Je n’ai malheureusement pas préparé une note sur le Maghreb, je n’en ai pas eu le temps, et je l’avoue, l’inspiration me manque. Pourtant, il y a une semaine, j’étais en plein Workshop maghrébin.
Mais comme j’ai envie de me joindre à vous, tous ceux qui bloggez aujourd’hui pour le Maghreb, je publie cette note que j’ai écrite à propos du Maroc. Le Maroc est bien un des pays du Maghreb, non?
Je ne suis pas allée au Maroc depuis Mai 2006. Qu’est-ce qui a changé depuis?
Je ne sais pourquoi, j’ai l’impression que le service dans les hôtels et restaurants n’est plus aussi parfait qu’avant. Le Maroc était connu pour son service, cela a l’air de changer, et c’est bien dommage. J’espère que le service ne deviendra pas comme le nôtre: médiocre.
D’ailleurs, en 1989, j’avais fais un stage dans un grand hôtel de Rabat, et cela m’avait impressionnée. D’autant plus que je venais d’effectuer un stage dans un hôtel de Tunis, et pour moi, la différence était flagrante.
Les rues m’ont parues plus peuplées que d’habitude. La ville s’agrandit. Plus de constructions de partout.
Je suis allée dans les souks, je les ai trouvés envahis par des barbus. Mais là, c’est une tendance de tous les pays musulmans apparemment. Mais ce que j’ai apprécié, c’est que ces gens gardent leurs sourires. Ils sont avenants et accueillants, ce qui n’était pas vraiment le cas de certains barbus égyptiens.
Ce qui n’a pas changé, c’est la prostitution. Dans notre hôtel, le soir, nous voyons arriver les prostituées. Maquillées, habillées, elles sont là à attendre le client.
Je trouve très étonnant comment ce phénomène parait normal. A l’hôtel, elles sont reçues sans aucun problème. On sent que le personnel est habitué à leur présence.
Je les ai trouvées bien jeunes. Je me demande même si certaines d’entre elles ont 18 ans. Cela fait de la peine. Vraiment. Etre «obligées» de se prostituer à leur âge!
Ce qui n’a pas changé non plus pour moi, c’est que le Maroc est le pays de mon meilleur ami, et qu’il habite toujours à Casa. Et pour moi, c’est toujours avec un très grand plaisir que j’y retourne, parce que je sais que j’aurais des heures d’histoires à partager, et que ce sont des heures de pur bonheur.
Et puis j’adore leur cuisine, pastilla aux fruits de mer, tajine aux pruneaux, poulet au citron, et surtout Baghrir. J’en ai d’ailleurs ramené du Maroc, et j’en ai mangé aujourd’hui au petit déjeuner. Miam miam…
Je suppose que beaucoup d’entre vous ont vu le film «Shall we dance?» avec Richard Gere et Jennifer Lopez. Ce film existe aujourd’hui en version Egyptienne "ما تيجى نرقص" avec dans les rôles principaux Yosra et Ezzat Abou Ouf (vous pouvez voir le film ici).
Je suis tombée par hasard sur ce film l’autre jour, j’avoue ne pas avoir fait le lien avec le film «Shall we dance?», bien que le titre soit pratiquement identique.
J’ai commencé à le regarder. Pendant une première partie du film, ce n’est qu’un remake. Un copier/coller, avec tous les détails, mais une seule différence: Yosra joue le rôle de Richard Gere, c’est elle l'avocate qui s’ennuie dans sa vie quotidienne et va vouloir apprendre à danser.
Bien-sûr, pour que les apparences soient sauves, Yosra ne sera en aucun cas attirée par le danseur «star» de l’école de danse, contrairement à Richard Gere qui était attirée par la belle Jennifer.
Et puis, tout d’un coup, le film s’éloigne de son modèle. Et l’histoire change complètement.
Deux jeunes filles voilées arrivent un jour à l’école et vont vouloir prendre des cours de danse. L’école va s’organiser pour donner des cours aux filles voilées, seules, sans présence masculine.
Un jour, l’une de ces filles se marie. A son mariage, elle invite Yosra, l’enseignante et la proprio de l’école. Les 3 femmes assistent à la fête. Elles ne sont pas voilées, alors que toutes les autres femmes le sont.
Deux hommes, dont le frère de la mariée, vont voir ces femmes, non voilées, quitter le mariage, et s’étonner de leur presence parmi les invitées, toutes voilées. Ils vont faire une petite enquête et apprendre que leurs sœurs prennent des cours de danse.
Ils portent plainte contre l’école de danse pour atteinte aux bonnes mœurs.
On voit un inspecteur enquêter à propos de l’école de danse…
Par ailleurs, le mari de Yosra va apprendre qu’elle prend des cours de danse. Après quelques reflexions, il lui fixe un ultimatum: soit elle arrête la danse, soit divorce.
Répudiation. Elle en est meurtrie.
Mais elle prend quand même la défense de l’école de danse comme avocate.
Ce qui sauvera l’école, c’est le témoignage d’une des jeunes voilées qui témoignera en sa faveur. Dans cette école, on ne fait que danser. Pas de flirts, pas de gestes déplacés, pas de prostitution… Au contraire, elle va jusqu’à dire que pour elle c’est enfin un moyen d’évasion de son monde plein d’interdits.
Pour finir, toutes les charges contre l’école seront levées. Le mari de Yosra va aussi finir par être convaincu, sa femme en prenant des cours de danse, ne fait aucun mal. Il finira par s’y mettre lui-même.
Un film bien gentil et sympa.
Ce que j’ai apprécié, c’est son discours de tolérance. Tolérance envers tous.
Par exemple, dans l’école de danse, un couple d’homosexuels. Le film essaye de dire que ces gens-là ne font aucun mal à personne. Ils sont entre eux, ils sont heureux comme ils sont, alors pourquoi vouloir les embêter?
Dans cette école aussi, on comprend que les gens sont de religions différentes, mais que cela n’a pas d’importance. L’essentiel, est de bien s’amuser, de se sentir bien dans sa peau, se respecter…
Et c’est bien ce que prône ce film. Amusons-nous, respectons-nous, quels que soient nos penchants sexuels, nos idéaux, nos religions… La vie est faite aussi pour s’amuser.
Il met d’ailleurs en exergue le fait que les «trop religieux» sont ceux qui sont intolérants, ils jugent, ils condamnent… selon des apparences. Et cela est aussi commun à d’autres personnes, par exemple, lorsque le policier vient pour enquêter à propos de l’école, le concierge lui dit que c’est une honte cette école, des hommes et des femmes y entrent, en sortent, et personne ne sait ce qu’il s’y passe.
Ce film m’a aussi rappelé le film de Youssef Chahine «Le Destin», où il y a aussi un peu ce discours: dans cette vie, chantons, dansons, amusons-nous… Il ne faut pas faire de la vie un enfer sous pretexte de religion. Youssef Chahine nous y explique sa conception de la vie fondée sur la connaissance, la tolérance, le partage et l'amour.
Il y a environ 2 mois, je me trouvais à une réception donnée à l’occasion d’un mariage. Je m’y ennuyais ferme. A un moment, j’en avais tellement marre que j'étais sortie de la salle pour aller m’asseoir dehors dans un fauteuil et me reposer un peu.
Tout d’un coup, je me fais aborder par un homme. Il m’avait reconnue, il était un camarade de classe de mes sœurs.
La discussion s’engage, et j’apprends qu’il travaille à l’ambassade américaine à Tunis. Il me parle des blogs tunisiens. Je lui dis que je suis bloggeuse, mais bien-sûr, sans lui dévoiler qui je suis. Et vraiment par hasard, il me parle du blog de Massir, avec laquelle il semble avoir quelques problèmes, ou plutôt, à laquelle il fait quelques reproches.
J’étais très intéressée. Ne sachant pas qui j’étais, il allait pouvoir critiquer mon blog sans prendre de gants.
Il a eu quelques soupçons, mais j’ai nié complètement: je ne suis pas Massir, et je ne la connais même pas.
En fait, je trouvais la situation très drôle. Cela me faisait marrer complètement.
Quelques jours plus tard, je reçois un coup de fil. On me propose de partir au Maroc pour un workshop. Il s’agissait de la même personne que j’avais rencontrée au mariage. Il essayait de joindre Massir pour lui proposer ce voyage. Et il avait fini par découvrir qu’il s’agissait bien de moi.
Bien que j’avais eu quelques appréhensions et quelques hésitations, j’avais accepté. Cela m’intéressait. Je pense qu’il était intéressant de rencontrer des bloggeurs du Maghreb, d’échanger des idées, d’apprendre de nouvelles choses… d’autant plus que le programme proposé me semblait bien intéressant et complètement apolitique.
On m’a demandé de proposer à mon tour des bloggeurs qui seraient intéressés par ce workshop. J’en ai proposé 4. Un n’a pas été retenu. Un a refusé, mais j’en étais pratiquement sûre, je ne le voyais pas renoncer à son anonymat, et les deux autres ont accepté, et j’ai pu faire leur connaissance à Casablanca.
Et nous voilà à Casablanca.
Sincèrement, j’ai beaucoup apprécié ce séjour. Tout s’est très bien passé, sauf en ce qui concerne mon ordinateur qui a refusé catégoriquement de se connecter sur Internet. Le groupe était super sympa. Nous tunisiens, avons très rapidement noué des liens. Nous étions 7 bloggeurs et deux bloggeuses.
Tout était bien organisé. Nous avons aussi fait la connaissance d’autres bloggeurs, des marocains, des algériens et un libyen.
Parmi les experts, il y avait aussi un palestinien, un bahreïni et une française.
Les sujets avaient été élaborés avec des bloggeurs, et les intervenants (à part la française, qui venait de RSF) étaient tous des arabes.
Les américains étaient là juste pour l’organisation. Aucun endoctrinement, aucune discussion politique, aucune critique… Rien de rien, que du blogging…
Je pourrais peut-être donner quelques petites précisions: Houssein est un géant, mais très gentil, Subzero Blue est bien plus sympa que sur son blog, Azwaw est tel que je me l’imaginais, Stupeur est un parfais guide casablancais et Fikra est un drôle de personnage qui m’a vraiment intriguée.
L’ambiance était très sympathique. Un soir, nous avons tous été diner dans un restaurant Marocain, El Monia, et cela a été très chaleureux. Chants maghrébins. Chacun y est allé de sa petite chansonnette. Et une petite rivalité entre algériens, tunisiens et marocains: qui chanterait le mieux?
Deux jours fatigants, mais ô combien agréables.
Je voudrais remercier tous les participants et j’espère que nous aurons l’occasion de nous réunir bientôt.
N.B.: Je ne sais pas pourquoi mon texte est ainsi, j'ai essayé de l'aérer, mais en vain.
Pourtant, aujourd’hui encore, la notion de simulation laisse les hommes au mieux vexés ou inquiets. Comme si ce petit arrangement avec le plaisir sous-entendait mensonge ou trahison. « Cette réaction masculine n’est pas surprenante, juge la sexothérapeute et psychanalyste Catherine Blanc. L’homme a un désir, voire un devoir : faire jouir la femme. En jouissant, la femme le reconnaît comme fort et puissant. Si elle fait semblant et qu’il s’en aperçoit, le monde s’écroule. Mais puisqu’il n’y a pas de signes extérieurs de jouissance féminine, comment peut-il savoir qu’il lui procure du plaisir ? »
Promis, juré, il ne s’agit pas du petit Hamadi illustré, ni d’une quelconque blague. Non, il s’agit là d’extraits de copies d’étudiants en 1ère année d’une fac tunisienne de lettres.
Le sujet est: Mai 1968 en France.
- émilorer (améliorer)
- liberté d'opinion quelques soit oratoire ou écrite
- ils manifestent contre les méfaits des la gouvernement c'est pourquoi ils demandent l'autorisation de l'avortement comme ils déplorent d'améliorer la condition féminine
- la crise de mai 68 est une mouvement révolutionnel
- les étudiants refusent le système politique de De Gaulle le gauchisme contre le ministre (allez comprendre ce que cela veut dire………..)
- ils demandent d'enlever le salaire
- ils ont gagné, c'est la liberisme
- dès le choisir de Dégaulle...
- ils cherchent l'égalité du peuple surtout au niveau de la matière de la contraception et plus tard de l'avortement
-une auteur qui refuse ses mouvements grâce qu'ils ses conséquences positives mais elle s'inserre bien sur ce qui est négatif..
- on peut rependre à ces question...
- d'abord les principes évacuait par l'auteur sont les plus connnus et les plus importante et célèbre à mai 68
- il montre la refusent et la révolté des étudiants à la manière d'éducation et la limitation de la liberté pour expliquer son opinion.
- Lles principes de mai 68 défini par la renoncé d Charles du golle a veçu et les mentalités unniversel s'améliore les jeunes pour faire face à la crise affirment du texte. (une seule et même copie, phrases dans l'ordre sans aucune coupure.)
-mai 68 est un évènement changeable dans l'histoire de la France car il sert à changer un niveau d'esprit.
- enrechire (enrichir)
- les étudiants aimaient la liberté sexuelle, liberté de pensés tout ce qu'il est en relation
- avec la voix public et plus précisement universel.
- le crise de mai 68 a connu un grand dévéloppement néfaste c'est l'hisitation de le gouvernement étudiant, social t politique
- un texte écrit par une anciante étudiante
- les agriculteurs se trouvent totalemnt des chameurs
Le top je crois, est cet extrait d'une seule et même copie. Admirez:
- la France a connu dans la période de 1958-1964 une égaullisme présidentielle qui pousse à beaucoup des révolutions,les étudiants demondés des principes , ils veulent aussi demondés aux droits des journaliers (comprendre journalistes) et les nouvaux seignants (comprendre enseignants) En peut dire alors que la crise de mai 68 est un point finitif au France après et un point de début au France nouvelle et dans tout cela l'auteur se positionne comme un révolteur dans de ce témoignage, il est comme le créant qui marque les evennemnts (comprendre crayon)
W’Allah, il s’agit de vrais extraits de vraies copies de vrais étudiants d’une vraie fac tunisienne de lettres..
Le premier choc passé, je me suis dit qu’il ne faut pas exagérer comme même (*), ce n’est pas la faute de ses pauvres chéris, c’est la faute de leurs professeurs. Pourquoi leur donner des sujets aussi difficiles à traiter? Ce genre de sujets est pour les thèses. Pour les étudiants, il faut plutôt donner des sujets comme celui-ci: «Vos parents vous ont emmenés au zoo. Racontez».
De cette façon, on est au moins sûr de trouver des idées claires. Pour ce qui est du vocabulaire et de l’orthographe, il ne faut pas oublier que le français n’est pas la langue maternelle de ces pauvres chéris!
Il ne faut comme même (*) pas trop leur en demander!!!!
Il y a environ 5 ans, j’ai été chez une amie qui était professeur d’anglais à la fac de lettres de la Manouba. Elle corrigeait les copies d’étudiants en maîtrise d’anglais. Elle m’a fait lire les copies. C’était hilarant. Vraiment. Et aussi d’une tristesse! Ces étudiants là allaient obtenir une maîtrise en anglais alors qu’ils ne savaient même pas écrire en anglais.
Deux de mes amis sont professeurs à la fac de droit de Tunis (campus). Ils nous racontent aussi des horreurs sur le niveau des étudiants, et le pire, sur le niveau des étudiants qui réussissent, qui deviennent par la suite assistants à la fac, alors qu’ils sont incapables de comprendre ce qu’ils font et ce qu’ils disent.
Cela fait de très nombreuses années que des voix s’élèvent pour dénoncer la baisse du niveau scolaire et universitaire en Tunisie. Cela empire d’année en année. Mais la médiocrité s’est installée, et j’ai l’impression qu’elle n’a aucune intention de nous quitter.
Pourquoi?
La faute à qui?
Est-ce voulu?
Une amie avait rédigé sa thèse sur ce sujet. D’après elle, la faute est presque exclusivement celle du système éducatif. Les responsables des divers établissements éducatifs poussent à ce nivellement par le bas. Particulièrement par le système des notes.
Il est devenu de plus en plus difficile pour un enseignant de donner de mauvaises notes. Il se fait «taper sur les doigts». C’est comme même (*) incroyable!!!
Pour des copies presque blanches (une ou deux lignes rédigées), on oblige parfois les profs à mettre un 5, soit disant pour "récompenser" l'étudiant d'être comme même (*) venu.
En fait, c’est comme une sorte de prime de présence!
On distribue généreusement les notes, et cela dès le primaire, on fait réussir des incapables, on lâche sur le marché de l’emploi (y compris celui de l’enseignement) des diplômés médiocres… Et ensuite, on s’étonne!
Les responsables des établissements éducatifs veulent du «chiffre». Ils veulent de bons taux de réussite. Mon établissement a un taux de réussite de tant…
Pour le reste…
"Les gens comme vous, moi je n'en veux plus. La culture, l'ouverture d'esprit et la pluridisciplinarité, je ne veux pas de ça dans mon établissement, je ne veux plus de gens ayant un bon niveau! C'est comme ça qu'il faut vous le dire? Donnez-leur deux trois textes très faciles, prenez votre salaire et c'est tout."
(*)Quand même. J'ai juste eu envie de me mettre à niveau moi-aussi!!!
Cela fait 3 jours que je suis immobilisée pour des petits problèmes de santé. Et lorsque je suis ainsi immobilisée, je me mets devant la TV.
Depuis environ 2/3 ans, je regarde très très rarement la TV, mais lorsque l’occasion se présente, et que je suis seule, je mets des chaînes arabes. Que voulez-vous, j’adore le cinéma égyptien depuis toujours (sauf les films des années 1980 que je déteste).
Alors, depuis 3 jours, je suis installée sur mon canapé, mon PC sur les genoux, accompagnée par Rotana Cinema, Melody Aflam… du matin au soir. Je laisse en bruit de fond, dans l’attente d’un éventuel bon film à regarder (cette fois-ci, pas de chance, il n’y en a eu aucun!).
De temps en temps, je lève les yeux de mon PC, et je regarde un peu.
Et j’ai appris des choses très très intéressantes.
Par exemple, j’ai appris que si un couple ne peut avoir d’enfants, c’est-à-dire s’il est stérile, il y a une solution miracle: Super Pro.
Super Pro boite jaune et Super Pro boite bleue.
La boite jaune est pour les hommes. Son contenu permet entre autres d’augmenter la mobilité des spermatozoïdes.
La boite bleue est pour les femmes. Son contenu permet entre autres, d’avoir des menstruations régulières et une meilleure ovulation.
21 jours après la prise du traitement, les femmes tombent enceintes.
Et nous voyons des couples témoigner. Pendant des années, ils ont peiné, en vain, pour avoir un enfant. Et après utilisation de Super Pro, 21 jours et… ces dames sont enceintes.
Waow!!!!
Quels miracles!!!!
C’est garantit vous savez, parce qu’ils ne disent pas que les chances de procréer augmentent, ils disent que 21 jours plus tard, les femmes sont enceintes. C'est une affirmation, une certitude!!!!
Alors, n’oubliez pas: Super Pro.
Sinon, vous avez aussi Herbal Nono. Pareil, il vous garantit un enfant pour seulement 297 livres égyptiennes. Mais Herbal Nono doit être encore plus efficace que Super Pro, parce qu’on ne voit pas un médecin annoncer, 21 jours plus tard, la grossesse, mais on voit un couple (la femme est tunisienne), dont la fille, conçue grâce à Herbal nono, est déjà une adolescente!
Pareil contre le diabète. Contre l’obésité. Contre les effets de la ménopause… et que sais-je encore…
Je suis très heureuse et fière de constater que nous, arabes, avons trouvé des remèdes aussi miraculeux. D’ailleurs, je suis étonnée: pourquoi les occidentaux ne laissent-ils pas tomber leur médecine pour utiliser ces médicaments miraculeux? D’ailleurs, comment se fait-il que leurs chercheurs, scientifiques, labos, médecins… n’aient pas trouvé ces médicaments avant nous?
Ils sont cons ces occidentaux!!!!
Ce n’est pas la 1ere fois que je vois ce genre de pub. A chaque fois, cela me choque. A chaque fois, cela me fait enrager.
Je n’arrive pas à m’y habituer. Désolée, mais je trouve ces pubs criminelles.
Que l’on promette des résultats «mensongers» pour maigrir ou pour se débarrasser de la cellulite ou pour s’éclaircir la peau…, ce n’est pas bien grave, parce que l’on ne met la vie de personne en danger. Mais que l’on vienne promettre à un diabétique une guérison miraculeuse grâce à la consommation d’une poudre quelconque, je trouve cela criminel. De quel droit fait-on cela? De quel droit?
Que l’on se moque de personnes incrédules et qu’on leur promette une guérison miraculeuse, c’est vraiment dangereux.
C’est de l’exploitation pure et simple.
D’ailleurs, toutes ces pubs sont plus ou moins pareilles. On expose le problème, ensuite on présente le produit, et enfin, on nous montre des usagers qui témoignent de l’efficacité de ce produit. Et parfois même, il arrive qu’il y ait une référence quelconque à Dieu ou à la religion pour donner plus de poids à l’annonce ou plutôt à l’arnaque!
Ces gens n’ont donc aucune éthique? Aucune morale? Aucune conscience?
Je suis enfin allée voir le film «l’accident». Certains ont détesté, d’autres ont aimé, et j’ai donc voulu aller me rendre compte par moi-même.
Que dire de ce film?
Oui… Pourquoi pas?
Le premier reproche que je ferais à ce film, c’est la musique. L’horreur cette musique. Parfois tellement forte que j’ai béni le sous-titrage en français qui permet de suivre le dialogue. Pourquoi cette musique assourdissante?
Deuxième reproche, c’est le jeu de Med Ali Ben Jemaa. Sincèrement je n’ai pas compris: était-ce sa faute ou celle du metteur en scène?
Dans Hia w’houa, je l’avais apprécié, mais dans «L’accident», je ne savais plus quoi en penser. Son jeu n’était pas naturel. Il est vrai qu’il doit traduire une gêne, une culpabilité, une angoisse, un dilemme… Mais c’était trop. Est-ce le metteur qui le voulait ainsi, ou bien était-ce lui qui n’avait pas su jouer le personnage?
J’avoue que j’ai plutôt tendance à croire que c’est le metteur en scène.
Sinon, que pourrait-on dire à propos de ce film?
Tout d’abord, j’ai l’impression d’avoir déjà vu ce scénario, dans un film étranger. Je n’arrive plus à me souvenir exactement, à moins que je ne me trompe.
Et puis, sincèrement, j’aurais plutôt imaginé qu’une femme aurait fait ce film, et pas un homme.
En fait, je me suis «régalée», parce que cela m’a un peu permis de me moquer des hommes.
Dès le début de la rencontre entre la jeune femme et le chauffeur de taxi, il y a un reproche aux hommes en général, et aux maris en particulier. Un reproche tellement entendu. Tellement familier.
Mon mari me néglige. Il ne pense qu’à son travail (ou à son foot, ou à ses copains, ou à ses parties de carte…), et me considère comme sa chose ou un meuble de sa maison.
Qui d’entre vous n’a pas déjà entendu ce reproche?
Cela fait presque partie de notre vie courante, de notre quotidien.
Et tout le reste du film nous montre des femmes «gentilles», biens, correctes, et ce sont les hommes les «méchants».
Ha ha ha… Quel beau discours!
Alors, voilà un homme qui a tout pour être heureux, une maman aux petits soins, une épouse aimante, un petit bébé… Que lui manque-t-il? Que peut-il reprocher à son épouse?
Apparemment rien!
Pourtant, voilà qu’à la première occasion, il met tout en péril. Pourquoi donc?
Pour pas grand chose. Pour une jolie fille. Pour un sourire. Pour peut-être plus. Lui-même ne le sait pas vraiment…
Il se dit qu’elle lui a fait pitié. Mais lui-même sait que ce n’est pas vrai.
Et c’est vraiment quelque chose que je ne comprends pas: pourquoi un homme met-il en jeu toute sa famille pour courir derrière la première femelle qui passe?
Certains parlent d’un instinct. Désolée, où est donc la raison?
Qu’est-ce donc qui différencie un homme d’un animal?
Le prix à payer n’est-il pas trop élevé?
C’est la question que je me pose souvent en voyant tous ces hommes qui mettent en jeu toute leur famille pour rien en fait de compte, ou pour pas grand chose, un petit plaisir éphémère.
Le dilemme de Farès dans ce film est-il un dilemme que connaissent beaucoup d’hommes?
Je ne sais pas.
Les hommes craignent-ils pour leur sacrée sainte liberté?
Je me demande parfois pourquoi ils se marient!
Dans ce film, la jeune femme est aussi décrite comme «gentille». Elle lui recommande de veiller sur sa femme, de l’aimer, de la respecter, de ne jamais la brutaliser…
Parfait. Mais par ailleurs, pourquoi participe-t-elle à ce mensonge???
Certains me diront que c’est parce qu’elle-même est perdue et qu’elle était à la recherche d’un peu de chaleur humaine. Ok. Mais pourquoi au détriment d’autres personnes, en l’occurrence la famille qui attend et s’impatiente?
Et si elle se mettait à la place de l’épouse qui attend?
D’ailleurs, elle est consciente que ce qu’elle fait n’est pas bien. Elle se cache. Elle a peur du regard des autres, bien qu’elle dise qu’elle est enfin apaisée.
Au commissariat, 3 personnages différents, 3 policiers. Humains. Des bons et des mauvais. Le film devait être projeté en mars, il a été retardé, paraît-il à cause du personnage du méchant flic. Certains ont trouvé qu’il donnait une mauvaise image de la police.
Image fausse???
De toute façon, il est certains qu’il y a du bon et du mauvais partout.
Bien que dans ce film, c’était peut-être plus l’homme que le policier qui intéressait le metteur en scène. Il voulait peut-être nous montrer à quel point il était désagréable de partager la vie de cet homme.
Pourtant, d’après la jeune femme, à l’origine, il n’était pas mauvais. Pourquoi donc a-t-il changé? Qu’est-ce qui l’a changé? La routine? Le système? Ou a-t-il tout simplement succombé aux méfaits du pouvoir? S’est-il cru invincible et puissant dans son poste d’inspecteur? D’ailleurs cela est commun à plusieurs postes, tout poste qui confère un peu de pouvoir et de puissance, ou qui permet de gagner de l’argent. Le pouvoir corrompe dit-on!
Le plus drôle, c’est que cet homme «puissant» et imbu de lui-même, se fait tout petit face à son supérieur. Son ton change, il devient servile.
Merci Ridha Ferchiou pour cela. Le film n’est peut-être pas très beau, mais il m’a touchée, parce qu’il reflète une réalité qui me bouleverse.
L’idée de départ était bonne, et elle aurait pu être mieux réalisée. C’est le grand reproche que je fais à ce film.
A propos du titre «L’accident», il s’agit de quel accident? L’accident de la route ou l’accident dans le comportement du mari?
Il y a des situations qui m’étonnent, bien qu’elles aient tendance à se faire de plus en plus fréquentes, ce sont celles de ces femmes qui aiment tellement leurs hommes qu’elles leur pardonnent pratiquement tout, et ces hommes, qui bien que les années passent, restent comme des grands enfants gâtés et profitent de la situation.
Je connais plusieurs personnes dans ce cas, d’âges différents.
Un homme d’environ 70 ans, il aime sa femme, et ne veut en aucun cas s’en séparer, mais de temps en temps, il vadrouille, il va à gauche et à droite, des liaisons éphémères, d’autres plus longues, mais à chaque fois il revient vers sa femme, penaud, avec un gros repentir, des promesses, beaucoup de promesses, des pleurs, des déclarations d’amour… et surtout un refus catégorique du divorce.
Les années ont passé, et le schéma est toujours le même. Il revient, il promet, il se repentit… elle pardonne. Après quelques temps, il recommence. Et elle pardonne.
Un autre, un peu plus de 40 ans. Depuis toujours infidèle, mais des relations sans aucune importance, sans lendemains. Sa femme fait celle qui ne voit rien. Elle l’aime, elle l’aime à la folie, et elle s’accommode de la situation.
Un jour, une de ses relations devient sérieuse. Il pense divorcer. Il va presque le faire, mais il hésite, il est anxieux, il n’a pas confiance en sa maîtresse, il n’est pas sûr d’elle comme il l’est de sa femme. Il a peur d’elle, il a peur de la vie avec elle, il a surtout peur qu’elle l’ait manipulé pour l’épouser. Il doute de ses sentiments, il doute de son honnêteté et de sa sincérité. Il finit par prendre sa décision: il reste avec sa femme. C’est l’unique femme avec laquelle il se sent en confiance, c’est la seule avec laquelle il se sent en sécurité. Son problème est qu’il a fait un mariage arrangé, un mariage de raison. Elle l’aime, mais pas lui. Il n’est pas amoureux d’elle, mais il la respecte. Environ 16 ans de mariage, et elle a toujours été une épouse impeccable. Il n’a strictement rien à lui reprocher.
Il a rompu d’avec sa maîtresse. Il est resté avec sa femme en se promettant que jamais il ne refera une chose pareille.
D’autant plus que son respect pour sa femme a grandit depuis cette histoire. Elle a tout encaissé, souffert, sans se plaindre ni dire un seul mot. Elle en est sortie grandie à ses yeux.
Seulement, quelques mois plus tard, il a une nouvelle maîtresse. Il se dit que cette fois-ci, il ne tombera plus dans le piège. Ce n’est que pour le sexe. Rien que du sexe.
Sa femme est-elle au courant?
Oui? Non?
Tunis est une ville si petite, et les gens jasent.
Mais elle reste stoïque. Son mari, elle l’aime, et ne se voit pas vieillir loin de lui. Elle souffre, mais reste.
Un autre homme, la quarantaine aussi, presque le même schéma, sauf que lui n’a pas l’excuse du mariage arrangé. Son mariage a été précédé d’une belle histoire d’amour. Il dit qu’il aime sa femme, il en est toujours très amoureux. Pour rien au monde, il n’en voudrait une autre. Mais… Mais voilà, il est un homme à femmes. Il aime draguer, il aime séduire, il aime la chasse… Alors, il le fait. Lorsque sa femme l’a apprit, cela a faillit tout faire exploser. Elle était prête au divorce, mais il a supplié, pleuré, promis. Elle a finit par le croire. Il a tenu bon pendant des mois, ensuite il a recommencé. A chaque fois, c’est pareil: cris, pleurs, hurlements, menaces, décision de divorce… et il pleure, implore, demande, promet… et elle pardonne.
Il lui dit qu’il n’aime qu’elle, et c’est vrai. Il n’aime qu’elle. Il ne peut se passer d’elle. Elle est son équilibre. Il n’est rien sans elle. Il le sait, et elle le sait. Et elle reste.
Un autre homme, un peu plus de 30 ans, marié, deux enfants. Il paraît gentil et attentionné, seulement, il est aussi infidèle. Malheureusement, il n’a même pas la décence d’être discret.
A chaque sortie, à chaque soirée, c’est toujours pareil, il boit, et se met à draguer toute femme qui passe, sans tenir compte des sentiments de sa femme, de ses souffrances... Ni même de son humiliation publique.
Elle reste là à le regarder. Elle ne dit pas un mot. Elle le regarde et se tait. Pourquoi donc? Et chez eux, comment cela se passe-t-il? Silence aussi?
Mais elle l’aime, elle l’adore, et reste.
Encore un, célibataire celui-ci. Plus que la trentaine. Il n’arrive pas à s’engager. Ou du moins, pas officiellement. Il a trouvé une super fille, très amoureuse de lui. Il la fait attendre. Il va, il vient, il promet, il rompe ses promesses, il sort avec d’autres filles, il revient vers elle. Il est indécis. Mais elle l’aime, et elle attend. Jusqu’à quand? Combien de fois va-t-elle encore pardonner? Il lui fait de belles déclarations, il la prend pour confidente, il ne peut se passer d’elle… Mais il n’arrive pas non plus à s’engager avec elle. Il est comme un enfant qui ne sait quoi faire.
Et elle reste, elle attend, elle espère, elle pardonne, elle lui trouve des excuses… Elle l’aime.
Pourquoi ces hommes agissent-ils de cette façon?
Je ne suis pas psy, mais j’ai l’impression qu’ils ne sont pas devenus adultes. Un problème dans leurs enfances? Leurs parents ne formaient pas des couples stables? Leurs pères étaient-ils infidèles? Ont-ils des problèmes avec les femmes?
J’ai l’impression que ces hommes font une confusion entre leurs mères et leurs femmes. On dirait qu’ils les aiment, les veulent à leurs côtes, mais comme un substitut de leurs mères, comme des ports d’attaches. Ils partent, et savent qu’à leur retour, ils trouveront ce port d’attache où se reposer, reprendre des forces, se sentir bien…
Pourquoi agissent-ils ainsi? Refusent-ils de grandir?
Sont-ils d’éternels adolescents?
Et ces femmes, pourquoi restent-elles? Pourquoi acceptent-elles d’être traitées de la sorte?
La première n’a peut-être pas trop le choix, elle fait partie de l’ancienne génération, celle des femmes non instruites auxquelles on a inculqué l’obéissance et la soumission au mari, et qui n’auraient pas pu divorcer pour plusieurs raisons.
Mais les autres?
Elles sont censées avoir fait des études, elles pourraient travailler, subvenir à leurs besoins, être indépendantes, élever leurs enfants… Alors pourquoi restent-elles?
Et la jeune femme célibataire? Pourquoi ne laisse-t-elle pas tomber cet homme?
Un instinct maternel? Un besoin de protéger? Le sentiment d’être indispensables?
Je suis entrain d’écrire cette note tout en regardant le film Enta Omri avec le beau Hany Salama, et juste à cet instant, le beau-père dit à sa belle fille que l’amour est sacrifices. L’amour est-il vraiment sacrifices? Pourquoi donc? Et surtout pourquoi dans la majorité des cas, on demande (et parfois même on exige) ces sacrifices aux femmes?
Il est évident que dans cette note, je ne parle pas d'une erreur ou d'un incident ou d'une simple infidélité que l'on peut pardonner, mais je parle de cas où ces hommes se trompent, trompent... et recommencent encore et encore... pendant de longues années. Jusqu'à quand d'ailleurs?
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