Cette femme est un monstre. Je suis désolée pour elle, mais en ce qui me concerne, je la trouve idiote, conne, ignorante, malfaisante, raciste... et encore, je me trouve très gentille. Ecrire un texte aussi raciste me semble presque invraisemblable. Jusqu'où peuvent aller le fanatisme et la bêtise? Je me le demande.
Désolée pour les francophones, ce texte est en arabe.
P.S.: Je viens de parcourir le blog de cette femme. Ce blog est du pur racisme et de la pure haine. Incroyable!
Samia y raconte les mauvais traitements que lui faisait subir sa mère pour la punir d’être une fille.
Elle y raconte aussi tout ce que ses parents, et ensuite son mari, lui faisaient subir pour qu’elle devienne une bonne musulmane.
A l’âge de 16 ans, elle est mariée contre son gré à un homme qu’elle n’aime pas et qui va abuser d’elle pendant des années, et la maltraiter.
Elle y raconte son divorce, les mauvais traitements, sa crainte des intégristes, les menaces de morts, les sévices….
Et enfin, sa fuite avec 5 de ses 6 enfants, d’abord en France, ensuite au Canada.
Ce livre m’a mise mal à l’aise. Je ne saurais dire pourquoi.
Parfois, ce que Samia Sharif décrit est tellement horrible, que j’ai l’impression que cela ne peut être vrai. J’ai l’impression qu’elle exagère l’horreur de sa situation, des mauvais traitements, des sévices subis….
Mais ensuite, je me rappelle que dans certains milieux et certaines familles, la situation de certaines femmes est un peu similaire. Alors, je me dis qu’elle ne ment pas, mais que j’ai eu énormément de chance, ainsi que mes concitoyennes, d’être nées en Tunisie.
Merci mon Dieu. Merci Tahar Haddad. Merci Bourguiba. Merci à tous ceux qui ont contribué à améliorer la situation de la femme tunisienne.
Dans une première partie du livre, Samia raconte son enfance et son adolescence. Elle se rend compte qu’elle n’a pas été désirée. Elle se rend compte de l’inégalité de traitement entre ses frères et elle. Sa mère lui fait payer le fait d’être une fille. Pour la mère, avoir une fille est une malédiction. Une malédiction dont il faut se débarrasser au plus vite.
Une fille est source de problèmes. Une fille est une honte.
Il est vrai que jusqu’à il n’y a pas très longtemps, la naissance d’une fille était aussi une sorte de malédiction chez les familles tunisiennes. Et il ne faut pas se voiler la face, mais même aujourd’hui, la naissance d’un garçon est une grande fierté pour les familles et un plus grand bonheur que la naissance d’une fille, et cela particulièrement lorsqu’il s’agit d’un premier né!
Samia va être retirée de l’école, surveillée, épiée… Lorsqu’elle sera adolescente, sa mère lui bandera les seins pour que l’on ne remarque pas ses signes de féminité.
A 16 ans, elle sera vendue. En fait, son père va payer un «prétendant» pour être débarrassé de sa responsabilité envers elle.
Il pense avoir accompli son devoir en élevant sa fille et en la livrant vierge à son mari.
Samia va être mariée de force à un homme qu’elle ne connaît même pas. Et pour son malheur, cet homme va se révéler être une véritable brute et un obsédé sexuel.
Pendant de longues années, elle devra subir son mari et ses mauvais traitements sans que sa famille lève le petit doigt: une bonne musulmane doit obéissance à son mari, qui a sur elle tous les pouvoirs.
Cela aussi existait il y a quelques années en Tunisie. Je me rappelle ma grand-mère et mes tantes, elles avaient toujours ce refrain à la bouche: le devoir d’une bonne épouse est d’obéir à son mari, de veiller à son confort et de satisfaire tous ses désirs.
Samia a fini par être répudiée par son mari. Sa famille lui en a voulu. Ils ont tout fait pour qu’elle retrouve son mari. Ils ont été jusqu’à la séquestrer dans des conditions lamentables pendant un mois en compagnie de ses 2 filles.
Le plus injuste la-dedans, est que bien que répudiée, Samia n’est pas vraiment «divorcée» aux yeux de la loi. Elle doit attendre que son ex-mari entame la procédure judiciaire. Elle de son coté ne peut rien faire. Elle ne peut qu’attendre son bon vouloir et se plier à ses divers chantages!
Et c’est là que l’on peut se rendre compte à quel point, nous tunisiennes avons de la chance. En droit (je sais que dans les faits, parfois c’est différent), aucune tunisienne ne peut rester mariée contre son gré.
Pareil aussi pour les diverses autorisations nécessaires pour accomplir plusieurs actes administratifs, ou pour quitter le territoire tunisien…
En fait, pour nous tunisiennes, ce sont des situations tellement ordinaires, que nous ne pensons jamais que c’est une chance que nous avons par rapport aux autres femmes arabe-musulmanes.
A 20 ans, nous devenons majeures, et nous le restons jusqu’à la fin de notre vie.
Nous pouvons par nous-même décider de travailler ou de ne pas travailler, demander un papier quelconque, obtenir un passeport, un visa, un permis de conduire… Nous pouvons par nous-même nous marier, divorcer…
C’est pour nous l’évidence même, or pour d’autres, comme nos voisines algériennes ou marocaines, cela est impossible.
Il est vrai que nous considérons qu’il existe toujours une inégalité successorale, que diraient alors nos voisines?
Samia vivait en France et s’habillait à l’occidentale. En Algérie, elle se trouve contrainte de se voiler, et de subir des pressions, des remarques et des agressions pour la moindre mèche de cheveux qui dépasse de son voile.
Samia ne peut parler à un homme à moins qu’il ne soit un moharrem.
Samia est agressée, violée, séquestrée… mais même la loi ne peut la protéger….
Samia n’est plus un humain. Elle n’est même pas un animal de compagnie. Elle est juste un objet encombrant, embarrassant, honteux que l’on doit caser, cacher…
C’est pour fuir tout cela que Samia a décidé de partir loin, loin de ces injustices, loin de cette barbarie. Elle voulait être libre. Elle voulait que ses filles soient libres.
Elle y réussira.
Ce qui m’étonne aussi, ce sont les services sociaux des pays occidentaux. En l’occurrence, dans ce livre, Samia parle de la France et du Canada. Je suis étonnée que ces pays offrent autant d’aide à des étrangers.
Par rapport à la France, Samia n’est pas étrangère. Elle est née en France et a la nationalité française. Mais par rapport au Canada?
Ce livre m’a aussi fait très peur. Il me confirme dans mon incompréhension des femmes tunisiennes qui me semblent faire le choix d’un retour en arrière. Ce choix est-il conscient?
Je ne sais pas.
Ces femmes sont-elles conscientes que par leurs agissements, et leurs revendications «islamisantes» ou «islamistes», elles risquent très gros?
Ont-elles conscience qu’elles pourraient perdre leurs acquis?
Ont-elles conscience que l’islamisme wahhabite importé de l’Arabie Saoudite et qui se propage dans notre société pourrait les renvoyer du statut d’être humain à celui d’objet encombrant?
Parfois, j’ai l’impression que ce n’est vraiment pas le cas.
Update (15h12): Je viens de me rappeler une chose qui m'a aussi étonnée. A longueur du livre, Samia a une peur affreuse d'être tuée. Elle affirme qu'en Algérie, le crime d'honneur garantit le paradis à son exécuteur. Cela la térrorisait. Cela est-il vrai? Je ne sais pas. D'autant plus que la définition du crime d'honneur qu'elle donne est assez large.
J'aimerais bien avoir l'avis de lecteurs algériens sur ce sujet.
Je récuse les étiquettes univoques, comme celles qui parlent d’un Occident absolu ou d’un Orient absolu. Il n’y a pas un Occident unique, pas plus qu’il n’y a un Orient unique; au contraire, l’observation nous apprend que le coucher du soleil à l’horizon est un processus continu au cours de l’année, qui ne peut être l’apanage d’une région à l’exclusion des autres. Il en va de même du jaillissement de l’aube, comme l’avaient déjà remarqué nos ancêtres, les anciens Égyptiens, il y a de cela des millénaires. Il existe en Occident des voix sensées, qui savent que la richesse de l’humanité est dans l’interpénétration de ses cultures et la complémentarité de ses éléments, et non dans le projet de bâtir une culture unique en écrasant les autres. Dans notre région du monde, il existe des voix similaires, non seulement à l’époque actuelle, mais aussi depuis les temps les plus anciens. Ainsi, notre grand maître Jalaluddîn Rûmi - poète, musulman et soufi - qui naquit en Afghanistan, écrivit sa poésie en persan et mourut à Konya en Turquie, écrivait-il dans dans son chef-d’œuvre Le Masnavi :
J’ai souffert comme Oriental, Aussi suis-je devenu Occidental
Quant au grand cheikh Muhieddîn Ibn ‘Arabî, qui vécut en Andalousie et voyagea dans le vieux monde avant de mourir finalement à Damas, il a écrit :
Mon cœur est devenu capable de toute image, Prairie pour les gazelles, Couvent pour les moines, Temple pour les idoles, Kaaba pour les pèlerins, Tables de la Torah, Et livre du Coran.
Personnellement, j’ai foi dans ce message humaniste, dans la richesse que les hommes tirent de leur diversité et des interactions qui en résultent plutôt que dans l’affrontement. Je n’oublie pas que les fondements spirituels de l’Occident sont venus d’Orient, et que pour notre part nous avons emprunté à l’Occident les éléments de progrès que nous connaissons à l’époque moderne. À la fin du XIXe siècle, un cheikh éminent de l’université d’al-Azhar, novateur audacieux, se rendit en France - il s’agissait de l’imâm Muhammad Abduh. À son retour, il déclara qu’il avait découvert là-bas un islam sans musulmans, tandis que nous avions en Orient des musulmans sans islam.
De part et d’autre, l’extrémisme est présent, chaque religion produit ses fanatiques, et beaucoup des extrémistes dont le monde souffre aujourd’hui ont vu le jour dans des sociétés closes, qui ont basculé sous l’emprise d’écoles de pensée isolées dont la zone d’influence ne dépassait pas à l’origine un périmètre délimité du globe. Or, ces écoles ont soudain hérité d’une richesse démesurée, inattendue, conférant à certaines d’entre elles une puissance qu’elles n’auraient jamais imaginée. Conscients de leur force, ils ont alors tenté d’imposer leur doctrine isolée aux autres - je fais ici clairement référence aux tenants de la doctrine wahhabite, en Arabie Saoudite, dont j’affirme qu’ils sont plus dangereux pour l’islam et les musulmans que toute autre force, parce qu’ils rejettent tous ceux qui ne pensent pas comme eux même lorsqu’ils sont musulmans. Ce que l’islam a subi au cours des dernières années sous l’influence des plus extrémistes d’entre eux est terrible et effrayant, comme l’est la volonté de la censure planétaire de s’étendre aux programmes scolaires locaux et de supprimer des textes entiers pour se conformer à des injonction émanant de Washington ou des centres d’études stratégiques. L’histoire nous apprend que toute censure est génératrice d’oppression, et que l’oppression engendre l’humiliation, qui à son tour produit la haine et la frustration. Cette censure moderne, mise en œuvre sous forme d’instructions clandestines ou officielles relayées par des régimes affaiblis, apeurés, dont les représentants craignent pour leur pouvoir et leur fortune, ne conduira qu’à plus d’humiliation et plus d’extrémisme. Or, force est de constater que les États-Unis ont été et demeurent, du fait de la collusion de leurs intérêts, le soutien principal de ces régimes.
De mon point de vue, la résistance à l’extrémisme ne peut incomber qu’aux membres des sociétés et des civilisations dans lesquelles cet extrémisme voit le jour, que ce soit en Orient ou en Occident, et non à une censure qui émanerait de l’étranger.
Les expressions absolues comme «l’axe du mal» ou «la guerre contre le terrorisme» ne feront que creuser davantage les malentendus. Certains régimes exploitent ces slogans pour réaliser des objectifs qui vont bien au-delà de ce qui est contenu dans les messages eux-mêmes. Le danger réside dans le fait qu’en recourant à des slogans aussi absolus, on met le doigt dans des conflits impossibles à maîtriser, particulièrement si l’idéologie ainsi véhiculée est appliquée à certaines parties et non à d’autres, car tôt ou tard, la vérité finit par apparaître à ceux qui ne font pas l’objet d’un traitement particulier.
Né au Caire en 1945, Gamal Ghitany est à la fois romancier, nouvelliste, chroniqueur, il dirige l’hebdomadaire Les Nouvelles littéraires, publié par le grand quotidien Al-Akhbâr. Son œuvre compte plus de vingt titres, dont plusieurs ont déjà été traduits en français, parmi lesquels : Zayni Barakat (Seuil, 1985), Epître des destinées (Seuil, 1993), La Mystérieuse Affaire de l’impasse : Zaafarâni (Sinbad-Actes Sud, 1997), Les Délires de la Ville (Sinbad-Actes Sud, 1999), Mahfouz par Mahfouz (Sinbad, 1991).
Après une petite absence, me voici de retour. Suite à mes petits déboires informatiques, j’ai du donner mon PC à formater. J’en ai été donc privée pendant quelques jours. Je ne pouvais me connecter que du bureau, ou lorsque je trouvais un PC quelconque à emprunter pendant quelques minutes.
La bonne nouvelle, est que j’ai récupéré mon compte face book, et par la même occasion, le groupe «
اليوم العالمي لنزع الحجاب».
Blogger et Voilà ont fait les morts. Bien que je leur aie écris pour leur expliquer la situation et leur demander de me rendre mes comptes, ou au moins les désactiver pour que le pirate ne les utilise pas, et qui sait, il pourrait même commettre quelques abus en mon nom, ils n’ont même pas daigné répondre.
Voilà s’est limité à me dire que mon mot de passe avait été envoyé à mon compte mail, or ce compte mail n’était même pas le mien.
Concernant Blogger: silence total.
Quant à Facebook, dès qu’ils ont appris la situation, mon compte a été désactivé. Le pirate ne s’en ai donc pas beaucoup servi. Il l’a fait juste pour envoyer et recevoir des messages. Du moins, c’est ce que j’ai compris.
Après 4 ou 5 jours de correspondance, les gens de Facebook se sont assurés que j’étais bien moi, c’est à dire que j’étais bien la propriétaire du compte. Ils m’ont donc envoyé un mail dans ce sens, et m’ont rendu mon compte. J’étais drôlement heureuse.
Je ne tenais plus en place. J’avais enfin récupéré mes friends, mes livres et mes photos.
Je ne pensais pas du tout au groupe.
J’ai consulté ma inbox, et j’avais trouvé énormément de messages que ce Mr.Devil avait envoyé à ses copains. Et ce n’est qu’à ce moment-là que je me suis rappelée le groupe.
J’y suis allée directement. Lorsque mon compte avait été réactivé, j’ai automatiquement récupéré l’administration du groupe.
J’ai jubilé.
Tout de suite, j’ai supprimé les pirates/administrateurs, et je les ai même bannis du groupe. J’ai nommé 3 amis co-administrateurs. J’ai supprimé tous les messages de leur propagande. J’ai re-publié tous les messages que les pirates avaient masqués. J’ai re-intégré tous les membres qu’ils avaient bannis. Et surtout, j’ai changé la photo du groupe, et j’ai mis exprès une image qui les narguerait.
Petite victoire sur ces pirates/terroristes/criminels.
Mais en fin de compte, cet incident bien que déplaisant, aura servi à quelque chose je trouve.
Il aura prouvé que:
- 1/ Le crime ne paye pas, surtout pas à long terme.
- 2/ Que les intégristes n’acceptent et n’accepteront jamais la liberté d’expression, et même la liberté tout court des autres. Dès que l’on ne pense pas comme eux, on est contre eux. Et ils te font taire par tous les moyens.
Après tout, sur facebook, il existe une multitude de groupes, aussi bien laïques, qu’athées, qu’islamistes, intégristes, pacifistes, sionistes, anti-islam, anti-juifs…..
Il suffit de quelques minutes pour créer un groupe.
Qui a empêché ces gens de créer un groupe pour prôner tout ce qu’ils veulent?
Un groupe anti-voile a été crée? Pourquoi ne pas créer à coté 10 groupes pro-voile?
Sur le groupe «اليوم العالمي لنزع الحجا», est-ce que ces gens avaient été empêchés de s’exprimer?
Je ne sais pas, je ne m’en occupais pas, mais sincèrement, je ne crois pas. En re-publiant les messages masqués, il m’a semblé qu’ils s’exprimaient librement.
Alors pourquoi cet acte de piraterie?
Rapport de force?
C’est ridicule.
C’est une bataille? Une guerre?
C’est aussi ridicule.
En plus, qu’ont-ils donc fait?
Ils ont empêché tous ceux qui pensent différemment s’exprimer. Ils ont masqué le wall et les interventions des divers membres. Ils ont banni environ 150 personnes du groupe. Ils ont fermé toutes les possibilités aux membres de s’exprimer, en désactivant les possibilités de publier des notes, des photos…
Ensuite, ils ont «matraqué» les gens par leurs messages.
Alors, je suis bien contente d’avoir récupéré le groupe. Je l’ai dis, je ne m’en occupais pas du tout, et je ne sais pas si j’aurais le temps de m’en occuper, mais je voulais que justice soit faite. C’est peut-être un peu enfantin, mais c’est une sorte de revanche. Vive la justice. Il ne fallait en aucun cas que le crime profite à ceux qui l’ont commis.
Surtout, que non content d’avoir pris le contrôle du groupe, le pirate a changé les mots de passe de mon compte moostik et de mon compte webstats, c’est-à-dire les comptes qui gèrent les stats de mon blog, il a supprimé certains référencements que j’avais pour mon blog, modifié d’autres… En fait, de la chmèta pure et simple.
Quant à Hassan El Hilali, son blog a carrément été supprimé.Il en a crée un nouveau, mais quand même...
D'après une rumeur sur Facebook, les pirates seraient des élèves d'une école militaire d'Alexandrie en Egypte. Vrai?
Je voudrais remercier très très très fort les personnes qui m’ont aidé à récupérer mon compte Facebook. Et plus particulièrement un bloggeur qui a fait toutes les démarches nécessaires, a écrit, a raconté… Merci encore. Sans toi, je pense que je n’aurais pas pu récupérer mon compte. Et comme on dit, c’est dans le besoin que l’on reconnaît ses amis.
Ce que j’admire chez ce bloggeur, c’est qu’en plus, il ne partage même pas mes idées. Il a démontré qu’il était capable d’appliquer cette citation attribuée à Voltaire «Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai jusqu’au bout pour que vous puissiez le dire». Bravo.
MR Devil(Monsieur Diable, bizarre pour une personne qui veut propager la bonne parole) a donc pris le contrôle du groupe "Journée mondiale pour enlever le voile".
Ensuite, il a nommé quelques uns de ses copains administrateurs du groupe.
Première action, fermer le groupe aux nouveaux membres éventuels: ne peuvent plus y participer que les personnes agréées par les administrateurs (pour pouvoir ainsi être sûrs que les personnes génantes ne pourront pas venir et critiquer...).
Supprimer TOUS les messages, interventions, sujets de discussion.... (belle illustration de la tolérance et de la liberté d'expression).
Ensuite, les remplacer par des photos, sujets... pronant le port du voile.
Et puis, proposer un sujet anti-christianisme (très élégant!!!).
Envoyer des messages à tous les membres pour les convaincres que l'islam est la meilleure des religions (c'est dommage, j'ai supprimé les messages reçus hier)*.
Organiser un évènement: fête d'adieu du groupe. Heureusement, cet évènement a été un fiasco total, seules 4 personnes ont accepté l'invitation.
وهل كانت بالمدافع والدبابات والسيوف والحراب أم اكتفوا بالغزو الفكري ؟؟؟؟؟؟؟
مثل هذه الأسئلة وغيرها سنجاوب عليها في هذا البحث القيم الذي قام به الشيخ الفاضل محمد إسماعيل المقدم موضحا فصول ومراحل الحرب على الحجاب
ادخل وشاركنا
Le premier message est très "sympathique": notre ami Ibrahim va "fermer la gueule à tout chien laïque". Quelle élégance!!!!
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, tout cela ne fait que renforcer mon idée que les intégristes de tous bords doivent être combattus.
Ils n'acceptent aucun dialogue, aucune différence, aucune croyance autre que la leur, aucune liberté...
*Une amie vient de m'envoyer des messages envoyés hier. Je n'ai pas eu le courage de tout lire. Si l'envie vous en prend, les voici: Téléchargement messages_fb.doc
Lundi dernier, une amie d'une amie (une DAME d'un certain âge) s'est rendue au Tribunal de Tunis pour une audience. Un gardien l'a empêchée d'entrer en lui disant qu'il était interdit d'entrer au tribunal en manches courtes.
Elle a du aller aux souks pour s'acheter une chemise manches longues et retourner au tribunal.
Hier, j'ai interrogé une amie avocate sur cet incident.
Elle a confirmé qu'il n'existe AUCUNE interdiction de pénétrer dans le tribunal en manches courtes. Mais elle m'a aussi appris que certains gardiens faisaient un "excès de zèle", en inventant et appliquant de nouvelles règles vestimentaires, plus appropriées à leurs croyances. Elle m'a dit que cette même dame aurait pu pénétrer dans le tribunal par une autre porte sans être inquiétée.
En fait, si je comprends bien, maintenant, c'est l'anarchie qui règne. Et les gardiens des portes sont devenus omnipotents puisqu'ils peuvent édicter les règles qu'ils veulent.
Il y a quelques mois encore, je ne connaissais pas du tout cet auteur. J’avais acheté un premier livre «Zayni Barakât», et il y a quelques jours, je suis tombée par hasard sur 2 autres livres, cellui-ci et «Les délires de la ville».
En surfant sur Internet, j’ai appris que Gamal Ghitany était un élève de Naguib Mahfouz. Oui, sûrement. Ils s’intéressent tous les deux aux petits personnages de la vie quotidienne égyptienne, les gens de la rue, les gens ordinaires… Mais je trouve le style de Naguib Mahfouz plus poétique, plus aéré, plus léger, plus facile à lire. Lire Naguib Mahfouz est aussi facile que regarder un vieux film égyptien en noir et blanc.
A moins que je n’aie cette impression parce que j’ai pratiquement vu tous les livres de Mahfouz en films…
Je suis donc arrivée à la fin de ce livre, et je me trouve oppressée. C’est vrai, vraiment oppressée.
Au début, je ne comprenais pas pourquoi, et ensuite, j’ai réalisé que l’oppression venait du fait que le livre décrivait une société où l’individu est oppressé. De toutes parts, par ses voisins, ses amis, ses collègues, sa société entière et son Etat, cet Etat qui normallement, grâce à ses institutions est censé veilller à son bien-être et à sa sécurité, mais qui en réalité ne fait que le surveiller, le manipuler, lui mentir.
Le livre relate la vie d’une impasse, l’impasse Zaafarani, ses habitants, leurs habitudes, leur vie quotidienne, et dresse un portrait de chacun d’eux en le faisant parler et en allant jusqu’au fond de ses pensées…
Les gens vont et viennent, se disputent, vaquent à leurs occupations, travaillent, font l’amour…
Et un jour, catastrophe, tous les hommes de cette impasse deviennent impuissants sexuellement.
Un sheikh va récupérer cet incident, il va proclamer être l’auteur de cet envoutement, et tenir par ce biais tous les habitants sous sa coupe.
Ce livre a été écris en 1976, mais personnellement, je le trouve encore d’actualité. Il ne décrit pas seulement la société égyptienne des années 1970, mais toute la société arabe, jusqu’à nos jours. Où l’on voit d’ailleurs que nous n’avons pas vraiment évolué en 30 ans!
Le style lui-même du livre est très particulier. L’auteur nous fait passer, sans aucune transition parfois, de la narration, au rapport de police, à l’article paru dans un journal, aux pensées profondes d’un personnage, aux ragots, aux mémorundums... Comme si le tout ne faisait qu’un. Comme si les personnages n’avaient pas d’existence propre en dehors de la société et de tout et tous ceux qui les entourent! Ils sont des individus, mais en même temps sujets…
«Ghitany dévoile une société sévèrement quadrillée, où l'individu refoulé pèse de peu de poids face à la collectivité et se trouve finalement dépossédé de son propre destin sans presque jamais se rebeller».
Cette oppression se manisfeste aussi aussi bien concernant les libertés individuelles, que concernant les opinions et activités «publiques». Toute personne soupconnée d’avoir une activité politique ou même juste une certaine idéologie différente de celle de l’État, est automatiquement surveillée, épiée. L’Etat, par le truchement de ses agents va chercher à connaître par tous les moyens, le moindre geste, la moindre parole, la moindre attitude… interpréter, noter, faire des rapports…. Et même en cas de besoins, inventer et faire de faux rapports. Et ceci concerne aussi bien la personne «soupçonnée» que toutes personnes ayant des relations avec elle.
Ghitanyh nous décrit l’Egypte des années 70 qui venait de perdre un Nasser au profit d’un Sadate plus capitaliste. Les inégalités qui s’y étaient creusées au sein de la population avaient profité à un extrémisme religieux aussi farfelu que dangereux, illustré par le personnage du sheikh, qui va utiliser ce moyen pour les tenir sous sa coupe chacun espérant, par sa docilité et sa soumission aux lubies totalitaires du cheikh, recouvrer sa virilité.
L’auteur critique, non seulement, toute forme d'oppression, mais aussi la faiblesse de chacun des habitants vis-à-vis de ses propres peurs, croyances et démons.
Tous deviennent impuissants par le seul pouvoir du sheikh. Pourtant, presque aucun d’entre eux ne pense à se révolter, à essayer de trouver une solution. Ils sont fatalistes, superstitieux et crédules. Ils obeissent au sheikh, qui les tient sous sa coupe.
«Quoi qu’il en soit, les riverains le sentaient constamment proche d’eux, ils avaient l’impression qu’il les surveillait, qu’il savait tout de leurs agissements».
En temps de crise, il y a toujours une récupération par des extrémistes religieux. Et c’est-ce qu’essaye de démontrer Ghitany. Dans une interview, il avait précisé qu’il visait tous les extrémismes religieux, pas seulement l’islamisme. Peut-être. J’ai eu l’impression qu’il visait particulièrement l’islamisme, bien que tous les extremismes agissent d’après le même schéma.
Le sheikh va s’adresser aux zaafaraniens par le biais de deux personnes. L’une ne fera que transmettre les ordres et consignes du sheikh (que les habitants exécuteront sans discussion), mais l’autre aura une tâche plus importante, et portera un titre «Le Prédicateur».
Ce titre va le faire se sentir le personnage important. Il a la charge de propager et d’expliquer la pensée du sheikh. A cet effet, il convoquera certains «priviligiés» pour discuter avec eux.
A la fin, la vie dans l’impasse va devenir pratiquement impossible. Que de malheurs se sont abattus sur l’impasse! Et l’appel à la révolte va retentir.
Mais les idées du sheikh ont dépassé les frontières de l’impasse, et ont commencé à se propager…
Les Tunisiens préoccupés par une fatwa dans une affaire de divorce
27/06/2008
Le mufti à l'origine de la récente fatwa sur le divorce en Tunisie a déclenché une vaste controverse. Pour de nombreux habitants de cet Etat laïc, cette directive religieuse pourrait être perçue comme se substituant au Code civil.
Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis – 27/06/08
Un édit religieux lancé par le grand mufti de Tunisie concernant le divorce a suscité une grande inquiétude chez les Tunisiens, qui craignent de voir remis en cause les progrès réalisés par les femmes au cours des dernières décennies.
Le débat a été lancé après qu'une femme eut demandé conseil auprès du Dar El Iftaa de Tunisie, l'instance des élites religieuses qui prononcent des avis religieux sur des questions publiques et privées et sont directement responsables devant le Ministère des Affaires Religieuses. Dans un message écrit au grand mufti de Tunisie, Kameleddine Jait, cette femme affirmait que son mari lui avait dit à trois reprises : "Tu es divorcée".
Selon l'édition du 7 juin du journal de gauche du Mouvement Ettajdid, Tarik Jadid, le mufti avait répondu à la question de cette femme, "lui disant qu'elle ne pouvait plus vivre comme la femme de son mari [et] devait accepter le divorce". L'article ajoutait : "Le mufti a remis à cette femme un certificat de divorce."
Une telle décision n'aurait entraîné qu'une légère controverse dans de nombreux pays musulmans, où la sharia est appliquée dans les cas de mariage et de divorce.
Mais dans une société laïque comme le Tunisie, il en va tout autrement.
Depuis 1956, le divorce – comme le mariage – est régi par une législation civile, et non religieuse. Aux termes du Code du statut des personnes, le divorce n'est reconnu que lorsque les deux parties comparaissent devant un tribunal pour valider leur séparation et s'entendent sur les mesures, et seulement après l'échec de la tentative de réconciliation entre les deux époux faite par le juge.
Une source officielle du Dar El Iftaa, qui a préféré rester anonyme, a déclaré que cette affaire n'avait rien à voir avec la législation du pays : "La question de cette femme avait trait à une affaire religieuse, et la réponse du mufti a été conforme à la sharia islamique."
Mais certains Tunisiens ont interprété la décision du mufti comme une tentative de contourner le Code civil.
"[Cette décision constitue] une menace pour le progrès en matière civique ; une décision qui ouvrirait la porte à des interprétations religieuses et à des fatwas à un moment où nous devons renforcer le processus de modernisation, imposer le respect de la loi et clairement affirmer l'esprit de celle-ci", écrit le journal Tarik Jadid.
"Le grand mufti de la République n'a aucune autorité auprès des tribunaux, et le Code du statut des personnes est la référence ultime dans les affaires de divorce", a confirmé Maître Kahna Abbas. Elle se déclare préoccupée par le fait que les instances religieuses pourraient, petit à petit, devenir des instances de législation.
Khadija Cherif, présidente de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates, qui oeuvre à établir la distinction entre religion et Etat et à faire avancer l'égalité entre les sexes, s'est également déclarée étonnée à l'énoncé de cette fatwa.
Pour sa part, Khemais Khayati, membre de l'Association Tunisienne pour la Défense de la Laïcité, a déclaré : "Le grand mufti de la République aurait eu raison si nous vivions dans un Etat régi par la sharia et fondé sur la loyauté à la foi. Mais nous habitons dans un Etat gouverné par la loi, et le mufti n'a aucun droit d'aller à l'encontre des dispositions de la constitution qui protègent le droit des citoyens à défendre leurs droits."
M. Khayati se dit préoccupé par le fait que les citoyens "se précipitent chez le mufti" plutôt que de tenter de résoudre leurs problèmes. "Qui sait ?", demande-t-il, "demain, ils pourraient bien travailler sous la direction d'un Etat religieux."
Mohammed Ali Ennefzi, un jeune homme d'une trentaine d'années, se dit favorable à cette fatwa "parce qu'elle rend la vie plus simple et nous libère de tous les ennuis liés au règlement des litiges et des problèmes du Code du statut des personnes, qui ont fait des hommes en Tunisie les esclaves de leurs femmes".
Manal El Hammi, salariée dans l'industrie pharmaceutique, affirme de manière sarcastique : "Si toutes les femmes mariées demandaient des fatwas sur les promesses de divorce qu'elles entendent chaque semaine de la bouche de leurs maris, nous ne trouverions plus une seule femme tunisienne chez eux!"
J'ai un peu hésité avant d'écrire cette note, mais finalement, je vais l'écrire. Il n'y a aucune raison de ne pas le faire.
Je le fais, pour essayer de montrer à certains que petit à petit notre société change et c'est cela que je trouve effrayant.
Jeudi soir, je suis allée à une outiya. Les deux familles étaient sfaxiennes, pourtant, à les regarder, on aurait dit 2 familles venant de 2 pays différents ou de religions différentes.
La famille de la mariée est très pratiquante, pas la famille du marié. Les gens étaient donc divisés en deux groupes distincts, d'un coté, la famille de la mariée, les femmes étant toutes voilées, et de l'autre coté, la famille du marié, et les femmes n'étant pas voilées.
C'était à la fois très drôle et très triste. Pourquoi cette division?
Nous avons un peu plaisanté à propos de cela, d'autant plus que j'avais raconté l'incident qui avait eu lieu l'après-midi même, et j'avais ainsi taquiné celles qui portaient des bretelles ou des bustiers.
Mais, sincèrement, plaisanteries mises à part, j'ai eu un peu peur de la division de notre société.
J'ai un oncle qui est très très croyant et pratiquant, et cela depuis toujours et pas seulement depuis ces dernières années. Sa famille est aussi très pratiquante, il a élevé ses enfants dans la pratique de la religion. Prières, jeun... L'alcool n'a jamais pénétré sa maison... D'ailleurs, lorsque j'étais étudiante à Paris, il m'avait causé un petit tracas avec mes voisins: il était en visite chez moi, et chaque jour à l'aube, il faisait sa prière et se mettait à réciter du Coran à voix haute, et cela avait dérangé mes voisins qui préféraient plutôt dormir.
Il a fait le pélerinage à la Mecque à plusieurs reprises avec sa femme. Je me rappelle, j'étais adolescente, nous étions à la plage, et mon père taquinait la femme de mon oncle. Elle était hajja, mais se baignait en bikini. Et j'ai adoré la réponse qu'elle avait faite à mon père: "la foi est dans le coeur et non dans le bikini". Je n'ai JAMAIS oublié cette réponse. En effet, je trouve que la foi se porte en soi, dans son propre coeur, et ne se juge pas d'après les apparences ou les tenues vestimentaires.
Il y a environ 3 ans, j'avais demandé à cette tante ce qu'elle pensait de ce mouvement religieux qui prenait de l'ampleur en Tunisie. Encore une fois, j'ai adoré sa réponse.
Elle m'a dit qu'elle n'appréciait pas la vision de ces gens. Pour eux Dieu est contraintes et terreur, alors qu'elle pense que Dieu est amour et compréhension. Et c'est exactement ce que je pense.
D'ailleurs, lors de l'outiya, cette tante portait une jolie robe de soirée. Elle n'était pas voilée et je ne crois pas qu'elle pense l'être un jour.
Ma cousine, fille de cet oncle et cette tante, portait une sorte de fouta et blousa. Lors de nos plaisanteries et discussions, elle se demandait si elle était dans le péché. Personnellement, je ne trouve pas. Elle était décente, et c'est ce qui importe. La fouta et blousa est quand même un costume traditionnel tunisien. Depuis quand serait-il devenu indécent?
Ce que j'ai trouvé le plus drôle et le plus paradoxal ce soir-là, c'est que la mère de la mariée était complètement couverte, on ne voyait que son visage, alors que la mariée portait une robe inspirée de la kiswa tounsi, et donc complètement "nue", c'est à dire très décolletée, le ventre nu...
Tout le week end, tout le monde commentait cette séparation qu'il y a eu lors de la outiya, mais personnellement, cela me fait peur: arriverons-nous à cohabiter dans le respect mutuel?
Cela m'a rappelé un mariage auquel j'avais assisté lorsque j'étais étudiante à Paris. La famille du marié était ashkénaze, alors que la famille de la mariée était séfarade. Ils étaient donc tous juifs, mais se comportaient les uns envers les autres comme s'ils étaient ennemis. J'espère que nous ne serons jamais comme eux, et que nous parviendrons à garder une cohésion nationale.
Un autre incident a eu lieu ce WE. Avant-hier matin, samedi, j'ai du aller présenter mes codoléances à une famille. Je portait une robe noire, arrivant aux genoux, mais sans manches. On voyait donc mes bras. Alors que j'allais partir, une amie s'est penchée vers moi et m'a dit que j'aurais du porter des manches longues. Cela m'a étonnée. En plus, je n'étais pas la seule à avoir les bras nus. Et cette amie est loin d'être religieuse ou pratiquante. Alors pourquoi?
Je ne sais pas. Même ma belle-mère ne m'avait rien dit. Il n'y a aucune règle qui impose que l'on se couvre les bras pour un deuil. Alors pourquoi?
La seule explication que je trouve est que les critères de décence sont entrain d'évoluer.
En rentrant, nous en avons discuté avec mon mari. Il me dit de les envoyer "izamrou", et de ne pas faire attention. Mais quand même, cela devient préoccupant. Et c'est cela qui me fait peur, ce genre de remarques, ces divisions, cette intolérance... Et cela rejoint finalement ma crainte et mon idée, lorsque je dis que le voile porte atteinte à ma liberté. Je sais que beaucoup ne comprennent pas ce que je veux dire, mais c'est cela, exactement cela: les critères changent et cela porte atteinte à la liberté des gens qui ne veulent pas suivre le mouvement.
Hier, j'étais à La Marsa, dans ma voiture. Soudain, j'aperçois un homme qui me criait: "couvre-toi les épaules et les bras!". Il hurlait, en me faisant des gestes pour m'expliquer qu'il fallait me couvrir.
Le plus drôle la-dedans, c'est que mes épaules étaient couvertes. Je portais un T-Shirt sans manches, mais mes épaules étaient complètement couvertes. Seuls mes bras étaient nus.
Voilà! En Tunisie, en 2008, certains considèrent qu'un T-Shirt sans manches est indécent. Comment cet homme aurait réagis si j'étais sortie en bretelles ou en bustier? Il m'aurait frappée?
J'aimerais bien que les défenseurs de la liberté de s'habiller "comme on veux" viennent me défendre. J'aimerais bien que ceux qui disent que l'habit vestimentaire est une liberté, viennent expliquer à ce Monsieur et à ses semblables, que l'on a le droit de s'habiller comme on veut.
Et surtout, j'aimerais bien que l'on me dise si les femmes de ce monsieur (épouse, filles, mère...) sont vraiment libres de s'habiller comme elles veulent.
Voilà la Tunisie de 2008. Qu'en sera-t-il en 2010? Et en 2015? Et en 2020?
Merci les séoudiens, les wahabites, les azhariens.... &Cie!
Update (16h25): Sur le même sujet, Carpe Diem vient de publier une note "Les mouches et la sucette" qui me laisse sans voix.
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