Je n'ai pas l'habitude de donner des recettes, mais j'en ai bien envie aujourd'hui. Il y a deux jours, je n'avais pas beaucoup de temps, et je devais préparer le diner vite fait. J'ai sortit des escalopes de dinde du congélateur. J'allais les faire griller, mais j'étais très réticente parce que mon mari déteste la dinde, il la trouve trop fade. Tout d'un coup, j'ai pensé à mettre un peu d'harissa. Et puis finalement, j'ai pensé à autre chose.
J'ai émincé les escalopes de dinde. Dans une poêle, j'ai fait revenir dans du beurre beaucoup d'oignon coupé très fin. J'ai mis les morceaux de dinde. J'ai ajouté de l'harissa diairi, de la moutarde, un cube knorr, très peu d'eau et surtout des épices mexicaines et des épices espagnoles (ducros, en vente chez Carrefour). J'ai fait cuire. C'était délicieux. Il n'en ai pas resté une miette.
A table, mon mari avant même de gouter, s'est mis à rouspéter: "tu sais bien que j'aime pas la dinde....", ensuite, il a mangé avec appétit.
Hier soir, j'ai reçu un couple d'amis à l'improviste. Re-belote, mais avec du bœuf. C'était très bon aussi. L'avantage est que c'est très rapide, très bon et très présentable!
Pour notre 2ème et dernière journée en Côte d’Azur, nous avions été invités à Saint Paul.
Je ne connaissais pas du tout ce village, je n’en avais même jamais entendu parler. Mais vu le nombre d’autobus touristiques, je devais être la seule personne à n’en avoir pas entendu parler!
Que dire de Saint Paul?
Et ben, on pourrait dire que c’est l’équivalent en France de notre Sidi Bou Saïd national.
Il paraît que ce village est très connu pour les artistes qui y ont séjourné, et cela particulièrement depuis les années 1920, les conditions climatiques et une luminosité exceptionnelle ayant été une source d’inspiration pour un grand nombre d’entre eux.
Plusieurs de ces artistes, généralement fauchés, séjournaient ou mangeaient à l’hôtel «Le Robinson», aujourd’hui nommé «La Colombe d’or». Ils étaient donc dans l’obligation de payer en «nature»: dessins, croquis, tableaux… et ainsi s’est constituée la collection privée de l’ancienne propriétaire (grand-mère de l’actuel propriétaire), qui comporte aujourd’hui des œuvres de Picasso, Matisse, Miro, Modigliani, Fernand Léger et Chagall.
Plus tard, des artistes, du cinéma ou autre, sont aussi arrivés à Saint Paul. Nous avons d’ailleurs pu consulter un livre qui justement parle de tous ces artistes qui avaient pris l’habitude de séjourner la-bas. Parmi eux, Jacques Prévert, Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir, Lino Ventura, Yves Montand et Simone de Signoret, ces derniers y ont d’ailleurs célébré leur mariage.
Nous n’avons pas mangé à La Colombe d’Or. Il paraît qu’il faut réserver pratiquement des mois à l’avance. Inch’allah une prochaine fois pour pouvoir admirer tous les chefs d’œuvres.
Nous avons mangé dans un petit restaurant «Le Café de la Place». Il paraît que c’est face à ce restaurant que se réunissaient souvent les habitants, même les plus illustres d’entre eux, pour jouer à la pétanque.
Après le déjeuner, nous nous sommes promenés dans les ruelles du village. J’ai pris celle-ci en photo, parce que je l’avoue, j’ai trouvé son nom assez original «Rue du Casse-Cou». Il paraît que son nom vient du fait que lorsqu’une personne boit et emprunte cette ruelle, elle risque un peu de se casser le cou. Je ne sais pas si l’anecdote est vraie, mais c’est mignon.
Nous avons pu admirer les remparts, les beaux paysages et surtout les diverses galeries d’art.
J’ai été particulièrement attirée par l’une d’elles: La Galerie du Vieux Saint-Paul. En fait, de l’extérieur, j’avais été attirée par les sculptures très originales qui y étaient exposées. J’ai pris quelques photos, mais malheureusement, elles sont très très loin de rendre justice à la beauté e ces œuvres.
En faisant une petite recherche sur Internet, j’ai pu trouver les noms de ces sculpteurs:
Ce n’est que par la suite que j’ai remarqué les tableaux, et un tableau en particulier dont je suis aussi tombée amoureuse. En vrai, il est vraiment magnifique, et les diverses nuances du bleu sont époustouflantes. J'ai aussi retrouvé le nom de l'artiste qui l'a peint, il s'agit de Stéphane Braud, qui a la particularité de peindre ses tableaux directement sous la mer. Malheureusement, ni ma photo, ni les diverses photos que j'ai trouvé sur le net ne peuvent rendre justice à la beauté des couleurs.
Un autre des tableaux exposés était tellement réaliste qu’on aurait dit une photo, on pouvait même voir les poils des bras. Tous les détails étaient là, et puis bien qu’il s’agisse d’une peinture sur toile, l’artiste, Pascal Chove, donne l’impression de peindre sur de la pierre, ce n’est qu’au toucher qu’on peut faire la différence.
J’ai aussi remarqué une sculpture de Paul Beckrich intitulée «Dieu Amon». Pourtant, bien qu’égyptien, cet Amon avait des yeux bridés, on aurait dit un asiatique. Étonnant. Pourquoi l’artiste voit-il Amon, Dieu égyptien, avec des yeux bridés tel un samouraï?
Malheureusement le manque de temps ne m’a pas permis de visiter toutes les galeries, il est vrai qu’il y en avait tellement que de toute façon il aurait été difficile de les visiter toutes!
Je ne sais pas pour vous, mais en ce qui me concerne, dès que mon mari a envie de faire quelque chose en cuisine, je crains toujours le pire.
Depuis quelques jours, il nous a acheté un appareil à faire des smoothies. En fait, en oubliant les termes Marketing, il s'agit tout simplement d'un blender, mais qui a la particularité de réduire en jus onctueux tous les fruits avec des glaçons. Cela donne une boisson très fraiche.
Cet appareil a le mérite de faire consommer des fruits aux enfants. Mon mari a donc pris l'habitude de s'en servir fréquemment. En plus, l'attrait du neuf....
Le problème est que à chaque fois qu'il fait un jus, la cuisine en pâtit drôlement. C'est très simple, elle se transforme en champs de bataille: un bout de fruit par-ci, un glaçon par-là, du jus par terre, du lait sur les murs, une peau de banane qui se promène... 10 verres sales, 12 cuillères dans l'évier, 6 couteaux éparpillés partout.... Et je ne vous raconte pas lorsqu'il essaye de nouvelles recettes, alors en plus, on trouve un pot de yaourt qui traine, un peu de glace sur les portes des éléments de cuisine....Comment fait-il? Je ne sais pas!
Le top a été il y a 2 ou 3 jours: l'appareil est vendu avec deux bols, mon mari s'est arrangé pour en casser un déjà. Le blender était en marche, et il a ouvert le couvercle pour mélanger les fruits. Cela a giclé. J'étais debout à coté de lui, et je me suis retrouvée avec du jus de fruits dans les cheveux, sur mes vêtements..., et le jus qui dégoulinait du bol cassé!
Bref, un homme (du moins le mien) dans une cuisine est une vraie catastrophe!!!!
Dire que cette homme m'avait draguée en me faisant croire qu'il savait faire la cuisine. En fait, lorsque je l'avais connu, j'avais été subjuguée par sa grande culture générale et surtout par son amour de la lecture (ce qui état très rare en Tunisie à l'époque!), mais en plus, pour notre premier rendez-vous, il m'avait invité chez ses parents pour manger des pâtes qu'il avait préparé lui-même. J'étais dans la cuisine, je le voyais évoluer avec aisance, et je m'étais dit: voila l'homme idéal, non seulement il est très cultivé, mais en plus il fait la cuisine! Autant vous dire qu'en ce qui concerne la cuisine, c'était plutôt de la publicité mensongère!!!!
D'abord une petite promenade dans la vieille ville, où nous avons pu admirer la mer vue du haut du Rocher, les belles maisons monégasques, le musée océanographique et la Cathédrale où avait été célébré le mariage du Prince Rainier avec la belle Grace Kelly.
Ensuite, dîner au Café de Paris qui nous avait été recommandé par des amis.
Ce restaurant a toute une histoire. Le Café de Paris a été construit en 1868. A l'époque, le train allait mettre Paris à 21h de Monte-Carlo. Il fallait un endroit pour ces nouveaux arrivants. Ce café restaurant, appelé à l'origine Café-Divan est le premier établissement du genre à Monte-Carlo. Il sera ensuite baptisé Café de Monte-Carlo, et en 1882, il prendra son nom actuel: Café de Paris. En 1988, il sera entièrement rénové sous le style Belle Époque.
Nos amis avaient eu raison de nous recommander ce restaurant. On y mange délicieusement bien.
Ensuite, direction le Casino de Monte-Carlo.
J'ai envie d'abord de vous raconter les voitures.
Quelles voitures?
Celles qui étaient stationnées devant le casino.
Des voitures magnifiques. Surtout des Bentley. Il y avait aussi 3 Aston Martin, 1 Ferrari, des Porshe, 2 Maserati... Les voitures les plus minables étaient les Mercedes. Mon mari est allé taquiner un voiturier. Celui-ci nous a révélé que ces voitures ne se trouvaient pas là par hasard. Les voituriers font des déplacements des voitures pour avoir toujours les plus belles devant la porte d'entrée du Casino, les un peu moins belles sur les cotés, et les pas belles (tout est relatif bien-sûr!) dans les parkings.
Au casino, il y avait un nombre incalculable de prostituées ou call-girls de luxe. C'est normal après tout. Là où se concentrent les hommes riches, et même excessivement riches, se concentrent ces femmes exerçant le plus vieux métier du monde. Monaco est un terrain de chasse très intéressant.
J'ai été étonnée de constater qu'au sein du casino, les gens pouvaient fumer! Je suppose que tout ce qui peut contenter le client est permis. Il faut qu'ils restent et dépensent un max!
J'ai passé mon temps à regarder les joueurs. Il y avait par exemple un africain qui a changé d'emblée 2 billets de 500 euros en jetons de 20 euros.Il plaçait ses jetons n'importe comment sur le tapis de la roulette. A chaque tour, il donnait 2 jetons aux croupiers en guise de pourboire. Il a perdu ces 1000 euros. Il a changé un nouveau billet de 500 euros, puis un 4ème billet. Il a tout perdu. 2000 euros en quelques minutes sans que cela paraisse le toucher ou susciter en lui la moindre émotion. Commissions sur un gros marché? Achat d'avions pour son pays? (Ana qualbi wja3ni fi blastou!).
Et là, je ne vous parle que du salon où on joue "petit". Nous ne sommes pas allés dans les autres salons.
Le casino est magnifiquement décoré. Je n'en gardais pas un tel souvenir. J'ai un peu sympathisé avec un employé au bar. Il m'a dit qu'en effet, les décoration étaient cachées. Qu'est-ce que cela voulait dire? Je ne sais pas.
Il est interdit de prendre des photos à l'intérieur du Casino. Mais "mon ami" a demandé une autorisation spéciale pour moi. Cela me fut accordé à la double condition de ne photographier aucun joueur (c'est normal) et de ne pas utiliser de flash.
J'ai bien-sur accepté ces deux conditions. Et voila donc les photos que j'ai pu prendre, presque toutes de plafonds....
L'autre jour à Paris, j'étais avec l'un de mes pères de cœur, il me demandait de mes nouvelles, je lui racontais tout ce que je vivais depuis quelques mois. Et soudain, il m'a fait une réflexion qui m'a faite rire, et qui, bien des jours après, me semble de plus en plus réelle. Il m'avait dit:
"Toutes les femmes du monde détestent leurs belles-mères, et toi, tu dois être la seule femme au monde qui dit que de tout ton entourage, ta belle-mère est la personne que tu aimes le plus. Tu es bien bizarre".
C'est vrai ce qu'il dit. Et même plus, ce ne sont pas seulement les femmes qui se plaignent de leurs belles-mères, beaucoup d'hommes aussi se plaignent des leurs. Mais moi, en 19 ans, ma belle-mère ne m'a jamais causé de tort. Elle a toujours été de mon coté. Elle a toujours pris ma défense. Elle m'a toujours aidée. Ces derniers mois, alors que je pataugeais dans mes problèmes, elle a été celle qui m'a le plus aidée, même plus que mon mari. Alors, oui, même si toutes les femmes n'aiment pas leurs belles-mères, moi j'aime la mienne.
Merci Mamie. Merci beaucoup d'être là et de me soutenir.
Comme certains d’entre vous le savent, mon mari et moi étions partis il y a 2 semaines en France. Nous étions censés, une fois son travail fini, passer 2/3 jours en tête-à-tête. Cela n’a pas été possible à Paris, mais heureusement, nous avons pu nous rattraper à Cannes.
Je n’avais pas été à Cannes depuis 1986. Autant dire que je n’en gardais qu’un souvenir très vague. Il a été question au printemps dernier que j’accompagne l’équipe de Cinecitta là-bas, mais j’avais eu des empêchements à l’époque, et en plus, je devais aller à Casablanca.
Que dire de Cannes?
C’est une ville de riches, hyper riches même. Des boutiques de luxe partout. Des voitures de luxe. Lorsqu’une simple Peugeot ou Renault passe, on la remarque, parce que sur la Croisette, c’est plutôt rare!!!!
Nous nous sommes promenés le long de la Croisette. Le Palais du Festival est décevant je trouve. Je m’attendais à un bâtiment plus imposant et surtout plus beau.
Ce qui est vraiment impressionnant par contre, ce sont les yachts. De magnifiques palais flottants. Presque tous battant pavillon des îles caïmans, on se demande pourquoi! (Sourire).
Il se tenait à Cannes un Salon de bateaux de plaisances, mais nous l’avons raté d’un jour. Par contre, il y avait une régate ces jours-là, ce qui nous a permis d’admirer de superbes voiliers, certains datant du début du siècle, mais retapés à neuf. Ce qui est impressionnant je trouve, c’est la passion de la mer que certains ont. Personnellement, cela m’impressionne vraiment, d’autant plus que la passion de la mer est saine et assez contraignante.
Le long de la Croisette, nous avons rencontré des promeneurs, nous avons pu voir un mariage célébré sur la plage, et nous avons même vu un «sculpteur» de sable.
Il paraît que beaucoup de tunisiens, fatigués de la Tunisie et de ses problèmes financiers, économiques et sociaux se réfugient à Cannes, et essayent d’y prendre leur retraite. Au moins, ils ne seront pas déçus par la gastronomie cannoise!!! (Sourire).
Ce que j’ai le plus aimé à Cannes?
Les quelques heures de tête-à-tête avec mon mari. C’est tellement rare!!!!
Le lendemain, après une demi-journée passée avec un ami à visiter St Paul, nous avons aussi pu savourer de longs moments seuls à Monaco. Pour moi, cela a été un vrai cadeau.
Papa, maman, vous m’avez appris que le mensonge et l’hypocrisie étaient des défauts. Vous m’aviez dit que la malhonnêteté est très grave. Que l’on ne doit jamais tromper les autres, ne jamais les trahir… Vous m’avez dit que les gens biens étaient ceux qui avaient des principes. Que les règles de la morale ne devaient jamais être transgressées….
Papa, maman, vous m’avez trompée.
On me dit aujourd’hui que la franchise, la sincérité, l’honnêteté sont des défauts. On me dit qu’il faut que je change. On me dit que je dois mentir. On me dit qu’il faut être hypocrite. On me dit que parfois il faut savoir être malhonnête, trahir, tromper…
On me dit que le fin justifie les moyens. On me dit que pour vivre dans notre société, il faut savoir s’adapter. On me dit que de nos jours avoir des principes est un handicap. On me dit que des notions telles que l’amitié, l’amour, la morale sont des leurres…
Papa, maman, on me dit tellement de choses!
Papa, maman, on me dit que je ne sais pas vivre dans notre société. On me dit qu’il faut que je change sinon je risquerais d’être exclue.
On me dit que la fidélité, l’amitié… sont inexistantes. Qu’on ne les trouve qu’au cinéma ou dans les films….
Papa, maman, on me dit tellement de choses!
Papa, maman, on me dit tout à fait l’inverse de ce que vous me disiez.
Papa, maman, pourquoi m’avez-vous trompée?
Papa, Maman, pourquoi m’avez-vous raconté toutes ces choses fausses?
Papa, maman, pourquoi?
Papa, Maman, pourquoi m’avez-vous faite ainsi?
Papa, maman, dites-moi pourquoi?
Papa, maman, vous a-t-on trompé vous aussi?
Papa, maman, vous ne saviez pas?
Papa, Maman, que dois-je faire aujourd’hui?
Vous écouter?
Les écouter?
Qui a tort?
Qui a raison?
Et aujourd’hui, dites-moi, papa, maman, que dois-je dire à mes enfants? Que dois-je leur apprendre?
Et moi, dois-je changer?
Papa, maman, je n’y arrive pas. Je suis perdue entre ce que vous m’avez appris et ce que l’on me dit aujourd’hui. Je suis perdue. Vraiment perdue.
Mais si je les écoute, ne me perdrais-je pas encore plus?
Cela fait quelques jours que je n’ai rien écrit, et cela pour deux raisons principales:
- Tunisie Télecom n’a rien trouvé de mieux à faire que de me couper le téléphone et l’ADSL, pour facture impayée à ce qu’ils disent. Après qu’ils aient constaté que la facture avait bien été payée et qu’ils avaient fait erreur, ils ont rétabli le téléphone, mais pas d’ADSL encore. Quand le feront-ils? Surement pas avant la semaine prochaine je suppose. J’ai du donc me contenter de ma petite connexion via mon téléphone et d‘environ 1heure de squat de la connexion d‘un voisin le veille de l'Aïd. Aujourd’hui, je me connecte de mon bureau.
- J’étais en voyage, et me connecter via mon téléphone n’était pas très pratique.
Mercredi dernier, j’ai été à Paris avec mon mari. Il avait du travail, et nous voulions aussi en profiter pour prendre 2 jours de tête à tête.
Pour le tête à tête en amoureux, cela a été un peu difficile. Dès notre arrivée à l’aéroport, avant même de prendre l’avion, nous avions rencontré des gens que nous connaissions… Et pendant 2 jours, cela a été la «foule». Pas une seule minute de tête à tête. Pas même une seconde.
A Paris, nous avons été invités à un bar «The Ice Kube». C’est un concept très sympathique. En fait, ce bar fait partie d’un petit hôtel. Au premier étage, on donne aux clients une doudoune, des gants, un bonnet, et direction le grand froid.
D’abord, on passe par une pièce à moins 5°C de température pour que le corps s’habitue au changement de température, ensuite on passe dans le bar lui-même qui se trouve à une température de moins 15°C.
Dans ce bar, tout est en glace. Le comptoir du bar, les fauteuils, les murs et même les rideaux. Et aussi l’igloo! C’est très jolie et assez original. Et très froid.
Les clients passent 30mn dans cet endroit. 30 mn pendant lesquels ils pourront déguster 4 cocktails maison. En principe, ces cocktails sont à base de vodka, mais des cocktails non alcoolisés sont aussi servis à ceux qui ne boivent pas d’alcool.
Ces cocktails sont bien-sur servis dans des verres en glace, à usage unique évidemment.
Bien-sur, les bottes fourrées ne sont pas fournies. Et comble de malchance, ce soir-là je portais des petites sandales. Je ne savais pas qu’en allant à Paris, je devais m’équiper pour une expédition au pôle Nord. Je ne vous raconte pas l’état de mes pieds: glacés. Glacés de chez glacés!!!!
Mais malgré ce léger inconvénient, j’ai trouvé ce bar très sympathique. Alors, si vous êtes de passage à Paris, allez-y, cela vaut le détour.
Je suis connectée via mon téléphone portable. Je peux donc publier les commentaires, mais pour y répondre ou écrire une note, c'est plutôt compliqué.
Mettez autant de commentaires que vous le désirez, je les publierais. Mais soyez un peu patients avec moi pour les réponses. Dès que j'aurais un PC, je reviendrais plus longuement.
Ne peut-on donc faire confiance à personne dans ce fichu pays? A qui parler sans craintes? Avec qui peut-on se lier sans encourir de risques? A qui peut-on se confier sans représailles? Comment un ami peut-il être l'ami d'un ennemi? Que de questions!
J'aimerais partir loin, très très loin, loin de ce pays aussi grand qu'un tout petit village, où tous se connaissent et où je ne trouve plus la paix!
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