Hier, Emma et moi sommes allées voir le film « Laila’s birthday » au CinéAfricArt.
Synopsis: Le temps de cette journée découvrez Abou Laila (Mohamed Bakri), juge de formation, mais qui se retrouve chauffeur de Taxi vu les problèmes d’emploi en Palestine. Pour le septième anniversaire de sa fille Laila (Nour Zoubi), sa femme (Areen Omari) insiste pour qu’il rentre tôt et ramène à l’occasion un gâteau et un cadeau. Abou Leila n’a en tête qu’un objectif: accomplir au mieux son travail et rentrer sain et sauf pour célébrer l’anniversaire de sa fille…mais la réalité Palestinienne semble déjouer son programme…
J’ai eu l’impression que ce film est une sorte de documentaire romancé. Un documentaire sur la vie quotidienne en Palestine. Mais contrairement à ce que l’on a l’habitude de voir à la TV, cette vie paraît presque «normale» et ordinaire. L’impression que j’ai eue est que le film aurait presque pu se passer en Égypte ou au Maroc. A la fin, j’ai «surveillé» le générique pour m’assurer que le film a bien été tourné en Palestine.
En fait, il s’agissait de Ramallah.
On y voit des rues, des magasins bien achalandés, des bâtiments publics, de belles voitures, de belles maisons, des chantiers….
Les gens y vivent normalement. Certains sont bien élevés, d’autres beaucoup moins. Certains sont désabusés, d’autres joyeux. Certains souffrent, d’autres pas….
Au Ministère de la Justice, on voit des fonctionnaires «conformes» aux fonctionnaires de bien de pays arabes. On y retrouve l’éternel «reviens demain». On y voit le fonctionnaire plus préoccupé par ses nouveaux rideaux que par le bien des citoyens… Normal quoi!
Pareil pour le poste de police et sa bureaucratie.
Les jeunes sont préoccupés, comme les autres jeunes, par les rencontres, la drague, Internet, les jeux sur PC…
Mais il y a quand même de subtiles différences. Des personnes armées. Des hélicoptères qui sillonnent le ciel de temps à autre. Des check points. Des manifestations. Et un attentat!!!
Ces différences qui mettent la pression. Ces différences qui font peur. Ces différences qui rendent parfois la vie incompréhensible. Ces différences qui font vraiment la différence. La différence entre un pays en paix et un pays en état de guerre.
Je suppose que plusieurs d'entre vous ont vu ces vidéos sur facebook.
Et ce que j'ai surtout envie de dire à ce monsieur (si on peut appeler cet énergumène monsieur!), c'est qu'il devrait plutôt se mêler de ses affaires. Un type pareil, qui vient d'un pays où les femmes n'ont même pas le droit à une carte d'identité nationale, où elles n'ont pas le droit de conduire une voiture, où elles ont besoin d'un tuteur pour tous les actes de leurs vies, veut nous donner des leçons sur la liberté!
Quelle liberté accordent-ils donc à leurs femmes en Arabie Saoudite?
Quelles droits accordent-ils donc à leurs femmes?
Que sont-elles? Et je fais exprès de dire QUE sont-elles et non pas QUI sont-elles!
Des sous-citoyennes?
De quel droit veut-il nous donner des leçons lorsque chez eux ils laissent brûler 15 jeunes filles dans une école en feu sous prétexte qu'elles n'avaient pas le droit de sortir de ladite école sans voile?
De quel droit veut-il nous donner des leçons lorsque les femmes chez eux sont lapidées sur les places publiques?
De quel droit veut-il nous donner des leçons alors que chez eux ils se permettent de se marier avec des enfants en bas âge et même des nourrissons?
De quel droit veut-il nous donner des leçons alors qu'il est connu que chez eux ils ont tous des gholmène (jeunes garçons) qu'ils violent?
De quel droit?
Le plus malheureux, c'est que ce genre d'énergumène passe à la TV. Que des gens l'écoutent, et surtout que des gens le croient. Écoutez-le, il est convaincant. Son ignorance et sa bêtise sont contagieuses...
Et ensuite on s'étonne. Pourquoi cette intolérance? Pourquoi cette haine entre les gens? Pourquoi cette montée d'intégrisme?
Fiche-nous la paix petit c**. Occupe-toi de tes propres affaires.
Fichez-nous la paix. Occupez-vous de vos pays. Occupez-vous de vos problèmes. Occupez-vous de l'hypocrisie qui règne dans vos pays. Occupez-vous de toute la pourriture qu'on y trouve.
Suite à ma note "Les Tunisiennes face à l’égalité : je t’aime, moi non plus…", j'ai été étonnée par certains commentaires. J'ai l'impression que pour certains, lorsque l'on parle d'égalité entre les hommes et les femmes, ils ne voient pas qu'égalité signifie égalité des droits et des obligations, égalité devant la loi, égalité de citoyenneté... L'égalité n'a jamais signifié symétrie. Et pour répondre à une des lectrices, non, nous ne voulons pas que les hommes tombent "enceints" et portent les enfants à notre place. Du moins, pas en l'état actuel de la science, peut-être dans quelques siècles... mais nous ne seront pas là pour le voir :-)
Aujourd'hui, nous réclamons, comme je l'ai dit plus haut, une plus grande égalité des droits et des obligations.
Égalité des droits signifie par exemple, le droit à une carte d'identité (il parait que les saoudiennes n'ont pas ce droit), le droit à un passeport (ce que les autres femmes musulmanes, comme les égyptiennes ou les marocaines, n'ont pas encore sans autorisation du père ou du mari),le droit d'ester en justice, le droit de s'inscrire à une université, le droit de conclure des contrats, comme le contrat de travail, le droit de circuler librement...
Tous ceux là sont des droits, droits qui peuvent et doivent être exercés par les hommes et les femmes.
J'ai l'impression que certaines tunisiennes ne se rendent pas compte de la chance que nous avons en Tunisie. Ces droits qui nous semblent "aller de soi" ne sont pas accordés à toutes les femmes musulmanes. Et malheureusement, ils ne sont pas non plus des droits acquis. Si nous n'y faisons pas attention, nous pourrions perdre ces droits.
Comme il a raison.Il exprime mon opinion. Parfois j'ai l'impression que les femmes tunisiennes ont tellement pris l'habitude de leurs droits qu'ils leurs semblent immuables. Pourtant comme il est facile de les perdre!
C’était avant-hier, c’était leur anniversaire. L’occasion pour fêter nos femmes. Encore une fois. Et encore une fois, le sujet revient sur la table. Comme chaque année. Et comme chaque année, on applaudit leur émancipation. Ce n’est même pas un zeste d’autosatisfaction que l’on observe dans ces applaudissements, c’est un excès. Assurément, nos femmes sont heureuses. Grâce au Code du Statut Personnel et aux acquis sans cesse renforcés sous l’ère de Ben Ali, elles ne cessent de s’applaudir, de s’enorgueillir, de se réjouir de ces acquis. D’en être fières. Comparées aux "demi-citoyennes" de plusieurs autres pays arabes, nos femmes sont incontestablement les plus émancipées. Mais faut-il voir au dessous (sans jeu de mots) pour se positionner ? Comparées à leurs mères et à leurs grand-mères, nos femmes sont incontestablement plus avancées. Mais faut-il voir derrière (encore sans jeu de mots) pour se positionner ?
De leur liberté, de leur égalité, de leur émancipation, nos femmes semblent bien satisfaites. Et pourtant… Force est de constater qu’en matière d’égalité et d’émancipation, beaucoup reste à faire. A l’individuel et au collectif. A l’individuel. Quand on voit le nombre de femmes voilées, sans cesse croissant, ou encore le nombre de celles qui usent et abusent de tenues vestimentaires provocantes pour arriver à leurs fins, il y a de quoi s’interroger sur la mentalité de ces Tunisiennes qui continuent encore, en 2009, à croire que leurs mèches de cheveux vont titiller la libido et les pulsions de l’autre moitié de leurs concitoyens. Cette mentalité de se faire expliquer le texte religieux par des barbus enturbannés et rétrogrades, alors que le prophète, lui-même, était ouvert et émancipé. Cette mentalité de mettre en avant un décolleté ou une paire de jambes pour décrocher un quelconque service. Celles-là, de l’égalité, elles n’en veulent point entendre parler. C’est à l’homme de régler l’addition au café ou au restaurant, de subvenir aux besoins du foyer et d’être l’argentier de leurs envies. Pour elles, la femme est inférieure à l’homme et le demeurera.
Au niveau collectif, beaucoup a été réalisé en termes d’égalité, mais beaucoup reste à faire dans notre société. En dépit de leurs diplômes, le plafond de verre demeure dans plusieurs entreprises et les postes de haut niveau restent réservés aux hommes. Exemple parmi d’autres : une seule de nos banques compte une femme à sa tête. Au niveau politique, il a fallu une décision présidentielle pour appliquer une sorte de discrimination positive et pour qu’il y ait un quota minimal de femmes parmi les élus du peuple. Au niveau syndical, c’est la honte quand on sait que le bureau exécutif de l’unique syndicat en Tunisie ne compte aucune femme. Mais là où le bât blesse, et où l’égalité doit être instaurée au plus tôt, c’est assurément la question de l’héritage. En 2009, dans cette Tunisie qu’on dit émancipée, la femme n’a toujours pas droit au même héritage que l’homme. Parce que certains exégètes veulent nous faire croire qu’un texte religieux le stipule. Et à cause de ce texte, qui mérite une interprétation plus ouverte (pourtant, l'Ijtihad est bien recommandé en Islam) et conforme à l’époque dans laquelle nous vivons, voilà bafoué l’un des droits les plus justes des Tunisiennes. De nos jours, et au moins sur le papier, on peut voir un idiot inculte hériter le double de sa sœur intelligente et … émancipée. Le sujet a été évoqué à moult reprises et, dernièrement, Kalthoum Bornaz lui a consacré un film. Elle fera l’objet de violentes critiques de la part de certains journaleux qui lui lancent le texte religieux sur la figure. Une éminente professeure, sur le même sujet, a même été condamnée à mort par des apprentis-muftis anonymes.
A suivre leur logique, les femmes devront rester à la maison et s’occuper des enfants. Cela fera reculer le chômage, disent-il… A suivre leur logique, les femmes ne peuvent être ni juges, ni avocates et encore moins imam(e)s. Et pour qu’elles puissent être témoins, elles doivent se présenter en binôme. A suivre leur logique, les femmes peuvent être répudiées et flagellées et subir la polygamie de leur époux. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas couper la main aux voleurs, fouetter les mécréants et pendre les apostats ?
L’émancipation (relative) de nos femmes ne doit en aucun cas leur faire oublier le danger de régression qui les guette. Elles représentent la moitié de la force active de notre pays et, à ce titre, elles méritent un traitement identique de l’autre moitié des citoyens de ce pays. Leur intelligence, leur force, leur valeur ajoutée ne peuvent être remises en cause pour quelque raison que ce soit, aussi sacrée soit-elle. La Tunisie n’a pas de ressources naturelles et encore moins de rente pétrolière. Sa principale force, elle la tire de ses enfants. Tous ses enfants, sans exception de genre. Les acquis actuels ne sont pas mis en doute. Heureusement ! Mais ces acquis doivent être consolidés davantage. Ce n’est pas l’impression qui se dégage aujourd’hui. Celui qui n’avance pas recule. Pour pouvoir avancer, certains de nos hommes et plusieurs de nos femmes doivent cesser de se comparer à des pays vivant encore au Moyen-âge, exiger, jusqu’à l’obtenir, un traitement égal de la part de la République à tous ses citoyens. Et pour obtenir ce traitement, il ne faut pas baisser les bras et crier "autosatisfaction".
"Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu.
Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien
Mes chers amis, Le 11 septembre marque le triste anniversaire d'une catastrophe hautement symbolique pour l'humanité.
Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l'accord tacite d'une sorte de contrat passé avec chacun d'entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu:
1) J'accepte la compétition comme base de notre système, même si j'ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l'immense majorité des perdants,
2) J'accepte d'être humilié ou exploité a condition qu'on me permette a mon tour d'humilier ou d'exploiter quelqu'un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,
3) J'accepte l'exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,
4) J'accepte de rémunérer les banques pour qu'elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu'elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits (qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j'accepte implicitement). J'accepte aussi qu'elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l'argent qui n'est autre que celui des autres clients,
5) J'accepte que l'on congèle et que l'on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s'écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,
6) J'accepte qu'il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu'on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,
7) J'accepte que l'on fasse la guerre pour faire régner la paix. J'accepte qu'au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J'accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks d'armes et faire tourner l'économie mondiale,
8) J'accepte l'hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu'il s'agisse d'une énergie coûteuse et polluante, et je suis d'accord pour empêcher toute tentative de substitution, s'il s'avérait que l'on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l'énergie, ce qui serait notre perte,
9) J'accepte que l'on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu'il s'agit d'un ennemi et nous encouragent à le tuer,
10) J'accepte que l'on divise l'opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l'impression de faire avancer le système. j'accepte d'ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu'elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,
11) J'accepte que le pouvoir de façonner l'opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd'hui aux mains d'affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu'ils en feront,
12) J'accepte l'idée que le bonheur se résume au confort, l'amour au sexe, et la liberté à l'assouvissement de tous les désirs, car c'est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai: je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,
13) J'accepte que la valeur d'une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu'on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu'on l'exclue du système si elle n'est plus assez productive,
14) J'accepte que l'on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l'éducation et de la santé des générations futures,
15) J'accepte que l'on mette au banc de la société les personnes agées dont l'expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l'univers) nous savons que l'expérience ne se partage ni ne se transmet,
16) J'accepte que l'on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j'ai de la chance de vivre en occident. je sais qu'entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,
17) J'accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l'avenir de la vie et de la planète,
18) J'accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu'on me le signale explicitement. J'accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l'agroalimentaire de breveter le vivant, d'engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l'agriculture mondiale,
19) J'accepte que les banques internationales prêtent de l'argent aux pays souhaitant s'armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu'il vaut mieux financer les deux bords afin d'être sûr de gagner de l'argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s'ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,
20) J'accepte que les multinationales s'abstiennent d'appliquer les progrès sociaux de l'occident dans les pays défavorisés. Considérant que c'est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu'on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l'homme et du citoyen, nous n'avons pas le droit de faire de l'ingérence,
21) J'accepte que les hommes politiques puissent être d'une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d'ailleurs que c'est normal au vu des fortes pressions qu'ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,
22) J'accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l'agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,
23) J'accepte que le reste de la planète, c'est-à-dire quatre milliards d'individus, puisse penser différemment à condition qu'il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d'expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives,
24) J'accepte l'idée qu'il n'existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d'une conscience et d'un langage, ce n'est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,*
25) J'accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu'aujourd'hui tout ceci n'existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l'entendons sans cesse dans nos discours politiques,
26) J'accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l'explication du mystère de nos origines. Et j'accepte que la nature ait pu mettre des millions d'années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants,
27) J'accepte la recherche du profit comme but suprême de l'Humanité, et l'accumulation des richesses comme l'accomplissement de la vie humaine,
28) J'accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J'accepte l'augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d'éléments radioactifs dans la nature. J'accepte l'utilisation de toutes sortes d'additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c'est qu'ils sont utiles et sans danger,
29) J'accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu'elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,
30) j'accepte cette situation, et j'admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l'améliorer,
31) J'accepte d'être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,
32) J'accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J'accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,
33) J'accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m'empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.
Rédigé par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003."
J'ai vu hier soir ce film. Presque 3 heures, et on ne s'ennuie pas une seule minute. J'ai lu qu'il a 13 nominations pour les oscars. Méritées vraiment. Les images sont très belles. Elles nous mettent complètement dans l'ambiance un peu irréelle du film. Et elles nous promènent d'une histoire à une autre, d'une époque à une autre.
Mon amie Emma me reproche de trop raconter les films que je regarde, donc cette fois-ci, je ne dirais rien à propos de l'histoire, du moins rien de plus que ce que l'on trouve un peu partout.
L'histoire Lorsqu'il voit le jour en 1918, Benjamin Button est un bébé pas comme les autres. D'apparence, il a le corps et le visage d'un homme de 80 ans. Dès lors, son destin sera celui d'un individu dont le chemin de vie s'écrit à l'envers. Plus il vieillit, plus il rajeunit. Si son corps laisse imaginer un adulte, c'est en réalité le cœur d'un enfant qui bat. Ainsi à cinquante ans, c'est bien un adolescent qui tremble dans ce corps d'homme mûr. Au fil des années, Benjamin Button (Brad Pitt) va tenter de vivre avec ce "handicap". Les femmes qu'il aime vieilliront sous ses yeux tandis que lui, aura les traits d'un jeune homme. L'expérience de toute une vie à contre-sens... le premier baiser, le premier amour et chagrin qui en découle, le premier enfant…
Le maquillage de Brad Pitt est éblouissant. Il est méconnaissable pendant les premières minutes du film. Il est tellement bien vieillit. En plus, son corps est tellement disproportionné que cela ne pouvait être lui. Par la suite j'ai lu qu'en fait il s'agissait d'un trucage. La tête de Brad Pitt avait été collée au corps d'un adolescent. Le film est d'ailleurs plein d'effets spéciaux très réussis.
Le maquillage, les effets spéciaux, l'histoire... tout tend à rendre ce film beau, et surtout émouvant. Tellement émouvant que l'on est surpris de croire à la réalité de cette histoire.
J'en dirais pas plus, sauf allez le voir. Et peut-être bien que vous aurez des choses à nous dire....
Je fais partie, comme beaucoup d'autres personnes, de plusieurs groupes sur facebook. Or, de plus en plus, ces groupes se transforment en spammers. Et nos boites de réception de messages deviennent encombrées de messages à propos de sujets qui parfois ne nous intéressent pas du tout.
En plus, parfois, un même facebooker est administrateur dans plusieurs groupes, il envoi donc le même message aux membres de ces groupes. Résultat, on peut se retrouver avec le même message en plusieurs exemplaires.
Trop d'information tue l'information, dit-on.
Au début, je lisais les messages envoyés par les groupes. Ensuite, je me suis mise à les supprimer presque automatiquement sans les lire
Il y a un abus. Un vrai abus.
Je n'avais jamais fait cela, mais lorsqu'il y a eu la collecte de médicaments pour les enfants de Gaza, j'avais estimé que cela était important. J'avais profité du fait que j'administre deux groupes pour envoyer le message à tous les membres de ces groupes.
J'ai eu des messages de protestation, mais un en particulier était assez virulent. Il me reprochait justement d'envoyer des messages qui ne concernaient pas le sujet du groupe et me demandait de ne plus le faire.
Au début, j'avais été surprise. Vraiment. Je trouvais bizarre qu'une personne me reproche d'envoyer un message aussi important.
Et puis, j'ai réfléchi. Et j'ai trouvé que cette personne avait raison.
La notion d'important est en fait subjective. J'avais trouvé cette cause importante. L'est-elle obligatoirement aux yeux de tous?
Non.
Et chacun est libre, et je me dois de respecter cette liberté d'autrui.
En ce qui me concerne, il y a aussi un ras-le bol. Tous les jours, des messages qui encombrent ma boite de réception, et je dois passer du temps pour les effacer.
Je me suis absentée 2 jours, j'ai trouvé 79 messages, dont seulement une dizaine me concernaient, tous les autres étant des spams.
Je trouve pas normal que lorsque l'on est membre d'un groupe d'adorateurs de chocolat, on reçoive des messages sur les tigres du Bengale, ou que l'on soit membre d'un groupe de protection de l'enfance, on reçoive des messages sur la sauvegarde des arbres....
Cela ne veut pas dire que ces divers sujets ne sont pas importants ou dignes d'intérêt, cela veut juste dire que certains membres de certains groupes ne s'intéressent pas à ces sujets, et ils sont libres.
Ce que je dis, c'est que chacun peut créer autant de groupes qu'il le désire. Alors pourquoi profiter de groupes déjà existants et embêter leurs membres?
Si une personne est intéressée par exemple par les tigres du Bengale, elle peut créer un groupe et inviter autant de personnes qu'elle le voudrait. Les personnes qui seront intéressées s'inscriront, les autres non. Et les adorateurs de chocolat ne seront pas embêtées....
Certains diront qu'il y a des sujets très très très importants et qu'il faut essayer de toucher un maximum de personnes.
C'est vrai... mais comme je l'ai dit, la notion d'importance est somme toute subjective, et ensuite, il y a eu un abus qui a fait qu'il y a un ras-le-bol.
A plusieurs reprises, sur mon "statut" facebook, j'ai demandé à ces personne de ne plus spammer.
Mais rien à faire.
Et puis, deux de mes amis facebookiens et bloggueurs d'ailleurs m'ont dit qu'ils avaient trouvé la solution: ils quittent tous les groupes qui envoient un message ne concernant pas le sujet de leur groupe.
J'ai trouvé la solution un peu radicale. Mais je l'avoue depuis 3/4 jours, je l'ai adopté. Et c'est dommage, parce que si je suis inscrite sur un groupe, c'est que le sujet m'intéresse...
En fait, le but des spams était d'informer. Mais l'abus a eu l'effet tout à fait inverse. Et c'est bien dommage!
Update (13 Mars 2010):
Depuis quelques temps, une autre catégorie de SPAM: les invitations à des évènements ou soirées.
Facebook permet à tous les groupes de créer des évènements et d'inviter leurs membres. Mais certains, en plus de ces évènements, nous bombardent de messages pour nous rappeler ces évènements ou soirées. Parfois, tout au long de la semaine. Ils commencent par nous inviter le lundi. Nous rappeler mardi, mercredi, jeudi, pour une soirée ayant lieu le vendredi ou samedi.
Parfois, une même personne, administratrice de plusieurs groupes, va nous inviter et rappeler ce même évènement, grâce à ces différents groupes. Alors, pour chaque soirée ou évènement, parfois c'est l'over dose.
La semaine dernière, j'ai envoyé un message à un administrateur lui demandant d'arrêter de nous spammer. En réponse il m'a dit que si cela ne me plaisait pas, je n'avais qu'à quitter le groupe.
Les commentaires récents