Ils sont comme moi, ils adorent la cuisine asiatique.
Par hasard, nous avons trouvé mes cousins et ma sœur. Nous étions donc une grande table. C’était très sympathique.
J’ai adoré la cuisine de ce restaurant.
Je n’en connaissais que le côté traiteur, j’avais déjà commandé chez eux, et j’avais aussi eu l’occasion de manger leur cuisine chez des amis.
Hier, j’ai enfin «fait la connaissance» du restaurant. Cela m’a permit de goûter de nouvelles spécialités, comme les brochettes bœuf/fromage. Un vrai délice.
En vérité, j’appréhendais un peu, Jacob m’avait dit qu’il avait déjeuné la-bas une fois, et qu’il n’avait pas trop apprécié la soupe. Comme je ne suis pas très soupe… j’ai voulu essayer quand même!
Les sushi, un vrai régal. Nous en avons pris des différents, cela nous a permit de goûter plusieurs variétés.
Je suis contente, qu’enfin à Tunis, nous trouvons aujourd’hui toutes ces spécialités culinaires. Il n'y a pas si longtemps, on ne pouvait se régaler ainsi qu'en voyage.
Ce que j’ai aussi apprécié, c’est le rapport qualité/prix. Belle surprise lors de l’arrivée de la facture, vu les quantités et surtout la qualité, je m’attendais à plus.
Ensuite, ma sœur nous a traîné à la Marsa pour manger des glaces. Nous avons été à la «Yaghourterie». Je ne connaissais pas du tout. Le concept est original. Mon fils a beaucoup aimé, moi pas trop. Il faut dire que j’ai dépassé le stade de l’adolescence et celui des glaces multicolores, depuis bien longtemps. Mais adresse sympa quand même pour amuser des enfants.
Je dis spectacle, parce que je trouve le terme pièce de théâtre inapproprié. Ce n’était pas une pièce de théâtre, c’était plutôt un spectacle Sons et Lumières, Lecture de textes et de poésie, Danse…
Spectacle complet.
Une bande son, des textes de Gibran Khalil Gibran et de la musique, admirablement bien choisis et interprétés.
Des lumières étudiées.
De la danse, avec des vraies personnes et des projections, comme des hologrammes…
De la peinture, des tableaux…
Je ne saurai ni ne pourrai décrire ce spectacle. En plus, je l’avoue, je n’aurais jamais cru que nos techniciens étaient capables d’une telle prouesse!
Depuis hier soir, j’essaye de trouver des extraits du livre «Le Fou» de Gibran Khalil Gibran sur le net, sans succès. C’est bien dommage, j’aurais voulu les publier, pour vous mettre un peu plus dans l’ambiance.
Hier, encore une fois, j’avais été voir ce spectacle avec Emma. Elle l’a tellement adoré qu’elle pense y retourner ce soir.
Slim Kamoun fait aussi partie du spectacle. Ce jeune artiste m’a vraiment impressionnée. Il a plus d’une corde à son arc. L’autre fois, il a été un excellent humoriste, ce soir, je l’ai découvert, non pas en tant que danseur, parce que ce n’était pas exactement cela, mais en tant qu’artiste ayant une excellente maîtrise de l’expression corporelle. Magnifique.
Il y a encore 2 représentations, ce soir et demain soir à 19h30. Essayez d’y aller, cela vaut vraiment la peine.
Je publie ci-dessous quelques photos, mais malheureusement, elles ne rendent en aucun cas justice au spectacle, et ne permettent pas de se rendre compte de l’ambiance.
Pour ceux qui ne comprennent pas très bien l’arabe, le spectacle est sur-titré en français.
Update: une amie journaliste vient de me faire parvenir ce dossier de presse:
Vendredi dernier, des amis et moi sommes allés voir la pièce de théâtre ART au TMT.
Ce qui m’avait étonnée, c’est qu’il n’y avait pas beaucoup de spectateurs. Mais il paraît qu’il y a eu beaucoup plus de monde aux représentations de dimanche et de Lundi à Sfax.
Je vous laisse découvrir la pièce à travers le programme distribué. (Cliquer pour agrandir)
Parmi notre groupe, certains, comme Raspoutine et Jacob, ont adoré, d’autres pas trop.
En ce qui me concerne, j’ai aimé.
Ce que j’ai trouvé drôle, c’est que la pièce m’a rappelé certaines personnes. Les situations et les dialogues, font penser à x et à y, et même à soi-même. A un certain moment, j’avais aussi l’impression de me reconnaître. Lorsque j’en ai parlé à mon mari et à Jacob, ils ont dit avoir eu la même impression.
Pour ce qui est des comédiens, je dirais que Hichem Rostom, a son habitude, a été «TOP».
Raouf Ben Yaghlane a été pour moi, une vraie découverte. C’est la première fois que je le vois sur scène, et j’avoue avoir été très agréablement surprise. Son jeu était parfait, et permettait même d’oublier son léger accent (la pièce est en langue française).
Par contre, Mohamed Kouka a été la grosse déception pour tous. Mais vraiment la grosse déception. Comme a dit un ami, il a complètement desservi la pièce. Son jeu n’était vraiment pas bon. Son élocution était catastrophique, au début, nous ne comprenions même pas ce qu’il disait. Son accent horrible… C’était vraiment dommage. J’espère pour lui, que ce n’était qu’un accident de parcours.
La pièce repasse à Sfax le 30 avril 2008. Avis aux amateurs.
P.S.: J'essayai de trouver un site à propos de Mohamed Kouka, et j'ai trouvé cet article. Je le trouve intéressant, d'autant plus qu'il rejoint ce que j'ai dit, bien que je trouve malheureux qu'en un an, la diction de Mohamed Kouka ne se soit pas améliorée!.
Ce soir, je suis allée avec Emma voir la pièce APE, à l’espace El Teatro.
Interprétée par : Gary Stevens, Julian Maynard Smith et Amanda Hadingue.
«Pas besoin de connaître la langue de Shakespeare pour suivre, apprécier et se tordre de rire devant la performance de ces trois interprètes britanniques, inextricablement liés par une règle dont ils sont les seuls à connaître les codes et dont le seul but est de copier et d’imiter le comportement de chacun d’eux - commençant par des mouvements simples, ils nous prennent rapidement vers un monde chaotique de gestes, de langues et de langages où le quiproquo est Roi, excusez Reine! - Chaque interprète lutte pour affirmer son propre caractère et pour mener cet imbroglio -, mais vers où? Avec brio et humour “à l’anglaise”!»
Voilà ce que dit le programme.
En ce qui me concerne, c’est la première fois que je vois une pièce anglaise, jouée par des anglais, et entièrement en anglais.
On nous avait dit que la pièce serait sur-titrée, cela n’a pas été le cas. Mais ce n’était pas grave, le langage était simple et donc facile à comprendre.
J’ai trouvé les deux comédiens excellents, par contre, la comédienne ne l’était vraiment pas.
La pièce commence avec 3 personnages, qui s’imitent.
Ape veut dire singe. Ne faisaient-ils que se «singer»?
Après un long moment de silence, ils ont enfin parlé. Que disaient-ils?
Questions. Affirmations. Répétitions. Ordres. Jeux de mots…
Des gestes répétitifs. Des phrases répétitives. Des mimiques. Des grimaces…
Ai-je aimé la pièce?
Je ne sais pas.
Ai-je regretté de l’avoir vue?
Pas du tout. Sûrement pas. J'ai apprécié.
Nouvelle expérience. Nouvelle forme de jeux d’acteurs…
Radio Mosaïque recherche un "rédacteur web" pour le site mosaiquefm.net Profil demandé: - une bonne culture Internet - une maîtrise parfaite de la langue française (orthographe, grammaire, etc)
C'est un poste à temps plein, car il y a une partie modération qui nécessite une permanence. Contact: Faten M'tir E-mail: [email protected]
Bien que j’en avais déjà entendu parler sur le net, j’ai quand même été très agréablement surprise par la qualité de ce spectacle.
A travers le parcours de Lazhar Zahrouni, nous faisons un «tour» de notre société tunisienne.
De la vie estudiantine, à la vie professionnelle, et enfin, aux difficultés de se trouver une épouse… En plus, ce Lazhar a une malchance terrible. Mais est-ce vraiment de la malchance ou est-ce la réalité de beaucoup de gens?
Slim Kamoun a la capacité de passer d’un personnage à l’autre, de prendre des accents différents (du turc au sfaxien, en passant par le français, le chinoix, le tunisois…), des expressions différentes, des personnalités diverses… Le tout est d’un comique (parfois même tragique!) irrésistible.
On rit. On rit vraiment du début à la fin. Une heure et demi de rire. Un moment extraordinaire.
Ce soir-là (coïncidence?????), il y avait dans la salle une majorité de sfaxiens. Dès qu’il prenait un accent Sfaxien, c’était l’explosion!!!!
Personnellement, il m’a rappelé mon enfance, mes grands-parents… cela fait des siècles que je n’avais entendu parler cet accent.
Si vous en avez l’occasion, ne ratez surtout pas ce spectacle, vous ne le regretteriez vraiment pas.
Je suppose que la plupart d'entre vous ont entendu ce proverbe ou slogan à la radio ces derniers jours:
خُوذ مِنْ بَنَات الأصُول لَعَلّى الزَمَان يَطُول
Cela résonne en moi d'une façon particulière, et je me dis que c'est tellement vrai.
Il m'a fallut 40 ans pour réaliser à quel point cela est vrai.
Pendant 40 ans, à chaque fois que j'entendais cela, je me "hérissais" complètement. Je pensais que bint 3aïla ou wild 3aïla signifiait "riche", venant d'une famille riche. Je ne supportait pas que l'on "classe" les gens en fonction de l'argent.
Or, il y a 3 ans, j'ai finalement compris que cette notion n'avait strictement rien à voir avec l'argent. Cette notion concerne l'éducation et les principes qu'une famille inculque à ses enfants. Et depuis, depuis 3 ans, je me rend compte à quel point cela est vrai. Il y a des familles à principes, et des familles sans aucun principe.
Bien-sûr, il y a des exceptions. Une famille à principes peut engendre une "brebis galeuse", et une famille sans principes peut engendrer une personne exceptionnelle. Mais en règle générale, cela reste vrai.
Je ne sais pas si cela est du à mon âge, mais cela se vérifie presque tous les jours tout autour de moi. Certaines familles essayent autant que possible de garder leurs membres dans le droit chemin, et essayent de limiter les dégats lors d'erreurs quelconques, alors que d'autres familles... Ô mon Dieu!!!
Et exactement comme le dit ce proverbe/slogan, cela se vérifie surtout au fil des années!
J’ai une amie qui travaille dans la presse quotidienne tunisienne, département culturel.
La semaine dernière, je l’ai contactée pour lui proposer d’écrire un article sur une pièce de théâtre.
Elle m’a répondu qu’elle n’avait pas le droit d’écrire au sujet d’un spectacle avant qu’il ne se produise. Elle m’a dit que pour écrire sur cette pièce ou tout autre spectacle, elle doit y assister et écrire son article à postériori. Écrire un article à priori reviendrait à faire de la publicité à ce spectacle. J’ai trouvé cela bizarre. Il me semble que dans un pays comme le nôtre, les journaux devraient plutôt encourager et promouvoir la culture.
J’ai alors une autre idée. Je lui propose de la mettre en contact avec un des comédiens et qu’elle lui fasse une interview. Elle m’a dit que cela aussi est interdit tant que la pièce ne s’est pas produite.
Je lui rappelle que bientôt il se tiendra à Paris un festival dans le cadre de la semaine tunisienne. Or, il se trouve que 2 ou 3 films de cet acteur vont être projetés. Je lui demande d’en parler, en lui proposant de mettre juste une phrase pour dire que la pièce se jouera au TMT cette semaine. Elle accepte. Je les mets en contact.
Entre temps, elle parle de ce projet à son patron, qui refuse.
Il est aussi interdit de faire le portrait d’un artiste sur la presse.
Franchement, je trouve cela ridicule.
Il a dit que l’on ne peut faire le portrait d’un artiste que s’il est primé. Cela veut dire que, si jamais un des films de cet acteur était primé lors du festival, mon amie pourrait alors parler de lui dans la presse.
Alors, j’ai envie de poser ces questions:
Pourquoi ne pas encourager la culture?
Combien avons-nous d’artistes en Tunisie? Je ne pense pas que nous en ayons des masses, alors pourquoi ne pas les encourager et les aider?
Quel est le rôle de la presse «culturelle»?
Quel est l’intérêt pour le lecteur et l’artiste si l’on ne parle d’un spectacle qu’à posteriori?
Là, je parle des actions «gratuites», parce que bien-sur les campagnes promotionnelles payantes sont, elles, permises.
Notre ministère de la culture subventionne une grande partie des projets culturels (films cinématographiques, pièces théâtrales, festivals…), les autorités essayent d’animer les villes, d’investir dans le culturel, de créer du mouvement… alors pourquoi la presse n’aiderait-elle pas????
Mon amie a parlé d’un problème de partialité. Ok, mais combien avons-nous d’artistes en Tunisie? Pourquoi notre presse ne ferait pas une série de portraits sur eux? On pourrait dire par exemple, que tel jour de la semaine, par exemple, tous les mercredis, cela sera le tour d’un artiste. Je suis sûre qu’en 18 mois, nous aurions fait le tour de nos artistes.
Encourager la culture, n’est-ce pas en parler, informer, critiquer, communiquer…?
Pourquoi ne pas parler d’un livre avant qu’il ne sorte?
Pourquoi ne pas parler d’un film ou d’une pièce avant qu’ils ne soient «visibles»?
Pourquoi ne pas donner envie aux lecteurs de ces journaux l’envie d’aller voir ces spectacles ou lire ces livres?
On se plaint à longueur de journée des carences culturelles dont souffrent nos jeunes, que fait-on pour pallier à ces «carences»?
Ou bien, ne sommes-nous condamnés qu’à voir ou apprécier les productions ayant un gros budget promotionnel?
Qu’en pensez-vous?
Je ne suis pas du domaine, je me pose et vous pose ces questions, pour essayer de comprendre…
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