Hier je me suis rappelé une petite anecdote que j'avais oublié de raconter à propos du téléphone en Birmanie.
Comme je vous l'ai donc dis, nous voulions absolument trouver un moyen de téléphoner à nos familles. A Yangoon, cela a presque marché. Ensuite, nous sommes allés deux jours à Mandalay.
Deux amis avaient essayé pendant toute une soirée de téléphoner. L'un a pu avoir une très brêve communication, l'autre pas. Le lendemain, mauvaise surprise pour les deux: deux factures de téléphone plutôt "salées". C'est d'ailleurs à cette occasion que nous avions appris que la communication est facturée à partir de la 3ème sonnerie, même si on ne parle pas.
Nous étions donc plutôt frustrés.
Nous avons continé notre voyage, et nous sommes allés à Bagan. A l'aéroport, nous avons trouvé un taxiphone.
N'imaginez surtout pas une cabine avec un téléphone high tech.
Je vous décris le taxiphone:
- il y avait un bureau (dans le sens table) partagé par deux femmes, l'une est représentante du bureau de tourisme, l'autre est préposée au téléphone.
- le téléphone: cela doit être le modèle inventé juste après les téléphones à manivelle. Vous vous rappelez ces vieux postes noirs que l'on voit dans les anciens films ou sur les photos de nos grands parents? C'est ce téléphone-là!
J'ai trouvé une photo sur internet, c'est ce genre de poste:
Mais bon, l'essentiel est qu'il marche. Elle nous donne le tarif et compose un premier numéro. Tout d'un coup, nous la voyons sortir un chronomètre. Elle le tenait à la main, prête à appuyer, pour chronométrer la communication. Nous avions négocié avec elle au début, et elle avait promis de ne pas facturer les sonneries, mais seulement les vraies communications.
Elle tenait son chrono à la main, on dirait qu'elle s'apprêter à donner le départ d'une course! Et elle surveillait les LEVRES de notre ami. Il fallait qu'elle appuie juste au moment où il commencerait à parler.
Passé le premier moment de surprise, nous avions éclaté de rire. C'était franchement comique. En plus, notre ami avait fait le pitre. Pour la taquiner, il faisait semblant de parler, il remuait les lèvres et elle ne savais plus que faire. Elle faisait marcher son chrono, puis elle l'arrêtait... Elle était perdue, et nous, nous nous tordions de rire.
Aucune communication n'était passée ce jour-là, mais nous étions vraiment écroulé de rire!
j ai eu à peu prés des situations pareil en 1993 en ouzbekistan pas a tachkand la capitale moderne mais excatement a samarkand et bukhara
Rédigé par : TUNISIENDOCTOR | 09/01/2007 à 12:47