"Bonjour Dora, après vérification par mes propres moyens hier soir et ce matin avec le lycée et le croissant rouge, l'information s'est avérée fausse, désolé. :("
J'ai donc appelé au téléphone le docteur Ben Sassi. Il a confirmé que l'appel à la collecte était faux. Il s'était lui-même rendu au Lycée Essada de la Marsa ce matin. La directrice était paniquée, beaucoup de gens s'étaient déplacés pour faire des dons qu'elle n'a pas pu accepter.
Le docteur Ben Sassi ne sait pas lui-même qui a lancé cette fausse information, mais est entrain d'essayer de contacter le croissant rouge pour voir s'il est possible de faire cette collecte et envoyer de l'aide aux enfants de GAZA.
Si une personne avait des informations, elle serait gentille de nous les communiquer.
Pour ma part, si j'ai du nouveau, j'essayerais de vous tenir au courant.
Je reste toujours sur ma position. Je ne parlerais pas de ce qu'il se passe à GAZA. Par contre, et à mon habitude, lorsqu'il s'agit d'aider des enfants (1) (2) (3), j'essaye de le faire comme je peux.
J'ai reçu cette après midi sur facebook un appel pour une collecte de médicaments pour les enfants de Gaza. J'ai fait suivre, en envoyant cet appel à tous les membres des groupes que j'administre sur FB et qui comprennent une majorité de Tunisiens.
Mais suite à cette diffusion, j'ai reçu 2 questions auxquelles je n'ai pas de réponses.
Je vais donc publier ici l'appel (bien que cela a déjà été fait par Stupeur sur son blog) et les questions posées. Ainsi, si une personne peut y répondre, cela pourra peut-être aider.
Au fur et à mesure des questions (s'il y en a encore), je les publierais.
L'appel: Une collecte de médicaments pour les enfants de Gaza aura lieu au lycée Essada ...à la Marsa Jeudi 8 et Vendredi 9. Un bateau sera affrété samedi matin destination Gaza. ramenez des médicaments, voici la liste basique: - sérum glucosé à 5% - sérum physiologique à 9 pour mille - Perfuseurs - Transfuseurs - Ringer Lactate cela ne vous coutera pas plus de 5 dinars mais peut sauver des vies! FAITES PASSER LE MESSAGE!
Je me propose de faire les ordonnances gratuitement pour ces produits pour le cas où, demain le vendredi 09 à mon cabinet de 8h30 à 9h du matin, je serais au 19 avenue Habib Bourguiba, Marsa ville, au niveau du rond point, en face du café Nechi et de Tunisie Telecom. Mon teléphone: 23 789 789. Dr Amine Sami Ben Sassi
Les questions:
- nous sommes à sousse comment on fait?
- Sauf que je me demande si ces aides parviendront vraiment à Gaza, vous avez certainement entendu parler du blocage qu'on a fait au niveau des frontières, rien ne passe, ni l'argent, ni les aides, ni les médecins, même durant les 3 heures d'arrêt du "massacre", ils sont en train de tout reprendre, des tonnes de nourriture (300 tonnes d'après ce qu'on disait dans les infos) risquent d'être périmées et qui sont toujours bloquées... On commence à croire que nous sommes en train de renforcer ce massacre par nos aides !!
Par ailleurs, j'ai reçu un autre message, qui répond d'ailleurs à la 1ère question:
في جميع الصيدليات في تونس يمكنكم شراء مجموعة الأدوية الخاصة بغزة وإيصالها إلى الاتحاد العام التونسي للشغل قبل يوم السبت
Le package de médicaments coûte 5 dinars et est disponible dans toutes les pharmacies.
Sinon, je n'en sais pas plus que vous. Est-ce sérieux ou pas? Qui organise cela? Quelles garanties?
Celui qui a des informations susceptibles d'aider est prié de le faire.
Tu as grossis. Tu as grossis. Tu as pris du poids. C'est dommage, tu as grossis.
J'avais grossis. Les gens me le disaient. Leurs yeux me le disaient. Mes vêtements me le disaient. Mes bourrelets me le disaient. Je me le disais. Je ne me sentais pas bien.
Et j'ai décidé d'arrêter. D'arrêter de grossir. Bouge-toi ma fille. Où vas-tu ainsi?
Alors, je m'étais dit: après ramadan, j'arrête. Je ne grossirais plus. Je ne grossirais plus.
Et je maigrirais!!!
Alors, la dernière semaine de ramadan, je me suis organisée. Tout planifié. JE MAIGRIRAIS.
Je n'avais pas la prétention de perdre tous les kilos pris en 2 ans, mais je maigrirais.
J'ai commencé la bataille sur plusieurs fronts.
Et cela commence à porter ses fruits.
Tu as maigris. c'est bien, tu as embellit. Tu as maigris? Je te trouve mieux ainsi. Qu'est-ce que tu as fait? Tu as maigris? Tu as maigris!
Même mes vêtements commencent à me dire la même chose: j'ai commencé à maigrir!
Au début, lorsque je me suis mise au sport, 45mn de marche = 45mn de torture. Essouflée, fatiguée, morte. 45mn et je sautais de mon tapis pour m'affaler et reprendre mon souffle.
45mn, et seulement 4 km.
4 km, péniblement.
Ensuite 5km.
Et puis 5,5km.
Moins péniblement. Moins essoufflée.
6km.
7km.
8km.
Et hier, enfin 9km.
De plus en plus rapidement. Marche plus rapide, pas plus alerte. Et surtout la forme.On se sent mieux lorsque l'on est en forme, non?
Et puis, les compliments. Sympathique les compliments. Rassurants. Ce n'est pas pour rien tous ces efforts.
Inch'allah.
Inch'allh encore mieux.
Je sais, je ne pourrais pas redevenir comme il y a deux ans, ni comme il y a trois ans...
J’ai fait la connaissance il y a quelques semaine d’une jeune femme sur face book. Nous avons discuté ensemble, nous avons parlé de nos enfants… et c’est ainsi que j’ai appris qu’elle s’occupait d’enfants handicapés.
Je publie aujourd’hui un message qu’elle m’avait envoyé à l’époque, et qui témoigne de sa propre expérience.
«Pour comprendre et nous soutenir, il faut s’intéresser à ce que vit un parent d’handicapé et l’handicapé lui-même afin de déjouer tout priori ou cliché.
Vivre avec un enfant différent, une singularité de conditions physique qui rend soudain une famille incomparable aux autres. Une naissance dans quelque famille que ce soit, introduit des changements.
Chaque relation sera particulière. En ce qui me concerne, Leith mon fils, était attendu après un long combat contre la stérilité. Une fois ce combat gagné, ce fut la grande joie. Mais j’avais durant toute ma grossesse comme un pincement au cœur. Un suivi régulier chez le gynécologue et les échographies mensuelles n’ont rien vu venir de cette hémorragie spectaculaire qui allait être déclenchée au 6ème mois (30ème semaine de grossesse). Médicalement parlant c’était prévisible et j’aurais du être en principe alitée jusqu'à la fin de la grossesse, car je présentais un placenta post-supérieur recouvrant. Mais les médecins n’ont rien vu venir. Et le bonheur se transforma en cauchemar: une hémorragie spectaculaire s’est déclenchée au 6ème mois, hospitalisée en urgence dans une clinique de la place, un appel au don de sang est lancé, une césarienne est ordonnée immédiatement, je risquais à tout moment de perdre la vie: 6 litres de sang, un arrêt cardiaque au bloc. Leith est né. Mis en couveuse pour 45 jours, le 3ème jour, il fait une détresse respiratoire, il est tout de suite emmené au 4ème étage de la clinique Tawfiq (réanimation) alors qu’en principe le pédiatre aurait dû passer la main au service de néonatologie.
Sortie de couveuse. Leith se préparait à rentrer à la maison. Chose faite. Il continuait à évoluer «bien», selon le pédiatre qui le suivait. Pourtant, il constate une hypotonie des membres inférieurs au 8ème mois, mais cela ne l’inquiété pas tellement.
Par contre moi: JE M’INQUIÉTAIS. A l’âge ou les enfants valides font des acquisitions qui se remarquent (se tenir assis, marcher, compréhension du langage...), Leith était loin de tous cela. A un an il ne se tenait toujours pas assis, le langage était assez pauvre, etc... De plus en plus, Leith se différenciait de sa sœur Linda et la différence devient socialement visible. Par la suite à chacune des différentes étapes d’acquisition d’un enfant normal, en ce qui me concerne, je devais faire le deuil de ces acquisitions et me heurter à une réalité que j’aurais tant aimé effacer.
Promener mon fils dans une poussette alors qu’il n’en a plus l’âge était une épreuve redoutée. Je ne pouvais être que difficilement indifférente aux regards des autres. Que ces regards soient réels ou imaginés!
De plus en plus, alors que Leith grandissait je craignais en plus du problème physique, une atteinte mentale. Je me disais qu’il ne restait alors plus rien.
Aucun médecin ne nous aiguillait en tant que parents sur l’avenir et ce que nous devrions envisager pour Leith: c’était un autre combat, le compte à rebours a commencé.
Je commençais à me documenter et à établir un programme à domicile pour Leith: kinésithérapie (04 fois par semaine), orthophonie (04 fois/semaine), piscine (02 fois/semaine), équitation (02 fois/semaine) tout est payant sans aucune prise en charge par la sécurité sociale. Je ne travaillais pas. J’avais cessé toute activité pour m’occuper exclusivement de Leith. L’entreprise de mon mari battait de l’aile, il avait d’autres préoccupations que celles de son fils. Mes parents sont en Algérie donc aucun soutien moral ni même matériel.
J’avais établi pour Leith tout un programme au prix de multiples sacrifices financiers et personnels, difficilement je l’avais fait.
Lorsque Lieth a atteint ses 06 ans, mon inquiétude grandit. La nécessité de l’inscrire dans une institution à caractère pluridisciplinaire s’imposait. J’ai visité une association pour les IMC, la plus importante de la place qui éventuellement pourrait prendre en charge le type d’handicap de mon fils.
C’est alors que je pris contact avec son directeur: il m’informa du programme de cette dernière. Et il me demanda si nous bénéficions d’une quelconque prise en charge. Je répondis par la négative. Il m’avait dit que les frais seraient aux alentours de 1000dt, payables en espèce non par cheque J’ai accepté. Mon mari trouvait l’attitude du directeur suspecte. Moi aussi, mais avais-je le choix?
Au moment où je m’apprêtais à inscrire mon fils, ma mère qui était en visite chez moi à Tunis depuis quelques mois a fait un infarctus. Elle a été hospitalisée. Le directeur de cette association, ne cessa pas de me téléphoner d’une façon régulière afin que je vienne payer. Bref, une fois ma mère rétablie, je suis allée à cette institution avec l’argent à l’improviste. J’y suis entrée avant de faire prévenir le directeur. J’ai commencé à visiter les salles, quel ne fut mon désarroi en voyant un agent des ménages lavant un enfant qui avait fais ses selles avec une serpillière. Je fut vraiment horrifiée. Je rentrais dans les salles lugubres, un tas d’enfants probablement une trentaine, assis tout autour d’une table à ne rien faire. Je commençais déjà à larmoyer. Quand arriva le directeur, il me reprocha mon attitude: «vous auriez dû me prévenir, veuillez passer à mon bureau». Je me suis esquivée d’une façon polie. Il me parlait. C’est à peine si je l’écoutais. J’ai cru entendre: «mais madame vous pleurez». A partir de ce jour-là, l’idée de créer une institution spécialisée a commencé à germer dans mon esprit.
J’ai contacté mon père et mon frère, médecins en Algérie, qui m’ont envoyé toutes leurs économies à peu-prés 10 milles euros. J’ai fait une demande de crédit à la Banque de Solidarité Tunisienne pour l’achat du matériel, à peu près 20 milles euros, que je suis entrain de rembourser.
C’est ainsi que «Le pari de l’enfance» a démarré.
Après quelques années au pari de l’enfance, le but pour l’enfant handicapé est l’acquisition de certaines bases de scolarité.
Pour Leith, lorsqu’il a acquis ces bases, le STAF en réunion a proposé son intégration dans une école ordinaire avec une auxiliaire comme aide.
J’ai trouvé une école qui a bien voulu l’accueillir. On m’a proposé une période d’essai d’une semaine.
Après avoir passé une semaine, on m’informa que l’institutrice ne souhaitait pas avoir mon fils dans la classe. Selon l’avis de cette dernière, cela demande du temps, du travail, un suivi...
J’ai proposé d’engager une auxiliaire à mes frais: refusé.
Re-belote: cela fait 02 ans en fonction de l’évolution de mon fils.
J’ai crée deux classes spécialisées. Avec un programme établi par mes soins, minuté à la minute prés.
Ce n’est pas gagné. Le personnel et les moyens financiers font largement défaut.
Nous ne sommes en effet pas dans le domaine de droit mais dans celui de la bonne volonté, quand ce n’est pas de la charité.
Je comprends parfaitement l’attitude du corps enseignant et je leur accorde des circonstances atténuantes et non des moindres pour réagir de cette manière.
Ils rencontrent des parents meurtris par des humiliations et les refus déjà subis, et qui n’ont plus envies d’arrondir les ongles. Et certainement, j’en fais partie.
Je me rends compte par ailleurs que le combat vient de commencer en ce qui concerne l’intégration de l’handicapé dans la vie sociale. Et ce n’est pas aisé: en 2006 nous avons fait une demande d’adhésion de nos enfants dans une piscine, ce qui a été refusé sans aucun éclaircissement. Nous nous sommes battues pour avoir droit à l’accès de cette piscine en passant un communiqué de presse de protestation, pour obtenir enfin gain de cause avec les excuses du ministère. Dernièrement c’est l’accès à un restaurant. Même scénario. Depuis 2003, date de fonctionnalité du «Pari de l’enfance», un chemin important à été parcouru. Nous pouvons aller plus loin. Nous pouvons faire encore mieux. Et je compte bien continuer à agir.
MADAME AMAN MERABET EPOUSE CHEBBI
NOTE : là j’écris un livre sur l’handicap en Tunisie.
Cette jeune femme a crée un groupe sur face book: Le Pari de l’enfance. En le consultant, vous pourrez avoir une idée de l’activité de cette institution, comment elle fonctionne, qui sont les enfants concernés….
Par ailleurs, un appel aux dons vient d’être lancé. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé l’autorisation de publier ce message, qui est un témoignage poignant de ce que peut ressentir le parent d‘un enfant handicapé.
Voici les coordonnées et référence bancaires du Pari de l’Enfance:
LE PARI DE L’ENFANCE 13, RUE SAFIA BENT ABD EL MOTALEB 2091 EL MENZEH 6 - TUNIS TELEPHONE : 71230250 EMAIL : [email protected] Numéro de compte bancaire : BANQUE UIB NUMERO DU RIB : 12206000540000268316 SWIFT UIB UIB K TN TT XXX CODE IBAN TN 5912 Matricule fiscal : 880222j
J’ai demandé à Aman si les personnes physiques ou morales pouvaient bénéficier d’un avantage fiscal quelconque si elles les aidaient. Elle pense que oui. Je publie cette note aujourd’hui pour vous demander votre aide. Toute l’aide que vous pourrez lui donner. Vous pourriez le faire soit sur place, soit même par virement, aussi petit qu’il soit. L’avantage des virements est que même les personnes habitant à l’étranger peuvent aider.
N’oublions pas, avec des gouttes d’eau, on peut faire des océans. Ou comme on dit chez nous, flaïss ma3a flaiss, iwalliow gdaïss.
«Évalue ta richesse à l'importance de ce que tu donnes» - Georges Duhamel
Le petit garçon vit dans l’incertitude de sa première utilisation, l’adolescent dans les affres de la permanence de sa puissance, l’homme mûr dans la crainte de sa perte et le vieillard dans la désespérance de son ramollissement», résume André Giordan, épistémologue et physiologiste, professeur à l’université de Genève. (....)
C’est que l’animal est capricieux, "inobédient et contestataire" (Montaigne), il durcit, se cabre quand on l’implore de se tenir à carreau. Bref, il vit sa vie et "semble évoluer indépendamment du reste du corps", comme le relevait déjà Platon.
(...) Curieux couple que l’homme et son sexe, uni à la vie à la mort, complice et rival, sensible et méfiant, tyrannique et serviable. Un couple…
Vous trouverez l'article dans son intégralité ici:
Pourtant, aujourd’hui encore, la notion de simulation laisse les hommes au mieux vexés ou inquiets. Comme si ce petit arrangement avec le plaisir sous-entendait mensonge ou trahison. « Cette réaction masculine n’est pas surprenante, juge la sexothérapeute et psychanalyste Catherine Blanc. L’homme a un désir, voire un devoir : faire jouir la femme. En jouissant, la femme le reconnaît comme fort et puissant. Si elle fait semblant et qu’il s’en aperçoit, le monde s’écroule. Mais puisqu’il n’y a pas de signes extérieurs de jouissance féminine, comment peut-il savoir qu’il lui procure du plaisir ? »
Cela fait 3 jours que je suis immobilisée pour des petits problèmes de santé. Et lorsque je suis ainsi immobilisée, je me mets devant la TV.
Depuis environ 2/3 ans, je regarde très très rarement la TV, mais lorsque l’occasion se présente, et que je suis seule, je mets des chaînes arabes. Que voulez-vous, j’adore le cinéma égyptien depuis toujours (sauf les films des années 1980 que je déteste).
Alors, depuis 3 jours, je suis installée sur mon canapé, mon PC sur les genoux, accompagnée par Rotana Cinema, Melody Aflam… du matin au soir. Je laisse en bruit de fond, dans l’attente d’un éventuel bon film à regarder (cette fois-ci, pas de chance, il n’y en a eu aucun!).
De temps en temps, je lève les yeux de mon PC, et je regarde un peu.
Et j’ai appris des choses très très intéressantes.
Par exemple, j’ai appris que si un couple ne peut avoir d’enfants, c’est-à-dire s’il est stérile, il y a une solution miracle: Super Pro.
Super Pro boite jaune et Super Pro boite bleue.
La boite jaune est pour les hommes. Son contenu permet entre autres d’augmenter la mobilité des spermatozoïdes.
La boite bleue est pour les femmes. Son contenu permet entre autres, d’avoir des menstruations régulières et une meilleure ovulation.
21 jours après la prise du traitement, les femmes tombent enceintes.
Et nous voyons des couples témoigner. Pendant des années, ils ont peiné, en vain, pour avoir un enfant. Et après utilisation de Super Pro, 21 jours et… ces dames sont enceintes.
Waow!!!!
Quels miracles!!!!
C’est garantit vous savez, parce qu’ils ne disent pas que les chances de procréer augmentent, ils disent que 21 jours plus tard, les femmes sont enceintes. C'est une affirmation, une certitude!!!!
Alors, n’oubliez pas: Super Pro.
Sinon, vous avez aussi Herbal Nono. Pareil, il vous garantit un enfant pour seulement 297 livres égyptiennes. Mais Herbal Nono doit être encore plus efficace que Super Pro, parce qu’on ne voit pas un médecin annoncer, 21 jours plus tard, la grossesse, mais on voit un couple (la femme est tunisienne), dont la fille, conçue grâce à Herbal nono, est déjà une adolescente!
Pareil contre le diabète. Contre l’obésité. Contre les effets de la ménopause… et que sais-je encore…
Je suis très heureuse et fière de constater que nous, arabes, avons trouvé des remèdes aussi miraculeux. D’ailleurs, je suis étonnée: pourquoi les occidentaux ne laissent-ils pas tomber leur médecine pour utiliser ces médicaments miraculeux? D’ailleurs, comment se fait-il que leurs chercheurs, scientifiques, labos, médecins… n’aient pas trouvé ces médicaments avant nous?
Ils sont cons ces occidentaux!!!!
Ce n’est pas la 1ere fois que je vois ce genre de pub. A chaque fois, cela me choque. A chaque fois, cela me fait enrager.
Je n’arrive pas à m’y habituer. Désolée, mais je trouve ces pubs criminelles.
Que l’on promette des résultats «mensongers» pour maigrir ou pour se débarrasser de la cellulite ou pour s’éclaircir la peau…, ce n’est pas bien grave, parce que l’on ne met la vie de personne en danger. Mais que l’on vienne promettre à un diabétique une guérison miraculeuse grâce à la consommation d’une poudre quelconque, je trouve cela criminel. De quel droit fait-on cela? De quel droit?
Que l’on se moque de personnes incrédules et qu’on leur promette une guérison miraculeuse, c’est vraiment dangereux.
C’est de l’exploitation pure et simple.
D’ailleurs, toutes ces pubs sont plus ou moins pareilles. On expose le problème, ensuite on présente le produit, et enfin, on nous montre des usagers qui témoignent de l’efficacité de ce produit. Et parfois même, il arrive qu’il y ait une référence quelconque à Dieu ou à la religion pour donner plus de poids à l’annonce ou plutôt à l’arnaque!
Ces gens n’ont donc aucune éthique? Aucune morale? Aucune conscience?
Parfois je reste étonnée, et je me dis «de quoi je me mêle? Qu’ils fassent ce qu’ils veulent et tant pis pour eux!».
Mais à chaque fois je me retrouve à refaire la même chose: essayer de les aider.
Plus les années passent, et plus je me rends compte à quel point les études et l’instruction sont importantes.
Lorsque j’étais jeune lycéenne, j’avais une prof de maths qui disait tout le temps que lorsque l’on est bon en maths, on faisait tout mieux, même changer une ampoule. Bien sûr, elle exagérait. Mais… d’une façon générale une personne instruite se débrouille mieux qu’une personne ignorante et analphabète.
Là, je ne parle pas d’intelligence ou de bêtise, je parle seulement d’instruction.
Il est vrai que nous sommes en 2008, et que l’instruction est obligatoire en Tunisie, mais la réalité est tout autre. Une partie de la population est quand même illettrée. Soit qu’elle n’ait jamais eu accès à l’école, soit qu’elle y soit allée très peu de temps.
Et moi, comme une idiote, j’essaye parfois d’aider ce genre de personnes qui m’entourent. Certaines écoutent mes conseils, surtout lorsqu’il s’agit de demander un crédit, ou de la santé de leurs enfants. D’autres n’ont font qu’à leurs têtes, même si elles se retrouvent dans le pétrin.
Cela m’énerve parfois. Autour de moi, on me reproche parfois cette aide: «laisse-les tomber, c’est des imbéciles qui comprennent rien». Mais à chaque fois, je me mêle de ce qui ne me regarde pas. C’est plus fort que moi, je me dis que j’ai eu de la chance d’être née dans un milieu favorisé qui m’a permit d’aller à l’école et que c’est de mon devoir d’aider… Idiote!
Deux mois plus tard, elle est retombée enceinte. Je lui ai conseillé de garder le même gynécologue qui l’avait aidé. Elle était d’accord, et puis finalement, j’ai appris qu’elle ne l’avait pas fait. Tant pis!
Elle s’est faite suivre à l’hôpital. Mais au 5/6ème mois, nouvelle fausse couche inexpliquée.
Comme elle est anémique et faible, je lui ai conseillé d’attendre encore quelques mois avant de retomber enceinte. Elle m’a lancé un regard, comme si j’avais énoncé une absurdité, ou comme si je lui voulais du mal.
Heureusement, même à l’hôpital, on lui a dit qu’il fallait attendre au moins 6 mois avant de penser à retomber enceinte. Finalement, mon conseil n’était pas si absurde!!!
Elle ne peut attendre 6 mois. Au 5ème mois, elle est enceinte à nouveau. Je lui conseille encore une fois de se faire suivre par mon gynéco, puisque ses grossesses semblent difficiles. Elle accepte. Elle prend son congé de l’Aïd et nous nous mettons d’accord pour qu’à son retour je l’amène chez le gynéco. Je lui ai même proposé de l’aider financièrement.
Elle part. J’appelle le gynéco pour prendre RDV. Nous discutons ensemble et il me propose de s’occuper d’elle gratuitement. Il me demande si je suis d’accord pour prendre en charge les autres frais (analyses, traitements…). Je suis d’accord.
Madame n’est pas revenue. Elle n’a pas donné signe de vie jusqu’à hier.
Hier, elle est revenue. Je lui demande de ses nouvelles, et lui demande par qui elle se fait suivre. Ce n’était pas mon gynéco. Je lui parle de notre accord, et lui propose d’aller le voir en lui certifiant que cela ne lui coûtera rien, et qu’elle sera bien traitée, sûrement mieux qu’à l’hôpital. Elle a refusé. Savez-vous pourquoi?
Parce que son cher mari a décrété que le médecin qui lui a fait une opération lors de sa première fausse couche (et qui lui a sauvé la vie!!!) ne pouvait que lui porter malheur!!!!
J’étais abasourdie. Quoi?
Ce médecin l’avait sauvée. Il n’avait pas pris d’honoraires, il était prêt à la suivre gratuitement, et elle refusait parce qu’il risque de lui porter malheur???
Pourtant, je lui fais remarquer que lorsqu’elle l’avait consulté il y a un an, son bébé était déjà mort depuis un mois. Mais rien à faire.
Où est la logique là-dedans?
J’étais en colère contre sa bêtise. Mais que puis-je faire? Tant pis pour elle.
Ce matin, pareil avec la nouvelle femme de ménage. Elle a attrapé la grippe. Le médecin lui a prescrit des médicaments contre la fièvre, et des anti-inflammatoires. 5 jours plus tard, il a été obligé de lui prescrire des antibiotiques par voie injectable et de l’Efferalgan avec vitamine C.
Je ne sais pourquoi elle est allée à l’hôpital, et qui est l’imbécile qui lui a conseillé de ne pas prendre l’Efferalgan. Toujours est-il qu’elle a commencé à guérir mais reste très lasse. Lorsque je lui ai dit que c’est parce qu’elle n’a pas pris son Efferalgan, pourtant prescrit par le médecin, elle m’a jeté un regard!!!! Je l’aurais insultée qu’elle m’aurait jeté le même regard!
Pourquoi ces gens-là ne font pas confiance à ceux qui les conseillent?
Même logiquement, elle ne comprend pas qu’un médecin qui a prescrit un médicament s’y connaît mieux qu’un tartempion quelconque qui travaille à l’hôpital?
C’est là que je me rends compte que l’instruction est une vraie bénédiction. Merci mon Dieu de m’avoir offert cette chance. Merci mes parents pour m’avoir envoyée à l’école!
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