que possible je la publierais).
Ce bâtiment est l'ancien théâtre Politeama Rossini, inauguré en mars 1903.
A la fin du XIXème siècle et au début du XXème siècles, plusieurs théâtres furent construits dans plusieurs quartiers de Tunis, dont par exemple le Théâtre Tanugi (1875), le Théâtre Brûlat (1883), l'Arena (1884), le Paradiso (1885) et plusieurs autres salles qui étaient généralement construites en bois et qui furent victimes d'incendies.
Le Théâtre municipal de Tunis et le Théâtre Rossini sont les deux seules salles de spectacle qui existent encore de nos jours.
J'ai pris aussi ces photos à la rue Ibn Khaldoun et à l'avenue Farhat Hached. Là par contre, je ne sais pas si ces immeubles ont une histoire particulière, à part d'être des immeubles à usage d'habitation:
J'ai pris plusieurs photos pour les détails. Les moulures, les sculptures, les fenêtres, les balcons...
De quelle époque date cet immeuble?
Quel style?
Art nouveau?
J'ai aussi pris des photos d'autres immeubles de la même rue, mais moins beaux:
Cet immeuble fait l'angle de la rue Ibn Khaldoun et l'avenue Farhat Hached.
Celui-ci se trouve sur l'avenue Farhad Hached. Style Art Déco. J'adore les colonnes avec du granite
J'aime beaucoup ce style.
En plus, mon oncle habitait dans un immeuble Art Déco, et donc cela me rappelle beaucoup de souvenirs...
Normalement, je suis une fille consciencieuse, et je rempli en principe mes obligations en priorité.
Aujourd'hui, j'ai dérogé à cette règle. Il y avait la projection du film "Poupées d'argile" de Nouri Bouzid au ciné-club d'Ibn Khaldoun à 16H, et je voulais absolument le voir.J'adore les films de Nouri Bouzid et je ne connaissais pas ce film.
Par ailleurs, j'ai un dossier urgent à terminer.
J'ai hésité, hésité, hésité..... et ensuite, je suis allée voir le film.
Mais comme je rempli quand même mes obligations, là je suis au bureau. J'y serais peut-être jusqu'à 22/23h, ou même plus tard. Mais pour une fois,je ne le regrette pas. Le film était vraiment génial.
C'est mon mari qui va être content. Il lui arrive de me reprocher mon coté sérieux. Il va être étonné, et j'espère agréablement surpris de voir que pour une fois, j'ai fais passer mon plaisir bien avant mon devoir.
Elle dit qu'actuellement dans les établissements scolaires, il n'existe plus de bibliothèques.
Peut-être bien, oui. Déjà, à mon époque, dans mon lycée, il y en avait une toute petite, et j'ai très rarement vu un élève aller emprunter un livre. Elle ne servait pratiquement que pour le cours de lecture suivie, lorsque le professeur nous distribuait à tous le même livre à lire et à étudier en classe. Le font-ils encore de nos jours? Je n'en ai pas la moindre idée en ce qui concerne les établissements tunisiens.
Par contre, pour ce qui est des établissement français, il y a une bibliothèque, et les enfants y empruntent des livres dès la maternelle.
Pour le primaire, une fois par semaine, les enfants sont emmenés à la bibliothèque de l'école et empruntent un livre. C'est un cours comme les autres cours. Il y a des livres pour tous les niveaux, du livre d'image pour les toutes petites classes aux livres de la bibliothèque rose et verte pour les plus âgés.
Par ailleurs, dans chaque classe, il y a un coin bibliothèque. Les enfants qui finissent leur travail plus tôt que les autres, vont dans cette mini-bibliothèque et lisent en attendant que leurs petits camarades finissent. Dans ce coin bibliothèque, il y a aussi des dictionnaires et des petites encyclopédies pour permettre aux enfants de faire une petite recherche sur les sujets qui les intéressent. D'ailleurs, chaque fois qu'un enfant le désire, il peut faire un exposé sur le sujet qui l'intéresse ou un livre qu'il a aimé.
Sans oublier les cours de lecture suivie. Cela existait de mon temps dans les établissements tunisiens. Je ne sais pas si cela existe encore chez les tunisiens, mais cela se poursuit chez les français. Et c'est tant mieux, cela oblige les enfants récalcitrants à lire. Aussi bien dans le primaire que dans le secondaire. Et puis, cela les force à connaitre les auteurs classiques.
Par exemple, cette année mon fils va lire Corneille, Voltaire, Kafka... Sans ces cours, il ne le ferait pas.
En dehors de l'école, les enfants lisent-ils encore?
D'après ce que j'entends autour de moi, pas vraiment.
Il fat dire que les diverses consoles de jeux (playstation, XBox, DS, WII...) et Internet, les enfants n'ont plus tellement envie de lire. Ils n'ont même plus tellement envie de jouer en dehors de ces jeux vidéos.
Combien d'enfants jouent encore aux billes, à la toupie, ou même tout simplement au ballon avec les voisins ou les amis?
Pas beaucoup.
De nos jours, les enfants sont scotchés à leurs écrans.
Hélas!
Lorsqu'il était encore jeune, mon fils dévorait les livres. Il voulait faire comme Papa et Maman. En plus, il avait découvert qu'il y avait des livres qui racontent des histoires de ses héros de dessins animés, tel Pikachu.
J'avais essayé à l'époque de lui faire lire mes anciens livres d'enfant, mais il ne les avait pas du tout aimés.
J'attendais avec impatience le jour où mes enfants les liraient. Malheureusement, mes espoirs ont été déçus.
Mon fils a bien lu mes OUI OUI. Mais ensuite, il a lu un seul "club des 5" et il a détesté. J'avais beau essayer de le convaincre, rien à faire, il détestait.
Il préférait d'autres livres que j'ai du lui acheter.
J'ai lu quelques uns de ces livres. Je voulais comprendre pourquoi il les appréciait alors qu'il avait détesté mes livres.
Et j'ai compris. Alors que dans mes livres, les enfants avaient des aventures dans la nature, allaient pique-niquer, jouaient dehors... , dans ses livres, les enfants avaient des baladeurs, des ordinateurs, se connectaient à internet.... Deux mondes différents. Complètement. Et notre monde était devenu démodé.
Il a fallut me rendre à l'évidence: mes livres étaient des antiquités qui n'intéressaient pas mon fils.
Je lui ai donc acheté les livres de son époque.
Ensuite, l'adolescence... et petit à petit, il s'est désintéressé de la lecture. A mon grand désespoir.
Aujourd'hui, il est difficile de le décoller de son PC. Et les seuls livres qu'il lit sont ceux qui sont imposés par ses profs.
Avec ma fille, j'ai eu un peu plus de chance. Elle a lu mes OUI OUI. Ensuite, elle m'a fait le plaisir de lire quelques autres de mes vieux livres: La famille tant mieux, Le club des 5...
Mais ensuite, elle a préféré les livres "modernes".
Je suis donc obligée de lui en acheter.
Jusqu'à maintenant, elle lit encore. Mais elle n'a que 9 ans. Elle aime la lecture, mais cela va-t-il durer?
Je l'espère.
Actuellement, elle est comme moi: elle ne peut dormir sans lire.
Ô mon Dieu, faites que cela dure!
"Est ce que nos enfants ne sont pas intéressés par la lecture ou bien
est ce qu'ils refusent qu'on leur impose des livres qu'ils n'ont pas
choisis?" demande Zahraten.
Peut-être bien un peu des deux.
Nos enfants ont aujourd'hui beaucoup plus de centres d'intérêts, ils ont des moyens techniques que nous n'avions pas auparavant. Ils ont une profusion de jeux, de musiques, de vidéos... que nous n'avions pas. Malheureusement, cela se fait au détriment de la lecture.
Et nos enfants veulent choisir les livres qui leurs conviennent, les livres plus proches de leur réalité.
Et quelque part, c'est aussi dommage. Parce qu'ils passent à coté de livres sublimes.
Pourtant, la lecture est aussi un superbe moyen de s'ouvrir sur autrui.
Certains pays sont plus "chanceux" que d'autres. Je prend l'exemple de la France.
Chaque fois que nous allons en France, mon mari et moi passons de longues heures dans les rayons des librairies. Oui, vraiment des heures. Particulièrement dans les grandes librairies comme Virgin ou la FNAC.
L'offre de livres est tellement importante. Et puis, ils sont classés par thèmes, par ordre alphabétique, par pays... Un même livre peut se trouver dans plusieurs catégories.
Et puis, il y a des livres de divers pays, des arabes, des américains, des suédois, des norvégiens, des sénégalais... Les français ont cette chance d'avoir accès à plusieurs cultures et littératures.
Malheureusement, je ne pense pas qu'autant de livres soient traduits en arabe.
Et je me dis que nous tunisiens avons de la chance d'être bilingues, et parfois même trilingues, cela nous donne la possibilité de découvrir encore plus de cultures.
Certains d'entre vous le savent déjà puisqu'ils l'ont vécu avec nous. En effet, en Mars 2007, j'avais été diner dans son restaurant et j'avais été séduite par le personnage... et... l'aventure blogosphérique et l'amitié avaient débutés.
J'ai bien aimé l'interview de Jacob. Je le reconnais dans cette vidéo, c'est lui.
Mais à la fin, j'ai souris lorsqu'il a parlé de moi.
J'ai souris, mais contrairement à ce qu'il pourrait croire, j'ai eu un sentiment de fierté. Oui, fière de moi-même.
Fière d'être ce que certains pourraient me reprocher.
Fière de ce que certains considèrent une contradiction.
Fière de cette contradiction qui pour moi est une réussite.
Excusez-moi, je ne veux pas paraitre prétentieuse. Je ne veux pas non plus paraitre comme une donneuse de leçons.
Mais je suis fière de ce trait de caractère ou comportement que certains me reprochent parfois.
Pourquoi?
Parce que je suis convaincue par ce comportement et cette façon d'être.
Et heureusement, je ne suis pas le seule.
Je sais, certains pourraient penser que je suis trop catégorique, ou comme me le disait Mme Ben Romdhane, mon ex-prof de français au Lycée: MONOLITHIQUE*, ou même trop CLEAN comme m'a accusée un ami.
Mais... cela me convient.
Dans cette vidéo, Jacob dit à un certain moment qu'il y a un décalage entre l'image que je donne et ma vraie personnalité.
Je ne trouve pas. Je ne trouve pas qu'il y ait une contradiction ni un décalage.
Je m'explique.
A travers mon blog, je parais comme une
femme libre, militant pour l'égalité des sexes, la laïcité, la liberté
sexuelle, y compris le liberté de choisir sa sexualité (hétéro, homo ou
autre), la liberté d'expression, la liberté de culte... Je parais comme
une femme qui sort beaucoup, qui va en boite, qui a l'occasion pourrait boire un verre d'alcool (bien que cela m'arrive très rarement, Jacob lui-même qui me connait depuis bientôt trois ans ne m'a vu boire de l'alcool qu'une seule fois), qui est contre la virginité imposée... Bref, ce que certains pourraient croire une femme très "occidentalisée".
Mais lorsque l'on me connait, on s'aperçoit que je suis vieux jeu. Oui, très vieux jeu.
Libre, ne veut en aucun cas dire, comme certains le pensent, agir n'importe comment et faire tout ce dont on a envie.
Pour moi, être libre, donne des droits mais aussi des obligations.
Une de ces obligations est de respecter autrui et se respecter soi-même.
Jacob, et certains autres m'ont parfois fait le reproche d'être contre, mais CATÉGORIQUEMENT contre les infidélités entre conjoints (qu'ils soient mariés, fiancés ou même simplement in an open relationship pour reprendre les termes de facebook). Je pense qu'on n'a pas le droit de tromper autrui.
Pas seulement sexuellement d'ailleurs. Mais on na pas le droit de rompre une parole donnée, on n'a pas le droit de mentir, on n'a pas le droit de faire du mal.
On lie les taureaux par les cornes et les hommes par la parole, dit le proverbe.
Moi j'y crois.
Utopique?
Idéaliste?
Irréalisable?
Peut-être. Mais c'est mon avis. Aujourd'hui j'ai 45 ans, et je ne pense pas changer d'avis.
Je crois en la parole donnée, je crois en l'amour, je crois en l'amitié.
Alors non, je ne comprends pas et je ne veux pas comprendre. Je ne comprends pas ceux qui se disent amoureux de deux femmes ou de deux hommes, ceux qui trahissent leurs ami(e)s et couchent avec leurs conjoints, ceux qui sourient à leurs amis et couchent avec leurs maris ou femmes dans leur dos...
Je ne comprends pas ceux qui couchent pour de l'argent, pour leurs intérêts, pour s'acheter un sac Chanel, pour être embauchés dans une entreprise...
Non, je suis désolée, je ne comprends pas ceux qui disent: "j'aime mon mari (ou ma femme), mais j'aime aussi cet autre homme (ou femme) et je ne peux pas m'en passer", "en couchant avec un autre homme (ou une autre femme) je ne fais aucun mal à mon conjoint puisqu'il n'est au courant de rien", "ma sexualité ne concerne que moi et non mon conjoint".... Pour moi, tout cela est foutaises. Et ce n'est pas cela la liberté.
Non, je ne comprends pas la drague, je ne comprends pas les clins d'œil, les messages... entre gens pas lires.
Non, je ne comprends pas ceux qui courent derrière les hommes ou les femmes mariés.
Non, je ne comprends pas comment on peut se permettre de détruire des familles.
Etc...
Alors certains pensent que je suis en décalage par rapport à la vraie vie. Peut-être.
est un film avec dans les rôles principaux Chadia et Yosra. J'ai du le voir une dizaine de fois, et à chaque fois je pleure, je pleure...
Certaines scènes sont très émouvantes. Peut-être lorsque l'on est mère et que l'on sait ce qu'est l'amour d'une mère, on les comprend mieux, et surtout on les ressent mieux.
On comprend ce qu'est le sacrifice d'une mère.
J'adore ce film.
Et puis, aujourd'hui mon fils a 16 ans, l'amour maternel est d'actualité pour moi!
Joyeux anniversaire mon amour.
P.S.: J'ai essayé de trouver ce film sur internet, je ne l'ai pas trouvé, mais pour ceux qui seraient intéressés, il passe actuellement sur Melody aflam.
Suite à ma note Les 100 livres les plus lus, et aux commentaires déposés aussi bien sous ma note que sous les notes des autres bloggueurs qui ont participé à ce jeu, j'ai eu envie de faire certaines remarques ou d'évoquer certains souvenirs.
J'ai été très étonnée de constater qu'aucun de mes amis tunisiens n'a lu "La nuit des Temps" de René Barjavel. Bien que ce livre soit classé 14ème chez les français, il semble pas connu chez les tunisiens.
La première fois que j'ai lu ce livre, j'étais adolescente. J'avais lu "Le grand secret" du même auteur. J'avais beaucoup aimé, et lorsque j'ai, par hasard, trouvé "La nuit des temps", je l'avais lu. Et il a été mon livre préféré pendant des très longues années.
J'adorais cette histoire d'amour. J'en rêvais. Je la vivais par procuration je crois.
J'ai relu ce livre lorsque j'étais étudiante en France, et j'y ai découvert de nouveaux aspects. J'avais découvert les français et leurs travers. L'auteur se moque un peu de ses concitoyens face à l'actualité. Alors que des scientifiques font une découverte qui pourrait résoudre tous les problèmes du monde, certains français face à leur poste de TV, en suivant les infos ne voient et ne comprennent ces infos qu'à travers leurs problèmes personnels.
Et puis, étudiante, j'avais "appris" regarder les infos à la TV. Je suivais les journaux télévisés sur toutes les chaines françaises de l'époque. Je regardais tous les magazines, reportages... Je crois que j'avais des années de retard à rattraper. Et je commençais à comprendre, à analyser, à connaitre les hommes, la politiques, les enjeux, les guéguerres... Ce qui a donné un nouvel éclairage au livre.
Puis, j'ai relu ce livre alors que j'étais fiancée. Je gardais un souvenir de l'histoire d'amour et je voulais la comparer à la mienne. Par ailleurs, je voulais partager ce livre avec mon fiancé (mon actuel mari). Mais j'avais un peu moins aimé le livre. Je pense que ce n'était pas le livre qui était en cause, mais moi. J'en avais tellement parlé à mon fiancé, que j'avais crains qu'il ne l'aime pas autant que moi. Je pense que j'avais donc un regard trop critique et "apeuré".
J'ai relu certains extraits de ce livre il y a environ 4 ans. Je voulais retrouver l'histoire d'amour.
J'essayais de comprendre et d'expliquer des sentiments amoureux que je n'ai trouvé que dans ce livre.
Et si je le relisais aujourd'hui?
je ne sais pas si j'aimerais autant.
Et je ne sais pas si j'oserais le faire. J'adore les souvenirs que je garde de ce livre et je ne voudrais pas les gâcher.
Après ces deux livres, je crois que j'ai lu tous les livres de René Barjavel que j'ai pu trouver. Je pense les avoir tous aimé, sauf "L'enchanteur", que je n'ai pas du tout apprécié. Peut-être ne l'ai-je pas compris.
Depuis toute jeune, j'ai eu cette habitude de lire tous les livres d'un auteur qui me plait.
De cette manière, j'ai du lire tout les livres que j'ai pu trouver de Enid Blyton, de la Comtesse de Ségur, de Paul-Jacques Bonzon, de Caroline Quine..., de Guy des Cars, de Pearl Buck, de A-J Cronin, de Juliette Benzoni, d'Henri Troyat, d'Agatha Christie, de Mary Higgins Clarck, d'Anna Rice, de Danielle Steel, de Rachid Mimouni, d'Amin Maalouf, de Dominique Lapierre, et bien-sûr de Naguib Mahfouz dont je lis tous les livres au fur et à mesure des traductions.
Parfois je commence un parcours avec un auteur, mais au bout de quelques livres, je le laisse tomber, par exemple si je trouve qu'il se répète ou bien qu'il ne correspond plus à mes attentes, ou que ses livres deviennent commerciaux. Par contre, parfois, lorsqu'il s'agit d'un auteur contemporain, il m'arrive de poursuivre la lecture de ses livres au fur et à mesure qu'il les écrit au fil des années.
Un moment, j'ai lu tout ce que j'ai trouvé de Paolo Coelho, mais à partir du Zahir (livre que je n'ai pas du tout aimé), j'ai arrêté. Il se répète. Il a trouvé un filon et il l'exploite. Idem avec Danielle Steel.
Actuellement, j'en suis à ma période Albert Memmi et Yasmina Khadra. J'achète tous leurs livres que je trouve. Je les lirais au fur et à mesure.
Dans une moindre mesure, je fais de même avec les livres d'Hermann Hesse et Gamal Ghitany que j'ai découvert il y a environ 2 ans.
Parfois, je lis par thème. Mon plus grand thème a été l'Égypte et son histoire. Quelque part, je pense que je continue toujours avec l'Égypte, l'Égypte ancienne et l'Égypte contemporaine.
Un autre thème ou plutôt genre que j'aime: les biographies. J'adore lire la vie des gens. Souvent j'achète ce genre de livres. J'ai donc lu l'autobiographie de Jehane Sadate, les biographies de Benazir Bhutto, de Jacqueline Kennedy, de la famille Kennedy, de Farah Diba, d'Oum Kalthoum... Bon ok, surtout des biographies de femmes... Mais aussi de Ghandi, de Kemal Ataturk...
J'ai aussi été étonnée de constater que personne n'a lu "1984" de Georges Orwell. Pourtant ce livre est vraiment d'actualité aujourd'hui. Orwell avait écrit un livre prémonitoire je trouve.Ce qui était de la science fiction en 1948 est aujourd'hui une triste réalité.
J'avais découvert Orwell à l'Université en France. On nous le faisait étudier en 1ère année de droit en anglais, à travers 2 livres: "La ferme des animaux" et "1984". Ces 2 livres restent donc attachés à mes souvenirs de fac. En plus, je les avais étudiés en 1982, soit 2 ans avant 1984!
En 2005,le magazine Time a d'ailleurs classé "1984" et "la ferme des animaux" dans sa liste des 100 meilleurs romans et nouvelles anglaises de 1923 à nos jours.
Bon, il est vrai, comme l'a si bien dit Moghrama, on ne peut pas lire tous les livres!
Par ailleurs, j'ai du souffle. Le nombre de pages ou de tomes ne m'a jamais fait peur. Parfois, c'est même le contraire. Et lorsque je ne trouve pas les divers tomes en une fois, je peux patienter. Je les achète au fur et à mesure de ce que je trouve, et je ne les lis que lorsque je les ai tous. J'ai ainsi que j'ai pu lire les 10 tomes de la saga des Pardaillan de Michel Zevago, les 6 romans de la série des Marianne de Juliette Benzoni, les trois mousquetaire et leurs suites, Vingt ans après et le Vicomte de Bragelonne, les 7 premiers tomes de la Chronique des Vampires (il me manque les 3 derniers que je n'ai pas encore trouvés) et les livres de la saga des Sorcières de Mayfair d'Anne Rice. J'ai découvert Anne Rice lorsque j'ai accompagné mon fils en France alors qu'il était hospitalisé. 4 mois à ne rien faire de mes journées m'ont permis de beaucoup lire!
J'ai attendu des années pour avoir les 3 volumes de la trilogie de Naguib Mahfouz. Je n'arrivais jamais à les trouver. Environ une quinzaine d'années. Mais j'ai tenu bon, je les voulais absolument. Je les avais même commandés dans 3 librairies différentes sans les recevoir.
Lorsque j'étais adolescente, tous les lundi soir, j'attendais avec impatience le film qui passait sur la RAI1. Les plus jeunes ne comprendraient pas. Mais il fut un temps où la parabole n'existait pas et qu'il n'y avait que deux chaines de TV à Tunis.
Un lundi, j'avais vu un film qui m'avait intriguée. Lors du générique, j'avais vu qu'il était tiré d'un livre qui s'appelait "le meilleur des mondes". Malheureusement, je n'avais pas pu retenir le nom de l'auteur. Mais je l'ai gardé en mémoire, sans jamais l'oublier. J'avais essayé de trouver ce livre, mais sans le nom de l'auteur, c'était plutôt difficile. Et voila qu'Internet entre dans nos vies et nous permet de faire des recherches.
Euréka! J'avais le nom de l'auteur, et lors d'un voyage en France, j'avais enfin pu acheter et lire ce livre. Je n'avais vraiment pas été déçue, il était exactement comme dans mes souvenirs. Je constate que ce livre est classé 26ème dans la liste, mais malheureusement, il na pas l'air d'être connu par mes amis tunisiens. Bien-sûr, par la suite, j'ai aussi acheté "Retour au meilleur des mondes"
Vous ne pouvez imaginer le bonheur que j'ai eu à écrire cette note. Tant de souvenirs sont rattachés aux livres. C'est vrai, cela fait 3 jours que je baigne dans une atmosphère de plénitude grâce à ces livres. Comme quoi, un livre peut nous procurer du bonheur pendant des années et des années.
Il s'agit d'une liste des 100 livres les plus lus par les français. Le jeu consiste à cocher ceux qu'on a lu.
Ceux que je n'ai pas lu sont en rose.
Issue d'un sondage réalisé sur 2 000 personnes en 2004, cette liste nous parle des livres qui ont marqué les français.
Y-a-t-il une liste des 100 livres les plus lus par les Tunisiens?
Malheureusement, je ne le pense pas.
Comme l'a constaté Chemin du bonheur, "dans
cette liste figurent beaucoup de livres d'enfants : la comtesse de
Ségur, le club des cinq d'Enyd Byton, Jules Vernes, le petit prince, et
surtout des livres dits "classiques" que les professeurs et les
instituteurs donnent à lire aux élèves pour tenter de leur inculquer un
minimum de culture. Heureusement, car sinon qui lirait Voltaire, Boris
Vian ou Martin du Gard aujourd'hui."
Je reprends aussi un autre paragraphe écrit par Chemin du Bonheur, parce que, comme je le lui avais dit en commentaire sur son propre blog, j'aurais pu écrire ce paragraphe:
"Je crois que je pourrais me
passer de beaucoup de choses sauf de livres. Je ne saurai dire combien
de dizaines de livres m'attendent sur les rayons de mes bibliothèques
surchargées, et c'est un plaisir infini d'imaginer toute cette culture
qui m'attend. (...)
Mais
que serait notre vie sans les livres ?
Lorsque que quelqu'un me dit : "je n'ai pas le temps de lire" ! J'entends "je n'ai pas le temps de vivre"!"
C'est exactement ce que je pense. Et j'espère que mes enfants suivront cette même voie.
Adolescente, je disais que le critère le plus important pour décrire l'homme idéal est qu'il aime la lecture. Cela m'était égal qu'il ait les yeux bleus, verts, noirs ou marrons, cela m'était égal qu'il soit blond, brun ou roux... tout ce qui m'intéressait était qu'il aime la lecture.
LISTE DES 100 LIVRES LES PLUS LUS PAR LES FRANÇAIS
1 La Bible
2 Les misérables de Victor Hugo 3 Le petit prince d’Antoine de Saint-Exupéry 4 Germinal d’Emile Zola 5 Le Seigneur des anneaux de J.R.R. Tolkien 6 Le rouge et le noir de Stendhal 7 Le grand Meaulnes d’Alain-Fournier 8 Vingt mille lieues sous les mers de Jules Verne 9 Jamais sans ma fille de Betty Mahmoody 10 Les trois mousquetaires d’Alexandre Dumas 11 La gloire de mon père de Marcel Pagnol 12 Le journal d’Anne Frank d’Anne Frank 13 La bicyclette bleue de Régine Deforges 14 La nuit des temps de René Barjavel 15 Les oiseaux se cachent pour mourir de Colleen Mc Cullough 16 Dix petits nègres d’Agatha Christie 17 Sans famille d’Hector Malot 18 Les albums de Tintin de Hergé 19 Autant en emporte le vent de Margaret Mitchell 20 L’assommoir d’Emile Zola 21 Jane Eyre de Charlotte Brontë 22 Dictionnaires Petit Robert, Larousse, etc 23 Au nom de tous les miens de Martin Gray 24 Le comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas 25 La cité de la joie de Dominique Lapierre 26 Le meilleur des mondes d’Aldous Huxley 27 La peste d’Albert Camus 28 Dune de Frank Herbert 29 L’herbe bleue Anonyme 30
L'étranger d'Albert Camus
31 L’écume des jours de Boris Vian 32 Paroles de Jacques Prévert 33 L’alchimiste de Paulo Coelho 34 Les fables de Jean de La Fontaine 35 Le parfum de Patrick Süskind 36 Les fleurs du mal de Charles Baudelaire 37 Vipère au poing d’Hervé Bazin 38 Belle du seigneur d’Albert Cohen 39 Le lion de Joseph Kessel 40 Huis clos de Jean-Paul Sartre 41 Candide de Voltaire 42 Antigone de Jean Anouilh 43 Les lettres de mon moulin d’Alphonse Daudet 44 Premier de cordée de Roger Frison-Roche 45 Si c’est un homme de Primo Levi 46 Les malheurs de Sophie de la comtesse de Ségur 47 Le tour du monde en 80 jours de Jules Verne 48 Les fourmis de Bernard Werber 49 La condition humaine d’André Malraux 50 Les Rougon-Macquart d’Emile Zola 51 Les rois maudits de Maurice Druon 52 Cyrano de Bergerac d’Edmond Rostand 53 Les hauts de Hurlevent d’Emily Brontë 54 Madame Bovary de Gustave Flaubert 55 Les raisins de la colère de John Steinbeck 56 Le château de ma mère de Marcel Pagnol 57 Voyage au centre de la Terre de Jules Verne 58 La mère de Pearl Buck 59 Le pull-over rouge de Gilles Perrault 60 Mémoires de guerre de Charles de Gaulle 61 Des grives aux loups de Claude Michelet 62 Le fléau de Stephen King 63 Nana d’Emile Zola 64 Les petites filles modèles de la comtesse de Ségur 65 Pour qui sonne le glas d’Ernest Hemingway 66 Cent ans de solitude de Gabriel García Márquez 67 Oscar et la dame rose d’Eric-Emmanuel Schmitt 68 Robinson Crusoé de Daniel Defoe 69 L’île mystérieuse de Jules Verne 70 La chartreuse de Parme de Stendhal 71 1984 de George Orwell 72 Croc-Blanc de Jack London 73 Regain de Jean Giono 74 Notre-Dame de Paris de Victor Hugo 75 Et si c’était vrai de Marc Levy 76 Voyage au bout de la nuit de Louis-Ferdinand Céline 77 Racines d’Alex Haley 78 Le père Goriot d’Honoré de Balzac 79 Au bonheur des dames d’Emile Zola 80 La terre d’Emile Zola 81 La nausée de Jean-Paul Sartre 82 Fondation d’Isaac Asimov 83 Le vieil homme et la mer d’Ernest Hemingway 84 Louisiane de Maurice Denuzière 85 Bonjour tristesse de Françoise Sagan 86 Le club des cinq d’Enid Blyton 87 Vent d’est, vent d’ouest de Pearl Buck 88 Le deuxième sexe de Simone de Beauvoir 89 Les cavaliers de Joseph Kessel 90 Jalna de Mazo de la Roche 91 J’irai cracher sur vos tombes de Boris Vian 92 Bel-Ami de Guy de Maupassant 93 Un sac de billes de Joseph Joffo 94 Le pavillon des cancéreux d’Alexandre Soljenitsyne 95 Le désert des Tartares de Dino Buzzati 96 Les enfants de la terre de Jean M. Auel tous les tomes 97 La 25e heure de Virgil Gheorghiu 98 La case de l’oncle Tom de H. Beecher-Stowe 99 Les Thibault de Roger Martin du Gard 100 Le silence de la mer de Vercors
Il y a 3 ou 4 livres que je vais lire bientôt, et qui ne seront bientôt plus en rose.
Par rapport à nous, Tunisiens, dans cette liste il manque tous les livres écrits par des auteurs arabes (qu'ils soient arabophones ou francophones), tels Naguib Mahfouz, Taha Hsine, Mouloud Feraoun, Kateb Yacine, Taoufik Al Hakim, Georges Zaydan, Michael Nouaima, Amine Maalouf... Et bien-sûr, en tête de liste, il faudrait mettre Le Coran à la place de La bible.
A votre tour, quels sont les livres que vous avez déjà lus et ceux que vous n'avez pas lu?
P.S.: Si vous n'avez pas de blog et que vous voulez "jouer", je vous offre l'hospitalité avec grand plaisir. Vous pouvez profiter de l'espace "commentaire" pour soumettre votre propre liste. Comme il n'est pas possible d'utiliser la couleur, vous pouvez par exemple mettre juste les livres que vous avez lu. Ou trouver une autre astuce.
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