Tout à l'heure, je devais aller à mon club de lecture, qui commence à 18h30.
Jusqu'à 17h30, j'ai surveillé l'heure pour ne pas être en retard. Mais comme j'étais au bureau, que je travaillais et que je discutais sur facebook, tout d'un coup, il était 19h!
Je sors en courant. J'y suis presque lorsque je me trompe de tournant et me perds. Je dois tourner en rond un moment avant de retrouver mon chemin.
Finalement, j'arrive. Je me gare, descends de ma voiture et juste au moment où j'essaye de fermer ma voiture, la clef se casse. En fait, il s'agit d'une clef électronique, qui se retrouve en 5 morceaux dans ma main. Mais la voitiure était quand même fermée.
Tant pis, en courant, j'entre. Je m'assieds sur une chaise.
Tout en discutant, j'avais l'impression bizarre de sentir quelque chose d'anormal. Ma chaise me semblait... anormale. Je passe ma main, et surprise, mon jeans était complètement déchiré!
Tant pis, je me dis que de toute façon, j'avais un manteau et qu'ensuite je rentrais directement à la maison.
A la fin de la séance, nous nous saluons et nous quittons. Je monte dans ma voiture, j'essaye de démarrer, mais rien, nada, nothing, pas de contact. La clef électronique ayant été désactivée, l'anti-vol s'était mis en marche et la voiture est immobilisée.
Waow, malla jaw!
J'appelle mon mari, et... Dieu merci, je l'ai trouvé. J'ai du attendre environ 30mn pour qu'il vienne me chercher!
Super soirée, non?
Bon, cela aurait pu être pire, n'est-ce pas?
J'aurais pu ne pas avoir de manteau pour camoufler mon jeans complètement déchiré. J'aurais pu ne pas pouvoir joindre mon mari....
Inséparables. Après tout, après les hommes, les enfants, le travail, après tout ce qui se passe dans une vie, il reste la mère. C'est pour elle que nous faisons tout ce que nous faisons. Pour gagner le droit de voir cette petite étincelle dans son regard qui dit, tu es belle. La mère, éternelle, veille sur nous et nous veillons sur elle.
C'est par elle que nous devenons mères, nous les filles. Pour lui ressembler, pour donner à notre tour ce que nous avons reçu d'elle, envers qui la dette est infinie, et qui est la vie. Ce jour-là, en accouchant, nous croyons enfin payer la dette, et extirper la mère de nous. Mais nous ne faisons que la reproduire en devenant mères.
Cela prend beaucoup de temps de se séparer de sa mère: cela prend une vie. Toute une vie avec sa mère. Cela prend du temps de se séparer de sa mère, parce qu'en fait on ne s'en sépare jamais. Même si on croit le faire, en inventant sa voie, en choisissant une vie, un homme, un travail, en ayant des enfants, en les aimant d'un amour fou, on reste la fille de sa mère, jusqu'au moment où on reprend le flambeau, et dans la joie et la douleur, on trouve sa place. Mais même à ce moment-là, on ne se sépare pas. Dans le grand accouchement qu'est la vie, quelle fille est jamais vraiment sortie du ventre de sa mère?
Depuis le 05 Mai dernier, je ne sais combien de fois on m'a posé cette question.
Et depuis le 05 Mai dernier, je n'ai jamais su que répondre à cette question.
Parce que depuis le 05 Mai dernier, je me suis moi-même posée cette question 10000 fois par jour.
Parce que depuis le 05 Mai dernier, je n'ai vraiment pas trouvé une réponse convaincante à cette question.
Pourquoi ai-je été censurée?
A priori, mon blog ne parle pas de politique. Donc, normalement, non censurable.
Pourquoi censurer un blog qui parle surtout de problèmes de société, de livres, de films, de recettes de cuisine...?
Plusieurs hypothèses ont été avancées.
Bien-sûr, étant donné que Ammar censure sans donner d'explications, sans préavis, ni notifications d'aucune sorte, je ne pourrais vous dire quelle hypothèse prévaut.
La première hypothèse a été avancée par un journaliste français. D'après lui, un blog qui a 1500 pages vues par jour est devenu un média. Or, dans certains pays, tous les médias doivent avoir une autorisation. Donc, blog/média sans autorisation = censure.
On m'a aussi dit que j'ai été censurée parce que lorsque j'avais été attaquée par Moubid, je n'avais pas fait profil bas et que je me suis défendue en faisant beaucoup de bruits. Or, lorsque l'on fait beaucoup de bruit, on doit être neutralisé, donc = censure.
On m'a aussi dit qu'il est possible que Ammar a eu peur de moi, puisqu'il ne pouvait pas me contrôler. Il est vrai que je n'avais jamais parlé politique, mais quelles garanties pour l'avenir? Incertitude, personne non controlable = censure.
On m'a aussi dit que c'est parce que j'aurais attaqué l'islam. Mais d'abord, je n'ai jamais attaqué l'islam en tant que tel. J'ai toujours attaqué les islamistes, et tous les barbus qui veulent nous faire avaler leurs conneries. Mais en plus, officiellement, n'est-ce pas la position de la Tunisie? Ne nous dit-on pas à longueur de journées que la Tunbisie est contre toute forme d'islamisme et d'extrémisme? Ne nous dit-on pas qu'officiellement, la Tunisie prône un islma modéré, éclairé et surtout tolérant. Alors pourquoi? Où est mon tort?
Bien-sûr, on pourrait dire, et certains le disent, que parmi 3ammar se cachent justement quelques sympathisants des islamsites. C'est peut-être vrai. Mais alors, où sont leurs supérieurs hiérarchiques?
Cela signifierait-il que les employés de "Ammar" agissent à leur guise? Pourquoi pas d'ailleurs? Existe-t-il des critères objectifs et scientifiques à la censure? Surement pas. Ces employés sont-ils obligés de motiver leurs décisions? Apparemment pas!
On m'a aussi dit que c'est parce que je parle trop des femmes et de leurs droits. Oui, mais cela aussi est dans la lignée de notre politique tunisienne officielle, non? Tunisie, pays des droits de la femme. Tunisie, pays où la femme arabo-musulmane a le plus de droits.... Alors pourquoi la censure? Bien, il parait que ce domaine est une chasse gardée, alors...
On m'a aussi dit que je parlais trop culture, livres, cinéma... J'avoue que là, j'étais restée étonnée. Quel mal y-a-t-il à parler culture, livres et cinéma?
On m'a répondu que cela poussait à réfléchir, or, lorsque les gens réfléchissent.... = censure.
On m'a avancé d'autres hypothèses. Comme par exemple que ma personnalité intriguait. Qu'il était difficile de me cerner. Que j'étais trop indépendante.... et lorsque l'on n'arrive pas à cerner une personne, on la fait taire par précaution = censure.
Je ne me rappelle plus toutes les hypothèses avancées. Et ce ne sont que des hypothèses. Car qui d'entre nous pourrait vraiment savoir?
Et puis, nous avons été très nombreux à avoir été censurés. Y-a-t-il un point commun entre nous?
Oui, surement. Surtout le nombre de lecteurs. Tout blog attirant beaucoup de lecteurs doit être censuré. Sait-on jamais?
Et puis, dernièrement Moez Souabni nous a appris qu'en réalité, ce sont les américains qui nous censurent.
Mais oui, les américains!
Voyez-vous, les américains sont dérangés par Extravagana, Massir, Samsoum, Stupeur, Houssein... alors, pour avoir la paix, ils nous ont censurés. Mais oui. Voila l'explication.
Pourquoi accuser le pauvre Ammar?
Mais c'est qu'ils sont vraiment idiots les américains. Vous imaginez, il y a un peu plus de deux ans, ils ont invités des blogueurs tunisiens au Maroc, ils leur ont fait une formation de bloging, et ensuite, ils les ont censurés!!!
Ah les américains!!! Ils ne savent que jeter leur argent par les fenêtres!!!!
Ce matin, je lisais le livre "Le monde selon Grap" de John Irving, lorsqu'une phrase m'a vraiment interpellée:
"La tolérance à l'égard des intolérants est une tache difficile que nous impose l'époque où nous vivons".
Pourquoi cette phrase m'a-t-elle donc interpellée?
Je dirais que tout simplement, à cette époque où nous vivons, elle est vraie tous les jours. Tous les jours, nous nous efforçons d'être tolérants face à des gens qui eux, sont complètement intolérants à notre égard.
Tous les jours, nous essayons d'exister face à ces gens, qui eux, menacent notre existence.
Tous les jours, nous essayons de nous exprimer, alors que ces gens, eux, essayent de nous faire taire.
Tous les jours, nous essayons de vivre notre vie en fonction de nos opinions, nos convictions, nos choix...., alors que ces gens, eux, veulent nous imposer leurs opinions, leurs convictions et leurs choix.
Tous les jours...
Et pourtant, tous les jours, nous essayons de leur trouver des excuses, des explications, nous les laissons s'exprimer, nous essayons d’être tolérants envers eux... et eux, que font-ils?
Etre tolérants face à ces intolérants est vraiment une tache de plus en plus difficile, mais y-a-t-il d'autre choix lorsque l'on choisit la tolérance?
Le thème de la Journée des droits de l'homme du 10 décembre 2010 est les défenseurs des droits de l’homme qui luttent pour mettre fin à la discrimination.
Les défenseurs des droits de l’homme luttant contre la discrimination, souvent confrontés à de grands risques pour eux-mêmes et leurs familles, sont reconnus et célébrés lors de cette journée.
Les défenseurs des droits de l’homme dénoncent les abus et les violations, y compris la discrimination, l'exclusion, l'oppression et la violence. Ils préconisent la justice et cherchent à protéger les victimes de violations des droits de l'homme. Ils exigent que les auteurs de ces violations répondent de leurs actes et ils demandent la transparence de l'action gouvernementale. Ce faisant, ils mettent souvent en danger leur propre sécurité et celle de leur famille.
Certains défenseurs des droits de l'homme sont célèbres, mais la plupart ne le sont pas. Ils agissent dans toutes les parties du monde, seuls ou en groupes, dans les communautés locales, la politique nationale ou internationale.
La Journée des droits de l'homme 2010 mettra en évidence et promouvra les succès obtenus par des défenseurs des droits de l'homme, et mettra à nouveau l'accent sur la responsabilité fondamentale des gouvernements qui est de faciliter et de protéger leur rôle. Cette Journée visera également à inspirer une nouvelle génération de défenseurs à s'exprimer et à entreprendre des actions pour mettre fin à la discrimination sous toutes ses formes, quel que soit le moment ou le lieu où elle se manifeste.
Les choses ne s'arrêteront pas après le 10 décembre 2010. L’attention portée au travail des défenseurs des droits de l'homme continuera tout au long de 2011.
Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme peut vous aider à mettre sur pied votre propre campagne pour le 10 décembre et l'année suivante.
Qui est un défenseur des droits de l’homme?
“ Le titre de défenseur des droits de l’homme peut être gagné parchacun d’entre nous. Ce n’est pas un rôle qui exige une qualificationprofessionnelle. Ce qu’il requiert est la considération pour lesautres êtres humains, la compréhension que nous avons tous droit àl’éventail complet des droits de l’homme et la volonté de voir cet idéaldevenir réalité ”.
(Navi Pillay, Haut-Commissairedes Nations Unies aux droits de l’homme)
Vous trouverez plus d'informations dans ce fichier:
L'année dernière, lorsque je faisais ma petite recherche sur Mutuelleville, une amie m'avait envoyé le numéro 194 du magazine La Tunisie Illustrée, daté du 01 Décembre 1920.
Elle me l'avait envoyé sur ma messagerie facebook. J'y avais jeté un coup d'oeil, en attendant d'y revenir lorsque j'aurais à écrire ma note. Mais entre temps, Moubid était passé par-là et toute ma messagerie avait disparue avec mon compte facebook.
J'avais demandé à mon amie de me renvoyer le document, mais elle ne l'avait malheureusement plus.
Il y a deux jours, je l'ai trouvé dans mon PC. Apparemment, j'avais du l'enregistrer et l'oublier. J'étais hyper contente.
Je le publie aujourd'hui sur mon blog. C'est très sympa de lire un vieux journal. Le texte est très emphatique et les photos sont belles, puisqu'elles nous renvoient vers notre passé.
Difficile de faire manger du poisson à ma Poupée. Elle n'aime pas particulièrement cela. Je dirais même qu'à chaque fois que je prépare du poisson, elle fait la grimace, elle rouspète, elle mange difficilement...
Mais Poupée adore la cuisine asiatique. Je me suis dit que si je préparais du poisson d'une manière asiatique, elle aimerait peut-être.
Je me suis rappelée que j'avais mangé une fois de la dorade à la sauce aigre douce et que j'avais adoré cela. Alors pourquoi pas une sauce aigre-douce?
Hier, j'avais un beau loup. J'ai donc improvisé une sauce aigre douce pour faire plaisir à ma Poupée. Et elle a adoré.
Ingrédients pour 4 personnes:
- Un grand poisson (j'avais pris un loup) ou des filets de poisson
Hacher les oignons. En prendre la moitié, la mettre dans une grande poêle anti-adhésive, et la faire dorer dans un peu d'huile.
Ajouter les poivrons coupés en lanières ou en rondelles et le fenouil coupé en lamelles, laisser cuire quelques minutes.
Si vous préférez les légumes croquants, ne les ajoutez pas maintenant. Mes enfants ne les aiment pas, c'est pour cela que je les fait cuire dès le début, pour qu'ils deviennent très tendres.
Ajouter du sucre et laisser un peu caraméliser.
(Cliquer sur les photos pour les agrandir)
Ajouter le concentré de tomate, l'ail écrasé, le sel, la sauce soja, le vinaigre de riz, l'huile de sésame, le gingembre en poudre, le sel, les grains d'anis, les épices chinoises et de la sauce aux huitres.
Ajouter le poisson vidé et écaillé. Bien l'imprégner du mélange, en mettre à l'intérier du poisson.
Laisser mijoter couvert, à feu très doux.
A mi-cuisson, retourner délicatement le poisson.
Entre temps, mettre de l'eau à bouillir.
Faire revenir l'autre moitié des oignons hachés dans un peu de beurre.
Rincer le riz dans une passoire (ne pas le laisser absorber l'eau), l'ajouter aux oignons et le rissoler.
Ajouter deux volume d'eau bouillante, un peu d'huile de sésame et du sel.
Couvrir à moitié et laisser cuire sur feu doux jusqu'à absorption totale de l'eau.
Ouvrir la boite d'ananas au sirop. Recueillir le jus et l'ajouter à la sauce.
Couper les tranches d'ananas en morceaux, et ajouter aussi à la sauce.
Jeudi dernier, je suis allée au vernissage de l'exposition "Alexandre Roubtzoff et la médina de Tunis" à la Maison des Arts au Belvédère. Lorsque j'avais vu l'évènement sur facebook, je n'en croyais pas mes yeux. Je ne rêvais pas un jour de voir une expo de Roubtzoff en Tunisie. Hier, mon rêve s'est réalisé. Bien-sûr, le rêve serait un miracle si je pouvais un jour acheter un tableau de Roubtzoff, mais les miracles...
Bien-sûr, ce n'était qu'une exposition "pour le plaisir des yeux et de l'âme". Les tableaux font partie de collections privés et ne sont nullement à la vente.
J'ai quand même pu acheter le livre "La Médina de Tunis et Alexandre Roubtzoff", qui m'a été dédicacé par les auteurs Jacques Pérez (conception et photographies) et Jamila Binous (textes).
Au RDC, une cinquantaine de dessins de Roubtzoff. Des dessins de la Médina de Tunis. Certains sont de vraies merveilles. Une couleur, un coup de crayon....
D'ailleurs, j'ai aimé dans le livre le fait que certains dessins soient publiés à coté de photos des mêmes lieux.
En Août 1944, Alexandre Roubtzoff avait entreprit une série de 45 vues de la Médina de Tunis "Pendant le mois d'Août, je vais tous les jours, matin et soir, dans la ville arabe, avec un album qui se remplira de quarante-cinq dessins de coins de Tunis, soit inconnus, soit particulièrement caractéristiques et devenus presque classiques...".
J'ai pris quelques photos. Malheureusement, depuis quelques semaines, mon appareil photo s'est cassé. J'ai donc du utiliser mon téléphone. La qualité des photos s'en ressent.
Sidi Ben Ali Jabeur, par la rue du Fer.
En haut d'un escalier construit au dessus d'un passage couvert se trouve le kouttab de la rue Bir Lahjar.
Jemaâ Sidi Cheikh, impasse des Fenêtres.
Tunis - Des bancs de bois peint placés à l'extérieur du café reçoivent les clients à la belle saison.
Dessin sur papier, 23,5 x 31,5 cm - Tunis, 1916.
Un minuscule foyer garni de braises permet la préparation du café. Il est entouré d'ustensiles en cuivre disposés sur les murets recouverts de carreaux de céramique polychrome.
Dessin sur papier, 23,5 x 31,5 cm - Tunis.
La grande Mosquée El Zitouna - Plume et aquarelle, 23 x 16,5 cm - Tunis, 25 Août 1944.
Rue Sidi Ben Arous.
La médersa Slimania.
Quelques photos et objets personnels d'Alexandre Roubtzoff étaient aussi exposés.
Au premier étage, une vingtaine de peintures, les unes plus belles que les autres.
Je commencerais par la plus belle. Un tableau de Alia. Roubtzoff a peint une douzaine de tableaux de cette bédouine. Personnellement, ce sont ceux que j'aime le plus je crois, je ne saurais dire pourquoi. Peut-être pour la beauté de son visage, ou celle de ses tatouages, ou le grain de sa peau, ou ses rides... Je ne sais pas. J'adore même les esquisses et les études que Roubtzoff a fait des tableaux de Alia.
Alia - Huile sur toile, 110 x 90 cm - Tunis 1941.
Bien-sûr, la photo ne rend pas justice au tableau.
Un détail incroyable dans ce tableau: le kanoun. On dire de vraies flammes flamboyantes.
Sidi Bou Saïd - Dar el Baron.
Admirez la fraîcheur de la couleur des fleurs. Encore un peu et on sentirait leur parfum!
Fenêtre Dar Ben Abdallah - Aquarelle sur papier - Tunis, Novembre 1929.
Porte, rue des Tamis - Aquarelle et crayon - Tunis, Mars 1928.
Nu allongé - Huile sur toile, 69 x 90 cm - Tunis, Avril 1926.
Nu accoudé - Huile sur toile, 92 x 149 cm - Tunis, 1930.
Tunis - Huile sur toile, 33 x 41 cm - Tunis, 1917.
Place Bab Souika, Sidi Mehrez - Huile sur toile, 60 x 80 cm - Tunis, 1916.
Souk des femmes - Huile sur toile, 27 x 17 cm - Tunis, 1914.
Intérieur Tunis - Huile sur toile.
Jamila et Fatma - Huile sur toile, 136 x 110 cm - Tunis, 1931.
Ces deux derniers tableaux sont aussi de pures merveilles. Dans le premier, Intérieur, il y a une précision des détails extraordinaire: les moucharabiehs, les robes, les voiles, les tapis, les tentures... J'ai du passer un bon moment à examiner le tableau pour pouvoir les voir. Et encore, je suis sure de ne pas avoir tout vu.
Pour le deuxième, Jamila et Fatma, je le connaissais virtuellement. En fait, je l'avais déjà vu à plusieurs reprises dans les livres. Mais c'est la première fois que je le vois en vrai. La différence est saisissante. Lorsque l'on est à environ 2 mètres et un peu de coté, les boucles d'oreilles des deux femmes paraissent en relief. On a vraiment l'impression que ce sont de vraies boucles d'oreilles accrochées au tableau. Et leur couleur turquoise est saisissante.
Les couleurs des pelotes de laine sont aussi admirables.
Ce soir-là, mon mari est rentré à la maison, et m'a demandé: "pourquoi tu ris comme cela?". Je lui ai répondu que j'étais encore sous le charme.
Le lendemain matin, je l'étais encore et à mon réveil, je souriais encore béatement.
Je pense retourner voir cette expo, qui se poursuivra jusqu'au 02 Janvier 2011.
C'est tradition moscovite très sympathique (il parait qu'elle est d’origine italienne).
Sur les berges de la Moskova et sur le pont Luzhkova, les autorités ont installé toute une série d’arbres métalliques.
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
Les nouveaux mariés arrivent dans de grandes limousines. Ils sont accompagnés d'invités. Ils apportent avec eux des fleurs, des confettis, du champagne, des gâteaux...
Les mariés arrivent avec un cadenas, sur lesquels ils ont inscrit leurs prénoms. Il est aussi possible d'acheter les cadenas sur place et d'y inscrire les prénoms au vernis à ongles ou au feutre.
Les mariés doivent vérouiller leur cadenas dans un des arbres de l'amour.
Ensuite, ils se mettent sur le pont Luzhkova, et dos à la Moskova, ils jettent les clefs dans la rivière. Ce cadenas est le symbole d'une union indéfectible des coeurs (za3ma un amour infini, jusqu'à ce que la mort nous sépare...).
Ensuite les mariés échangent un baiser.
On nous a raconté que normalement, les mariés sont liés et ne peuvent pas divorcer, à moins d'aller chercher et remonter les clefs pour déverouiller le cadenas (ce qui est évidemment impossible).
On devrait peu-être faire la même chose chez nous, cela diminuerait surement le nombre de divorces! :-))
Bien-sûr, tout cela se fait en présence des invités, avec champagne, cris de joie, photographes... et touristes aussi.
Les mariés acceptent d'ailleurs aimablement et volontier que les touristes (dont nous) les prennent en photo.
Ensuite, les mariés vont s’asseoir sous les ailes de Cupidon et deux alliances, pour une autre photo souvenir de ce qui devrait être le plus beau jour de leur vie.
Depuis une dizaine d'années, j'adore les salades composées. Et lorsque je suis en voyage en France ou en Italie, je me régale.
J'en fais de temps en temps chez moi, j'essaye divers ingrédients... Ce qui est dommage, c'est que l'on ne trouve pas souvent des salades variées. Généralement, la salade qui est disponible est la laitue, tout simplement.
- des feuilles de salade, en l’occurrence de la laitue (j'aurais adoré avoir de la laitue iceberg plus fraîche et plus croquante, mais bon, tant pis...);
- 2 petites endives;
- du jambon de dinde fumé;
- des raisins secs;
- 2 pommes;
- des noix;
- du vinaigre balsamique;
- des huiles d'olive aromatisées ou nature;
- des vinaigrettes.
Rincer les raisins secs. Les mettre à tremper dans un verre d'eau.
Laver la laitue et l'essorer. En couper quelques feuilles dans une grande assiette plate.
Laver les endives, les couper en rondelles et les ajouter par dessus la salade.
Couper les fromages et le jambon de dinde en lamelles ou en dés (au choix), le parmesan en copeaux, et les mettre sur la salade.
Laver les pommes, les éplucher ou pas (au choix) et les couper en tranches. Ensuite, les disposer sur la salade.
Egoutter les raisins secs, et le parsemer sur la salade.
Décorer de quelques noix.
Je n'assaisonne pas ma salade. Je la sers telle quelle. Mais à table, je mets diverses vinaigrettes, diverses huiles d'olive aromatisées ou nature et du vinaigre balsamique. Chacun assaisonne sa salade comme il le souhaite. Personnellement, je mets juste du vinaigre balsamique.
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