Oui, vous avez bien lu: un palestinien chez un juif. J’ai eu moi-aussi un mouvement de surprise hier soir lors des présentations.
Jacob a l’habitude d’organiser une fois par mois, un dîner œcuménique. Hier, nous y avons participé pour la première fois.
Il y avait donc, entre autres, Mgr Maroun Lahham, évêque de Tunis (palestinien), le Père Paul Geers un père blanc installé en Tunisie depuis 49 ans, un prêtre sicilien, un sociologue tunisien (désolée, forgot their names), Docteur Hechmi Dhaoui un psychanalyste, Mme Sonia Fellous chercheur au CNRS, section hébraïque, Emma, Raspoutine, mon mari et moi, et quelques autres personnes.
Bref, les trois religions monothéistes étaient représentées, et je dirais même bien représentées.
Jacob nous avait préparé un bon repas (mon Dieu les kilos depuis que je connais Jacob!!!).
Ce qui était génial, c’est que finalement, nous étions tous ensembles bien à notre aise. Une ambiance bon enfant. Respect total entre tous.
Chacun parlait de sa religion, de sa foi, de ses croyances…
Questions. Réponses. Mais surtout tolérance.
Mgr Maroun Lahham, a pour ma part assez bien résumé l’évolution de l’humanité, et ce vers quoi elle devait tendre.
A l’origine, il y avait le chaos. Les hommes étaient à l’état sauvage, et s’entretuaient.
Ensuite, est apparue la loi du Talion: "Œil pour œil, dent pour dent". Cette loi entendait lutter contre la violence individuelle en limitant celle-ci au niveau de la violence subie.
Après, il y a eu la «règle d’Or»: "Ne fais pas à autrui ce que tu n'aimerais pas que l'on te fasse."(qui entre parenthèse est mon credo).
Cette règle d'or est complétée par une formulation positive: "Fais à autrui ce que tu aimerais qu'on te fasse." (à mon avis, rares sont ceux qui le font. Il y en a quand même, Dieu Merci).
Et enfin, il faut aboutir à cette règle: «Aimez vos ennemis». Cela me semble un peu utopique, et c’est ce que j’avais justement répondu à Mgr Maroun. L’amour de l’ennemi me semblait presque contraire à la nature humaine.
Finalement, à y réfléchir, peut-être que j’avais tort. S’il est difficile d’aimer ses ennemis, on peu au moins essayer. L’amour serait dans ce cas, «une bonne volonté compréhensive, créatrice, rédemptrice, envers tous les hommes ». Martin Luther King. Ou plus simplement, l’amour serait une sorte de pardon.
Grâce à Mme Sonie Fellous, nos connaissances historiques concernant la religion judaïque et l’antiquité ont été bien enrichies. Personnellement, je connais enfin la différence entre les saducéens et les pharisiens.
Ce dîner a été très agréable et très enrichissant. J’espère que Jacob pensera à nous inviter à chaque fois.
Si tous les peuples pouvaient être si tolérants!!!!
Cela fait un certain temps que je veux en parler, mais je ne trouvais pas le temps. En fait, surtout depuis un post de Mouwaten, qui m’avait «choquée». D’ailleurs le même sujet a été repris par Mouwaten pour montrer le paradoxe qui existe entre la France et la Tunisie.
Dans une société, tout dépend de l’éducation donnée aux enfants.
Le problème de notre système éducatif, en particulier, et l’éducation des enfants en général ont d’ailleurs été souvent cités ici et là.
C’est un sujet trop vaste pour être abordé dans son ensemble dans un seul post. Ici, je ne parlerais que de l’école.
Mes enfants sont à la mission (école française). Par choix et par obligation.
Lorsqu’il était petit, mon fils était malade. Il a du passer 3 mois dans un centre spécialisé en France, et nous craignions qu’il soit dans l’obligation d’y retourner. Il avait donc fait un trimestre à l’école française. Et à son retour à Tunis, nous avions préféré le mettre dans une école française pour qu’en cas de besoin, si jamais il fallait de nouveau l’envoyer la-bas, il ne soit pas perdu.
Mais ensuite, nous étions tellement satisfaits du système de la mission, que nous avions fait le choix d’y inscrire petite poupée.
Je ne vais pas faire l’apologie du système éducatif français. Parce qu’apparemment, ce ne marche pas très très bien en France. Mais ici, si. Ce système est excellent.
En fait, j’ai envie de vous donner le contre exemple de Mouwaten.
En 2002, lors de la campagne présidentielle en France, les enfants avaient vécu les élections à l’école en direct. Ils avaient la campagne, les affiches, des débats… Exactement comme s’ils avaient été des adultes. Et ensuite, ils ont eu des urnes à l’école et ils ont voté pour élire le président de leur choix. Bien-sûr, c’était des élections «bidons», mais les enfants avaient participé à la vie politique de la France. Et cela a été une occasion pour leur expliquer la démocratie et ses règles.
L’année d’après, pour l’année scolaire 2002/2003, la classe de mon fils avait travaillé toute l’année sur un projet, qui pour moi, était utopique, et qui pourtant a vraiment vu le jour: écrire un livre sur les droits des enfants.
En fait, à l’origine, il était aussi prévu que les enfants aillent en visite au Parlement des Enfants à Paris. Mais ce projet avait été annulé.
Toute la classe avait participé à l’élaboration du livre.
Il est vrai que ce livre traite des droits des enfants, mais, pour connaître les droits des enfants, il faut commencer par déterminer ce que sont les droits, et donc aussi ce que sont les obligations, et comment exercer ses droits et ses obligations.
Ce livre a été l’occasion pour les enfants d’apprendre énormément. Ils ont appris ce qu’est un citoyen, ce que sont les droits et les obligations de chaque citoyen, la hiérarchie des lois (cours de droit à la fac chez nous), comment sont votées ces lois, ce qu’est un Parlement…
Ils ont appris à se respecter, ils ont appris le travail en équipe…
Par ailleurs, à chaque fois que je consulte les livres d’instruction civique de mon fils, je suis impressionnée.
La méthode d’enseignement est en elle-même différente. Personnellement, je la résume ainsi:
À l’école publique tunisienne (ministère), on apprend aux enfants à apprendre (juste pour passer les examens), à l’école française (mission), on leur apprend à réfléchir.
Je parle ici des élèves moyens, ordinaires et normaux, pas des génis, des surdoués ou au contraire, des cancres.
Et on peut constater cela aussi bien dans la façon d’enseigner, que dans les sujets de contrôle. Généralement, le cours est «interactif», et les sujets de contrôle sont des sujets de synthèse. Il n’y a pas de place pour les élèves qui veulent apprendre bêtement une leçon et la réciter sans la comprendre.
Et puis la discipline est stricte et les punitions intelligentes.
Par exemple, il y a deux ans je crois, mon fils avait jeté un papier par la fenêtre de la salle de classe. Un surveillant l’a vu.
D’abord, un rapport avait été écrit à l’intention des parents et de l’élève, avec le rappel de certaines règles, ensuite l’élève a été puni, mais d’une façon tellement intelligente, qu’il n’a plus osé refaire cela: mon fils a été retenu à l’école un mercredi après-midi, et il a du rédiger une dissertation sur la protection de l’environnement.
Un ami, dont les deux enfants sont à l’école publique tunisienne nous racontait la semaine dernière qu’il avait constaté dans les cours de géographie de ses enfants, un fait qui l’avait choqué (et nous aussi d’ailleurs). Il a dit que les chiffres qui étaient donnés étaient les chiffres avant 1987, et après 1987. Comme si avant 1987, la Tunisie était un beau ZERO, et après 1987, son évolution a été miraculeuse, sur tous les plans, agricole, industriel… Ridicule!
Ceci est mon avis personnel, basé sur des constatations personnelles, et non pas sur une étude quelconque. Le débat est donc ouvert. Donnez vos avis, cela ne fera qu’enrichir la discussion.
Je précise que mon mari a fait toutes ses études au ministère. Quant à moi, au primaire, j'étais dans une école privée tenue par des soeurs chrétiennes, ensuite, le secondaire au ministère. Mais c'était à une autre époque....
N.B.: Je ne parle pas ici, du Lycée Cailloux de la Marsa que certains nomment le Club Med, ou même le dépotoir. A tort ou à raison, je ne sais pas.
Je suis arrivée sur la blogosphère un peu par hasard.
J’ai eu envie d’essayer, et très rapidement, je suis devenue une mordue.
J’essaye d’y consacre tout le temps et les efforts possibles. Il y a des jours où c’est aisé, et d’autres où c’est bien difficile.
Cela me fait très plaisir de lire vos commentaires. D’ailleurs parfois lorsqu’il n’y en pas beaucoup, je suis déçue.
Je voulais vous remercier de venir me lire, vous remercier de passer du temps en ma compagnie et de partager avec moi.
Votre contact m’enrichie. J’apprends de vous tous. Que vous partagiez mes idées ou pas.
C’est vous, par votre présence et par vos commentaires, qui donnez vie à ce blog.
Je voudrais m’excuser de ne pas pouvoir répondre rapidement parfois aux commentaires. J’essaye au moins de les publier aussi rapidement que possible. Je laisse à cet effet mon ordinateur constamment ouvert. Dès que je peux, je publie les commentaires, parfois même sans les lire lorsqu’il s’agit de bloggueurs en qui j’ai confiance. Donc, patience parfois.
Pareil pour tous ceux qui m’envoient des mails. Sincèrement, je fais tout mon possible pour répondre à tous. Normalement je le fais systématiquement, mais parfois avec du retard.
Je reçois d’ailleurs de plus en plus de mails. La majorité sont des mails d’encouragement. Merci beaucoup, cela me fait bien plaisir, et j’espère ne pas vous décevoir.
Je reçois aussi des mails pour discuter certains points. Parfois certains internautes n’osent pas ou ne veulent pas, pour X raisons, mettre un commentaire sur le blog.
Certains internautes me demandent aussi parfois d’aborder tel ou tel sujet qui les intéresse. J’essaierais. Promis.
Le sujet qui revient le plus souvent, concerne à mon avis un problème du à une mauvaise communication au sein des couples, particulièrement les couples mariés. Généralement, ce sont les femmes qui se plaignent les plus. Il s’agit de la sexualité au sein des couples. Apparemment Messieurs, vous êtes trop timides lorsqu’il s’agit de faire l’amour avec vos femmes. Et je pense qu’elles ont envie que cela change. Nous en reparlerons un autre jour.
Et enfin, j’aborde un dernier groupe de mails que je n’apprécie pas. Les mails provenant de bloggueurs «dragueurs».
Depuis début décembre, il m’est arrivé de recevoir de la part de certains bloggueurs des propositions ou invitations qui ne m’intéressent pas.
Parfois, je fais celle qui ne comprends pas, et mon interlocuteur laisse tomber. Mais parfois certains insistent.
Je sais que je ne suis pas la seule à recevoir ce genre de mails. Mais je tiens à rappeler quelque chose de très important pour moi: je suis mariée.
J’aime mon mari, et je n’ai nullement l’intention de faire quelque chose qui pourrait lui déplaire. En plus, je suis fidèle et monogame dans l’âme.
Je suis tout à fait d’accord pour être considérée comme une amie, une sœur… mais pas plus.
Alors, SVP, ne m’envoyez plus ce genre de mails. Je ne suis pas intéressée. Même si Brad Pitt venait en personne.
Bon allez, si vraiment Brad Pitt venait en personne, je pourrais réfléchir, et je pourrais même hésiter. (Si Brad Pitt laissait Angélina Jolie pour venir me voir, je crois que je lui réserverais surtout une chambre dans une clinique psychiatrique!).
Par contre, si Nicolas Cage ou John Travolta venaient et insistaient vraiment, peut-être que je pourrais céder.
Hier soir, nous étions invités à une fête d'anniversaire au Spoon.
Ces derniers temps, je "souffre" d'un petit excès de Assida, qui se voit un peu au niveau de ma taille.
Tout d'un coup, je vois arriver une jolie poupée. En fait, c'est une amie d'une amie. Belle comme je jour. Une vraie poupée. Un corps gracieux. Des seins éblouissants. Un visage rayonnant...
Je l'ai vue, et j'ai eu un sentiment d'envie: pourquoi est-ce que je ne suis pas une poupée comme elle?
Et tout d'un coup, j'ai réalisé qu'elle ne devait pas être si heureuse que cela.
Elle s'est marié au fils de... Elle a divorcé.
Elle s'est remarié à un fils de... (encore plus important), elle a eu un enfant, et elle a re-divorcé.
Est-elle heureuse?
A-t-elle réussi sa vie?
Du coup, je me suis surprise à observer tous les gens présents, en essayant de déterminer qui est heureux et qui ne l'est pas?
Qui a réussi sa vie?
Qu'est-ce qui est le plus important dans la vie?
Je connais à cette soirée beaucoup de personnes, hommes et femmes, qui ont tout pour être heureux. Pourtant, le sont-ils?
Ils ont un beau physique, ils ont beaucoup d'argent, mais sont-ils heureux?
Tous les hommes, ou presque, disent toujours que la cuisine de leur mère est la meilleure. Normal.
Que dire lorsque leur mère en question fait la meilleure Assida du pays (j'exagère un peu, mais c'est vrai). Elle est connue dans toute la famille pour sa assida. C'est sa spécialité. Il est vrai qu'elle est vraiment délicieuse.
Pendant 18 ans, j'ai eu droit au: "Assidet ommi ahsan wahda" (la assida de ma mère est la meilleure).
D'accord, Monsieur, j'ai compris. Personne ne pourra jamais faire une meilleure assida!
Dimanche dernier, mon cher et tendre a mangé la assida de sa maman, et a juste gouté ma assida. Pas grâve, j'ai l'habitude. Je sais, assidet ommi ahsan wahda!
Ce matin, il prenait son petit déjeuner, il m'appelle: "Tu sais, cette année, ta assida est très très bonne, meilleure que celle de ma mère!".
Hein???
Qu'est-ce que tu as dis?
Franchement, je croyais qu'il se moquait de moi!
Mais il était sincère, il a mangé 2 shayif (bols) de assida. De MA assida!
Vous croyez qu'il est malade????
Il est sûrement malade.
Vous en pensez quoi?
Mais il me reste un autre homme à convaincre, pour qui assidet mamie ahsan wahda!!!!
Certains se demandent pourquoi nous restons sous-développés.
Une des raisons est à mon avis, notre mentalité. Nous avons une mentalité de sous-développés. Nous pouvons faire des études, voyager, lire, essayer de nous ouvrir aux autres..., mais rien à faire, chassez le naturel, il revient au galop!
Et notre blogosphère tunisienne est assez représentative de notre mentalité de sous-développés.
Si nous faisons un petit tour chez les autres, par exemple, si nous allons voir quelques blogs français, nous y trouverons des gens qui racontent, se racontent..., des commentateurs qui soutiennent, conseillent, argumentent...
Pareil chez nos amis canadiens. Pareil aussi chez les américains.
On peut aller sur Mybloglog, lire des blogs étrangers au hasard. C'est excessivement rare de trouver des notes critiquant d'une façon destructive, insultant, se moquant... d'autres bloggueurs. Moi, personnellement, je n'en ai pas vu. Peut-être suis-je aveugle?!
Je ne pense pas que chez eux, tous les lecteurs ADORENT et APPRECIENT tous les blogs et bloggueurs. Mais je suppose que chacun respectant la liberté des autres, il lui laisse la liberté de s'exprimer comme il l'entend, avec la cadence qui lui chante, avec ses erreurs, ses qualités, ses défauts...
Pas chez nous.
Non, chez nous, on adore se critiquer les uns les autres. On adore découvrir les failles des uns et des autres. On adore se moquer les uns des autres....
Pourquoi? Je me le demande.
Peut-être que certains ne trouvent rien d'intéressant à dire, alors ils se disent: pourquoi aujourd'hui, je ne me moquerais pas de tel bloggueur? Pourquoi je ne pointerais pas le doigts sur ses défauts?...
Cela me permettra de faire mon "intéressant"!
Alors, on trouve une note qui va se moquer d'un tel bloggueur parce qu'il écrit avec beaucoup de fautes d'orthographes, ou d'un autre bloggueur parce que l'on trouve qu'il emploie certaines expressions à tort et à travers, ou même d'un autre bloggueur parce que parait-il, il est plutôt égocentrique, et publie sa photo à l'occasion de chaque note...
C'est que voyez-vous, sur cette blogosphère, nous ne sommes pas censés être des êtres humains, mais plutôt des sur-hommes, parfaits sur tous les plans. Sinon...
Personnellement, en ce qui me concerne, j'appelle cela de la méchanceté gratuite. A quoi est-ce du?
Je ne sais pas!
Mais je trouve que chacun devrait s'occuper de balayer devant sa porte avant d'aller balayer devant celle des autres.
Peut-être ainsi, pourrions-nous un jour, aspirer à devenir développés!
Tout cela est d'ordre général.
Pour ce qui est du cas particulier, j'aimerais répondre à un certain bloggueur qu'il ferait bien de se mêler de sa propre vie avant de critiquer celle des autres.
Bien que n'ayant pas besoin de me justifier, je vais quand même lui raconter mes trois dernières journées.
Tout d'abord, je tiens à le rassurer: ma maison est propre, mon linge est lavé et repassé, mes enfants vont à l'école, ils font du sport, de la danse, sortent...
Nous prenons nos repas normalement, nous parlons, nous regardons la TV... Bref, nous menons une vie tout à fait normale...
Vendredi, j'ai fait mes courses pour toute la semaine. J'ai travaillé. J'ai trouvé le temps de voir ma soeur. Ma petite fille a eu un cours de danse (en plus de l'école bien-sûr). Nous devions aller dîner au Tam Tam avec un ami et ses enfants, il a eu un empêchement. Nous avons donc dîné à la maison.
Pendant la soirée, les enfants couchés, le mari étant en voyage, je suis restée devant mon PC.
Samedi, petite grasse matinée, A3ssida, déjeuner des enfants. L'après-midi, je suis allée chez ma belle-soeur pour lui donner de l'3assida. Je suis restée un peu chez elle, parce que j'avais trouvé une amie commune. Ensuite, cela a été le tour de ma belle-mère. Après, je suis allée chez l'esthéticienne. Je me suis faite faire une pédicure, manucure, brushing et maquillage. C'est que mon mari devait rentrer, et nous étions invités à une soirée.
Ensuite, je suis allée chez mon frère.
Je suis enfin rentrée à la maison. Je me suis changée. J'ai attendu mon mari qui devait arriver.
Nous avons bavardé un peu. Vers 22h30, nous sommes allés à la soirée.
J'ai vu des amis, bavardé, dansé, mangé....
Nous sommes rentrés vers 4h00 du matin.
Dimanche, grasse matinée (tu vois, je dors un peu). Câlins (je baise aussi, puisque tu avais l'air de t'en inquiéter!). Café. Câlins avec les enfants. Déjeuner au Plaza (service hier exécrable). Ensuite, roller au Parc Essaada. Les enfants se sont bien amusés, merci. Moi, j'ai voulu apprendre à en faire. Je me suis bien étalée en public, mais cela ne me dérange pas. Ensuite, direction la maison de mes beaux-parents, puis Las Palmas, pour une bonne glace.
Enfin, vers 19h40, retour à la maison. Douches pour les enfants. Dîner. TV (Capital sur M6). Et ensuite, mon mari et moi sommes mêmes sortis.
Et malgré tout cela, j'ai trouvé le temps de venir devant mon PC, de publier deux notes, de lire les commentaires, de me promener sur certains blogs...
Comment je fais?
Pourquoi ce bloggueur n'y arrive pas?
Peut-être que je sais mieux m'organiser que lui!
Ce qui est certain, c'est que je ne perds pas mon temps à critiquer les autres. Je me mêle de mes propres affaires.
Peut-être que je ne perds pas mon temps à organiser des meet-ups pour critiquer les autres bloggueurs!
De toute façon, cela ne le regarde en aucune façon!
Quant à ses impôts, je voulais le rassurer. Je ne suis pas fonctionnaire. Et je suis sûre que je paye bien plus d'impôts que lui.
Je suis à la tête de toute une direction avec ses divers services. Et apparemment, je sais aussi m'organiser, parce que le travail marche bien, merci.
Rester à la maison? J'adorerais parfois. Cela me permettrait d'écrire bien plus.
Mais je suppose que ce bloggueur n'apprécierait pas trop. Je le "gave" déjà.
Alors, voici ce que je lui propose:
Personne ne t'as demandé de me lire.
Tu me vois trop souvent?
Tant pis pour toi.
Tunisie-blogs et Tuniblogs sont ouverts à tous. Sans limites. Si cela ne te plait pas, personne ne t'oblige à consulter ces sites!
Hier soir, nous nous sommes retrouvé à 4 bloggueurs chez Jacob, qui avait appelé son ami, Hadj Ali Majed.
Belle découverte ce garçon: un jeune tunisien qui lit beaucoup, c'est un miracle je trouve.
El Gréco connaissait déjà. Emma a découvert les lieux, et a demandé à y revenir. Elle a d'ailleurs pris une tonne de photos, peut-être vous les montrera-t-elle.
Nous avons bien-sûr parlé blogs, raconté des blagues juives et musulmanes (auto-dérision, j'adore!), cassé du sucre sur le dos de quelques uns d'entre vous (ha, ha, je plaisante!), et nous avons même appris qu'un bloggueur est allé manger chez Jacob avec femme et enfants. Qui donc? Etait-ce toi Téméraire?
Nous avons passé une excellente soirée. En plus, nous avons trouvé des amis à moi par hasard, cela a permis à tous de faire connaissance.
Je vais laisser à Emma la possibilité de vous en raconter plus.
Une histoire me turlupine un peu ces derniers jours.
Je vais essayer de résumer au maximum, tout en essayant d’être claire.
C’est un couple en instance de divorce, ils sont déjà séparés depuis quelques temps. Ils sont restés mariés environ 1 an. Ils vivaient ensemble avant leur mariage.
Lui: avait déjà divorcé une première fois. Je ne connais pas sa première femme. Il a des enfants.
Elle:
- Avant son mariage était ce que l’on peut appeler chez nous «halloufa barcha». Malgré son très jeune âge, elle avait déjà connu plusieurs hommes. J’aime beaucoup la sincérité de cette fille, elle est ce qu’elle est et l’assume parfaitement. Elle n’avait jamais caché ses anciennes relations, et même, elle insistait sur un point particulier: l’aspect pécuniaire.
Ce que je détestais, c’est que c’était une «allumeuse». Elle avait toujours des manières et des gestes déplacés envers tous les hommes, et les nôtres en particulier, ce qui nous mettaient tous mal à l’aise. Moi, personnellement, c’est à peine si je la tolérais.
- Après son mariage, elle a totalement changé. Du moins en apparence. Elle est toujours matérialiste, mais elle était devenue très correcte. Plus aucun mot ou geste déplacé envers les hommes.
Nous avons commencé à l’apprécier. Elle est très sympathique. De l’humour, et une certaine vivacité d’esprit.
Bref, nous femmes, l’avions enfin adoptée.
Je ne sais pas ce qui s’est passé entre eux. Beaucoup de rumeurs. Deux camps.
Lui dit que c’est à cause d’un vieil SMS plutôt hot qu’elle aurait trouvé sur son portable (?), qu'elle considère comme une infidélité impardonnabe.
L’autre soir, il était en boite, elle est arrivée à l’improviste avec des copains à elle. Elle est venue directement vers son mari. Elle l’a bien allumé. Il était certain (et l’espérait vraiment parce qu’il l’aime comme un fou), qu’elle finirait par rentrer avec lui, chez eux.
Mais tout d’un coup, elle le plante là, retourne vers ses copains, et se laisse «toucher» par tous (d'après ce qu'il dit).
Une grosse bagarre s’en est suivie.
Elle part avec un copain. Il reste dans un état lamentable. Il boit. Il prend sa voiture pour rentrer chez lui. Arrivé, il décide d’aller chez elle, et là, accident de voiture.
Il s’en sort indemne, heureusement. Sa voiture est complètement fichue.
Pour moi cette histoire soulève plusieurs points.
- Qu’est-ce qu’une bent familia? Aussi bien le malheureux mari que tous les autres disent que c’est normal ce qui lui est arrivé puisqu’il n’a pas épousé une bent familia.
- Une fille pas «sérieuse» ne peut-elle donc pas changer? Ne peut-elle pas se calmer (tithadd)? Que veut-elle de plus? Elle a un mari fou amoureux d’elle, une jolie maison, un travail…
- Pourquoi certains époux ou épouses ne peuvent-ils pas pardonner? Surtout, lorsqu’il s’agit d’un vieux truc qui date depuis très longtemps.
- Pourquoi tous ces divorces? Rien qu’en deux jours, nous avons eu à faire à deux amis en instance de divorce. C’est la mode ou quoi?
- Pourquoi les hommes aiment-ils les chieuses?
- Qu'en est-il des enfants? Ils doivent subir un premier divorce, ensuite, ils s'habituent à une belle-mère. Et on leur impose un nouveau divorce. N'est-ce pas trop pour eux?
- Un conjoint en instance de divorce peut-il se considérer libre? Ne faut-il pas attendre que le divorce soit vraiment prononcé pour aller voir ailleurs?
- Pourquoi prendre le volant lorsque l’on a bu?
En fait, je ne sais que penser. C’est une belle chakchouka dans ma tête.
J’aimerais bien que nous essayions de discuter de toutes ces questions.
J'ai emprunté mon titre d'un livre que j'avais lu il y a 2 ans, et qui m'avait laissée perplexe.
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