Grasse matinée aujourd'hui pour prendre un repos bien mérité après la soirée du nzoul.
Très belle soirée hier. En fait, j'apprécie beaucoup plus cette ambiance "tunisienne' que celle orientale que nous imposent les mariages actuels.
Hier, l'orchestre venait de Sfax. Chez nous, on appelle cela "bnèdir", ce qui serait un peu l'équivalent de la "hadhra" tunisoise.
En 20 ans de mariage avec un tunisois, j'ai assisté à des fêtes tunisoises, à des mezwid..., mais rien n'équivaut notre bnèdir.
Pour nous les sfaxiens, dès que retentit la première note de musique, nous sommes tous en piste pour danser. J'adore il bnèdir!
Et puis, c'est une ambiance sans chichis, sans contraintes... les gens sont naturels, ils sont là pour s'amuser.
Et cela nous permet de garder nos traditions, nos usages... Cela se fait dans plusieurs villes tunisiennes, comme à Mahdia, Djerba... Je trouve dommage qu'à Tunis cela ne soit plus le cas.
Comme le veut la tradition, les deux mariés ont "sauté" sur le poisson. Je suppose qu'à l'origine cela était censé éloigner le mauvais œil et porter bonheur aux futurs mariés.
En début de soirée, ma sœur portait un costume traditionnel. D'après elle, il s'agit d'un costume de Mahdia. Ce n'est que par la suite qu'elle a mis le costume sfaxien.
Hier, très belle soirée. Cela m'a ramenée à des années lumières en arrière, lorsque ,j'étais gosse. Cela se passait ainsi depuis toujours. Tous les mariages de mes cousins et cousines, de mon oncle..., il y a toujours eu des nzouls, chez mes grands-parents, chez mes tantes... Nous-même, les 4 sœurs, avons eu chacune son nzoul.
Par contre, ce qui est dommage par rapport à avant, c'est la tenue vestimentaire des femmes. Avant, les femmes portaient des fouta et blouza, notre costume tunisien. Aujourd'hui, toutes les femmes portent un caftan ou une djellaba marocains.
Pourquoi?
A cause de ce regain de religiosité.
La fouta et blouza est quand même assez décolletée, et elle laisse la taille presque nue.
Mais dites-moi, comment cela se fait-il que notre costume traditionnel, qui était considéré décent pendant des décennies et des décennies, qui était portée par toutes nos grand-mères et arrières grandes mères (du moins les citadines) soit aujourd'hui, en 2009, considéré indécent?
Il y a quelques années, la fouta et blouza a même été à la mode et a été portée par toutes les tunisiennes, vieilles et jeunes. Aujourd'hui, toutes ces femmes portent des caftans. Dommage.
Tant mieux pour le Maroc qui a pu imposer sa tenue traditionnelle aux autres pays.
Mais dans quelques années, les nouvelles générations de tunisiens sauront-elles ce qu'est une fouta et blouza?
P.S.: Cette note me parait un tantinet régionaliste. Désolée. Je crois que je baigne encore dans l'ambiance sfaxienne. Cela ira, je reprendrais rapidement mes esprits et mon objectivité!
Remarque: A tous ceux qui me parlent de séparation entre les hommes et les femmes dans leurs commentaires, je parle dans ma note des années 1960, 1970, 1980 et 1990. Pendant ces années-là, les mariages étaient mixtes, et les femmes portaient des fouta et blouza.
Avant-hier soir, j’ai assisté à mon premier mariage facebookien.
Les mariés se sont connus sur facebook, et une grande partie des invités étaient des «friends» de facebook.
Moi-même, je les ai connus grâce à facebook. Ou plus précisément la mariée m'a retrouvée sur facebook!
Hier, nous étions des amis virtuels devenus des amis réels.
Une de mes sœurs avait connu son mari sur Internet, et aujourd’hui ils ont une petite fille de 2 ans de demi.
Ah internent a changé nos vies!
Avant-hier, je nous regardais et je me disais que certains accusent Internet de créer des amitiés virtuelles et éphémères. Peut-être. Mais pas si sûr.
En fait, dans la vie réelle, nous sommes obligés de fréquenter beaucoup de gens, que la vie nous impose parfois, sans que nous ayons des centres d’intérêts, ou des idées, ou des goûts communs….
Et puis, dans la vie réelle, nous fréquentons plus ou moins toujours la même «catégorie» de gens, soit même classe sociale, soit même quartier, soit collègues, soit même âge…
Avec facebook, nous faisons la connaissance de gens que nous n’aurions jamais peut-être pu connaître dans la vie réelle. Parfois, des différences aussi simples que l’âge, séparent les gens. Internet efface ces différences.
Et puis, grâce à facebook nous pouvons choisir ceux que nous voulons fréquenter. Nous les connaissons déjà un peu avant même de les rencontrer. En fait, on choisi ou pas de rencontrer cette personne avec laquelle nous avons eu l'occasion, et souvent même le plaisir, d'échanger des idées, des opinions... et parfois même des confidences.
Il est vrai que parfois, la rencontre est une vrai déception, mais parfois aussi, c'est une belle découverte.
Tous mes vœux de bonheur aux nouveaux mariés... et à tous leurs amis.
Beaucoup d'amour, de sexe, de joies, d'enfants, de santé...
Un jour, lors d'un cours de "listening", j'ai voulu expliquer à mes élèves le sens de la chanson de John Lennon, Imagine. L'idée que le paradis, l'enfer, ou la religion puissent ne pas exister les choquait. Ils avaient peur de ces mots perçus comme autant de blasphèmes. Je les ai amenés à "imaginer", juste "imaginer", un monde sans haine, sans violence, plus besoin de punitions ni de récompenses, pas de lois ni de règles. Je leur ai expliqué qu'on avait le droit de rêver et surtout le droit de l'exprimer avec des mots. Que s'ils parvenaient à penser le monde selon Lennon, ils comprendraient mieux le sens profond de l'islam, et des autres religions: le paradis, c'est un peu ça aussi.Nos silences - Wahiba Khiari.
Elle dit qu'actuellement dans les établissements scolaires, il n'existe plus de bibliothèques.
Peut-être bien, oui. Déjà, à mon époque, dans mon lycée, il y en avait une toute petite, et j'ai très rarement vu un élève aller emprunter un livre. Elle ne servait pratiquement que pour le cours de lecture suivie, lorsque le professeur nous distribuait à tous le même livre à lire et à étudier en classe. Le font-ils encore de nos jours? Je n'en ai pas la moindre idée en ce qui concerne les établissements tunisiens.
Par contre, pour ce qui est des établissement français, il y a une bibliothèque, et les enfants y empruntent des livres dès la maternelle.
Pour le primaire, une fois par semaine, les enfants sont emmenés à la bibliothèque de l'école et empruntent un livre. C'est un cours comme les autres cours. Il y a des livres pour tous les niveaux, du livre d'image pour les toutes petites classes aux livres de la bibliothèque rose et verte pour les plus âgés.
Par ailleurs, dans chaque classe, il y a un coin bibliothèque. Les enfants qui finissent leur travail plus tôt que les autres, vont dans cette mini-bibliothèque et lisent en attendant que leurs petits camarades finissent. Dans ce coin bibliothèque, il y a aussi des dictionnaires et des petites encyclopédies pour permettre aux enfants de faire une petite recherche sur les sujets qui les intéressent. D'ailleurs, chaque fois qu'un enfant le désire, il peut faire un exposé sur le sujet qui l'intéresse ou un livre qu'il a aimé.
Sans oublier les cours de lecture suivie. Cela existait de mon temps dans les établissements tunisiens. Je ne sais pas si cela existe encore chez les tunisiens, mais cela se poursuit chez les français. Et c'est tant mieux, cela oblige les enfants récalcitrants à lire. Aussi bien dans le primaire que dans le secondaire. Et puis, cela les force à connaitre les auteurs classiques.
Par exemple, cette année mon fils va lire Corneille, Voltaire, Kafka... Sans ces cours, il ne le ferait pas.
En dehors de l'école, les enfants lisent-ils encore?
D'après ce que j'entends autour de moi, pas vraiment.
Il fat dire que les diverses consoles de jeux (playstation, XBox, DS, WII...) et Internet, les enfants n'ont plus tellement envie de lire. Ils n'ont même plus tellement envie de jouer en dehors de ces jeux vidéos.
Combien d'enfants jouent encore aux billes, à la toupie, ou même tout simplement au ballon avec les voisins ou les amis?
Pas beaucoup.
De nos jours, les enfants sont scotchés à leurs écrans.
Hélas!
Lorsqu'il était encore jeune, mon fils dévorait les livres. Il voulait faire comme Papa et Maman. En plus, il avait découvert qu'il y avait des livres qui racontent des histoires de ses héros de dessins animés, tel Pikachu.
J'avais essayé à l'époque de lui faire lire mes anciens livres d'enfant, mais il ne les avait pas du tout aimés.
J'attendais avec impatience le jour où mes enfants les liraient. Malheureusement, mes espoirs ont été déçus.
Mon fils a bien lu mes OUI OUI. Mais ensuite, il a lu un seul "club des 5" et il a détesté. J'avais beau essayer de le convaincre, rien à faire, il détestait.
Il préférait d'autres livres que j'ai du lui acheter.
J'ai lu quelques uns de ces livres. Je voulais comprendre pourquoi il les appréciait alors qu'il avait détesté mes livres.
Et j'ai compris. Alors que dans mes livres, les enfants avaient des aventures dans la nature, allaient pique-niquer, jouaient dehors... , dans ses livres, les enfants avaient des baladeurs, des ordinateurs, se connectaient à internet.... Deux mondes différents. Complètement. Et notre monde était devenu démodé.
Il a fallut me rendre à l'évidence: mes livres étaient des antiquités qui n'intéressaient pas mon fils.
Je lui ai donc acheté les livres de son époque.
Ensuite, l'adolescence... et petit à petit, il s'est désintéressé de la lecture. A mon grand désespoir.
Aujourd'hui, il est difficile de le décoller de son PC. Et les seuls livres qu'il lit sont ceux qui sont imposés par ses profs.
Avec ma fille, j'ai eu un peu plus de chance. Elle a lu mes OUI OUI. Ensuite, elle m'a fait le plaisir de lire quelques autres de mes vieux livres: La famille tant mieux, Le club des 5...
Mais ensuite, elle a préféré les livres "modernes".
Je suis donc obligée de lui en acheter.
Jusqu'à maintenant, elle lit encore. Mais elle n'a que 9 ans. Elle aime la lecture, mais cela va-t-il durer?
Je l'espère.
Actuellement, elle est comme moi: elle ne peut dormir sans lire.
Ô mon Dieu, faites que cela dure!
"Est ce que nos enfants ne sont pas intéressés par la lecture ou bien
est ce qu'ils refusent qu'on leur impose des livres qu'ils n'ont pas
choisis?" demande Zahraten.
Peut-être bien un peu des deux.
Nos enfants ont aujourd'hui beaucoup plus de centres d'intérêts, ils ont des moyens techniques que nous n'avions pas auparavant. Ils ont une profusion de jeux, de musiques, de vidéos... que nous n'avions pas. Malheureusement, cela se fait au détriment de la lecture.
Et nos enfants veulent choisir les livres qui leurs conviennent, les livres plus proches de leur réalité.
Et quelque part, c'est aussi dommage. Parce qu'ils passent à coté de livres sublimes.
Pourtant, la lecture est aussi un superbe moyen de s'ouvrir sur autrui.
Certains pays sont plus "chanceux" que d'autres. Je prend l'exemple de la France.
Chaque fois que nous allons en France, mon mari et moi passons de longues heures dans les rayons des librairies. Oui, vraiment des heures. Particulièrement dans les grandes librairies comme Virgin ou la FNAC.
L'offre de livres est tellement importante. Et puis, ils sont classés par thèmes, par ordre alphabétique, par pays... Un même livre peut se trouver dans plusieurs catégories.
Et puis, il y a des livres de divers pays, des arabes, des américains, des suédois, des norvégiens, des sénégalais... Les français ont cette chance d'avoir accès à plusieurs cultures et littératures.
Malheureusement, je ne pense pas qu'autant de livres soient traduits en arabe.
Et je me dis que nous tunisiens avons de la chance d'être bilingues, et parfois même trilingues, cela nous donne la possibilité de découvrir encore plus de cultures.
Certains d'entre vous le savent déjà puisqu'ils l'ont vécu avec nous. En effet, en Mars 2007, j'avais été diner dans son restaurant et j'avais été séduite par le personnage... et... l'aventure blogosphérique et l'amitié avaient débutés.
J'ai bien aimé l'interview de Jacob. Je le reconnais dans cette vidéo, c'est lui.
Mais à la fin, j'ai souris lorsqu'il a parlé de moi.
J'ai souris, mais contrairement à ce qu'il pourrait croire, j'ai eu un sentiment de fierté. Oui, fière de moi-même.
Fière d'être ce que certains pourraient me reprocher.
Fière de ce que certains considèrent une contradiction.
Fière de cette contradiction qui pour moi est une réussite.
Excusez-moi, je ne veux pas paraitre prétentieuse. Je ne veux pas non plus paraitre comme une donneuse de leçons.
Mais je suis fière de ce trait de caractère ou comportement que certains me reprochent parfois.
Pourquoi?
Parce que je suis convaincue par ce comportement et cette façon d'être.
Et heureusement, je ne suis pas le seule.
Je sais, certains pourraient penser que je suis trop catégorique, ou comme me le disait Mme Ben Romdhane, mon ex-prof de français au Lycée: MONOLITHIQUE*, ou même trop CLEAN comme m'a accusée un ami.
Mais... cela me convient.
Dans cette vidéo, Jacob dit à un certain moment qu'il y a un décalage entre l'image que je donne et ma vraie personnalité.
Je ne trouve pas. Je ne trouve pas qu'il y ait une contradiction ni un décalage.
Je m'explique.
A travers mon blog, je parais comme une
femme libre, militant pour l'égalité des sexes, la laïcité, la liberté
sexuelle, y compris le liberté de choisir sa sexualité (hétéro, homo ou
autre), la liberté d'expression, la liberté de culte... Je parais comme
une femme qui sort beaucoup, qui va en boite, qui a l'occasion pourrait boire un verre d'alcool (bien que cela m'arrive très rarement, Jacob lui-même qui me connait depuis bientôt trois ans ne m'a vu boire de l'alcool qu'une seule fois), qui est contre la virginité imposée... Bref, ce que certains pourraient croire une femme très "occidentalisée".
Mais lorsque l'on me connait, on s'aperçoit que je suis vieux jeu. Oui, très vieux jeu.
Libre, ne veut en aucun cas dire, comme certains le pensent, agir n'importe comment et faire tout ce dont on a envie.
Pour moi, être libre, donne des droits mais aussi des obligations.
Une de ces obligations est de respecter autrui et se respecter soi-même.
Jacob, et certains autres m'ont parfois fait le reproche d'être contre, mais CATÉGORIQUEMENT contre les infidélités entre conjoints (qu'ils soient mariés, fiancés ou même simplement in an open relationship pour reprendre les termes de facebook). Je pense qu'on n'a pas le droit de tromper autrui.
Pas seulement sexuellement d'ailleurs. Mais on na pas le droit de rompre une parole donnée, on n'a pas le droit de mentir, on n'a pas le droit de faire du mal.
On lie les taureaux par les cornes et les hommes par la parole, dit le proverbe.
Moi j'y crois.
Utopique?
Idéaliste?
Irréalisable?
Peut-être. Mais c'est mon avis. Aujourd'hui j'ai 45 ans, et je ne pense pas changer d'avis.
Je crois en la parole donnée, je crois en l'amour, je crois en l'amitié.
Alors non, je ne comprends pas et je ne veux pas comprendre. Je ne comprends pas ceux qui se disent amoureux de deux femmes ou de deux hommes, ceux qui trahissent leurs ami(e)s et couchent avec leurs conjoints, ceux qui sourient à leurs amis et couchent avec leurs maris ou femmes dans leur dos...
Je ne comprends pas ceux qui couchent pour de l'argent, pour leurs intérêts, pour s'acheter un sac Chanel, pour être embauchés dans une entreprise...
Non, je suis désolée, je ne comprends pas ceux qui disent: "j'aime mon mari (ou ma femme), mais j'aime aussi cet autre homme (ou femme) et je ne peux pas m'en passer", "en couchant avec un autre homme (ou une autre femme) je ne fais aucun mal à mon conjoint puisqu'il n'est au courant de rien", "ma sexualité ne concerne que moi et non mon conjoint".... Pour moi, tout cela est foutaises. Et ce n'est pas cela la liberté.
Non, je ne comprends pas la drague, je ne comprends pas les clins d'œil, les messages... entre gens pas lires.
Non, je ne comprends pas ceux qui courent derrière les hommes ou les femmes mariés.
Non, je ne comprends pas comment on peut se permettre de détruire des familles.
Etc...
Alors certains pensent que je suis en décalage par rapport à la vraie vie. Peut-être.
فى
يوم 27 أكتوبر الماضى، كنت فى زيارة إلى سويسرا وكتبت فى هذا المكان أول
مقال عن معركة المآذن.. قلت إن خطورة هذه المعركة تتجاوز منع المآذن،
لأنها ستؤدى إلى إصدار قانون يرتبط فيه الإسلام بالإرهاب رسميا.
وثانيا
لأنها ستفتح الباب للمزيد من المعارك القانونية التى سوف تشنها الأحزاب
اليمينية العنصرية فى الغرب للتضييق على المسلمين هناك. ودعوت فى مقالى
إلى تشكيل وفد من أساتذة الحضارة الإسلامية ورجال الدين المستنيرين،
يسافرون إلى سويسرا ليشرحوا للرأى العام هناك أن المئذنة شكل معمارى
إسلامى وليست شعارا حربيا كما يزعم حزب الشعب السويسرى اليمينى الذى أشعل
هذه المعركة.
وقد استجابت جريدة «الشروق» إلى دعوتى واتصلت بكبار
المسئولين فى مصر ويبدو أنهم لم يتحمسوا للفكرة أو أنهم تحمسوا ولم يفعلوا
شيئا، باستثناء فضيلة مفتى الجمهورية الذى تصادف أن كان مستشاره الإعلامى
مدعوا فى مؤتمر هناك وعاد بعد أن انتهى التصويت على منع المآذن. والحق أن
تقاعس المسئولين المصريين عن أداء واجباتهم قد أصبح ظاهرة متكررة ومحزنة..
ولقد رأينا فى أحداث مباراة كرة القدم بين مصر والجزائر التى
أقيمت فى السودان، كيف عجزت السلطات المصرية عن حماية مواطنيها من
الاعتداءات الهمجية التى ارتكبتها عصابات جزائرية إجرامية أرسلتها حكومة
الجزائر فى طائرات حربية، ثم عجزت بعد ذلك عن محاسبة الذين اعتدوا على
كرامة المصريين.
منذ أيام، ظهرت نتيجة الاستفتاء فى غير صالحنا
وأصبحت المآذن فى سويسرا ممنوعة بقوة القانون.. أحس المصريون بالغضب
وتساءلوا: كيف تزعم سويسرا أنها دولة ديمقراطية فى نفس الوقت تمنع
المسلمين، دون سواهم من أصحاب الديانات الأخرى، من إقامة مآذنهم؟..
ما
الضرر فى إقامة المآذن ولماذا لا يريد السويسريون أن يروها فى بلدهم؟ وهل
يمكن أن يتخذ نفس الإجراء مثلا ضد المعابد اليهودية فى سويسرا؟.. إن غضب
المصريين طبيعى ومفهوم وأسئلتهم مشروعة.. ولكن، قبل أن نلعن سويسرا، يجب
أن نتذكر بعض الحقائق: أولا: إن منع المآذن فى سويسرا لا يعنى أبدا
أن السويسريين جميعا يقفون ضد الإسلام، إن ما يقرب من نصف الناخبين
السويسريين، والمسئولين فى الحكومة السويسرية وممثلى الديانتين المسيحية
واليهودية بكل طوائفهم، كل هؤلاء قد دافعوا بحرارة حتى اللحظة الأخيرة عن
حق المسلمين فى إقامة مآذنهم..
بل إن نتيجة الاستفتاء قد أدت إلى
اندلاع المظاهرات فى مدن سويسرية عديدة دفاعا عن حق المسلمين فى ممارسة
شعائرهم وقد تلقيت خطابات عديدة من أصدقاء مثقفين سويسريين يبدون فيها
أسفهم العميق لمنع المآذن، من بينهم الناقدة الأدبية المرموقة إنجيلا شادر
التى كتبت بالحرف: إننى «أحس بالصدمة والعار من أجل بلادى ووصفت منع
المآذن بأنه «قرار أحمق وضيق الأفق وجبان».
ثانيا: بالرغم من أن
الاستفتاء قانونى وملزم طبقا للدستور السويسرى، إلا أن قرار منع المآذن
مخالف لمبادئ حقوق الإنسان ومن الممكن متابعة القضية فى المحافل الدولية
بغرض إلغاء القرار.. هذه الطريقة الصحيحة للتعامل مع المشكلة، أما دعوات
المقاطعة واتهام سويسرا بالعداء للإسلام.. فهو سلوك يعكس رؤية غير منصفة
للشعب السويسرى وسوف يؤدى إلى عداوة متبادلة لن يستفيد منها إلا المتطرفون
العنصريون هناك.
ثالثا: حزب الشعب السويسرى، الذى فجر هذه الأزمة
واحد من أحزاب يمينية غربية كثيرة ترفع كلها دعاوى عنصرية معادية للأجانب
والمهاجرين. وقد استغل حزب الشعب خوف السويسريين من الإسلام وجهلهم
بتعاليمه السمحة، وبدأ بهذا الاستفتاء خطوة سوف تتبعها خطوات أخرى، فقد
صرح المسئولون فى حزب الشعب بأنه يعدون لاستفتاءات جديدة ضد ارتداء الحجاب
فى أماكن العمل والدراسة وضد ختان الإناث وضد إقامة مقابر منفصلة
للمسلمين.
وقد سارع الرئيس الفرنسى ساركوزى بتأييد منع المآذن
وأكد أنه يتفهم حاجة المجتمع الغربى للمحافظة على طابعه الثقافى وسرعان ما
تعالت أصوات فى هولندا وألمانيا تنادى بتنظيم استفتاءات مماثلة للتضييق
على المسلمين.. المعركة إذن لم تنته بمنع المآذن بل هى قد بدأت وعلينا أن
ندافع عن حقوق المسلمين بطريقة قانونية وفعالة ومحترمة.
رابعا:
من خلال معرفتى الطويلة بالمجتمع الغربى، أعتقد أننا كمسلمين مسئولون إلى
حد كبير عن هذه الموجة العنيفة من الخوف من الإسلام.. هذا الشعور لم يكن
موجودا، أو على الأقل لم يكن ظاهرا، قبل هجمات 11 سبتمبر.. لقد تطوع بعض
المجرمين الإرهابيين مثل أسامة بن لادن وأيمن الظواهرى بتشويه صورة
الإسلام فى أذهان ملايين الغربيين. ويكفى أن نعلم أن لفظ «جهاد» صار
يستعمل الآن فى اللغات الغربية بمعنى عمليات القتل المسلحة وأن مصطلح
«الإسلامية» صار يستعمل فى اللغة الفرنسية، حتى فى الأوساط الأكاديمية،
بمعنى الإرهاب..
أضف إلى ذلك أن معظم المساجد فى الغرب يتم
الإنفاق عليها من أموال مشايخ النفط الوهابيين، وهؤلاء يقدمون قراءة سلفية
متشددة للدين ساعدت كثيرا على تشويهه فى الذهن الغربى. يكفى أن نعلم أن
أداء البنات المسلمات لدروس التربية الرياضية فى المدارس، مشكلة كبيرة فى
سويسرا، حيث يصر كثير من أولياء الأمور المسلمين هناك على منع بناتهم
الصغيرات من دروس التربية الرياضية والسباحة لأنها حرام (بناء على فتاوى
وهابية خاطئة بالطبع)..
الأمر الذى يدفع إدارات المدارس إلى
الدفاع عن حق البنات فى ممارسة الرياضة ويرسخ فى نفس الوقت صورة الإسلام
كدين رجعى لا يرى فى المرأة إلا جسدا يثير الغواية ويستعمل للمتعة.. ولنا
أن نتخيل رد فعل الغربيين عندما يسمعون أن الإسلام يفرض ختان المرأة (الذى
هو جريمة بشعة لا علاقة للإسلام بها) أو يشاهدون امرأة ترتدى النقاب، سواء
كان هذا النقاب بعينين أو عين واحدة (كما يدعو إلى ذلك بعض المشايخ
السعوديين).
إن الأفكار الوهابية، المدعومة بأموال النفط، تقدم
أسوأ صورة للاسلام فى الذهن الغربى.. إن الذين صوتوا ضد إقامة المآذن فى
سويسرا ليسوا جميعا عنصريين لكنهم ببساطة خائفون من دين ارتبط لديهم
بالعنف والقتل والتخلف واضطهاد المرأة.. واجبنا أن نقدم للغرب الصورة
الحقيقية الصحيحة للإسلام، الذى أقام حضارة عظيمة على مدى سبعة قرون علمت
العالم كله مبادئ العدل والحرية والتسامح.. وإذا تخاذلنا عن أداء هذا
الواجب فلا يحق لنا بعد ذلك أن نلوم الآخرين.
خامسا: لا شك أن
منع المآذن فى سويسرا يشكل مخالفة صارخة لحرية العقيدة.. من حق المصريين
والعرب والمسلمين أن يعترضوا على هذا المنع وأن يحاولوا تعطيل القرار
بجميع السبل القانونية.. على أن الحكومة المصرية لا يحق لها أخلاقيا
الاعتراض على منع المآذن فى سويسرا لأنها عجزت عن إتاحة حرية العقيدة
للمصريين أنفسهم.
السلطات المصرية تقبض بانتظام على الشيعة
والقرآنيين وتحاكمهم بتهمة ازدراء الأديان وتلقى بهم فى السجون، بل إن دار
الإفتاء التى تطالب الآن بحرية العقيدة فى سويسرا، قد أصدرت فتوى رسمية
بتكفير البهائيين مما يهدر دمهم ويعرضهم للقتل فى أية لحظة.. وهؤلاء
البهائيون مواطنون مصريون يخوضون صراعا مريرا من أجل الاعتراف بدينهم فى
الأوراق الرسمية.
أما الأقباط فهم يعانون الأمرين من أجل بناء
كنائس جديدة أو حتى ترميم الكنائس القديمة. بل إن قانون دور العبادة
الموحد الذى يساوى بين المسجد والكنيسة من الناحية القانونية، مدفون منذ
أعوام طويلة فى أدراج الحكومة المصرية التى ترفض حتى مناقشته.. إن حرية
العقيدة معناها أن نكفل الاحترام وحرية العبادة للناس جميعا مهما تكن
معتقداتهم وأديانهم.
وهذا بالضبط عكس ما تفعله الحكومة المصرية، التى لا يجوز لها أن تطالب بحرية العقيدة فى سويسرا بينما هى تعطلها فى مصر..
إن
النظام المصرى الذى يقبض على السلطة بواسطة القمع والتزوير، لا يمكن أن
يكفل حرية العقيدة لمواطنيه. لأن فاقد الشىء لا يعطيه ولأن حرية العقيدة
لن تتحقق بمعزل عن الحريات العامة والحقوق السياسية.
ذهب عالم أزهري إلى أبعد من قضية النقاب المثارة حاليا في مصر، وأفتى
بأن الحجاب ذاته غير موجود في الإسلام، معتبرا أن كلمة "الحجاب كلمة خاطئة
وليست من الإسلام".
وقال الدكتور أحمد السايح الأستاذ بكلية أصول الدين بجامعة الأزهر إن
"الزي الإسلامي هو أن ترتدي المرأة ما يسترها، أما تغطية الشعر فعليه
خلاف"، مشيرا إلى أن عبارة "جيبوهن" الواردة فى الآية الكريمة "وليضربن
بخمرهن على جيبوهن"، فسرها البعض على أنها تعني فتحات الرقبة، بينما فسرها
البعض الآخر على أنها شعر المرأة.
واستنكر السايح الهجوم الذي شنه البعض على شيخ الأزهر الدكتور محمد
سيد طنطاوي، بسبب منعه ارتداء النقاب في المعاهد الأزهرية، وقال إن النقاب
يعطل تطبيق الآية الكريمة "قل للمؤمنين يغضوا من أبصارهم" الواردة فى سورة
النور.
مشيرا إلى أن تطبيق الآية مشترط بأن تكون المرأة كاشفة لوجهها، وأن
علماء المسلمين الذين أخذوا الحديث عن عائشة لم يثبتوا أنها كانت منتقبة.
وقال "النقاب عادة جاهلية فرضها المتشددون، وشيخ الأزهر يحاول صد الوباء السلفي المنتشر بين الناس".
كما استنكر السايح قيام البعض بالربط بين موقف شيخ الأزهر من النقاب،
ومواقف حكومات بعض الدول الأوروبية التي تحظر ارتداء الحجاب في الأماكن
العامة ومن بينها فرنسا.
وقال "لو كنت رئيس فرنسا لمنعت ارتداء الحجاب"، مشيرا إلى أن "الدول
الأوروبية وصلت إلى درجة عالية من الرقي، وتعتبر أن الرجل والمرأة مخلوق
واحد، ولا داعي لارتداء الحجاب فيها".
وللدكتور السياح فتاوى عدة مثيرة للجدل من بينها رفضه تعدد الزوجات،
وقال إن "الزواج بأكثر من واحدة لم يرد في القرآن أو السنة سوى من المرأة
التي توفي عنها زوجها وترك لها أطفالا أيتاما، باعتبار ذلك نوعا من
التضامن الاجتماعي".
واستدل على كلامه بما ورد في قوله تعالى "وإن خفتم ألا تقسطوا في
اليتامى فانكحوا ما طاب لكم من النساء مثنى وثلاث ورباع، فإن خفتم ألا
تعدلوا فواحدة أو ما ملكت أيمانكم ذلك أدنى ألا تعولوا".
وأوضح أن "كلمة إن شرطية وهي تقتضي فعل الشرط وجوابه، وهما جاءا في
قضية الأيتام في المجتمع الإسلامي، وتلك الحالة هي الوحيدة فقط التي يجوز
للرجل فيها أن يعدد زوجاته".
واستطرد السايح "أن زواج المتزوج من فتاة شابة لم يسبق لها الزواج لا
يجوز على الإطلاق، والقائلون بغير هذا لا يدركون أبعاد النص القرآني
الوارد في ذلك، فالمولى عندما تحدث في الآية قال "وإن خفتم ألا تقسطوا في
اليتامى فانكحوا ما طاب لكم من النساء" ولم يقل من الفتيات، والمرأة قبل
الدخول بها لا تصنف ضمن عدد النساء، فالتعدد ليس كما يفهمه البعض على
إطلاقه، وإنما هو مقيد بالمصلحة بالزواج من المرأة التي يحتاج أولادها
لتكافل".
وتابع بأن "هناك شرطا آخر بأن تكون من الأقارب؛ باعتبار أن تلك
المرأة بعد وفاة زوجها تحتاج إلى الدخول عليها من أقارب الزواج الذين لا
يمثلون لها محارم، ومنعا للفتنة أباح الإسلام لمن كان منهم متزوجا أن
يتزوج منها، وأما غير تلك الحالة فأنا أتحدى أن يكون تعدد الزوجات مباحا
بأي صفة من الصفات".
وقال السايح "إن تعدد الزوجات ينطوي على كثير من المضار، والقاعدة
الشرعية تقول بأن دفع الضرر مقدم على جلب المنافع، فالعدل كما هو ثابت بين
أكثر من زوجة مستحيل".
J'avoue que je suis agréablement surprise par les dernières positions de certains ulémas de l'Université d'Al Azhar. On dirait qu'eux aussi commencent à en avoir marre de ces intégristes qui dénaturent l'islam.
C'est déjà la nuit, les journées d'hiver sont trop courtes. Je fais mes dernières prières, je vais demander à Dieu de me sortir de là, que je puisse retourner en ville.Dieu est le seul vrai ami sur lequel je peux compter. Quand je Lui parle, je le fais avec les mots du cœur, arabes, français, ou même muets. Je sais qu'Il m'écoute et me comprend. Ici on croit que pour s'adresser à Dieu, on doit obligatoirement le faire en arabe. Pourtant, ma grand-mère prie en kabyle, elle a appris quelques sourates du Coran dont elle ne connait pas bien le sens, et quand elle lève ses mains vers le ciel, elle parle sa langue. Je fais pareil, je Lui dis les mots comme je les sens. Une fois, une copine m'a passé un livre de "doaa", des invocations que l'on doit apprendre par cœur, telles quelles, pour être sûr de voir ses prières se réaliser. J'ai essayé, mais à chaque fois, les mots en arabe classique se mêlent dans ma tête et j'en oublie l'objet de ma prière. Alors, désespérée, je reprends ma demande, en dialecte, ou même en français. Je me sens tellement plus proche de Dieu quand je Lui parle sans contrainte de langue. On ne doit pas rechercher ses mots pour parler à Dieu. Il connait nos pensées profondes et nues, avant que les mots ne les habillent.
On croit que Dieu est comme ces professeurs mégalos qui aiment à retrouver uniquement leurs propres mots dans les copies de leurs élèves. Je leur dis: "Dieu est plus intelligent que ça!", on me crie: "Astaghfir Allah! Demande pardon, c'est évident, tu n'as pas à le dire, Allah est plus qu'intelligent;" Moi je poursuis: "Eh bien oui, Dieu est plus qu'intelligent, donc Il comprend ce que je veux dire, et je n'ai pas besoin d'antisèches pour Lui parler." Ça les met très mal à l'aise, surtout quand je rajoute que Dieu a sûrement le sens de l'humour, sinon Il n'aurait pas crée le rire. C'est comme ça, j'en suis sûre que Dieu, en plus de ce qu'Il est qu'on ne perçoit pas, est tout ce qu'il y a de meilleur en nous.
J'ai fini mes prières de la nuit, je peux espérer rêver pendant mon sommeil.
Comme la plupart des familles tunisiennes, pendant l’Aïd, nous étions sans aide ménagère.
Il était donc normal que l’aide de tous les membres de la famille ait été requise.
Les 2 premiers jours, mon fils étant malade, ma fille et moi nous nous étions occupées de tout.
Le 3ème jour, j’avais sollicité sa participation. Pas grand chose en fait. Je lui avais juste demandé d’aider sa sœur à mettre la table. Pas plus.
Il avait mis les assiettes, et était parti s’asseoir au salon. Je l’avais alors rappelé, et en réponse j’avais eu droit à un énorme «j’en ai marrrrrrrrrrrrrrrrrrrre!».
Il avait hurlé de toute ses forces «j’en ai marrrrrrrrrrrrrrrrre!»
Cela m’avait mise en colère. Vraiment en colère.
Les enfants sont ingrats.
Je sais, c’est l’âge.
Nous avions tous été ainsi. Je sais.
Combien de fois avais-je rouspété lorsque ma mère me demandait de ranger ma chambre ou de faire la vaisselle?
Combien de fois avais-je refusé d’aller acheter du pain?
Combien de fois avais-je refusé d’aider?
Sûrement plusieurs fois.
Et sûrement que cela vous ai arrivé à tous. Un jour ou l’autre, vous avez du en vouloir à vos parents de vous demander de faire ceci ou cela. C’est normal.
Oui, c’est normal jusqu’à ce que l’on devienne nous-même parents. Et à ce moment-là on s’aperçoit que nous avions été des idiots. A ce moment-là on se rend compte que c’était la moindre des choses d’aider nos parents, de ranger nos chambres, de faire la vaisselle, d’aller acheter du pain…
Oui, nous aurions du.
J’en ai marre!
Mais nos mères en ont-elles eu marre elles-aussi à un certain moment de s’occuper de nous?
Peut-être bien. Mais elles ne le disaient pas. Et cela ne les empêchaient pas de s’occuper de nous.
Et je me suis retrouvé à lui dire ceci:
Qu’aurais-tu fais si j’avais dit "j’en ai marrrrrre!":
- lorsque j’ai du rester alitée pendant des semaines alors que j’étais enceinte de toi?
- lorsque pendant plus d’un an j’ai du me réveiller chaque nuit pour m’occuper de toi?
- lorsque j’ai du te veiller des nuits entières parce que tu étais malade, et tu as été très souvent malade?
- lorsque j’ai du abandonner mon mari, ma maison, mon pays pendant 4 mois pour rester avec toi dans un centre hospitalier en France parce que tu étais malade?
- lorsque j’ai du arrêter de travailler pendant de longs mois pour être à ton service presque exclusif?
- lorsque j’ai passé des heures, parfois des journées et des nuits entières à veiller ta respiration?
- lorsqu’il a fallut m’occuper de toi, te nourrir, t’habiller, te soigner, te faire faire tes devoirs, t’emmener, te ramener, t’amuser, te faire apprendre, te faire jouer…?
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