Trouvez-vous normal qu'on permette à ce genre d'énergumène de parler en public et de faire des discours?
Où est l'État Égyptien?
Pourquoi ne réagit-il pas?
Pourquoi ne protège-il pas ses citoyens non-musulmans de ce genre d'énergumènes et de leurs disciples?
L'insulte, la diffamation, l'incitation à la haine ne sont-ils pas punis par la loi?
Ce discours haineux est-il digne d'une homme qui se prévaut de Dieu?
Parle-t-il au nom de Dieu?
Je trouve que ce genre de personne ne fait, au contraire, que porter atteinte à l'islam, et j'espère qu'il ne trouvera personne pour l'écouter!
P.S.: Je ne sais pas combien de temps cette vidéo sera visible. Je ne l'ai pas trouvée ailleurs que sur facebook. Et comme plusieurs vidéos de ce genre, elle pourrait disparaitre. J'espère que vous pourrez la voir avant que cela n'arrive.
Update (14h51): Je viens de m'apercevoir qu'on ne peut voir cette vidéo que si l'on est connecté à Facebook. Désolée.
Ce matin, réveil matinal. C'est la tradition, maman accompagne Poupée le premier jour de l'école.
Cela a été l'enfer d'attendre l'appel sous un soleil de plomb, mais pour les beaux yeux de ma petite princesse.....
Hier, j'ai passé toute la soirée à protéger les livres, coller les étiquettes...
Finies les vacances. Un peu trop courtes pour les enfants de la mission qui ont classe jusqu'au 30 juin et reprennent début septembre, mais c'est aussi tant mieux, parce qu'il vaut mieux aller en classe que rester idiot devant la TV ou internet.
Comme j'aimerais que certains comprennent ce qui est dit et y réfléchissent profondément. Mais vraiment, pratiquement, en pensant à ce que cela implique.
Personnellement, je crois bien plus à ce qui est énoncé ici qu'à ce qui est écrit dans d'autres livres!!!!!
Cast: Ahmad Zaki, Youssra, S. al-imary, Gamil Ratib, H. Ahmad
Under the burning sun of an Egyptian August, an airplane makes a
forced landing in the desert sand near an oasis. The twelve survivors
of the disaster construct a micro-society which is a reflection of
their own, with all its alliances and conflicts. This film was shown in
1987 at the Venice Film Festival.The director says, "I had been trying to make this film for more
than twenty years, ever since the very first days of the socialist
transformation. Even today I run into people that do not understand the
meaning of socialism or democracy. The oppressed, the workers, the
poor-some of these are even opposed to these ideas. Those who call most
vocally for socialism and democracy have been a very bad advertisement
for them. The idea for the film came from this, to present those
questions which ff we were able to answer we would find the answers to
many of the problems of our society, and perhaps we have succeeded."
Bien que le film date de 1986, le dialogue reste d'actualité. Je dirais même plus que jamais d'actualité.
Préjugés. Amalgames. Manipulations....
Ce sont toujours les mêmes discours, et surtout les mêmes insultes: molhid (athée) et kaffer (mécréant) et même démocrates!
- Il passe où ce soir Georges Wassouf? - Au Calypso. - C’est combien le billet? - Je ne sais pas, je sais qu’au carré VIP, la table de 8 personnes est à 4.000d, y compris Vodka et champagne. - Ce n’est pas normal qu’à 2 ou 3 jours de ramadan, les gens boivent encore de l’alcool! - Ah bon? Et alors? En quoi est-ce que cela te dérange? - Non, ce n’est pas normal, c’est un manque de respect total. L’État devrait l’interdire! - Excuses-moi, c’est un manque de respect par rapport à qui? Et pourquoi l’État devrait interdire l’alcool à l’approche de Ramadan? - C’est un manque de respect envers les gens qui font le ramadan, et l’État devrait l’interdire puisque la Tunisie est un pays musulman. - Tu veux dire que les gens qui sont actuellement au Calypso entrain de boire de l’alcool sont entrain de te manquer de respect, toi, qui est assis à ta terrasse, là maintenant? Et puis, cela veut dire quoi un État musulman? - Oui, c’est un manque de respect envers un mois saint. - Si je prends là maintenant un verre de vin avec toi, je te manquerais donc de respect? Et toi, tu ne manques pas de respect envers la liberté de ces gens pour qui le mois de Ramadan n’est pas saint? Tu ne manques pas de respect envers ces gens qui veulent avoir la liberté de boire jusqu’au dernier jour? Tu ne manques pas de respect envers la liberté individuelle de ces gens qui ont fait le choix de ne pas pratiquer? - Nous sommes un pays musulman!!! - Donc d’après toi, aucun respect n’est du aux Tunisiens qui ont choisis de ne pas pratiquer???? - L’État devrait intervenir! - Donc pour toi, l’État devrait promulguer des lois interdisant aux gens qui veulent ne pas pratiquer, ou qui n’ont pas la foi, ou qui ne sont pas musulmans (je pense là aux tunisiens non musulmans, et il en existe) de boire de l’alcool, de s’habiller comme ils l’entendent, de manger pendant le mois de ramadan, d’ouvrir leurs magasins pendant les heures de la prière….??? Finalement, le respect n’est du qu’aux personnes qui d’après toi sont des personnes musulmanes au vrai sens du terme, tel que tu l’entends toi? Bravo, c’est cela la liberté individuelle et le respect d’autrui!!!!
Le comble, c’est que ce type qui parle aujourd’hui de respect est un tout nouveau pratiquant. New new. Il y a encore quelques mois, il était alcoolique. Qu’il ne boive plus, et qu’il suive la voie de Dieu, c’est très bien. C’est peut-être même la meilleure chose qui lui soit arrivée à titre individuel. Depuis qu’il s’est «rangé», son couple va beaucoup mieux, et je lui souhaite tout le bien du monde. Mais ce qui m’embête, c’est que ces gens, souvent nouvellement «convertis», se mettent à juger autrui et à leur dénier la moindre liberté individuelle. Quoi que l’on dise, la religion et sa pratique doivent rester un choix personnel, qui ne concerne que chaque créature et son Dieu. ONLY GOD CAN JUDGE ME!
Ce qui m’a étonnée, c’est que cette conversation a eu lieu devant mes beaux-parents. Ce sont quand même de vielles personnes et on pourrait croire qu’elles seraient encore plus sévères. Particulièrement ma belle-mère qui est très très croyante et pratiquante. Or, les deux se sont mis à défendre la liberté de chacun de faire ce dont il a envie.
Ma belle-sœur a alors rétorqué que l’époque Bourguibienne est dépassée et que les choses devraient changer. Mon beau-père lui a répondu que justement Bourguiba avait raison, et que les choses devraient évoluer dans le sens qu’il avait donné: la liberté. La liberté de pratiquer ou non. Et le respect des gens les uns envers les autres.
Après tout, pourquoi certains voudraient prendre la place de Dieu et juger leurs semblables? Les a-t-il délégué pour faire cela en son nom? Leur a-t-il demandé leur aide? N'est-il pas capable de s'occuper lui-même de ses créatures???
Que chacun reste à sa place, et Dieu saura reconnaître les siens!
Après que les plus hautes autorités religieuses
musulmanes ont déclaré que les vêtements qui couvrent la totalité du
corps et du visage ne relèvent pas du commandement religieux mais de la
tradition, wahhabite (Arabie Saoudite) pour l'un, pachtoune
(Afghanistan/Pakistan) pour l'autre, allez-vous continuer à cacher
l'intégralité de votre visage ? Ainsi dissimulée au regard d'au- trui,
vous devez bien vous rendre compte que vous suscitez la défiance et la
peur, des enfants comme des adultes. Sommes-nous à ce point méprisables
et impurs à vos yeux pour que vous nous refusiez tout contact, toute
relation, et jusqu'à la connivence d'un sourire ? Dans une démocratie
moderne, où l'on tente d'instaurer transparence et égalité des sexes,
vous nous signifiez brutalement que tout ceci n'est pas votre affaire,
que les relations avec les autres ne vous concernent pas et que nos
combats ne sont pas les vôtres. Alors je m'interroge : pourquoi ne pas
gagner les terres saoudiennes ou afghanes où nul ne vous de mandera de
montrer votre visage, où vos filles seront voilées à leur tour, où
votre époux pourra être polygame et vous répudier quand bon lui semble,
ce qui fait tant souffrir nombre de femmes là- bas ? En vérité, vous
utilisez les libertés démocratiques pour les retourner contre la
démocratie. Sub version, provocation ou ignorance, le scandale est
moins l'offense de votre rejet que la gifle que vous adressez à toutes
vos soeurs opprimées qui, elles, risquent la mort pour jouir enfin des
libertés que vous méprisez. C'est aujourd'hui votre choix, mais qui
sait si demain vous ne serez pas heureuses de pouvoir en changer. Elles
ne le peuvent pas... Pensez-y. Elisabeth
Badinter
Un ami m'a proposé d'aller au théâtre municipal vendredi prochain pour voir la pièce "Plus si affinités" avec Mathilda May et Pascal Légitimus. Sa femme et lui avaient déjà acheté leurs billets. J'ai donc voulu acheter nos billets aujourd'hui, mais j'ai appris que la pièce avait été annulée, parce que trop 9biha (trop osée).
Ah bon? 9biha jusqu'à quel point? Avant d'être programmée, personne ne l'avait remarqué? Et puis qui a jugé qu'elle était 9biha? Selon quels critères? Sommes-nous encore des enfants?
Jusqu'à quand cette censure idiote?
Jusqu'à quand nous jugera-t-on immatures et incapables?
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