La chambre des députés a adopté la loi relative à l'amendement de certaines dispositions du Code de la nationalité tunisienne. Désormais la femme tunisienne, mariée à un étranger, pourra transmettre sa nationalité tunisienne à ses enfants, et cela sans l'autorisation du père.
Certains pourraient rétorquer que cela n'a pas une grande importance, ou que la nationalité tunisienne n'est pas vraiment une nationalité que l'on est fier de transmettre à ses enfants...
Personnellement, je trouve que c'est une bonne mesure. Théoriquement, bien-sûr, parce que cela renforce l'égalité entre les hommes et les femmes, mais surtout pratiquement, parce que cela permet de résoudre de vrais problèmes.
Par exemple, le père étranger qui disparait et laisse ses enfants avec leur mère en Tunisie. Pourquoi voulez-vous que ces enfants vivent toute leur vie étranger dans le pays de leur mère et leur pays aussi?
L'autre exemple que je vais donner est celui de mon amie, dont je vous avais déjà parlé. Si la Tunisie ne permettait pas à la mère tunisenne de donner sa nationalité, ces enfants auraient été apatrides. Sans pays, sans nationalité. Pourquoi? Pourquoi être apatrides? Pour les punir parce que leurs parents auraient contracté un mariage non reconnu dans le pays du père?
Je suis très contente de cette nouvelle loi. On peut critiquer la Tunisie et lui faire énormément de reproches, mais sur ce plan, elle reste quand même bien en avance par rapport aux autres pays arabes. Et de cela au moins, je suis fière.
Une sfaxienne qui ne veut pas faire le couscous, qui a fait ses études à Mutu, et qui prone les mariages inter ethniques... et qui a 45 ans.
Putaing. Je connais cette meuf.
Je ne l'appellerai que si elle elle demande.
Bien à vous mais surtout ne le dites rien.
MALI
@ Mali:
Le couscous, j'ai fini par le faire.
J'habitais à Mutu, mais je n'ai jamais fréquenté le lycée de Mutu.
J'ai 46 ans et non 45.
Mais si tu me connais, appelle-moi!
:-)))
Rédigé par : MALI | 24/11/2010 à 16:59