- Pour tous les enfants innocents, victimes de la cruauté des adultes - Pour tous les civils innocents, victimes de la sauvagerie des belligérants - Pour toutes les personnes innocentes, victimesde la mégalomanie des politiciens
POUR TOUS LES INNOCENTS, VICTIMES DES HORREURS DE CE MONDE!
Je viens de terminer le livre "Rosshalde" de Hermann Hesse. Cela fait un peu plus de deux ans que j'ai acheté ce livre, et je n'ai commencé à le lire que depuis deux jours.
Ce qui m'avait poussée à acheter ce livre, c'est juste cette phrase "Dans ce roman exemplaire, Hermann Hesse brosse le tableau terrible de l'incommunicabilité entre les êtres".
Incommunicabilité. Mot terrible, parce que mal terrible.
Que de malentendus, que de problèmes, que de souffrances, que de déchirements, que d'occasions ratées... sont le résultat de cette incommunicabilité.
Des familles déchirées, des amitiées perdues... parce que nous, humains, ne savons pas parfois communiquer, expliquer, parler, comprendre, consacrer du temps, le temps nécessaire... à nos proches, à nos amis, à nos familles.
De premier abord, j'ai voulu critiquer l'auteur. Je lui en voulais un peu de ne pas avoir expliqué pourquoi l'incommunicabilité s'était installée entre le couple et entre le père et ses fils, je trouvais qu'il parlait plus des conséquences que des raisons, et puis finalement, il a eu raison. Peu importent les raisons. L'essentiel est que nous laissons parfois cette incommunicabilité s'installer, sans y attacher d'importance, pour plusieurs raisons, parfois même par simple paresse, et ensuite, on se laisse entrainer. On subit. Les années passent, les fossés se creusent. Et on reste là, sans réagir... jusqu'à ce que cela soit trop tard. On ne peut plus rien sauver. La vie, ou même la mort, nous empêchent de réagir, de corriger, de se ressaisir... et un beau jour, on se retrouve tout seul, ayant tout perdu!
Bien que ma nature ou mon tempérament n'apprécient pas les histoires qui finissent mal, j'ai beaucoup apprécié ce passage du livre: "La conviction qui dominait désormais sa vie s'exprimait à peu près ainsi: tu peux t'enfuir quand tu en auras envie, la porte est grande ouverte, tes chaînes ne sont pas difficiles à rompre. Mais tu n'auras ta liberté qu'au prix d'une résolution terrible et d'un sacrifice très lourd. Donc mieux vaut ne pas y penser, non, non, surtout ne pas y penser".
C'est un peu contradictoire. D'un coté, il pense à sa liberté et comprend que c'est l'unique facon de sortir du cercle vicieux dans lequel il vit, et d'un autre coté, il préfère ne pas y penser, le prix étant trop fort à payer.
Difficile en fait de prendre certaines décisions parfois. On se trouve enlisé jusqu'au cou dans des situations invivables, mais comme il est difficile de s'en sortir, à moins de payer le prix fort, comme de perdre son fils dans ce livre, on reste, et on s'enlise encore plus.
Deux états horribles. Tu es là, tu ne sais que faire, que penser. Tu ne peux plus réfléchir, tu ne vois plus rien, tu ne comprends plus rien. Tu n'apprécies rien.
Que faire? Que penser?
Tu ne peux que te poser des questions: Ai-je tort? Ai-je raison?
Quelle décision prendre?
Est-ce que je me fais des idées érronées? Mon instinct est-il juste?
Je déraille peut-être complètement?
Tu te mets dans tous tes états. Tu ne peux plus rien faire. Tu es immobilisé. Inerte. Sans réaction. Un corps sans esprit.
Ai-je tort? Ai-je raison? Dois-je faire confiance à mon instinct?
Samedi après-midi, je suis enfin allée voir le film «Caramel».
J’ai beaucoup entendu parler de ce film. On en dit beaucoup de bien. Mais j’avoue que j’ai été un peu déçue. Peut-être tout simplement parce que justement, je m’attendais à mieux.
Le film est sympathique. Les personnages aussi, sympathiques et attendrissants.
A Beyrouth, cinq femmes se croisent régulièrement dans un institut de beauté, microcosme coloré où plusieurs générations se rencontrent, se parlent et se confient.
Les thèmes abordés par le film sont intéressants, mais pas nouveaux. Du moins, pas pour notre société tunisienne, société assez semblable à la société libanaise. Le reproche que je fais à ce film, est de ne pas avoir été plus profond. Les sujets sont traités un peu trop rapidement, sauf peut-être le problème de Layale, qui aime un homme marié.
Chaque personnage représente un sujet.
Layale, jeune femme d’une famille chrétienne apparemment assez conservatrice est la maîtresse d’un homme marié. Histoire classique. Elle attend qu’il divorce, mais fini par se rendre compte qu’il n’en fera rien, que son couple marche bien et qu’il lui racontait des mensonges.
C’est le thème le plus développé du film. On voit bien les attentes de Layale, ses soucis, ses tourments, son envie de connaître l’épouse, son désespoir lorsque son amant ne vient même pas la voir alors qu’elle avait subi mille humiliations pour lui préparer son anniversaire….
Ce que je reproche un peu au film, c’est de ne pas avoir été assez clair sur la raison pour laquelle Layale a décidé de rompre. Est-ce parce qu’elle avait découvert le mensonge de l’amant ou parce qu’elle avait été touchée par la gentillesse de l’épouse et la présence de l’enfant?
Nisrine n’est plus vierge. Gros problème, elle est musulmane. Sa famille et celle de son fiancé sont très conservatrices. Les femmes y sont voilées. D’ailleurs pour se rendre à un dîner chez la famille de son fiancé, elle est obligée de se «déguiser» pour se conformer à l’image de la jeune fille musulmane correcte.
La virginité reste, encore en 2008, un problème dans nos sociétés. D’ailleurs hier après-midi, c’était le sujet de l’émission Forum sur radio mosaïque. J’avoue avoir été étonnée par l’ampleur du problème en Tunisie. Que de vies gâchées, que de larmes, que de désespoirs…
Dans le film, la solution a vite été trouvée: chirurgie.
Mais est-ce la bonne solution? Et passer sa vie à mentir?
Nisrine montre aussi dans le film, la difficulté qu’ont certaines jeunes filles à s’identifier ou à s’adapter au monde «moderne». Quel exemple suivre, l’oriental ou l’occidental? Le choix du pseudo pour la clinique est assez significatif: Julie Pompidou. Très français!
Nisrine vit dans une famille traditionnelle, et y joue presque un rôle. Sa famille la voit différente de ce qu’elle est en réalité. La veille de son mariage, sa mère lui tient un discours digne des discours que devaient tenir les mères à leurs filles au siècle dernier. Si seulement elle savait!
Rima est attiré par les femmes. C’est du moins ce qu’elle commence à ressentir. Mais le film n’en dit pas plus. Et c’est bien dommage. Être homosexuelle dans nos sociétés ne doit vraiment pas être chose facile.
Jamale a des problèmes d’âge. Je dirais que c’est un problème presque universel. Mon Dieu lorsque la ménopause pointe son nez, et que les rides apparaissent! C’est d’autant plus difficile dans une société où l’apparence prend de plus en plus de place. Comment faire?
Le mari de Jamale l’a quittée pour une fille plus jeune. Ce qui accentue encore plus son désarroi. En plus son métier lui fait côtoyer tous les jours des jeunes filles très jeunes. Elle est obligée d’utiliser des subterfuges pour sauvegarder un peu les apparences.
Dernier personnage, celui de Rose. Celle-ci a sacrifié sa vie pour s’occuper de sa sœur aînée. Deux personnages très émouvants. Pauvre Rose qui laisse même passer sa dernière chance de vivre l’amour!
Les actrices, bien que non professionnelles (sauf Layale) ont très bien joué leurs rôles. Pas da fausses notes dans leur jeu.
«Le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point».Pascal
Je veux bien. Pascal a raison. Mais parfois, le cœur se trompe, parfois il est complètement aveugle. Et donc, la raison doit prendre le relais et lui ouvrir les yeux.
Ceux qui me connaissent savent à quel point je suis fleur bleue, à quel point j’aime les histoires d’amour, et en particulier celles qui ressemblent à de vrais contes de fées. Mais… Mais parfois, il y a des amours impossibles, impossibles parce que complètement contraires à la raison.
Il y a quelques années, j’étais étudiante à Paris. Pendant mes vacances à Tunis, ma meilleure amie a tenu à me présenter l’amour de sa vie. Je ne saurais dire pourquoi, dès le premier contact, j’ai développé une allergie à lui. La rencontre s’était faite au restaurant. Il était beau garçon, poli, charmant… mais j’ai eu un mouvement de répulsion inexpliqué. Intuition?
Par la suite, j’ai posé plein de questions à mon amie.
- Que fait-il?
- Rien. Le pauvre, il n’a pas de chance. A chaque fois qu’il est embauché quelque part, il a des ennuis avec le boss, et il est obligé de démissionner. Vraiment pas de chance.
- Et donc, qu’a-t-il l’intention de faire?
- Il s’est inscrit à un cours du soir. Il voudrait avoir un diplôme pour décrocher un bon poste.
- C’est bien. Ca l’intéresse?
- En fait, c’est moi qui assiste aux cours à sa place. Je les lui prend, et ensuite il les étudie.
- Comment fait-il financièrement, il est toujours à la charge de ses parents?
- Euh, je l’aide un peu. Tu sais que j’habite chez mes parents, j’ai pas besoin d’argent, alors je lui donne mon salaire.
Là, ce ne sont que des exemples simples, parce que par la suite, j’ai aussi appris qu’elle lui avait donné sa voiture, et que pendant qu’elle, comme une conne, travaillait toute la journée (et lui donnait son salaire), et prenait les cours à sa place, Monsieur en profitait pour aller courir les jolies filles. Elle le savait, mais lui trouvait 10 000 excuses.
Sincèrement, plus aveugle que cela, c’est pas possible!
Après des mois, elle est arrivée à l’imposer à ses parents qui n’en voulaient absolument pas (ils n’étaient pas aveugles comme elle), et ils se sont mariés. Elle a continué à être aveugle et esclave pendant environ 2 ans, et a fini par divorcer.
Le cœur a ses raisons… L’amour est aveugle… Mais quand même!!!
Il y a quelques années, un ami nous a présenté sa nouvelle amie, la vingtaine. Elle était jolie, sympa… Mais dès le premier soir, elle nous a raconté de drôles d’histoires. On pourrait dire, c’est sympa, elle est spontanée… Mais quand même!
Premier dîner, elle nous raconte qu’elle avait été la maîtresse (à son âge!!!) d’un étranger qu’elle avait connu à Tunis. Il ne résidait pas à Tunis, mais y venait de temps en temps. Il lui avait donné sa carte american express gold, et elle en avait profité au maximum. Et elle nous avait surtout raconté que lorsqu’ils avaient rompus, avant de lui rendre sa carte, elle était en voyage, et avait profité et abusé de la carte, pour faire des achats énormes, pour elle et pour ses copines. Sincèrement, j’avais trouvé cela de mauvais goût. Et j’avais trouvé la fille un peu trop intéressée.
Au fil du temps, son comportement relevait plus de la pétasse qu’autre chose. Mais lui, était complètement aveugle. Il ne voyait rien. Il ne voyait ni ses manières déplacées, ni son comportement «louche», ni rien. Elle draguait outrageusement tous les hommes (y compris les nôtres), mais lui ne remarquait rien. L’amour est aveugle. OK, mais là, c’était plus qu’aveugle.
Il a décidé de l’épouser. Toute sa famille et tous ses amis étaient contre. Surtout ses frères. Leurs relations s’étaient d’ailleurs dégradés à cause d’elle. Ses amis s’éloignaient de lui. Mais il tenait bon. Où était sa raison? Dieu seul le sait!
Ils se sont mariés.
Quelques mois, et il a commencé à déciller les yeux.
Il a commencé à se rendre compte qu’il représentait pour elle juste un compte en banque. Surtout lorsqu’il a voulu un enfant. Elle lui avait posé comme condition à une éventuelle grossesse qu’il lui mette un bien immobilier en son nom à elle. En fait, transaction commerciale, un enfant contre un bien!
La goutte qui a fait déborder le vase, a été son infidélité. Elle avait un amant.
D’ailleurs le divorce s’est très mal passé. Avec disputes, chamailleries, bagarres, insultes…
Le cœur a ses raisons… L’amour est aveugle… Mais quand même!!!
Pourquoi avoir pensé à ces histoires aujourd’hui?
Parce que deux copines se trouvent face à ce genre de problèmes.
Alors, j’ai envie de leur dire:
Ok, le cœur a ses raisons que la raison ne connaît point, mais… les raisons du cœur ne durent pas dans le temps. Elles disparaissent au fur et à mesure que la réalité prend le dessus.
Et mieux vaut souffrir au début, lorsque l’on est encore au bord du gouffre, que plus tard, lorsque l’on est englué jusqu’au cou.
Les raisons de la raison finissent toujours par prendre le dessus. Alors, évitez-vous les ennuis. Vous êtes jeunes, jolies, instruites… et les hommes bien existent. Vous finirez par les rencontrer. Ne vous embarquez pas dans des histoires vouées à l’échec d’avance. Vous en souffrirez encore plus… plus tard.
Aimer, d’accord, mais pas perdre la raison!!!
"L'amour a besoin des yeux, comme la pensée a besoin de la mémoire."Mme Necker
Ce matin, je faisais du rangement, et je tombe sur un vieux numéro de La Presse Magazine, je le feuillette, je tombe sur les BokBok de Lotfi Sassi. Je revérifie la date. C'était bien en Avril 2007, pourtant, on a l'impression qu'il s'agit de la semaine dernière!!!!
C'est beau la constance! Surtout, ne rien changer... et ne rien améliorer!!!!!
Cet après-midi, des amies et moi devions aller voir le film Caramel. Grâce à la bonne organisation de… nous nous sommes retrouvées seulement à deux, à voir un autre film «hia w'houa». Au début, cela m’avait énervée parce que je voulais vraiment voir «Caramel», mais ensuite, je n’ai pas du tout regretté.
Je ne savais strictement rien à propos de ce film. J’avais juste entendu le titre par ci par là, sans plus.
Lorsqu’on entend Elle et Lui, on s’attend à une vague histoire de couple, mais ce n’est vraiment pas le cas. Ou du moins, ça l’est seulement en apparence.
Pendant la projection du film, beaucoup de spectateurs ont quitté la salle. J’en ai même entendu qui ont dit n’avoir rien compris.
Pas moi. Le début a été difficile à comprendre, c’est vrai. Alors ne comprenant pas encore de quoi il s’agissait, j’ai été saisie par l’image. Un très beau jeu d’ombres et de lumières. J’ai beaucoup aimé l’esthétique. Les couleurs. En fait, il n’y a pas beaucoup de couleurs. Plusieurs nuances de rouge, de roux, du noir, du blanc, mais un blanc cassé, et un vert terne.
Chaque scène paraissait être un tableau. L’actrice était très bonne. Pas d’action, mais tout était dans les expressions de son visage. Extraordinaire.
«Une nuit d'hiver un jeune homme, reclus dans son appartement depuis des mois, reçoit la visite d'une jeune fille qui pénètre chez lui presque par effraction. Il la rejette, feint de l'ignorer mais elle finit par lui changer sa perception de la réalité. Elle n'était peut-être pas aussi réelle que ça…»
C’est en effet, ainsi que commence le film. Bien qu’il s’agisse plutôt d’un huis clos entre Elle et Lui.
Mais qui sont-ils?
Qui sont Elle et Lui?
Mon amie Douda et moi, n’avons pas compris le film ou les personnages de la même façon. Pour mon amie, Elle est les principes et valeurs perdues. Elle vous exposera peut-être son point de vue dans son propre blog.
Pour moi, Lui est le tunisien moyen actuel, et Elle est sa conscience qui vient le secouer, le tourmenter et essayer de le sortir de sa torpeur.
Lui est toute une génération de tunisiens, déçue, étouffée, inerte, incapable, malade, endormie, en état de léthargie…
Au début, j’avais des doutes. J’essayais de comprendre les liens entre ce jeune homme et cette jeune femme, mais je n’y arrivais pas vraiment. Premier indice, il est dans sa chambre, il essaye de dormir. Elle vient, elle veut entrer. Il le lui interdit parce qu’il est nu. Elle s’étonne et lui demande: "depuis quand tu as honte? Tu es devenu intégriste ou tu as grossi?"
Est-ce ainsi que nous sommes devenus? Soit intégristes, soit embourgeoisés (au sens péjoratif du terme)?
Lorsqu’il la met dehors, et que la dame algérienne sonne à la porte, le doute n’est plus permis. Il ne s’agit pas de l’histoire d’un couple, mais plutôt du drame d’un pays: La TUNISIE.
Comment la 404 a laissé passer cela? Je m’étonne.
La dame, avec un air légèrement moqueur, interroge: «n’est- ce pas ici la résidence La nouvelle ère?», «n’est-ce pas l’immeuble La Joie?»
Cela ne vous rappelle-t-il rien?
Nouvelle ère. Joie. Qualité de la vie… Tout est parfait non? C’est bien ce que l’on nous dit. Ce sont bien les slogans de notre résidence/pays, non?
Sa fille est étudiante en architecture, métier d’avenir: il y a tellement à reconstruire…
Si on fait attention, beaucoup de répliques ne laissent plus de place au doute. Par exemple, à un moment, il lui demande: «tu n’as pas d’avis? Tu as des avis à propos de tout d’habitude». Réponse: «oui, tout, sauf la politique. On nous a appris à ne pas en avoir»…
Je ne pourrais répéter toutes les répliques du film, ni vous raconter toutes les scènes. Je ne pourrais pas, je ne l’ai vu qu’une seule fois. Et je ne tiens pas à tout vous raconter, il faut aller voir ce film par vous-même.
Mais je vous invite à faire attention. Faite attention à tous les détails. Faites attention à tous les gestes. Faites attention à tous les mots. Rien n’est laissé au hasard. Tout a un sens.
Faite attention aux titres des livres qu’elle regarde. Faites surtout attention aux titres des livres qu’elle lui jette à la figure. Le dernier en particulier.
Écoutez-le chanter… «jit n3oum el mouj glebni…»
Et le concierge. Qui est-ce concierge. La voix de qui est-il?
Je vais m’arrêter là. Je n’en raconterais pas plus. Mais SVP, allez voir ce film. SVP, ne quittez pas la salle avant la fin.
J’aimerais que l’on parle, que l’on discute de ce film. Il y a tant à dire.
Un dernier mot quand même. Regardez Lui à la fin du film. Pourquoi cette tourmente? Pourquoi le repos l’a-t-il quitté? Va-t-il réagir?
J'ai appris la nouvelle cette après-midi à la radio. Cela m'a fait énormément de peine. Il y a quelques années, j'allais souvent voir des expositions dans sa Galerie à Mutuelleville. Il était très souvent présent. Il aimait parler de peinture, il racontait ses souvenirs, des anecdotes à propos de ses amis peintres...
Lorsqu'il faisait beau, il se mettait au jardin avec sa femme.
Nous en parlions tout à l'heure avec mon fils. Il m'arrivait de l'emmener avec moi. Une après-midi, nous nous étions assis avec lui dans son jardin, et il s'est mis à apprendre à mon fils à dessiner. Mon fils s'en souvient encore.
Pour lui rendre hommage, j'ai scanné pour vous, la page qui lui a été consacrée dans le livre Ecole de Tunis:
Et voici aussi, l'un de ses tableaux. Il s'agit de "La mariée", 1990/91:
Un grand artiste nous a quitté. Ses chefs d'oeuvres seront éternels.
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