Paris. Je
ne sais pas pourquoi, cette fois-ci je vois Paris d’un nouvel œil. Est-ce parce
que j’ai changé de quartier ?
D’habitude
j’habite toujours dans le quartier de l’Opéra, cette fois-ci je suis du coté de
l’Etoile, pourtant, j’ai aussi habité dans ce quartier lorsque j’étais
étudiante, mais étudiante, je ne remarquais encore rien. Et puis, d’habitude,
je suis toujours entrain de courir, d’une course à l’autre, pas cette fois-ci
où j’ai tout mon temps. Je découvre…
Je
pense aussi que la blogueuse a un œil différent. J’en suis même persuadée.
Depuis que je tiens ce blog, je remarque beaucoup de choses qui passaient
complètement inaperçues avant.
D’abord,
parce que maintenant, j’ai le regard de la personne qui pense au partage.
Partager ce que l’on voit, partager des connaissances, partager des émotions…
Et
puis, grâce à vous tous, j’ai de nouveaux intérêts, de nouvelles sensibilités.
Vous m’avez appris à faire attention à certaines choses, à certains détails… et
je vous en remercie.
Je
publie aujourd’hui des photos que j’ai faites ça et là, au hasard, sans raisons
particulières, juste pour le plaisir….
(Cliquez sur les photos pour les
agrandir).
Un
bel immeuble sur la plus belle avenue du monde, du moins, c’est ce que l’on
dit :
J’ai
adoré les sculptures, particulièrement celles du balcon, on dirait de la
dentelle.
Un
autre bel immeuble au rond point des Champs Elysées :
Cette
sculpture, trouvée dans une vitrine de vêtements pour dames. Je l’ai trouvée
très belle.
L’artiste
s’appelle Iris Vargas, elle vient du Vénézuéla, où elle est née en 1953.
Elle
sculpte en taille directe le marbre et toutes sortes de pierres, en développant
mouvements et contrastes. La photo ne rend malheureusement pas justice à la
beauté de l’œuvre.
Une
photo du magasin «Au printemps». Les dorures ont été rénovées. Cela ne se voit
malheureusement pas sur la photo, mais c’était très beau et j’ai eu envie de
prendre une photo.
L’autre
soir, avec des amis, nous sommes allés manger des glaces. Je ne me rappelle
malheureusement pas le nom du glacier, mais c’est la première fois que je vois
des cornets de glace en forme de rose. C’est beau non?
C’est
bon aussi…
Je
vous publie aussi une photo sympa, je ne saurais vous dire ce que c’est
exactement. Un tableau ? Disons une composition de cravates. J’ai trouvé
cela très sympa, et j’ai eu envie de prendre une photo.
Je
termine cette note sur cette photo de l’Arc de Triomphe. Je l’ai prise hier
soir en rentrant.
- Vous avez une autorisation de quitter le territoire pour les enfants?
- Oui. Voici celle de mon neveu.
- Et celle de votre fille?
- La voilà aussi. Mais ce n’est pas normal, c’est quand même ma fille. N’ai-je donc pas le droit d’emmener ma fille en voyage avec moi?
- Vous les femmes, vous voulez tous vos droits, subissez alors les obligations.
- Justement, emmener ma fille avec moi en voyage n’est pas une obligation, c’est un droit.
- Non, c’est une obligation.
A priori, cet agent ne connaît pas la différence entre droits et obligations. Je n’ai pas discuté avec lui, après tout, cela ne m’aurait avancé à rien.
- Je trouve normal qu’on vous demande une telle autorisation.
- Pas moi. Cela peut se concevoir pour une mère étrangère car elle pourrait s’enfuir avec ses enfants, mais pourquoi pour une mère tunisienne?
- Beaucoup le font. Nombreuses sont les femmes tunisiennes qui fuient avec leurs enfants.
- N’y a-t-il pas de pères tunisiens qui fuient avec leurs enfants?
- Si, il y en a.
- Alors pourquoi leur permettez-vous de partir avec des enfants en laissant des mères éplorées en Tunisie?
- Parce que ce sont des hommes et qu’ils ont le droit d’emmener leurs enfants.
Mes papiers étaient en règles, j’avais les autorisations nécessaires et j’ai pu emmener les enfants.
Mais cette conversation avec cet agent m’a mise en colère.
On parle d’égalité entre hommes et femmes en Tunisie. Où est-elle?
De quel droit un homme peut-il emmener ses enfants hors du territoire tunisien, alors qu’une femme tunisienne ne peut pas le faire?
Pourquoi accepte-t-on que des enfants soient emmenés, parfois même définitivement, hors du territoire tunisien par leur père alors que l’on n’accepte pas qu’une femme le fasse?
Quoi que l’on dise, notre société reste quand même misogyne.
Je trouve qu’il serait plus juste de demander à tout parent sortant seul du territoire tunisien de fournir une autorisation de l’autre parent. De cette façon, on protègerait toutes les parties: les deux parents et les enfants. De cette façon, personne ne pourrait s’enfuir avec les enfants et en priver l’autre.
Cette discrimination actuelle entre le père et la mère est insupportable.
A chaque fois que j’ai voyagé avec les enfants et qu’on m’a réclamé cette autorisation, je me suis sentie diminuée. On ne me reconnaît pas à moi, mère des enfants, le droit de les emmener, alors qu’on accorde ce droit au père.
Genève. J’y suis pour 24 heures. Je ne suis pas venue à Genève depuis des années, et je ne sais pas pourquoi, à part la gare, je n’ai rien reconnu, et j’ai même eu l’impression de tout découvrir pour la première fois.
Hier, j’avais ma fille et mon neveu avec moi et je voulais leur faire découvrir un maximum d’endroits.
Le centre ville est assez petit, on peut se promener dans Genève à pieds. Nous n’avons pris le tramway que pour un petit trajet, les enfants commençaient à se fatiguer.
Surprise en arrivant à l’aéroport: les transports en bus et en tramways sont gratuits pour les touristes. Il paraît que cela est compris dans la taxe de séjour que nous payons à l’hôtel.
Nous avons commencé par la visite du centre ville. Bien-sûr, on est frappé par la propreté des lieux et surtout par la gentillesse des gens. Si vous avez besoin d’un renseignement, si vous sollicitez un vendeur dans un magasin… les gens vous aident, et très aimablement.
Nous avons visité la vieille ville. Très jolie. Mais fatigante, cela monte, descend et remonte, des pentes, des escaliers... Mais cela nous avait fait faire du sport. J’en ai encore des courbatures aux mollets!
Ce qu’on remarque dans la vieille ville, c’est le nombre important de fontaines, et toutes sont potables. Une eau fraîche et bonne. Et bien sur, des horloges un peu partout.
Dans la cathédrale Saint-Pierre de Genève, il y avait hier un concert de carillons. Nous avons pu entrer jeter un coup d’œil en promettant de rester silencieux. Je ne sais pourquoi cette cathédrale m’avait fait penser au livre «Les piliers de la terre» de Ken Follet. Il faut dire que depuis ce livre, je n’ai jamais pu regarder les cathédrales de la même manière. En lisant ce livre, on se rend compte que construire de tels monuments à leurs époques était un travail titanesque qui durait souvent des dizaines d’années.
Dans la place du Bourg-de-Four, il y a la statue d’une jeune fille qui pleure. Qui est-elle? Pourquoi pleure-t-elle? Ma fille a posé ces questions auxquelles je n’ai pas su répondre. Comme elle est têtue (comme sa mère, et son père aussi d'ailleurs), elle est allée poser ses questions à une serveuse d’un restaurant de la place, qui n’a pas su lui répondre non plus. Elle s’est alors mise à la recherche d’un policier pour qu’il la renseigne, et c’est à ce moment-là que nous nous sommes aperçues que nous n’avions vu aucun policier à Genève. Aucun. Vraiment aucun. Pas de police à Genève?
J’ai aussi emmené les enfants dans un parc. Sur la pelouse, des gens faisaient des gestes bizarres. Ce n’était pas du sport, ce n’était pas de la danse, ni du yoga non plus.
Poupée toujours curieuse, me demande ce qu’ils font. Je lui réponds que je n’en sais rien. Elle s’étonne qu’ils fassent ce genre de choses en public. Je lui réponds que la Suisse est un pays libre et que les gens ne passent pas leur temps à se regarder, à se juger… Du moment que l’on respecte autrui et la loi, on est libre. Alors si on veut danser, sauter, faire du sport ou faire des gestes bizarres, on est libre de le faire.
- Ah??? Elle s’étonne mais comprend.
- Je peux le faire moi aussi?
- Tu peux le faire toi aussi.
Ensuite, elle voit un couple entrain de flirter ouvertement. Ils sont libres ceux-là aussi demande-t-elle? Oui. Ils sont libres. Et si tu fais attention, tu remarqueras que tu es la seule à les regarder, personne d’autre ne prête attention à eux.
- Tu veux vraiment dire que c’est un pays libre ici?
- Oui ma chérie. C’est un pays libre.
- Ils ont aussi ce qu’on appelle la liberté d’expression?
- Oui, ils ont cette liberté aussi.
Je sais, Poupée a des oreilles qui traînent un peu partout, et avoir une maman dont le blog a été censuré donne lieu à certaines discussions…
Vous pouvez me croire, on respire mieux dans un pays sachant que la pression sociale est inexistante, que l’on peut s’habiller comme on veut, que l’on peut manger ce que l’on veut, que l’on peut dire ce que l’on veut… sans être jugé, jaugé, critiqué, condamné, censuré, méprisé…
Au détour d’une rue, nous avons trouvé une toute petite église orthodoxe. Nous y avons pénétré. La décoration n’a strictement rien à voir avec le faste des églises russes. Pas de dorures ni de richesses excessives. Un office était célébré, cela a étonné les enfants. C’était la première fois qu’ils voyaient cela.
Le soir, nous avons dîné dans la vielle ville. Bien sur fondue de fromage et viande séchée des grisons. Spécialités du pays. Je suppose que toutes les calories dépensées lors de la visite ont été récupérées à la vitesse grand V, et je me demande si je n’en ai pas gardé quelques unes en réserve.
Saviez-vous que Jean-Jacques Rousseau était genevois?
Personnellement je ne le savais pas. Je l’ai appris hier. Par hasard, le restaurant où nous avons dîné se trouve juste en face de la maison où Jean-Jacques Rousseau est né. J’ai ainsi pu m’apercevoir que lui et moi sommes nés le même jour.
On nous avait dit que le soir, il y aurait un feu d’artifice sur le lac Léman. Nous y sommes allés. Et nous nous sommes aperçus qu’il s’agissait en réalité d’une grande fête. Je me suis renseignée, c’était la fête de Genève. Cette fête existe depuis les années 1920. Cette année, elle a lieu du 29/07/2010 au 08/08/2010. Je ne connaissais pas du tout, mais cela vaut le coup de se déplacer, alors si vous n’êtes pas loin…
Quelle fête mes amis!
Il y avait une foule immense. Des gens de tous âges. Beaucoup de touristes aussi d’ailleurs.
Il y avait des stands partout, des stands de jeux, des bars, des restaurants, certains étaient une vraie attraction, comme par exemple un bar où on servait des noix de coco. Un type avec une grande machette coupait les noix de coco, et les servait, soit nature, soit avec de l’alcool. La précision avec laquelle il coupait ces noix de coco était impressionnante. Il y avait aussi deux outrois concerts. Les gens étaient là, ils buvaient, chantaient dansaient… Le tout dans une ambiance bon enfant. Nous n’avons vu aucun, mais aucun policier, mais nous n’avons pas vu non plus de bagarres, de débordements, de personnes saoules entrain d’embêter les autres… Rien de tout cela, que des gens qui s’amusent. Et aucun policier en vue. Comment l’ordre se maintient-il avec une telle foule? Il faut croire que certains peuples sont arrivés à maturité et d’autres pas!
Si cela peut en consoler quelques-uns, en France pour le bal du 14 Juillet ou pour la fête de la musique, il y a plein de flics aussi, comme quoi…
Les enfants étaient émerveillés. Ils regardaient partout. Ils s’amusaient. Nous avons fait un tour dans la grande roue, mais comme je suis une peureuse et que je déteste les sensations fortes, j’ai refusé de faire les autres attractions. Ils iront une autre fois avec leurs pères.
Nous ne nous en apercevons pas tout de suite, mais petit à petit des petits changements, une ride par ci, une petite fatigue par là, un petit essoufflement…
Et puis un jour, nous allons chez le coiffeur pour une coupe et on nous demande bien gentiment: «alors madame, quand est-ce qu’on fait une couleur?» Question étonnante pour une personne qui n’a pas l’habitude de se teindre les cheveux. Nous le disons et nous obtenons la réponse inattendue: «oui madame, c’est vrai, vous n’avez pas l’habitude de vous faire faire des couleurs, mais là avec vos cheveux blancs, il va falloir y penser… »
Des cheveux blancs? Quels cheveux blancs?
Nous regardons attentivement. Les cheveux blancs sont bien là. Zut, pourquoi ne les avons-nous jamais vu avant cette remarque fatidique? Déni de réalité? Refus de vieillir?
Un jour, nos chers chérubins et leurs regards impitoyables remarquent que nous avons des rides, que nos bras tombent, que notre peau se relâche… Sadiques les enfants!
Nous allons nous acheter des vêtements, et nous remarquons que nous ne pouvons plus nous permettre d’acheter les vêtements de nos rêves. Telle robe n’est plus de notre âge. Zut, on ne rentre plus aussi bien dans les pantalons taille basse. Oh! là là, oui là, ce n’est pas très harmonieux, ça déborde un peu par là, et par là, et aussi par là…
Et puis un jour, nous allons chez le gynécologue, et il nous demande gentiment: «vos règles sont-elles régulières? Ressentez-vous des bouffées de chaleur? Vous plaignez-vous de quelque chose de particulier? ». Nous nous étonnons. Pourquoi ces questions? Et le mot fatidique tombe: MENOPAUSE. Bien que là, c’est encore gentil, il ne nous parle que de pré-ménopause. Mais nous comprenons que le compte à rebours a commencé.
Et puis, un autre jour, nous allons chez le dermatologue pour un simple petit bobo, un petit bouton, une petite tâche…, il nous regarde et nous dit: «il faudra penser à un mini-lifting, vos joues commencent à pendre, mais si vous voulez attendre encore un peu, nous pouvons commencer par un simple comblement de rides ou un peu de botox sur le front et nous penserons plus tard au lifting».
Mais de quoi se mêlent-ils tous ces gens?
Oh! Eh! EHHHHHH! Nous ne sommes pas vieux. Nous sommes encore jeunes. Dans nos têtes nous sommes jeunes.
Mais…
Bon, ok, nous avons compris. Ce n’est que dans nos têtes que nous sommes encore jeunes. Parce que le physique, lui, n’est apparemment pas au courant. Il sait lui que nous ne sommes plus si jeunes. Nous pouvons le nier, nous pouvons le redouter, nous pouvons l’ignorer, mais inexorablement le temps passe et laisse ses marques sur nous.
Depuis quelques temps, j’ai l’impression que la lumière n’est plus aussi bonne chez moi. Je n’arrive plus à lire aussi facilement qu’avant. Il va falloir amener un électricien et voir ce qu’il se passe. Et puis, ce n’est pas normal, a-t-on idée d’imprimer des livres avec des caractères aussi petits? Économie de papier et d’encre ou quoi?
Et un jour, il faut prendre un médicament. Il faut lire la notice. Facile à dire, difficile à faire. Ils écrivent leur notice de plus en plus petit. J’y arrive pas. Mais c’est incroyable, je n’arrive pas à lire la notice.
Un autre jour, c’est un mode d’emploi qui est illisible.
Et le portable, pourquoi n’est-il plus si net?
J’ai du me rendre à l’évidence. Ce ne sont ni la lumière, ni les livres, ni les notices… ce sont mes yeux. Mes yeux ne sont plus aussi performants. J’ai été fière de ma vue excellente pendant des années, et là, il faut se rendre à l’évidence: ma vue a baissée.
RDV pris chez l’ophtalmo. Moins 0,75. Il va falloir porter des lunettes pour voir de près.
Bon après tout, il y a pire. Ce n’est pas une catastrophe. Combien de millions de personnes portent des lunettes? Ces personnes se portent bien et vivent leur vie normalement, non? Ce n’est quand même pas la fin du monde de porter des lunettes de vue!!!!
Munie de mon ordonnance, je suis allée chez l’opticien.
L’horreur!!!!
Pourquoi me montre-t-il des lunettes de vieux?
Eh! Oh! EHHHHHHHHH! Je ne suis pas vieille, j’ai juste besoin de lunettes pour voir de près. Pas plus.
Oui, mais voilà, les lunettes pour voir de près sont les lunettes que portent les vieux dans mon entourage. Mon père, ma mère, ma belle-mère, mon beau-père…
JE NE VEUX PAS PORTER DES LUNETTES DE VIEUX!!!
NOOOOOOOON!
Ben, portant si. Si je veux continuer à lire, si je veux utiliser mon téléphone, si je veux lire les notices, il me faut des lunettes de vieux.
Je commence par essayer les montures. Une, deux, trois…, dix, vingt… Non, elles sont moches, j’en veux pas.
Mais en plus, elles sont magiques. Dès que j’en porte une et que je me regarde dans le miroir, au lieu de me voir, je vois ma mère. Oui, ma mère prend ma place. Elle est là. Mais que fait-elle?
Va-t-en maman, je dois m’acheter des lunettes. Moi, pas toi.
Va-t-en maman, je n’ai pas envie de te voir.
Mais rien, elle persiste, elle me colle, elle est là, elle est moi.
Maman, fiche le camps. T’es vieille, c’est normal, tu l’as toujours été, mais moi je suis jeune. Va-t-en maman. Va-t-en!!!!
Rien à faire. Je dois me résigner. Maman ne veut pas me quitter. Maman, mamie, maman, moi… qui est qui?
Ok. Je suis maman, et maman est mamie. Et je dois acheter ces maudites lunettes, même si je dois ressembler à maman/mamie.
Je prends quand même les roses, avec des fleurs et des strass, maman n’a pas de strass, elle est vielle ELLE.
Le lendemain, les lunettes sont prêtes.
Je les prends, et je rentre chez moi.
Je les porte pour lire. C’est vrai que c’est un grand confort. Les lettres de mon livre se remettent en place, mon téléphone est plus lumineux. Mais voilà que les enfants arrivent.
- Maman, c’est quoi ces lunettes? On dirait Mamie!
Merci les enfants, je n’avais rien remarqué!!!!
- Maman, je n’aime pas tes lunettes, tu es vieille avec. Enlève-les.
- Maman, je ne te ferais aucun bisous tant que tu garderas ces lunettes. Tu n’es pas ma maman, je ne te reconnais pas. J’aime pas ces lunettes. Je veux une maman et une mamie, je ne veux pas deux mamies.
C’est très réconfortant les enfants. Cela vous remonte le moral parfois!
Et voilà que la conversation tourne autour de qui s’occupera de maman lorsqu’elle sera très vieille et qu’elle ne pourra pas s’occuper d’elle-même!
Merci mon Dieu d’avoir crée la vieillesse!!!!
Et je déteste ces lunettes!!!!!!
Mais je n’avais jamais remarqué que je ressemblais autant à ma mère. Tout le monde dit qu’elle est une très belle femme. Vous croyez que c’est rassurant????
J'avoue avoir été déçue. Je n'avais pas voulu aller au Café Vert pour changer un peu et essayer un autre restaurant, mais finalement j'aurais du suivre son avis, parce que là où nous avons été, c'était vraiment très très moyen.
Le seul truc vraiment sympa, c'était la carte. Jugez par vous-même:
J'adore particulièrement le poisson à la patte. Elle est où sa patte?
En entend souvent de nos jours parler de l'opposition entre les femmes voilées, représentées dans l'imaginaire comme des femmes respectables, pudiques, honorables... et les femmes non voilées, soupçonnées par beaucoup de ne pas être des femmes respectables...
Cette opposition voile/string existe dans plusieurs conversations, blogs, forums, articles...
Je ne parlerais pas de la liberté individuelle de chacune à s'habiller comme elle l'entend.C'est un autre sujet.
L'autre jour, dans un salon d'esthétique et de coiffure mixte, il y avait une femme voilée qui portait un pantalon en lin blanc. Je suppose que même sans vous le dire, vous savez tous à quel point le lin blanc est transparent.
Sous son pantalon, cette femme portait un tanga blanc et on voyait toutes ses fesses.
Elle cachait peut-être ses cheveux, mais ses fesses étaient visibles par tous.
Cette femme est-elle pudique?
Ce matin, chez le médecin, une femme voilée. Elle portait une robe longue blanche complètement transparente. Elle portait en dessous un pull coll roulé, qui s'arrêtait juste au dessous de la taille. Mais ses fesses et ses jambes étaient visibles par tous.
Pareil, cette femme cachait ses cheveux mais montrait ses fesses.
Où est la logique?
je les regardais en me demandant: où est la logique dans tout cela?
C'est vrai, elles sont libres de s'habiller comme elles le veulent. Et en ce qui me concerne, elles peuvent même sortir nues. Mais quelle logique de cacher ses cheveux et montrer ses fesses?
Et qui est plus pudique, ces femmes voilées mais les fesses exposées à la vue de tous, ou une femme dont la tête et les cheveux sont "libres", mais dont les fesses sont cachées par leurs vêtements?
Hier, j'ai fait une rencontre extraordinaire. J'avais un objet
à acheter. Je n'avais aucune envie d'aller dans un supermarché, cela
m'énervait de perdre beaucoup de temps pour acheter juste un truc. Tout
d'un coup je me suis rappelée un vieux magasin que ma mère fréquentait
il y a des années lumières. J'y suis donc allée en me demandant si le
magasin existait encore. Il était là.
En garant ma voiture juste
devant, j'ai remarqué que dans une des vitrines, il y avait des objets
anciens, certains même paraissaient très très anciens. Des poteries, des
objets du culte juifs, des chandeliers, de outils... Étonnant. Mais je
me suis dit que peut-être le magasin avait été converti en magasin
d'antiquités. J'entre. Normal, le magasin n'a pas changé, il vend
toujours les mêmes articles.
Je me dirige vers un vendeur
derrière le comptoir. J'ai eu de la chance, il s'agissait du
propriétaire. Je le questionne à propos de la vitrine: que sont ces
objets? Sont-ils réellement anciens? Quel est le prix de vente?
Il
me répond tranquillement: "pourquoi posez-vous ces questions? Oui, ces
objets sont vraiment anciens, mais ils ne sont pas à vendre".
Ma curiosité est piquée au vif, surtout qu'en plus de la vitrine, dans le magasin
lui-même, il y avait ça et là divers objets anciens, des tableaux, des
vases, des instruments de musique, des poteries, une vitrine d'objets en
argents et de médailles...
Insolite pour un magasin pareil.
La
conversation s'engage avec cet homme. Et je découvre que tous ces
objets lui appartiennent. Il est collectionneur de tout ce qui est
ancien et particulièrement tunisien. Il était apparemment heureux de
rencontrer une personne qui s'intéresse à ses "trésors".
Je
voulais gagner du temps en n'allant pas dans une grande surface, mais
j'ai passé environ une heure et demi à discuter avec cet homme. C'était
un vrai régal.
Il m'a montré un livre ancien, relié en cuir, mais
écrit à la main. C'est la première fois je crois que je vois un livre
entier écrit à la main. Écriture à la plume et encre un peu violette.
J'ai
voulu prendre une photo, je lui ai demandé, et en un clin d'œil le
livre avait disparut.
Je lui demande pourquoi il ne veut pas
partager ses trésors avec autrui. Il refuse catégoriquement.
Je
lui explique Internet, je lui explique le partage sur Internet. Je lui
dit qu'il est possible de publier des photos sans indiquer son nom ou
l'endroit où se trouvent ces objets. Suis-je arrivée à le convaincre? Je
ne sais pas. Je lui ai quand même laissé mon numéro de téléphone en lui
demandant de réfléchir et au cas où...
Il parait que des amis à
lui lui avaient déjà suggéré de publier les photos de ses objets sur
Internet. Mais il n'en voit pas l'utilité.
Il a plusieurs livres
d'art, il aime à se renseigner sur les objets, leur utilité, leur
histoire... Je lui ai dit qu'Internet pouvait avoir la même utilité,
qu'en plus du partage avec les autres, il pourrait ainsi récolter des
renseignements, des anecdotes... J'espère l'avoir convaincu.
Je
lui ai demandé pourquoi il gardait tous ces objets au magasin au lieu de
les mettre en valeur chez lui dans sa maison. Il a répondu que d'abord
il craignait que ses enfants ne les abiment, mais qu'en plus sa femme
n'avait jamais manifesté aucun intérêt pour ces "vieilles choses".
Personnellement, je ne la comprends pas. Cela aurait été un vrai bonheur
d'avoir toutes ces antiquités à la maison. Mais bon, les goûts et les
couleurs...
Et surtout, m'a-t-il expliqué, il voulait avoir ses
trésors avec lui. Il passe sa journée entière au magasin. Lorsqu'il est
stressé ou énervé, il prend un de ces objets, il l'astique, le caresse,
lui parle... et le stress s'envole.
Il a raison, je trouve.
Et quel amour pour ces objets!
Entre autres objets que j'ai vu
hier, il y avait un service à thé miniature en argent filigrané. Un
plateau ovale d'environ 7/8cm de long, avec de minuscules tasses, un
sucrier, une théière encore plus petite qu'un dé à couture.... Imaginez
la patience de l'artisan qui a fait un tel travail.
Il y avait un
manuel d'histoire utilisé par les écoliers pendant le protectorat.
Il
y avait de très anciens parchemins en hébreu et des textes anciens sur
des morceaux de bois....
Son rêve est, parait-il, de pouvoir
s'associer avec d'autres collectionneurs et d'ouvrir un musée.
J'espère
qu'il va changer d'avis à propos d'Internet et qu'il m'appellera, je
pourrais ainsi vous montrer en photos quelques uns de ces objets. En
attendant, j'ai promis que je ne vous dirais même pas où se trouve le
magasin ni ne donnerais d'indices permettant de le retrouver.
Hier, j'avais des invités (Hou hou, devinez qui?) et j'ai eu envie de faire une tarte au saumon fumé. Comme ma mère la fait très bien, je lui ai donc demandé sa recette. Je l'ai essayé. Elle était bonne, mais celle de maman est encore meilleure. Je ferais mieux la prochaine fois inch'allah.
Cette fois-ci, je n'ai pas acheté la pâte brisée, je l'ai faite. Mais je suis incapable de vous donner la recette, parce que je l'ai faite au pif, j'ajoute un peu de farine, et ensuite du beurre...
Mais vraiment, pour gagner du temps, mieux vaut l'acheter toute prête!
Pour une tarte rectangulaire d'environ 20x30cm:
- 4 œufs durs
- 4 œufs
- 1 pot de crème fraiche
- du gruyère râpé
- poivre
- 250 gr de saumon fumé.
Pré-cuire le fond de tarte. A mi-cuisson, le retirer du four.
Râper les œufs durs.
Mettre une première couche d'œufs durs râpés, environ 4mm d'épaisseur.
Couvrir ensuite entièrement de tranches de saumon fumé. Ne laisser aucun espace sans saumon.
Ensuite, mettre une deuxième couche d'œufs râpés. Recouvrir d'une couche de gruyère râpé.
Battre les œufs avec la crème fraiche. Poivrer. Verser sur la tarte de façon à tout couvrir.
Décorer votre tarte avec des petits croisillons.
Mettre au four à température moyenne. En fin de cuisson, faire dorer un peu.
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