Hier soir, pas d'Adsl chez moi. Ce n'est pas une nouveauté, il faut dire.
Depuis notre retour de Sardaigne, je n'ai eu ma connexion le soir que 2 ou 3 fois je crois. Lorsque j'ai fais une réclamation à Planet, ils ont dit que c'est la faute de Tunisie Telecom. Comme d'habitude quoi!
Ce matin, certains sites sont accessibles, d'autres pas. Dieu seul sait si cette note sera publiée. Je viens à peine d'accéder à mon blog. Cela durera-t-il?
Je n'ai toujours pas accès à ma boite mail...
En plus, j'ai un mal d'estomac atroce.
Hier, nous avons diné à La Closerie. Lamentable. Peut-être que le mardi est le jour de congé de leur chef! En plus, lorsque je commande un plat se trouvant sur la carte, j'exige que l'on me serve exactement ce plat. A la Closerie, ils se réservent le droit de changer les ingrédients sans prévenir le client. J'ai horreur de cela.
Enfin, j'ai trouvé le plat dont tous les ingrédients, d'après le maître d'hôtel, étaient disponibles. J'ai donc fini par commander des pennes aux 4 fromages. Vous pouvez me croire, il n'y avait pas un mg de fromage. Crème fraiche pure. Ce matin, mon estomac me fait regretter mon choix!
Alors, pas d'Adsl, des aigreurs d'estomac.... et une tonne de dossiers en attente. Quelle belle journée!
UPDATE: Je rajoute 2 blaguounettes que je viens de trouver dans ma boite mail: Un homme rencontre un de ses copains qui fait une tête d'enterrement. - Tu as perdu quelqu'un ? - Non c'est même le contraire. Je vais être père. - Et c'est pour ça que tu as une gueule pareille - Oui. Je ne sais pas comment l'annoncer à ma femme...
Kofi Annan à Bush : - Quelle preuve avez-vous que l'Irak possède des armes de destruction massive? - Nous avons gardé les factures.
«Tout individu a droit à la liberté d'opinion et d'expression, ce qui implique le droit de ne pas être inquiété pour ses opinions et celui de chercher, de recevoir et de répandre, sans considérations de frontières, les informations et les idées par quelque moyen d'expression que ce soit.»
«La libre communication des pensées et des opinions est un des droits les plus précieux de l'homme; tout citoyen peut donc parler, écrire, imprimer librement, sauf à répondre de l'abus de cette liberté dans les cas déterminés par la loi.»
«La liberté d'expression vaut non seulement pour les «informations» ou «idées» accueillies avec faveur ou considérées comme inoffensives ou indifférentes, mais aussi pour celles qui heurtent, choquent ou inquiètent : ainsi le veulent le pluralisme, la tolérance et l'esprit d'ouverture sans lesquels, il n'est pas de «société démocratique». »
Les Tunisiens préoccupés par une fatwa dans une affaire de divorce
27/06/2008
Le mufti à l'origine de la récente fatwa sur le divorce en Tunisie a déclenché une vaste controverse. Pour de nombreux habitants de cet Etat laïc, cette directive religieuse pourrait être perçue comme se substituant au Code civil.
Par Jamel Arfaoui pour Magharebia à Tunis – 27/06/08
Un édit religieux lancé par le grand mufti de Tunisie concernant le divorce a suscité une grande inquiétude chez les Tunisiens, qui craignent de voir remis en cause les progrès réalisés par les femmes au cours des dernières décennies.
Le débat a été lancé après qu'une femme eut demandé conseil auprès du Dar El Iftaa de Tunisie, l'instance des élites religieuses qui prononcent des avis religieux sur des questions publiques et privées et sont directement responsables devant le Ministère des Affaires Religieuses. Dans un message écrit au grand mufti de Tunisie, Kameleddine Jait, cette femme affirmait que son mari lui avait dit à trois reprises : "Tu es divorcée".
Selon l'édition du 7 juin du journal de gauche du Mouvement Ettajdid, Tarik Jadid, le mufti avait répondu à la question de cette femme, "lui disant qu'elle ne pouvait plus vivre comme la femme de son mari [et] devait accepter le divorce". L'article ajoutait : "Le mufti a remis à cette femme un certificat de divorce."
Une telle décision n'aurait entraîné qu'une légère controverse dans de nombreux pays musulmans, où la sharia est appliquée dans les cas de mariage et de divorce.
Mais dans une société laïque comme le Tunisie, il en va tout autrement.
Depuis 1956, le divorce – comme le mariage – est régi par une législation civile, et non religieuse. Aux termes du Code du statut des personnes, le divorce n'est reconnu que lorsque les deux parties comparaissent devant un tribunal pour valider leur séparation et s'entendent sur les mesures, et seulement après l'échec de la tentative de réconciliation entre les deux époux faite par le juge.
Une source officielle du Dar El Iftaa, qui a préféré rester anonyme, a déclaré que cette affaire n'avait rien à voir avec la législation du pays : "La question de cette femme avait trait à une affaire religieuse, et la réponse du mufti a été conforme à la sharia islamique."
Mais certains Tunisiens ont interprété la décision du mufti comme une tentative de contourner le Code civil.
"[Cette décision constitue] une menace pour le progrès en matière civique ; une décision qui ouvrirait la porte à des interprétations religieuses et à des fatwas à un moment où nous devons renforcer le processus de modernisation, imposer le respect de la loi et clairement affirmer l'esprit de celle-ci", écrit le journal Tarik Jadid.
"Le grand mufti de la République n'a aucune autorité auprès des tribunaux, et le Code du statut des personnes est la référence ultime dans les affaires de divorce", a confirmé Maître Kahna Abbas. Elle se déclare préoccupée par le fait que les instances religieuses pourraient, petit à petit, devenir des instances de législation.
Khadija Cherif, présidente de l'Association Tunisienne des Femmes Démocrates, qui oeuvre à établir la distinction entre religion et Etat et à faire avancer l'égalité entre les sexes, s'est également déclarée étonnée à l'énoncé de cette fatwa.
Pour sa part, Khemais Khayati, membre de l'Association Tunisienne pour la Défense de la Laïcité, a déclaré : "Le grand mufti de la République aurait eu raison si nous vivions dans un Etat régi par la sharia et fondé sur la loyauté à la foi. Mais nous habitons dans un Etat gouverné par la loi, et le mufti n'a aucun droit d'aller à l'encontre des dispositions de la constitution qui protègent le droit des citoyens à défendre leurs droits."
M. Khayati se dit préoccupé par le fait que les citoyens "se précipitent chez le mufti" plutôt que de tenter de résoudre leurs problèmes. "Qui sait ?", demande-t-il, "demain, ils pourraient bien travailler sous la direction d'un Etat religieux."
Mohammed Ali Ennefzi, un jeune homme d'une trentaine d'années, se dit favorable à cette fatwa "parce qu'elle rend la vie plus simple et nous libère de tous les ennuis liés au règlement des litiges et des problèmes du Code du statut des personnes, qui ont fait des hommes en Tunisie les esclaves de leurs femmes".
Manal El Hammi, salariée dans l'industrie pharmaceutique, affirme de manière sarcastique : "Si toutes les femmes mariées demandaient des fatwas sur les promesses de divorce qu'elles entendent chaque semaine de la bouche de leurs maris, nous ne trouverions plus une seule femme tunisienne chez eux!"
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