L’action est prévue pour le 8 janvier 2010 sous forme de séminaire. Le public visé se constitue
essentiellement de jeunes, de leurs parents et de médecins de différentes
spécialités. Nous espérons arriver à les sensibiliseraux problèmes relatifs auxtroubles alimentaireschez l’adolescent.
Invitation
Le président de l’association pour la promotion de
la santé mentale ainsi que le président de Jeune Chambre International Ariana
junior ont l’honneur de vous inviter à la journée d’échange autour des troubles
du comportement alimentaire chez les adolescents qui aura lieu le 08/01/2010 à
la cité des sciences.
Programme de la manifestation
13h30 : Accueil et
inscription des participants
13h45: Ouverture officielle et lecture du credo
14h00 : Mot de Mr Le
président de l’APSMEA
14h05 : Mot de Mlle la
présidente de JCI Ariana
14h10 : Mot du directeur de
la manifestation
14h15 : Ouverture officielle par la secrétaire d’état à la
santé : Mme le Pr N Miladi
Première
séance :
14h30 : L’adolescence mythe
ou réalité? Dr M.N Mezghani
14h45 : L’image du corps
chez l’adolescent Dr W Koubaa
15h00 : Les besoins
alimentaires à l’adolescence Pr Dakhli
15h15 : Débat
15h30 : Pause café
Deuxième séance :
15h45 : L’anorexie et la
boulimie : comment les repérer ? Pr A.Bouden
16h00 : les troubles du comportement alimentaire : point de vue
du nutritionnistePr Dakhli
16h15 : Débat et témoignages
des parents
16h45 : Lecture des
recommandations
17h00 : Mot du président
national de JCI
17h05 : Clôture
J'espère que vous serez nombreux à cette manifestation.
Comme la plupart des familles tunisiennes, pendant l’Aïd, nous étions sans aide ménagère.
Il était donc normal que l’aide de tous les membres de la famille ait été requise.
Les 2 premiers jours, mon fils étant malade, ma fille et moi nous nous étions occupées de tout.
Le 3ème jour, j’avais sollicité sa participation. Pas grand chose en fait. Je lui avais juste demandé d’aider sa sœur à mettre la table. Pas plus.
Il avait mis les assiettes, et était parti s’asseoir au salon. Je l’avais alors rappelé, et en réponse j’avais eu droit à un énorme «j’en ai marrrrrrrrrrrrrrrrrrrre!».
Il avait hurlé de toute ses forces «j’en ai marrrrrrrrrrrrrrrrre!»
Cela m’avait mise en colère. Vraiment en colère.
Les enfants sont ingrats.
Je sais, c’est l’âge.
Nous avions tous été ainsi. Je sais.
Combien de fois avais-je rouspété lorsque ma mère me demandait de ranger ma chambre ou de faire la vaisselle?
Combien de fois avais-je refusé d’aller acheter du pain?
Combien de fois avais-je refusé d’aider?
Sûrement plusieurs fois.
Et sûrement que cela vous ai arrivé à tous. Un jour ou l’autre, vous avez du en vouloir à vos parents de vous demander de faire ceci ou cela. C’est normal.
Oui, c’est normal jusqu’à ce que l’on devienne nous-même parents. Et à ce moment-là on s’aperçoit que nous avions été des idiots. A ce moment-là on se rend compte que c’était la moindre des choses d’aider nos parents, de ranger nos chambres, de faire la vaisselle, d’aller acheter du pain…
Oui, nous aurions du.
J’en ai marre!
Mais nos mères en ont-elles eu marre elles-aussi à un certain moment de s’occuper de nous?
Peut-être bien. Mais elles ne le disaient pas. Et cela ne les empêchaient pas de s’occuper de nous.
Et je me suis retrouvé à lui dire ceci:
Qu’aurais-tu fais si j’avais dit "j’en ai marrrrrre!":
- lorsque j’ai du rester alitée pendant des semaines alors que j’étais enceinte de toi?
- lorsque pendant plus d’un an j’ai du me réveiller chaque nuit pour m’occuper de toi?
- lorsque j’ai du te veiller des nuits entières parce que tu étais malade, et tu as été très souvent malade?
- lorsque j’ai du abandonner mon mari, ma maison, mon pays pendant 4 mois pour rester avec toi dans un centre hospitalier en France parce que tu étais malade?
- lorsque j’ai du arrêter de travailler pendant de longs mois pour être à ton service presque exclusif?
- lorsque j’ai passé des heures, parfois des journées et des nuits entières à veiller ta respiration?
- lorsqu’il a fallut m’occuper de toi, te nourrir, t’habiller, te soigner, te faire faire tes devoirs, t’emmener, te ramener, t’amuser, te faire apprendre, te faire jouer…?
Une nuit - j'avais six ans -, j'étais dans mon lit, bien au chaud et en paix, dans un agréable demi-sommeil; dans ma tête voletaient de tendres rêves d'enfant avec leur cortège de gentilles fées. Soudain, je sentis quelque chose s'agiter sous mes draps, cela ressemblait à une énorme main, froide et rude, qui palpait mon corps, comme pour y chercher je ne sais quoi. Presque simultanément, une autre main, tout aussi froide et rude, s'abattit sur ma bouche, m'empêchant de crier.
On me porta jusqu'à la salle de bain. Je ne sais pas combien ils étaient et je ne me souviens pas de leurs visages ne si c'étaient des hommes ou des femmes. Le monde me semblait enveloppé dans un brouillard opaque qui me voilait la vue. Peut-être m'avait-on recouvert les yeux. Tout ce dont je me souviens, c'est que j'avais peur, qu'ils étaient nombreux et qu'une poigne de fer saisit mes mains, mes bras et mes cuisses: je ne pouvais plus résister ni même bouger. Je me rappelle aussi du carrelage froid de la salle de bain sous mon corps nu. Le bourdonnement de voix inconnues était coupé de temps en temps par un bruit raclant et métallique semblable à celui que produit le boucher lorsqu'il agite son couteau avant de procéder au sacrifice d'un mouton pour l'Eid.
Mon sang se glaça dans mes veines. Je pensais que des bandits étaient entrés dans ma chambre et m'avaient kidnappée dans mon lit. Ils allaient maintenant me couper la gorge, parce que c'était toujours ce qui arrivait aux petites filles désobéissantes comme moi dans les histoires que ma grand-mère aimait à me raconter.
Je tendis l'oreille pour tenter d'identifier ce bruit raclant et métallique. Il s'arrêta, et mon cœur cessa de battre. Je ne voyais rien et j'avais l'impression que même ma respiration s'était arrêtée. Pourtant, j'imaginais que la chose métallique qui causait le bruit raclant se rapprochait de moi. Elle ne s'approchait pas de mon cou, comme je m'y attendais, mais d'une autre partie de mon corps. Elle cherchait dans la région de mon bas-ventre quelque chose de caché entre mes cuisses. C'est à ce moment que je réalisais que mes cuisses avaient été écartées au maximum et qu'elles étaient tenues par des doigts en fer qui ne relâchaient pas leur emprise. Je sentais le couteau ou la lame se diriger directement vers mon cou. Et tout d'un coup, l'objet de métal affuté plongea entre mes cuisses et coupa une partie de la chair de mon corps. Malgré la main plaquée sur ma bouche, je hurlais car ce n'était pas une simple douleur, mais une flamme dévorante qui transperçait mon corps tout entier. L'instant d'après, je vis que mes hanches baignaient dans une mare de sang.
Je ne savais pas ce qu'ils m'avaient coupé, et je ne voulais pas le savoir. Je pleurais et appelais ma mère à mon secours. A ma grande horreur, je la découvris à mes côtés. C'était bien elle, je ne me trompais pas, en chair et en os, au milieu de tous ces étrangers, leur parlant et leur souriant, comme s'ils n'avaient pas essayé d'assassiner sa fille quelques instants auparavant.
Ils me portèrent jusqu'à mon lit. Je les vis s'emparer de ma sœur, de deux ans plus jeune que moi, tout comme ils l'avaient fait avec moi. Je hurlais de toutes mes forces. Non! non! Je voyais le visage de ma sœur tenu entre des mains énormes et rudes. Elle était pâle comme la mort et son regard aux grands yeux noirs croisa le mien l'espace d'une seconde. Jamais je n'oublierai la terreur qui s'y reflétait. Puis on la porta vers la salle de bains que je venais de quitter... Le regard que nous échangeâmes semblait vouloir dire: "Maintenant, nous savons ce que c'est. Nous savons quelle est notre tragédie. C'est d'être nées d'une espèce spéciale, le sexe féminin. Notre destin est de toucher à la plus profonde des misères et de voir notre corps mutilé par des mains froides, insensibles et cruelles."
Ma famille n'était pas de celles qui, en Égypte, n'ont reçu aucune instruction. Au contraire,mes parents avaient eu la chance, tous les deux, de jouir de ce que l'on pouvait considérer à l'époque comme une très bonne formation. Mon père avait fait des études universitaires et avait été promu cette année-là (1937) inspecteur général de l'éducation pour la province de Menoufia dans la région du delta au nord du Caire. Ma mère avait fréquenté des écoles françaises, poussée par son père qui était directeur général des services du recrutement de l'armée. Malgré tout, l'excision des filles était très répandue, et une fille ne pouvait échapper à l'amputation de son clitoris, que sa famille vive à la campagne ou en ville. Lorsque je retournai à l'école après l'intervention, je parlai à mes camarades et à mes amies de ce qui m'était arrivé, et je découvris que toutes, sans exception, étaient passées par le même supplice, quelle que soit leur origine sociale (classe supérieure, moyenne ou inférieure).
Dans les familles de paysans pauvres, toutes les filles sont excisées, comme je pus le constater dans la famille que j'ai à Kafr Tahla. Cette coutume est encore très répandue dans les villages et même dans les villes, où bien des familles estiment que c'est une nécessité. Toutefois, la généralisation de l'instruction et une plus grande compréhension de la part des parents font que, de plus en plus, ils renoncent à faire exciser leurs filles.
Le souvenir de l'excision me poursuivit pendant longtemps comme un cauchemar. Un sentiment d'insécurité s'était emparé de moi, je redoutais l'inconnu qui me guettais à chaque pas que je ferais dans la vie. Je ne savais même pas si ma mère et mon père, ou m grand-mère, ou les personnes qui m'entouraient ne me réservaient pas d'autres surprises. Depuis le jour où j'avais ouvert les yeux, la société m'avait fait sentir que j'étais une fille et m'avait enseigné que le mot bint (fille) était presque toujours accompagné d'un froncement de sourcils.
J'atteignis l'âge adulte et je devins médecin en 1955, mais je ne pouvais effacer de ma mémoire l'incident douloureux qui avait mis fin abruptement à mon enfance et m'a encore longtemps empêchée,lorsque je fus mariée, de jouir pleinement de ma sexualité et de la vie, ce qui n'est possible qu'à ceux qui possèdent un équilibre psychologique satisfaisant. J'ai été longtemps hantée par ce genre de cauchemars, surtout lorsque j'exerçais ma profession dans les régions rurales. Il m'arrivait fréquemment de soigner des jeunes filles qui nécessitaient des soins à domicile, souffrant de saignements abondants après une excision. Plus d'une a payé de sa vie la façon inhumaine et primitive dont était effectuée l'opération, déjà barbare en soi. D'autres souffraient d'infections graves ou chroniques, parfois pour le restant de leurs jours. La plupart d'entre elles, sinon toutes, étaient exposées plus tard à des déformations sexuelles ou psychologiques résultant de cette expérience.
J'ai également eu affaire à des femmes venant de différents pays arabes, entre autres des Soudanaises. J'ai été horrifiée en constatant qu'une fille soudanaise est soumise à une opération beaucoup plus cruelle que celle pratiquée en Égypte. Ici, on effectue l'ablation, d'ordinaire non complète, du clitoris. Au Soudan, on enlève tous les organes génitaux externes, c'est-à-dire le clitoris, les deux lèvres extérieures (labia majora) et les deux lèvres intérieures (labia minora). Puis on recoud la plaie. L'ouverture extérieure du vagin est la seule partie que l'on laisse intacte, non sans s'être assuré que, lorsqu'on ferme la plaie, quelques points de suture supplémentaires rétrécissent l'orifice. En conséquence, lors de la nuit de noces, il faut agrandir cet orifice à une extrémité ou aux deux au moyen d'un scalpel ou d'un rasoir afin de permettre la pénétration de l'organe mâle. Si une soudanaise divorce, l'ouverture extérieure est rétrécie à nouveau de façon à ce quelle ne puisse pas avoir de relations sexuelles. Si elle se remarie, on réagrandit l'ouverture.
En écoutant les femmes m'expliquer ce qui se passe lors d'une excision au Soudan, je sentais la colère et la révolte monter en moi. Ces sentiments s'accrurent encore lorsqu'en me rendant au Soudan en 1969, je découvris que cette forme d'excision était toujours aussi répandue, que ce soit dans les régions rurales, dans les villages ou dans les villes.
Malgré mon instruction et mes études de médecine, je n'étais pas capable, à cette époque, de comprendre pourquoi les filles étaient soumises à cette tradition barbare. Je ne cessais de me demander: "pourquoi?" Je ne trouvais jamais de réponse à cette question qui m'obsédait de plus en plus, pas plus qu'aux interrogations qui torturaient mon esprit le jour où ma sœur et moi avions été excisées.
La face cachée d'Ève - Les femmes dans le monde arabe - Naoual el Saadaoui.
كثيرات قرأن كتبى، لكن فهمن الحرية غلط. الحرية مسئولية وأخلاق وليست
متاجرة بالجنس والأنوثة. كثيرات تقلن لى «احنا اتربينا على كتبك» لكنهن
يستخدمن الجنس من أجل الطموح الأدبى، والاقتصادى، ثم يقلن لى «ألست من
دعاة التحرر يا دكتورة» الانحدار الأخلاقى الرهيب الحادث فى مصر سببه
الفقر، والجهل والتسيب. الحرية معناها المسئولية، أنا زوجة إذن أنا مسئولة
عن زوج وأطفال، «مش أخون جوزى وأقول دى حرية الحب» وهناك فارق بين الحرية
والفساد الأخلاقى.
Traduction pour les lecteurs francophones:Nombreuses sont celles qui ont lu mes livres, mais ont compris le sens de la liberté d'une manière fausse. La liberté est responsabilité et règles morales, et non pas faire commerce de sa sexualité et sa féminité. Nombreuses sont celles qui me disent "nous avons été éduquées par tes livres", mais elles utilisent le sexe pour des ambitions morales ou économiques, ensuite elles me disent "n'êtes-vous pas de celles qui appellent à la liberté docteur". L'effrayante déchéance morale qui sévit actuellement en Égypte a pour cause la pauvreté, l'ignorance et le laisser-aller. La liberté signifie la responsabilité, je suis une épouse donc je suis responsable d'un mari et d'enfants "je ne trompe pas mon mari en prétextant la liberté d'aimer" et là réside la différence entre la liberté et la déchéance morale.
Voici ce que dit Nawal El Saadawi. Et je suis d'accord avec elle. Très nombreuses sont celles, en Tunisie, qui n'ont pas compris le sens de la liberté. Liberté de la femme ne veut en aucun cas dire se transformer en pétasse. Bien au contraire. Se transformer en pétasses prouve qu'elles n'ont strictement rien compris au concept de la liberté.
La liberté sexuelle vient avec la liberté lorsqu'elle est bien comprise. La liberté sexuelle est aussi une responsabilité.
En aucun cas, je ne voudrais dire que les relations sexuelles hors mariage sont interdites, que les filles doivent rester vierges... et toutes les histoires que l'on raconte. Mais je dis qu'il faut savoir être responsable. Et lorsque l'on est responsable, on peut faire des choix.
Être une pétasse ne veut pas dire être responsable ni libre. Cela veut dire, du moins en Tunisie, que l'on n'a rien compris à la libération et l'émancipation de la femme. Cela veut dire que l'on a comris la liberté comme un mimétisme irréfléchie et irresponsable de l'occident, sans assimilation aucune d'idées importantes.
Je ne sais pas si mes idées sont clairement exprimées, elles le sont dans ma tête, mais je n'arrive pas à bien les expliquer.
"On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord, les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses
blessures de bandages et la douleur diminue mais ne disparait jamais." - ROSE KENNEDY
Trop tard. Beaucoup trop tard. Nous passons à côté sans nous en rendre compte. Nous laissons les choses se tasser. Nous remettons aux lendemains. Nous gardons nos sentiments. Nous gardons nos griefs…..
Je viens de finir ce livre. J’ai bien aimé. Il s’agit d’un homme qui décède subitement à l’âge de 34 ans. Mais il ne s’en va pas. Il reste là. Pensées, âme, conscience, présence… lui-même ne sait pas ce qu’il est exactement. Il est là, tout simplement. Il est là où ses proches vivants pensent à lui. Il les survole. Il est dans leurs pensées. Il les observe. Il les comprend…
Mais trop tard, il est mort. Ils ne peuvent l’entendre, et la vie continue…
Il se rend compte de ce que les autres pensaient vraiment de lui, de ce qu’ils attendaient de lui, comment ils l’aimaient ou ne l’aimaient pas, de leurs attentes déçues, des non-dits… Mais trop tard. Beaucoup trop tard, il est mort et ne peut plus rien pour rattraper le temps perdu, les mots qui n’ont pas été dits, les gestes qui n’ont pas été accomplis….
Trop tard. Vraiment trop tard. Mais souvent c’est justement trop tard que l’on comprend enfin les choses, que l’on comprend enfin ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas.
«Pourquoi ne fait-on l’effort de comprendre les autres que lorsqu’ils ne vous gênent plus? Elle (sa femme) avait tout pour me fournir l’amour qui remplit une vie et nourrir une œuvre. Mais j’avais cherché ailleurs pour me croire libre. Je n’avais plus vu en elle qu’une obligation de réserve, due aux voisins, à notre fils, et je lui avais reproché mes scrupules, mon indécision, ma fuite immobile. Si c’était à recommencer….»
Ce passage m’a particulièrement «parlée». Pourquoi? Parce que justement, dans mon entourage il y a quelques hommes qui, à mon avis, commettent cette erreur envers leurs femmes. Ils ont l’impression que leurs épouses sont là surtout pour les «emmerder ». Elles sont, d’après eux, le frein qui les empêche de faire tellement de «choses». Elles sont celles qui restreignent leurs libertés, celles qui rendent leurs vies monotones, sans surprises, conventionnelles… Ils ont l’impression que leurs femmes les ont enfermés dans les obligations, les responsabilités…
Ils ont l’impression que sans leurs femmes/prisons, ils pourraient faire plein de choses, accomplir des œuvres grandioses, parcourir le monde….
Ils se trompent. Ils voient leurs vies à travers un prisme déformant. Ils se déculpabilisent en prenant leurs femmes pour boucs émissaires.
Ils oublient qu’ils sont responsable de leurs choix, de leurs vies…
Messieurs, vos femmes ne sont pas là pour vous lier. Elles sont là pour vous aimer.
Pareil pour vos enfants. Ils n’ont pas demandé à naître. Mais lorsqu’ils sont là, vous en êtes responsables. Ils ne sont pas là non plus pour vous lier, mais pour vous aimer et être aimés de vous.
Messieurs, vos femmes et vos enfants sont LA VIE.
Je sais, certains me diront que c’est pareil pour les femmes. Peut-être bien, oui. Mais dans mon entourage, ce sont les hommes qui se plaignent et qui agissent comme des gosses. Les femmes assument beaucoup mieux.
En fait, je viens de me rendre compte que le message de ce livre est justement celui-ci:
Nos proches ne sont pas là pour nous lier. Ils sont là pour nous aimer, mais c’est à chacun d’entre nous d’y faire attention et de le comprendre. Parce qu’un jour, il sera peut-être trop tard….
Et si nous commettons des erreurs, si nous ne réalisons pas nos rêves, c’est peut-être-nous qui en sommes responsables!!!!!
"Ex-enfant prodige, le violoniste Gideon Davies continue de donner
des concerts dans le monde entier avec le même succès. Jusqu'au jour
où, victime d'un trou noir, il ne peut plus jouer une note. Seule la
psychanalyse pourrait le sauver. C'est en entamant son journal, en
replongeant dans ses souvenirs qu'il pourra comprendre ce qui lui est
arrivé. Retrouver ce qu'il a enfoui au fond de sa mémoire, comme la
mort de sa sœur trisomique, assassinée vingt ans auparavant par sa
nourrice, ou comme la disparition de sa mère lorsqu'il n'était qu'un
enfant... Parallèlement, une équipe de Scotland Yard enquête sur la
mort violente de deux femmes écrasées par un chauffard. Et l'une
d'elles est justement la mère de Gideon."
984 pages en 3 jours. Presque pas de plage ni de sorties…. Je lisais. Je ne pouvais me détacher de ce livre. Cela doit faire des années que je n’ai pas lu un livre dont le suspense est aussi captivant.
Un crime est commis en tout début du livre, mais on reste en haleine jusqu’aux toutes dernières pages, et même jusqu’à la dernière ligne pour apprendre enfin le pourquoi et le comment de ce crime.
Un foule de suspects, tous pourraient être le criminel, mais qui l’est vraiment?
L’histoire s’articule petit à petit. Les enchevêtrements se dénouant petit à petit. Et où on s’aperçoit que la même histoire peut être vue et vécue de différentes façons, chacun voyant et vivant la situation à sa manière, de son angle de vue, qui n’est pas tout à fait faux, mais pas tout à fait vrai non plus. Chacun étant subjectif, jugeant les gens et les situations en fonction de lui-même et en fonction de ses intérêts, ses peurs, ses angoisses, ses espoirs….
Ce livre, en plus d’être un policier haletant, est aussi un ivre psychologique. La manière d’être de chacun est expliquée, décrite, disséquée… Ses pensées les plus intimes sont étudiées. Ses comportements sont expliquées....
Je ne connaissais pas cet auteur. Ce livre m’avait été recommandée par la propriétaire de «Livris*», et comme d’habitude, elle a été de très bon conseil.
Je vais t'expliquer encore une fois: Tout ce qui est à toi est à nous deux. Tout ce qui est à moi est à moi.
C'est quand même pas difficile à comprendre, non?
Lorsque j'entends parfois des époux, des frères et sœurs, des associés... parler ou se chamailler, cela me fait rire. Un grand nombre d'entre eux n'ont pas encore compris ce que COMMUNAUTÉ ou PARTAGER veulent dire!
Tant mieux pour les avocats et tous les auxiliaires de justice!!!!!!!
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