Promis, juré, il ne s’agit pas du petit Hamadi illustré, ni d’une quelconque blague. Non, il s’agit là d’extraits de copies d’étudiants en 1ère année d’une fac tunisienne de lettres.
Le sujet est: Mai 1968 en France.
- émilorer (améliorer)
- liberté d'opinion quelques soit oratoire ou écrite
- ils manifestent contre les méfaits des la gouvernement c'est pourquoi ils demandent l'autorisation de l'avortement comme ils déplorent d'améliorer la condition féminine
- la crise de mai 68 est une mouvement révolutionnel
- les étudiants refusent le système politique de De Gaulle le gauchisme contre le ministre (allez comprendre ce que cela veut dire………..)
- ils demandent d'enlever le salaire
- ils ont gagné, c'est la liberisme
- dès le choisir de Dégaulle...
- ils cherchent l'égalité du peuple surtout au niveau de la matière de la contraception et plus tard de l'avortement
-une auteur qui refuse ses mouvements grâce qu'ils ses conséquences positives mais elle s'inserre bien sur ce qui est négatif..
- on peut rependre à ces question...
- d'abord les principes évacuait par l'auteur sont les plus connnus et les plus importante et célèbre à mai 68
- il montre la refusent et la révolté des étudiants à la manière d'éducation et la limitation de la liberté pour expliquer son opinion.
- Lles principes de mai 68 défini par la renoncé d Charles du golle a veçu et les mentalités unniversel s'améliore les jeunes pour faire face à la crise affirment du texte. (une seule et même copie, phrases dans l'ordre sans aucune coupure.)
-mai 68 est un évènement changeable dans l'histoire de la France car il sert à changer un niveau d'esprit.
- enrechire (enrichir)
- les étudiants aimaient la liberté sexuelle, liberté de pensés tout ce qu'il est en relation
- avec la voix public et plus précisement universel.
- le crise de mai 68 a connu un grand dévéloppement néfaste c'est l'hisitation de le gouvernement étudiant, social t politique
- un texte écrit par une anciante étudiante
- les agriculteurs se trouvent totalemnt des chameurs
Le top je crois, est cet extrait d'une seule et même copie. Admirez:
- la France a connu dans la période de 1958-1964 une égaullisme présidentielle qui pousse à beaucoup des révolutions,les étudiants demondés des principes , ils veulent aussi demondés aux droits des journaliers (comprendre journalistes) et les nouvaux seignants (comprendre enseignants)
En peut dire alors que la crise de mai 68 est un point finitif au France après et un point de début au France nouvelle et dans tout cela l'auteur se positionne comme un révolteur dans de ce témoignage, il est comme le créant qui marque les evennemnts (comprendre crayon)
W’Allah, il s’agit de vrais extraits de vraies copies de vrais étudiants d’une vraie fac tunisienne de lettres..
Le premier choc passé, je me suis dit qu’il ne faut pas exagérer comme même (*), ce n’est pas la faute de ses pauvres chéris, c’est la faute de leurs professeurs. Pourquoi leur donner des sujets aussi difficiles à traiter? Ce genre de sujets est pour les thèses. Pour les étudiants, il faut plutôt donner des sujets comme celui-ci: «Vos parents vous ont emmenés au zoo. Racontez».
De cette façon, on est au moins sûr de trouver des idées claires. Pour ce qui est du vocabulaire et de l’orthographe, il ne faut pas oublier que le français n’est pas la langue maternelle de ces pauvres chéris!
Il ne faut comme même (*) pas trop leur en demander!!!!
Il y a environ 5 ans, j’ai été chez une amie qui était professeur d’anglais à la fac de lettres de la Manouba. Elle corrigeait les copies d’étudiants en maîtrise d’anglais. Elle m’a fait lire les copies. C’était hilarant. Vraiment. Et aussi d’une tristesse! Ces étudiants là allaient obtenir une maîtrise en anglais alors qu’ils ne savaient même pas écrire en anglais.
Deux de mes amis sont professeurs à la fac de droit de Tunis (campus). Ils nous racontent aussi des horreurs sur le niveau des étudiants, et le pire, sur le niveau des étudiants qui réussissent, qui deviennent par la suite assistants à la fac, alors qu’ils sont incapables de comprendre ce qu’ils font et ce qu’ils disent.
Cela fait de très nombreuses années que des voix s’élèvent pour dénoncer la baisse du niveau scolaire et universitaire en Tunisie. Cela empire d’année en année. Mais la médiocrité s’est installée, et j’ai l’impression qu’elle n’a aucune intention de nous quitter.
Pourquoi?
La faute à qui?
Est-ce voulu?
Une amie avait rédigé sa thèse sur ce sujet. D’après elle, la faute est presque exclusivement celle du système éducatif. Les responsables des divers établissements éducatifs poussent à ce nivellement par le bas. Particulièrement par le système des notes.
Il est devenu de plus en plus difficile pour un enseignant de donner de mauvaises notes. Il se fait «taper sur les doigts». C’est comme même (*) incroyable!!!
Pour des copies presque blanches (une ou deux lignes rédigées), on oblige parfois les profs à mettre un 5, soit disant pour "récompenser" l'étudiant d'être comme même (*) venu.
En fait, c’est comme une sorte de prime de présence!
On distribue généreusement les notes, et cela dès le primaire, on fait réussir des incapables, on lâche sur le marché de l’emploi (y compris celui de l’enseignement) des diplômés médiocres… Et ensuite, on s’étonne!
Les responsables des établissements éducatifs veulent du «chiffre». Ils veulent de bons taux de réussite. Mon établissement a un taux de réussite de tant…
Pour le reste…
"Les gens comme vous, moi je n'en veux plus. La culture, l'ouverture d'esprit et la pluridisciplinarité, je ne veux pas de ça dans mon établissement, je ne veux plus de gens ayant un bon niveau! C'est comme ça qu'il faut vous le dire? Donnez-leur deux trois textes très faciles, prenez votre salaire et c'est tout."
(*) Quand même. J'ai juste eu envie de me mettre à niveau moi-aussi!!!
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