Une bombe sale et une chaise pour électrocuter la pensée
La semaine dernière, le réseau tunisien sur facebook avait l’air d’un pays dévasté par un attentat terroriste particulièrement meurtrier. Pour certains c’était le 11 Septembre du Net.
Et de fait des cyber-terroristes ont frappé fort en faisant disparaître 200 profils de “mécréants”.Ceux qui étaient menacés se sont virtuellement barricadés, qui en désactivant momentanément son compte, qui en limitant ses interventions aux amis seulement, réduisant dramatiquement de ce fait le champ de communication.
Obama venait juste de décider de se débarrasser du cauchemar nucléaire qui n’est plus efficace contre les armées irrégulières et les armes chimiques, et des “moudjahidin du Net” viennent de confirmer la justesse de son acte en lançant ce qu’ils appellent le “Djihad sur Internet”.
« Yes we can »
Leur djihad consiste à décapiter la pensée en utilisant une arme chimique virtuelle qu’ils ont baptisée “insecticide”, muselant ainsi ceux qui ne sont pas de leur avis.
Un de leurs slogans est emprunté à Obama (« yes we can »), mais aussi à une célèbre expression d’Hitler qu’ils appliquent à leurs adversaires: «Nous aurions pu tuer tous les athées mais nous avons laissé quelques chiens en vie pour que les gens sachent pourquoi nous les avons exterminés».Ils se présentent en outre comme les héritiers des siècles des Lumières.
Les deux groupes dénommés “insecticide Facebookéen”, (moubid hachari en arabe) et “Chaise électrique”, ne comptent pas beaucoup de fans, moins de 800, mais ils sont efficaces les profils jugés ennemis sont désactivés à une incroyable vitesse. Les deux groupes se réjouissent de leurs attentats qu’ils revendiquent et les exhibent fièrement sur leur page comme des trophées de chasse, en promettant de poursuivre leur nettoyage macabre.
Un terrorisme pan-arabe
Les internautes ont ainsi vécu la semaine passée la mise à mort de plusieurs personnages virtuels connus par leur intense activité et surtout par leur dénonciation du discours misogyne de certains cheikhs et chaînes de télévision arabes des plus conservateurs.
Des profils, des blogs et des sites se sont envolés comme par enchantement sous le regard incrédule de leurs fans et parfois de leurs propres propriétaires dont certains, disposant de deux profils, ont pu même assister en direct à leur propre mise à mort.
C’est ce qui est arrivé par exemple à notre confrère Khémais Khayati par deux fois en l’espace de deux jours.
Massir, une jeune femme cadre supérieur, très active et très connue sur le Net, a vu aussi son compte désactivé une première fois. Elle ouvre un autre compte l’après-midi même. Ce deuxième compte est encore une fois désactivé en à peine quelques heures! Cette dame était en pleine campagne de bénévolat au profit de l’Association Tunisienne des Sourds Muets et grâce à ses 1.600 amis sur la Toile elle a réussi à mobiliser un nombre important de sympathisants, car le système d’information sur facebook permet une progression géométrique en quelques minutes. Elle a même réussi à obtenir des dons et à mobiliser des sponsors.
Notons que cette guerre contre la liberté d’expression a un caractère pan-arabe, car au même moment des groupes égyptiens ont donné l’alerte. Ainsi la page égyptienne consacrée à la défense des droits des femmes a été désactivée. Les administrateurs créent aussitôt une autre et les sympathisants se hâtent pour se réinscrire. Une bloggeuse tunisienne connue nous apprend avoir déjà été visée par des extrémistes égyptiens. Ceux-ci lui avaient déjà piraté ses comptes en juillet 2008. Aujourd’hui, elle revit l’expérience avec une nouvelle vague “d’obscurantistes tunisiens”.
‘Des esprits lumineux’ Comment se décrivent ces censeurs ? Et comment se présente leur discours ?Ces brigades virtuelles de la mort annoncent “la bonne nouvelle” à ceux qui viennent prendre un bol d’air sur Internet. Désormais, et selon leur propre expression: “Les laïques, les athées, les homosexuels, les féministes qui sont l’autre face de l’islamophobie, ceux qui ont mis la photo de Bourguiba pour commémorer les dix ans de son décès et qui sont donc des francophones laïques, ceux qui se déclarent d’origine amazigh donc anti-arabes, ceux qui encouragent les relations sexuelles en dehors du cadre du mariage et ceux qui appellent à la normalisation avec Israël, doivent disparaître de la surface virtuelle».
Ils ont ajouté à leur liste le groupe des Juifs tunisiens, les personnes qui n’affichent aucune tendance religieuse qu’ils appellent “les hypocrites”, une référence religieuse, et enfin ceux qui, sans avoir toutes ces “tares”, osent dénoncer leur pratique.
Les auteurs des attentats prétendent ni plus ni moins «agir au nom de Dieu et de la patrie». Il s’agit bien entendu de l’Islam tel que compris et interprété par “la chaise électrique” et autres “insecticides”. Des dénominations qui donnent froid dans le dos et qui rappellent les fours crématoires et les chambres à gaz nazis.
La connotation nazie de leur discours ne s’arrête pas là. Ils prétendent attaquer «les profils de ceux qui portent préjudice à une Tunisie musulmane arabe et hétérosexuelle». Un internaute ironise en rétorquant: «Aujourd’hui, comme dans l’Allemagne d’Hitler où il fallait être un bon Aryen, dans la Tunisie de ces illuminés, il faut être un bon Tunisien arabo-musulman».
Et de fait, ils affirment, sûrs d’eux-mêmes : « Nous ne sommes pas intolérants mais nous défendons la patrie. Vous attaquez les valeurs d’identité du pays qui font l’unanimité des Tunisiens et vous pleurnichez sur la liberté d’expression. Une liberté contraire à la loi et à la Constitution. »
Ils
se présentent en outre comme des esprits fins issus directement des
siècles des Lumières: « Parler d’une guerre entre obscurantisme et
modernisme est loin de la réalité », précisent-ils à l’adresse de leurs
détracteurs.
« Nous ne sommes pas obscurantistes puisque nous sommes
des savants très intelligents (sic) ». La preuve de leur assertion est
que : « Le créateur de la page est un ingénieur en informatique
maîtrisant tous les tenants et aboutissants de facebook. » Ils ajoutent
que : « Ces jeunes Tunisiens sont plus nombreux que vous, plus forts et
surtout plus intelligents. En maitrisant parfaitement l’outil
informatique, ils sont parvenus à vous mettre hors circuit». Assimilant
ainsi leurs lumières à la célèbre devise “science sans conscience n’est
que ruine de l’âme”.
Discours d’une rare violence
Sur la page
qui donne des informations personnelles sur les internautes
“nuisibles”, le discours est d’une rare violence : “chiens” “prostitués”
“insecte”, “animal” “koffars” (mécréants), “traîtres”, “bâtards”, “vous
allez rôtir en enfer”, “Pas de discussion avec les bandits et ceux qui
insultent notre religion”, “tapez fort sans pitié”…
Ce qui est
inquiétant c’est qu’ils possèdent des informations personnelles sur
certaines personnes. Combien de temps cela prendra-t-il avant que ça ne
se transforme en agression physique ?
Comment ça fonctionne ?
Ils
prétendent que «Ça demande tout de même de la ruse et un certain
savoir-faire» et que « On doit être fier de ces jeunes Tunisiens »
Malgré
leurs fanfaronnades, la chose ne nécessite pas l’intervention d’un
génie.
Cela ressemble plutôt à un jeu d’enfants, et c’est là où le
bât blesse. Pour désactiver un profil sur facebook, il suffit qu’un
groupe assez consistant en nombre dénonce un profil en l’accusant de
racisme, de prosélytisme ou d’incitation à la haine, pour que celui-ci
soit suspendu. Et cela, sans vérification aucune. Ces illuminés, qui
annoncent sans ciller qu’ils sont investis d’une mission divine, profitent
donc tout simplement d’une faille dans le système de facebook.
Une Cour pénale virtuelle
Ils font dans la dentelle… enfin presque.
Le processus de radiation est plutôt sinistre. On commence par la dénonciation de ceux qu’ils estiment être différents d’eux. Une “liste noire”, selon leur expression, est ouverte. Chacun peut y dénoncer toute personne qui d’après lui “porte préjudice à la nation et à la foi”.
Une fois leur tableau de chasse garni, un procès est lancé. Il se déroule au sein d’une Cour virtuelle créée à cet effet. Sur la page de cette Cour vous pouvez d’abord choisir le procès à suivre. Les procès sont dûment numérotés. On commence par lire le procès-verbal et constater les preuves en cliquant pour voir des articles, analyses, commentaires et photos “accablant l’accusé”. Enfin vous pouvez prononcer votre jugement en cliquant sur un bouton qui ne sert qu’à confirmer la culpabilité. Il n’existe évidement pas de moyen de défense ou de recours pour les accusés. Une fois le processus de jugement achevé, on passe à l’exécution, en faisant tout simplement disparaître le profil ou le blog du criminel d’opinion.
La mise à mort est expliquée, schéma à l’appui, aux amateurs de la censure sous le titre : “Comment dénoncer ces criminels”. On indique pour ce faire deux pages pleines de profils à éliminer, et on précise qu’il suffit juste d’écrire à la direction de facebook et de les signaler comme étant de faux profils. Puis le profil, sitôt désactivé, est exhibé en trophée. Les victimes ont une étrange sensation d’exécution virtuelle !
Du fil à retordre
Ces attentats ont donné du fil à retordre aux victimes, mais ils ont eu au moins le mérite de créer une solidarité entre des personnes qui paraissaient différentes et se chamaillaient sans cesse. Des conseils et recettes d’apprentis sorciers fusent : «Utilisez un mot de passe à rallonge, sans sens dans aucune langue, avec des chiffres, des lettres, des majuscules, des minuscules... »
«Pour ceux qui ont perdu leur compte il faut envoyer un message aux administrateurs de facebook avec un lien vers cette page. C’est comme ça que j’ai récupéré le mien, mais il faut être agressif et menaçant (pas grossier) sinon ils ne vous prennent pas au sérieux et vous demandent de justifier votre identité. Ceci dit, ils mettent un peu de temps à répondre »
Guerre civile virtuelle
La réaction des internautes tunisiens a été rapide. Bochra Belhaj Hmida, dont le profil est menacé puisqu’elle est féministe, a lancé une campagne de dénonciation.
Certains se contentent d’exprimer leur chagrin ou leur révolte : «Que c’est triste...! Nous sommes tous en liberté provisoire.. »
« C’est choquant révoltant ! Quelle est cette Tunisie qu’on aura dans quelques années? C’est effrayant»
D’autres estiment que c’est leur faute parce qu’ils sont trop tolérants, trop permissifs, trop respectueux...”
On dénonce ce “terrorisme intellectuel” avec les mots de Albert Einstein: «Deux choses sont infinies : l’Univers et la bêtise humaine. Mais, en ce qui concerne l’Univers, je n’en ai pas encore acquis la certitude absolue. »
Une internaute annonce qu’elle a «envoyé un long mail à différents médias français et tunisiens pour expliquer cette affaire, j’en ai envoyé quarante en tout et encore ce matin à un ami journaliste qui vit en Italie, j’espère que ça aidera »
D’autres, plus pratiques, appellent à croiser le fer: « ils ont les moyens parce qu’ils sont organisés et nous au lieu de bouger on ne fait que constater les dégâts et contester virtuellement! AGISSONS! MOBILISONS-NOUS en créant un contre-réseau! Il faut riposter avec la même arme! Demandez à tout le monde de signaler cette page ».
C’est ainsi qu’un insecticide contre les “ikhwanjia” a vu le jour. Il a réussi puisque “ les ennemis ” ont été obligés de créer “ insecticide 2 ” pour remplacer la défunte bombe sale.
Une guerre civile virtuelle se dessine donc à l’horizon.La cyber délinquance est ainsi mise au service de “ l’Islam ”. Encore un mot péjoratif associé à l’Islam qui ne manquera pas d’entacher son image déjà ternie par ceux-là mêmes qui prétendent le défendre.
Au-delà du massacre, le geste est en lui-même hautement symbolique et fort clair. « Il n’y a de pensée que la nôtre », tel est traditionnellement le principe fondamental des racistes, dictateurs, misogynes et autres oppresseurs.
Enfin, ceux qui ont parié sur la Toile comme moyen
d’expression et de débat plus commode que d’autres espaces, viennent de
découvrir qu’Internet ne constitue pas la panacée contre le mal de la
pensée unique. La Toile n’étant finalement que le reflet de la réalité,
chaque peuple a ainsi la Toile qui le représente.
****
Terrorisme
intellectuel international
Je m’appelle Dorra et je fais partie des
“victimes” de ce qui est pour moi du terrorisme. J’ai 37 ans et je suis
maman d’un petit garçon de 5 ans. Je suis franco-tunisienne, je vis en
France depuis cinq ans. Comme beaucoup, j’utilise facebook pour rester
en contact avec mes amis et ma famille que vit de l’autre côté de la
Méditerranée, mais aussi comme espace de détente et de liberté
d’expression. J’ai adhéré il y a peu à un groupe du nom de “Pour une
femme tunisienne libre et non voilée” car c’est un sujet qui me tient à
cœur. J’ai publié sur la page de ce groupe un extrait de la BD
Persépolis pour tenter d’expliquer de manière pacifiste à ces
demoiselles prônant le port du voile ce que ça impliquait comme
avilissement pour la femme. Bien évidemment cela a déclenché une
discussion passionnée entre les “contre” et les “pour”, à qui nous
laissons le droit d’exprimer leur opinion sur notre page même s’ils sont
pour le port du voile, car nous sommes encore une fois partisans de la
démocratie et la liberté d’expression, et on a bien sûr eu droit aux
classiques “Vous irez rôtir en enfer, mécréants” et autres “Dieu vous
punira”. Ces répliques pathétiques me font d’habitude sourire mais ce
qui s’est passé ensuite ne me donne pas envie de sourire du tout. Le
lendemain de cette discussion, mon compte facebook ainsi que celui de
plusieurs autres membres du groupe contre le port du voile a été
désactivé sans aucun mail d’avertissement préalable. J’ai recréé un
profil sous un pseudo pour publier mon histoire, profil qui a été
“abattu” au bout de quelques heures avec insultes et menaces en bonus.
J’ai exprimé une opinion de femme libre (contre le port du voile), sur
un espace dit de liberté (le Net), dans un pays libre (la France) et les
fanatiques en question, eux, continuent à déverser leur haine et leur
appel à “l’éradication du mécréant par tous les moyens” (sic).
A
l’heure où je vous écris, j’ai déjà envoyé cinq messages aux
administrateurs de facebook pour leur signaler les agissements de ce
groupe et la faille de leur système mais je n’ai pas encore eu de
réponse et mon compte est toujours désactivé.
J’entre en résistance,
il faut user de tous les moyens possibles, blogs, médias, pour parler de
ce scandale. Certains de mes amis m’ont dit :”C’est pas
grave, refais un compte, verrouille-le de tous les côtés et ne fais
aucun commentaire qui puisse attirer leur attention!” NO WAY! ça serait
cautionner les agissements de ces terroristes ».
Khémais Khayati :
‘Je suis révolté’
“Quoi penser quand vous découvrez qu’on a
désactivé votre page FB dans laquelle vous n’avez pas seulement les
identités d’ami(e)s à travers le monde et principalement les mondes
tunisien et arabe, mais aussi des pensées d’ami(e)s et des photos de
famille perdus à jamais? La rage.
Quoi penser quand vous apprenez que
la raison invoquée auprès de l’ordinateur de Facebook pour désactiver
votre page est que vous n’êtes pas vous-même, que vous êtes un pseudo de
quelqu’un qui, en réalité, n’existe pas? La révolte.
Quoi penser
quand vous apprenez que ceux qui ont agi ainsi se cachent derrière des
pages aux noms qui sonnent comme un programme faciste : “Le
pulvérisateur d’insecticide”, “La claque”, “La bastonnade”, “La corde à
pendre”, “La chaise électrique”? Vous maudissez l’ignorance doublée de
suivisme né d’une indigence en liberté...
Car ceux-là qui agissent
ainsi au nom de l’Islam oublient qu’ils portent du tort à eux-mêmes et à
l’Islam... Si une idée – quelles que soient sa valeur et sa
justification- les pousse à mener campagne à la Panurge par une guerre
virtuelle, quelle aurait été leur réaction si vous étiez face à eux? Je
n’ose y penser... Chez les gens normalement constitués, une idée appelle
une contre-idée. C’est ainsi que le “vivre ensemble” se construit,
c’est ainsi que la démocratie nait et se consolide...
Si une idée les
pousse à vous tuer virtuellement... cette même idée les poussera
certainement à vous pulvériser, bastonner, vous mettre la corde au cou
ou vous attacher à la chaise électrique le jour où...
Je n’oublierai
jamais la réponse de l’un d’eux, à la fin des années 80 à la maison
d’Iran, à la Cité universitaire de Paris, lors d’un débat sur la
situation politique en Tunisie, quand ils ont su que j’étais athée. Il
m’a tout simplement et froidement toisé en disant : “Le jour où nous
serons au pouvoir en Tunisie, quelqu’un comme vous, où il ira en prison,
ou il quittera le pays”... Je crois qu’aujourd’hui, leur réponse serait
autre... Il aura un troisième choix: l’irrémédiable. Tout ceci pour une
idée toute simple : “l’Etat appartient à tout le monde, la religion est
une question privée”».
Saloua Charfi - le 26/04/2010
Source: Réalités.
J'aurais quand même quelques remarques à faire:
- Il parait que le nombre de profils désactivés est 400 et non 200. Le chiffre a évolué depuis la publication de l'article.
- La première page Moubid 1 a eu, le premier jour, plus de 1500 fans. Celle-ci a pu être elle-même désactivée. Mais entre-temps, plusieurs pages ont vu le jour: Moubid 2, Moubid 3, Moubid 4, La corde, La chaise électrique, Le sarfague (qui doit avoir environ 900 fans à elle-seule), l'ONAS, la poubelle, le cimetière.... Et ces gens-là, comme s'ils n'avaient rien d'autre à faire de leur vie, passent leur temps à lister de plus en plus de profils et de pages à désactiver.
- En ce qui me concerne, il s'agissait de la promotion de la journée de l'enfant autiste, et non pas de sourds muets. D'ailleurs, j'enrage, parce que j'avais beaucoup de projets pour aider les enfants malades, et j'ai été stoppée dans mon élan. Je ne sais pas si je vais pouvoir être efficace sans facebook et tous les contacts que j'y avais.
- La bloggeuse dont les comptes ont été piratés en Juillet 2008, c'est aussi moi. Du moins, je le suppose, à moins qu'une autre bloggeuse ait eu les mêmes déboires à la même période.
- J'ai écrit diverses notes sur ce même sujet. Vous pourrez les trouver là:
L'oisiveté est mère de tous les vices.
Ne sommes-nous pas tous tunisiens?
Notre cher justicier "flytoxeur" se met en colère!
Seront-ils pris à leur propre piège?
Encore désactivéC'est dans les moments difficiles que l'on reconnaît ses vrais amis
Les commentaires récents