Je suis en colère. Très en colère.
Pourquoi en Tunisie les malades vont-ils à l’hôpital public?
Est-ce pour être soignés ou pour être maltraités?
Je vous raconte ce qui est arrivé à une jeune femme cette semaine.
Il s’agit d’une jeune femme qui s’est mariée cet été.
Il y a environ 3 semaines, elle a eu très mal au ventre. Je lui ai conseillé de voir un médecin et de faire un test de grossesse.
Elle était effectivement enceinte, mais ne le savait pas encore.
Samedi dernier, elle a saigné. Je lui ai conseillé d’aller aux urgences de l’hôpital Mongi Slim à La Marsa (je le nomme, ils n’ont qu’à assumer).
Le médecin qui la voit donne des ordres pour qu’elle soit immédiatement hospitalisée.
Elle sera gardée à l’hôpital samedi et dimanche sans aucun soin particulier.
Le lundi matin, on lui dit que les médecins ne travaillent pas le week end, et on lui fait enfin une échographie.
Ensuite, une personne vient lui dire qu’elle peut sortir.
On l’informe que sa grossesse s’est arrêtée (al hbala waqfet). Et on lui demande de revenir le jeudi 14 décembre pour une nouvelle échographie.
Elle paye 100d (presque la moitié du salaire mensuel de son mari).
Elle me raconte cela. Je suis révoltée. Qu’a-t-elle exactement? Si le bébé est mort, ne doit-elle pas faire un curetage? Si la grossesse s’est arrêtée, pourquoi doit-elle revenir 10 jours plus tard pour une échographie?…
Beaucoup de questions sans réponses.
Je l’emmène hier chez mon gynécologue. Il l’examine et lui fait une échographie. Il est scandalisé. Le bébé est mort depuis environ 1 mois. Il faut l’enlever d’urgence pour éviter une hémorragie et une infection.
Il lui prépare un dossier complet. Avec clichés, lettre explicative détaillée et lui demande d’aller directement à l’hôpital.
A l’hôpital, elle se fait engueuler tout simplement. On lui reproche d’avoir consulté un médecin. Et on lui dit que ce n’est pas à lui de leur apprendre leur métier. Ils lui disent de ne pas revenir avant le 14/12/06.
Je rappelle le gynécologue. Il est lui-même outré. Il confirme que son cas est urgent et qu’elle fera bientôt une hémorragie.
C’est une impasse.
Je lui demande combien coûte un curetage.
Ce médecin est génial. J’aimerais donner son nom ici, mais je ne le peux pas. C’est dommage.
Savez-vous ce qu’il a fait?
Il lui a donné RDV ce matin à 8h à la Clinique. Il va l’opérer lui-même GRATUITEMENT. Je prendrais en charge les frais de la clinique.
Elle m’a téléphonée hier soir, elle a eu une hémorragie. Elle a eu la peur de sa vie.
Que penser de tout cela?
A quoi servent nos hôpitaux?
Ayant deux enfants présentant beaucoup de problèmes de santé, j’ai malheureusement du avoir à faire aux hôpitaux tunisiens à plusieurs reprises. Je peux en raconter des vertes et des pas mûres à propos de ces hôpitaux. A commencer par l’hôpital des enfants de Bab Saadoun.
Nos médecins sont très bons. Ils ont un excellent niveau. Mais le personnel hospitalier est composé de fonctionnaires. En fait de caricatures de mauvais fonctionnaires. Ils sont là juste pour percevoir un salaire en fin de mois.
Aucune conscience, ni humaine, ni professionnelle. Aucune compassion. Les malades sont du simple bétail.
Jamais je n’oublierais ce que j’ai vu au service orthopédique de l’hôpital des enfants il y a une dizaine d’années. Imaginez une grande salle. Des enfants couchés dans des lits sales. Pour certains, des membres plâtres, «cloutés»…. Et je les ai vus pendant leur repas. Des tous petits enfants à qui on coince un biberon, et qui doivent se débrouiller pour le boire. Si le biberon bouge, tant pis pour eux, ils ne mangeront pas. S’ils s’étouffent, tant pis pour eux aussi.
De tous les services hospitaliers que j’ai vus à Tunis, un seul mérite des éloges. Il s’agit du service de Pédiatrie de l’Hôpital Mongi Slim, dont le chef de Service est le Professeur Maherzi. Je le nomme ici, parce que j’ai énormément de respect pour lui et pour son travail. Son service est très propre. Il est très bien tenu et le personnel est très très poli (miracle). Comment fait-il?
(Ce n’est pas un parent, ni même un ami, mais il s’était occupé de ma fille il y a environ 3 ans). Merci Professeur.
Dernières nouvelles (16:36): Je viens d'avoir le gynécologue au téléphone. L'intervention s'est bien passée. La patiente s'est reveillée de l'anesthésie.
c'est le cas dans la majorité des hôpitaux tunisiens. On a des excellents medecin mais le problèmes c'est les infirmiers et infirmières et aussi le cadre administratif....ça laisse à désirer!
Rédigé par : Bamboutch & Bamboutcha | 07/12/2006 à 10:08
c'est le cas dans la majorité des hôpitaux tunisiens. On a des excellents medecins mais le problème c'est les infirmiers et infirmières et aussi le cadre administratif....ça laisse à désirer!
Rédigé par : Bamboutch & Bamboutcha | 07/12/2006 à 10:13
c'est vraiment terrible ce que tu racontes.
bravo a ton gynecologue pour son geste...
Rédigé par : l'elfe | 07/12/2006 à 10:31
Si le service du Pr Maherzi est si bien tenu, c'est qu'il y veille au grain. Aussi, il fait appel au association telle que le Lions Club, le Rotary Club, pour l'aider a cquerir du materiel.
Cette année, il a l'ambition de d'humaniser a peu plus son service pediatrie, par la creation d'une aire de jeu, bibliotheque, etc ! Bref, tous ce que les enfants ont besoin et ils en sont privés car alités.
Pour plus de détails contactez moi
Rédigé par : heliodore | 07/12/2006 à 11:34
Il y a quelques temps, ma mère partait rendre visite à une femme hospitalisée à l'hopital de Rabta. Avant d'y aller, elle faisait la monnaie de 10dinars, en pièces de 1dinar, elle commence à payer dès la porte d'entrée jusqu'au lit de la malade, elle payait même les infirmières pour qu'elles lui changent ses draps!
Personnellement, je n'ai eu affaire qu'à l'hopital militaire où j'ai été hospitalisée pendant quelques jours, et franchement question propreté et hygiène, gentillesse et humanité du personnel, il n'y a rien à dire, ils sont excellents.
Rédigé par : pure_honey | 07/12/2006 à 11:46
une collégue m'a raconté qu'en ramenant son enfant à l'hopital d'enfants de bab saadoun,elle voyait les infirmiéres frapper les petits gamins qui laissent tomber leur biberon,elle s'engueler avec elles mais rien ny'a fait ,le médecin lui dit : on sait ce genre de comportement mais on ne peut rien y faire,ce genre d'infirmiére est imposé (bel aktaffatt !!!!)
meme les enfants maltraités :-(
Rédigé par : révolté aussi | 07/12/2006 à 13:39
En effet, dans les hopitaux publics, le personnel hospitalier est une véritable plaie.
C'est ce qui arrive quand une institution aussi sensible qu'un hopital est géré comme une vulgaire administration.
Je pense aussi que les patients se laissent souvent faire et ne réagissent que trop peu face à ce genre de comportement...
Rédigé par : Elyes | 07/12/2006 à 13:47
c'est ça quand l'école de médecine est belektef , quand les médecins font leurs études en roumanie ou en russie , c'est ça quand on manque de compétence , ...
exemple, moi même étant étudiante en medecine, je suis depuis quelques temps ce blog
http://ammouna.hautetfort.com
et voilà un cas qui illustre parfaitement ce phénomène , il faut une solution!!!
Rédigé par : sarrah | 07/12/2006 à 13:49
Nous récoltons le fruit de décennies de clientélisme dans l'attribution des postes pour le personnel des hôptaux. En plus si un Professeur en médecine priviligie son cabinet personnel à son service dans l'un de nos hôpitaux, il est tout à fait normal de rencontrer de tels drames et qu'on peut rencontrer aussi dans les cliniques et les cabinets que nous payons très très chers. je raconterai une histoire qui m'est arrivée avec une gényco sur mon blog.
P.S. : le gényco en question n'a pas comme initiale B.O.?
Rédigé par : Ovide | 07/12/2006 à 14:12
Ça fait une année, ma mère devait impérativement se faire opérer sur sa jambe malade dont les os commençaient à se dissoudre (je connais pas le terme exact).
Etant donné qu’elle est cadre de la santé publique depuis plus de 35 ans déjà (bientôt retraite), dans un hôpital sur tunis, elle est allée voir son chirurgien traitant qui a dit jugé sa situation d’urgente ! de toute façon, il n’avait pas besoin de le dire puisque elle-même ne pouvait plus marcher carrément et son état empirait.
Ils lui ont donné un rendez-vous pour se faire opérer pas avant minimum 3 mois. Si elle n’avait pas l’assurance de son mari, elle aurait peut être perdu la capacité de marcher et surtout devoir supporter des malaises infernales.
Enfin, tout ça pour rejoindre mon commentaire sur le site de felsfa.hautetfort. que si on n’ a pas les sous, on meurt ! (Que ce soit pour payer l’opération ailleurs ou payer l’équipe médical ou l’administration du public pour être pistonné)
Rédigé par : amemanera | 07/12/2006 à 15:01
@sarah:
j'ai remarqué aussi et je déplore les patients de ce médecin :-s
en tous cas j'espére être en dehors de ce pays pour que mes enfants n'aurons pas affaire aux médecins roumains ou belaktaf !
Rédigé par : révolté aussi | 07/12/2006 à 15:50
Tout cela n'est rien devant un autre drame:
Un mouroir appelé Salah Azaiz, ou hôpital de cancérologie...
Heliodore a raison de parler de "voies caritatives" des clubs service:
A telle enseigne que le club KIWANIS a eu l'honneur d'acheter une bombe au Cobalt de 400 000 dinars et de créer ainsi une nouvelle unité de cancérologie pour le sud tunisien!
Cette bombre a traité gratuitement 6000 cancéreux en 13 ans et a sauvé près de 50% de ces pauvres très pauvres cancéreux Tunisiens!
Aujourd'hui, cette structure installée à Sfax (capitale du sud) vient d'être inuagurée à nouveau, pour porter le nom du premier donateur-cancéreux (et père de l'idée), qui hélas est parti avant même l'installation de cette bombe au cobalt...
Keep going Massir!
PS Lien vers la bombe au cobalt:
http://rachedelgreco.blogspirit.com/archive/2006/03/06/une-pierre-blanche-d’amour-et-verte-d-espoir.html#comments
Rédigé par : el greco | 07/12/2006 à 18:41
Etant medecin moi meme, je ne connais que trop ce qui se passe dans les hopitaux publics.
Je suis actuellement en formation aux etats unis en "sante internationale" et je commence a avoir une certaine experience dans le domaine des services de sante.
Le probleme de la Tunisie a mon avis se trouve dans le manque de moyens et de ressources alloue a la sante. La sante coute cher ! tres cher ! et necessite bcp plus d'investissement qu'il n'est le cas maintenant.
Les ressources humaines sont aussi un grave probleme qui lie aussi a l'investissement, La formation du personnel de sante (les medecins inclus) est deficient et souffre de lacunes graves.
L'etat est conscient de tout cela mais comme l'investissement est tres faible les choses changent tres tres lentement.
Heureusement que le secteur prive qui beneficie de plus de 150 MD venant de la population etrangere (libye, algerie, france et tourisme) s'en sort beaucoup mieux et est capable de fournir des services de qualite suprieure.
Rédigé par : zizou from djerba | 07/12/2006 à 22:47
@ Héliodore:
Je suis très heureuse que tu viennes confirmer ce que j’ai dis à propos du Professeur Maherzi. Ses efforts méritent d’être reconnus. Si seulement il pouvait servir d’exemple aux autres médecins!!!
@ Elyes:
Tu oublies que généralement les patients de l’hôpital public n’ont pas les moyens de rouspeter. Ils sont plus ou moins à la merci des employés, qui le leur font très bien comprendre.
@ Sarrah:
C’est plus le personnel que les médecins.
Les médecins sont généralement très compétents. Mais malheureusement, ils ne se mobilisent pas pour prendre des mesures concrètes. Ils se sont habitués on dirait.
@ Ovide:
Non, ce ne sont pas les initiales du gynéco. J’aimerais mettre son nom ici pour le remercier, mais malheureusement, je ne peux pas.
@ Zizou from. Djerba:
Je suis d’accord que nous manquons de moyens, mais je ne pense pas que tel est notre problème majeur.
Je sais qu’il n’y a aucune comparaison à faire avec les pays occidentaux, et particulièrement avec les USA.
Un chirurgien orthopédique m’a une fois raconté une anecdote: il avait été aux USA pour un stage de formation sur un appareil médical. Il avait remarqué que les mèches dont ils se servaient aux USA étaient à usage unique. Une seule utilisation, puis, poubelle.
Les mêmes mèches chez nous, à hôpital, servent jusqu’à l’usure. Il m’avait raconté qu’il avait «fait les poubelles» de l’hôpital américain, et était très content d’avoir récupéré du matériel pour notre propre hôpital.
Nous sommes un pays plutôt « pauvre », c’est un fait.
Mais tout n’est pas une question de moyens financiers.
Il y a un minimum à faire, et ce minimum n’existe pas chez nous.
Il y a quelques années, il y a eu des travaux dans un des services de l’hôpital des enfants, tous les enfants malades de ce service avaient été mis ailleurs en attendant la fin des travaux.
Les travaux finis, le service a repris son fonctionnement normal.
SAUF, que l’on y avait remarqué un taux très élevé d’infections.
Pourquoi donc?
Le service n’avait pas été désinfecté après les travaux.
Simple oubli de la part de l’administration de l’hôpital!!!!!
Comme l’a si bien dit Elyes, nos hôpitaux sont gérés comme une simple administration. Je dirais même plus, l’administration d’un pays sous-développé!!!!!
Rédigé par : Massir à ... | 08/12/2006 à 13:08
Je pense que vos critiques sont adressées à tous ceux qui s'occupent de la SANTE de nos malades , toutes professions confondues!C'est bien grave ce que vous dites,. Il y a bien entendu des defaillances mais il ne faut pas generaliser. Je crois que même dans les pays "developpés" comme vous le dites, il y a des "fautes", des "erreurs medicales", peut être bien que leurs malades sont plus disciplinés(une malade qui voulait garder son chat sous son lit, cela vous dit quelque chose?!) que les nôtres, qu'ils sont mieux equipés que chez nous mais nous faisons de la " LA Belle et la bonne medecine ". Vous n'avez certainement pas connu les services du Dr A. ZAOUCHE, ni celui de S.ZMERLI, ni ni ni.. ET bien d'autres services propres et bien gérés sur le plan medical et paramedical. Il y a malheureusement et il faut le reconnaitre, quelques derapages faute de rigueur de la part de certains chefs de service qui se prennent pour le "nombril du monde" et qui ne tiennent pas compte de l'environnement où ils travaillent ....
Dans certaines cliniques, vous trouverez des infirmiers qui travaillent pendant la journée à l'hopital et le soir à la clinique OU vice versa .Cela est bien entendu interdit (pas de cumul) comment voulez vous que ces employés remplissent leur tâche comme il se doit,car fatigués ils finiront par commettre des betises. A qui incombe la faute? Pour tous ceux qui connaissent le professeur Ahmed Meherzi, il vient de perdre son père (le 07 Dec) .Faites le necessaire!
Rédigé par : zahraten | 09/12/2006 à 02:22
Ces témoignages font peur. ET c'est regrettable. Ce n'est qu'un echantillon de la population et personne n'a témoigné positivement à part ce qui concerne l'hopital militaire que je connai très bien et j'avoue qu'ils sont professionnels et compétents. Mais il n'est pas accessible à tout le monde aussi. ET c'est dommage que tous les hopitax ne sont pas pareils. DOnc il n'y pas d'égalité dans le domaine des soins. J'ai fait un petit calcul à la con et ce n'est pas rasurant du tout :
http://mouwatentounsiii.blogspot.com/2006/12/systme-de-sant-un-calcul-trs-rapide.html
http://mouwatentounsi.blogspot.com/2006/12/systme-de-sant-un-calcul-trs-rapide.html Comme l'a dit zizou, il faut une réelle volonté politique pour améliorer la situation. Il faut peut êre optimiser les dépenses et surtout une rai rigueur au niveau du service rendu au citoyen. Pas mal de problèmes racontés ici, sont relatifs au comportement du personnel et cela n'est pas une histoire de moyens.
Sur un de mes posts Housein a mis des liens vers des artciles de presse https://beta.blogger.com/comment.g?blogID=8935547069472869320&postID=8376836957389582668&isPopup=true
mais je trouve que ces articles sont supperficiels et ne font pas une vrai critique. Ils ne remettent jamais en cause la politique sociale du pays. Et je crois que c'est ça le vrai problème. On accuse souvent la mentalité des Tunisiens, mais ils ne sont responsable de leur mentalité qu'en partie. C'est l'élite du pay qui doit agir pour modifier cette mentalité.
Rédigé par : Mouwaten Tounsi | 09/12/2006 à 12:05
ma réaction dans mon post : http://mouwatentounsiii.blogspot.com/2006/12/rvolt-par-lhistoire-dune-femme.html
Rédigé par : Mouwaten Tounsi | 09/12/2006 à 12:19
je suis horrifiée
je suis infirmière de nuit dans une maison de retraite , avant j'ai travaillé un peu partout : médecine , chirurgie , prématurés ,pédiatrie ...
j'ai jamais vu un membre du personnel battre un enfant ou une personne .
bon ,c'est vrai je vis en France... mais c'est effarant quand même
Rédigé par : nefertiti ... | 09/12/2006 à 14:51
Meme en france il y a des choses qu'on ne soupçonne pas, un ami m'a raconté que sans grand mere avait été changée de maison de retraite car le personnel frappait les pensionnaires. J'ai été rellement choquée...
Rédigé par : l'elfe | 10/12/2006 à 11:52
@ Zahratan:
Attention, je ne suis pas une professionnelle de la santé, je ne fais part que de mes observations personnelles en tant qu'utilisatrice.
Je ne prétends pas connaître tous les services et tous les hôpitaux, mais le seul qui soit vraiment bien, parmi ceux que je connais, est celui du Professeur Maherzi.
Il y en a sûrement d'autres, mais à mon avis, ils restent toujours des exceptions.
@Mouwaten:
C'est ce que je pense aussi. Ce n'est pas seulement une question de moyens. Mais comment changer la mentalité des gens?
Quelle peut être la mentalité d'une personne qui lorsqu'elle était enfant, voyait ses parents l'encourager à resquiller, à ne pas faire la queue, à jeter ses ordures sur la voie publique....
@ Elfe:
Bien-sûr qu'en France, il y a des problèmes ou des bavures, mais je pense que c'est aussi l'exception.
Rédigé par : Massir à ... | 10/12/2006 à 18:56
pour l'elfe : en France , on a les moyens de punir ce genre d'agissement pourvu qu'il soit signalé par la personne si elle peut ,
par la famille si elle le sait ,
par les autres soignants s'ils en ont connaissance.
un soignant qui laisse commettre un acte violent sur une personne dépendante sans le signaler est un salopard . je persiste et signe car je me bats assez contre ça dans mon boulot
Rédigé par : nefertiti | 14/12/2006 à 15:44
j'aimerais dire deux choses:
- en France ca ne se passe pas toujours mieux dans les hopitaux ou cliniques (la première cause de morts dans les hopitaux : les fautes medicales), j'en connais quelque chose, j'ai eu une experience très mauvaise dans une clinique francaise: meme type de faute que ce que vous racontez, infirmières sans conscience et qui font les memes remarques (vous n'allez pas m'apprendre mon boulot, medecin qui ne fait pas de suivi, etc etc
- En Tunisie, les hopitaux sont mauvais, les medecins incompetants, les infirmières sans conscience, c'est vrai, MAIS, les routes sont mal faites, les ponts aussi, les enseignants se font du fric grace aux cours particuliers, l'administration est très lente, les policiers font aprfois n'importe quoi, les banques ne sont pas efficaces, la formation au superieur est moyenne, les trains sont moyens etc etc etc
c'est général il ne faut pas oublier qu'on est un pays en développement, le système de santé ne deroge pas à la règle.
la solution: parler des problèmes, des trains qui n'arrivent pas à l'heure plutot que de dire que tout va bien dans le meilleur du monde. et surtout arretons de dire que tout le monde est mauvais sauf un
Rédigé par : oups | 15/12/2006 à 09:47
ST TT LE MONDE
ALORS C UN MEDECIN QUI M A RACONTé CECI,A L EPOQUE IL BOSSAIT A SAHLOUL.C T A PROPOS D 1 TECHNICIEN QU ON RECRUTé LA BAS ET QUI TROUVAIT SOUVENT DES SOLUTIONS PR REMETTRE EN ETAT LE MATERIEL MEDICAL QU ON A JUGé IRRECUPERABLE,ET BEN IL A EU DES PROBLEME A COZ DE CA..VAS SAVOIR POURKOI
Rédigé par : NIZARTOF | 04/05/2007 à 10:59
@ Nizartof:
Je suppose qu'à chaque achat de matériel, il y en a qui touchent des commissions. Ils n'aiment donc pas trop la récupératon du matériel ancien!!!!
Rédigé par : Massir | 06/05/2007 à 16:41