Il y a quelques jours, j'ai eu la chance de voir le dernier film de Mel Gibson: Apocalyto.
Je vous conseille de le voir. Ce film est très très bien fait. Les acteurs, bien que amateurs, sont excellents, les décors grandioses, le son, l'image... tout est parfait.
Je vous laisse lire l'article de Jacques Coulardeau, il en parle bien mieux que je ne le ferais moi-même
Bravo à Mel Gibson, qui nous avait déjà régalé avec "Braveheart" et "La passion du Christ"
Cela fait un certain temps que je veux en parler, mais je ne trouvais pas le temps. En fait, surtout depuis un post de Mouwaten, qui m’avait «choquée». D’ailleurs le même sujet a été repris par Mouwaten pour montrer le paradoxe qui existe entre la France et la Tunisie.
Dans une société, tout dépend de l’éducation donnée aux enfants.
Le problème de notre système éducatif, en particulier, et l’éducation des enfants en général ont d’ailleurs été souvent cités ici et là.
C’est un sujet trop vaste pour être abordé dans son ensemble dans un seul post. Ici, je ne parlerais que de l’école.
Mes enfants sont à la mission (école française). Par choix et par obligation.
Lorsqu’il était petit, mon fils était malade. Il a du passer 3 mois dans un centre spécialisé en France, et nous craignions qu’il soit dans l’obligation d’y retourner. Il avait donc fait un trimestre à l’école française. Et à son retour à Tunis, nous avions préféré le mettre dans une école française pour qu’en cas de besoin, si jamais il fallait de nouveau l’envoyer la-bas, il ne soit pas perdu.
Mais ensuite, nous étions tellement satisfaits du système de la mission, que nous avions fait le choix d’y inscrire petite poupée.
Je ne vais pas faire l’apologie du système éducatif français. Parce qu’apparemment, ce ne marche pas très très bien en France. Mais ici, si. Ce système est excellent.
En fait, j’ai envie de vous donner le contre exemple de Mouwaten.
En 2002, lors de la campagne présidentielle en France, les enfants avaient vécu les élections à l’école en direct. Ils avaient la campagne, les affiches, des débats… Exactement comme s’ils avaient été des adultes. Et ensuite, ils ont eu des urnes à l’école et ils ont voté pour élire le président de leur choix. Bien-sûr, c’était des élections «bidons», mais les enfants avaient participé à la vie politique de la France. Et cela a été une occasion pour leur expliquer la démocratie et ses règles.
L’année d’après, pour l’année scolaire 2002/2003, la classe de mon fils avait travaillé toute l’année sur un projet, qui pour moi, était utopique, et qui pourtant a vraiment vu le jour: écrire un livre sur les droits des enfants.
En fait, à l’origine, il était aussi prévu que les enfants aillent en visite au Parlement des Enfants à Paris. Mais ce projet avait été annulé.
Toute la classe avait participé à l’élaboration du livre.
Il est vrai que ce livre traite des droits des enfants, mais, pour connaître les droits des enfants, il faut commencer par déterminer ce que sont les droits, et donc aussi ce que sont les obligations, et comment exercer ses droits et ses obligations.
Ce livre a été l’occasion pour les enfants d’apprendre énormément. Ils ont appris ce qu’est un citoyen, ce que sont les droits et les obligations de chaque citoyen, la hiérarchie des lois (cours de droit à la fac chez nous), comment sont votées ces lois, ce qu’est un Parlement…
Ils ont appris à se respecter, ils ont appris le travail en équipe…
Par ailleurs, à chaque fois que je consulte les livres d’instruction civique de mon fils, je suis impressionnée.
La méthode d’enseignement est en elle-même différente. Personnellement, je la résume ainsi:
À l’école publique tunisienne (ministère), on apprend aux enfants à apprendre (juste pour passer les examens), à l’école française (mission), on leur apprend à réfléchir.
Je parle ici des élèves moyens, ordinaires et normaux, pas des génis, des surdoués ou au contraire, des cancres.
Et on peut constater cela aussi bien dans la façon d’enseigner, que dans les sujets de contrôle. Généralement, le cours est «interactif», et les sujets de contrôle sont des sujets de synthèse. Il n’y a pas de place pour les élèves qui veulent apprendre bêtement une leçon et la réciter sans la comprendre.
Et puis la discipline est stricte et les punitions intelligentes.
Par exemple, il y a deux ans je crois, mon fils avait jeté un papier par la fenêtre de la salle de classe. Un surveillant l’a vu.
D’abord, un rapport avait été écrit à l’intention des parents et de l’élève, avec le rappel de certaines règles, ensuite l’élève a été puni, mais d’une façon tellement intelligente, qu’il n’a plus osé refaire cela: mon fils a été retenu à l’école un mercredi après-midi, et il a du rédiger une dissertation sur la protection de l’environnement.
Un ami, dont les deux enfants sont à l’école publique tunisienne nous racontait la semaine dernière qu’il avait constaté dans les cours de géographie de ses enfants, un fait qui l’avait choqué (et nous aussi d’ailleurs). Il a dit que les chiffres qui étaient donnés étaient les chiffres avant 1987, et après 1987. Comme si avant 1987, la Tunisie était un beau ZERO, et après 1987, son évolution a été miraculeuse, sur tous les plans, agricole, industriel… Ridicule!
Ceci est mon avis personnel, basé sur des constatations personnelles, et non pas sur une étude quelconque. Le débat est donc ouvert. Donnez vos avis, cela ne fera qu’enrichir la discussion.
Je précise que mon mari a fait toutes ses études au ministère. Quant à moi, au primaire, j'étais dans une école privée tenue par des soeurs chrétiennes, ensuite, le secondaire au ministère. Mais c'était à une autre époque....
N.B.: Je ne parle pas ici, du Lycée Cailloux de la Marsa que certains nomment le Club Med, ou même le dépotoir. A tort ou à raison, je ne sais pas.
Avant hier soir, soirée Anouar Braham à l’Acropolium.
Il n’y a presque rien à reprocher à l’organisation de la soirée. Des hôtesses en uniformes, souriantes, accueillaient les spectateurs. Pas de bousculades. Respect de l’horaire. Bref, on entrait dans la cathédrale dans de bonnes conditions.
Comme nous sommes en Tunisie et pas au paradis, il y a un MAIS…
Mais.
La salle de concert était à l’origine divisée en deux zones: la zone A et la zone B.
Les billets de la zone A coûtent 50 dinars, et ceux de la zone B, 30 dinars. On s’imagine que lorsque l’on achète un billet à ce prix-là, on est sûr de trouver une place. Et bien, ce n’est pas le cas.
Comme vous le savez tous, chez nous, tout marche aux pistons. Tu peux ne pas avoir de billet, et avoir une super place. Tu peux t’acheter un billet, et te retrouver sans place ou bien relégué au fond de la salle ou sur les côtés.
Nous arrivons, munis de nos billets zone A. Surprise, les 4 premières rangées sont réservées. A qui???
Nous cherchons donc deux places pour nous, difficile.
Comme nous avons un ami, qui a des aktefs, et qui par hasard se trouve là, on nous donne deux places initialement réservées.
Nous apprenons que les places en zone A ne sont plus disponibles, et que des personnes munies de billets zone A ont été placées en zone B, bien au fond.
D’autres personnes arrivent. A chaque fois, la même discussion reprend: j’ai des billets, je veux mes places, désolé, les places sont réservées….
A chaque fois, les gentilles hôtesses essaient de «placer» ces gens malchanceux, souvent en amenant des sièges supplémentaires et en les mettant dans l’allée latérale.
Un homme, accompagné de trois femmes a refusé catégoriquement tout compromis. Il s’assoit sur un des sièges réservé et oblige les femmes à faire de même. Les hôtesses sont affolées. Que faire?
Des instructions arrivent. Il ne faut pas faire de problèmes, tant pis, laissons cet homme et ces femmes tranquilles.
A 21h 35, alors que le spectacle avait déjà commencé, les personnes tant attendues sont enfin arrivées. Je ne sais pas qui elles étaient. Je suppose que ce sont des membres de l’une des deux familles.
Elles ont été placées avec tous les honneurs dus à leur rang!!!
Sinon, quand au spectacle lui-même, sincèrement, je dirais… c’est pas mon truc.
La combinaison des instruments est sûrement très difficile, et bravo aux musiciens. Mais, je trouve que les premiers morceaux se ressemblaient tellement qu’au bout d’un certain temps, les esprits, du moins le mien, s’en allaient divaguer au loin.
Certains (dont mon mari, son voisin, un homme devant…) se sont carrément endormis.
Heureusement que vers la fin, en fait à partir de «Halfaouine», le public s’est un peu réveillé. Les morceaux suivants ont été intéressants.
En ce qui me concerne, je pense qu’Anouar Braham est à écouter chez soi, et sûrement pas pendant deux heures sans interruption.
Toutefois, je respecte son talent. C’est un grand artiste.
Je suis arrivée sur la blogosphère un peu par hasard.
J’ai eu envie d’essayer, et très rapidement, je suis devenue une mordue.
J’essaye d’y consacre tout le temps et les efforts possibles. Il y a des jours où c’est aisé, et d’autres où c’est bien difficile.
Cela me fait très plaisir de lire vos commentaires. D’ailleurs parfois lorsqu’il n’y en pas beaucoup, je suis déçue.
Je voulais vous remercier de venir me lire, vous remercier de passer du temps en ma compagnie et de partager avec moi.
Votre contact m’enrichie. J’apprends de vous tous. Que vous partagiez mes idées ou pas.
C’est vous, par votre présence et par vos commentaires, qui donnez vie à ce blog.
Je voudrais m’excuser de ne pas pouvoir répondre rapidement parfois aux commentaires. J’essaye au moins de les publier aussi rapidement que possible. Je laisse à cet effet mon ordinateur constamment ouvert. Dès que je peux, je publie les commentaires, parfois même sans les lire lorsqu’il s’agit de bloggueurs en qui j’ai confiance. Donc, patience parfois.
Pareil pour tous ceux qui m’envoient des mails. Sincèrement, je fais tout mon possible pour répondre à tous. Normalement je le fais systématiquement, mais parfois avec du retard.
Je reçois d’ailleurs de plus en plus de mails. La majorité sont des mails d’encouragement. Merci beaucoup, cela me fait bien plaisir, et j’espère ne pas vous décevoir.
Je reçois aussi des mails pour discuter certains points. Parfois certains internautes n’osent pas ou ne veulent pas, pour X raisons, mettre un commentaire sur le blog.
Certains internautes me demandent aussi parfois d’aborder tel ou tel sujet qui les intéresse. J’essaierais. Promis.
Le sujet qui revient le plus souvent, concerne à mon avis un problème du à une mauvaise communication au sein des couples, particulièrement les couples mariés. Généralement, ce sont les femmes qui se plaignent les plus. Il s’agit de la sexualité au sein des couples. Apparemment Messieurs, vous êtes trop timides lorsqu’il s’agit de faire l’amour avec vos femmes. Et je pense qu’elles ont envie que cela change. Nous en reparlerons un autre jour.
Et enfin, j’aborde un dernier groupe de mails que je n’apprécie pas. Les mails provenant de bloggueurs «dragueurs».
Depuis début décembre, il m’est arrivé de recevoir de la part de certains bloggueurs des propositions ou invitations qui ne m’intéressent pas.
Parfois, je fais celle qui ne comprends pas, et mon interlocuteur laisse tomber. Mais parfois certains insistent.
Je sais que je ne suis pas la seule à recevoir ce genre de mails. Mais je tiens à rappeler quelque chose de très important pour moi: je suis mariée.
J’aime mon mari, et je n’ai nullement l’intention de faire quelque chose qui pourrait lui déplaire. En plus, je suis fidèle et monogame dans l’âme.
Je suis tout à fait d’accord pour être considérée comme une amie, une sœur… mais pas plus.
Alors, SVP, ne m’envoyez plus ce genre de mails. Je ne suis pas intéressée. Même si Brad Pitt venait en personne.
Bon allez, si vraiment Brad Pitt venait en personne, je pourrais réfléchir, et je pourrais même hésiter. (Si Brad Pitt laissait Angélina Jolie pour venir me voir, je crois que je lui réserverais surtout une chambre dans une clinique psychiatrique!).
Par contre, si Nicolas Cage ou John Travolta venaient et insistaient vraiment, peut-être que je pourrais céder.
Hier soir, nous étions invités à une fête d'anniversaire au Spoon.
Ces derniers temps, je "souffre" d'un petit excès de Assida, qui se voit un peu au niveau de ma taille.
Tout d'un coup, je vois arriver une jolie poupée. En fait, c'est une amie d'une amie. Belle comme je jour. Une vraie poupée. Un corps gracieux. Des seins éblouissants. Un visage rayonnant...
Je l'ai vue, et j'ai eu un sentiment d'envie: pourquoi est-ce que je ne suis pas une poupée comme elle?
Et tout d'un coup, j'ai réalisé qu'elle ne devait pas être si heureuse que cela.
Elle s'est marié au fils de... Elle a divorcé.
Elle s'est remarié à un fils de... (encore plus important), elle a eu un enfant, et elle a re-divorcé.
Est-elle heureuse?
A-t-elle réussi sa vie?
Du coup, je me suis surprise à observer tous les gens présents, en essayant de déterminer qui est heureux et qui ne l'est pas?
Qui a réussi sa vie?
Qu'est-ce qui est le plus important dans la vie?
Je connais à cette soirée beaucoup de personnes, hommes et femmes, qui ont tout pour être heureux. Pourtant, le sont-ils?
Ils ont un beau physique, ils ont beaucoup d'argent, mais sont-ils heureux?
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