Un jour, je faisais les boutiques aux berges du lac. J’avais besoin d’un manteau. J’étais entrée dans une boutique, la vendeuse ne m’avait même pas jeté un coup d’œil. Je ne me rappelle même pas si elle avait répondu à mon salut.
Je m’étais promenée dans tout le magasin à la recherche du manteau de mes rêves. Mais la vendeuse n’avait pas bougé de son siège. Elle était derrière un bureau et semblait absorbée par une tâche très captivante.
J’avais trouvé un manteau qui semblait me convenir. Je l’avais pris et je m’étais adressée à la vendeuse:
- SVP, j’aimerais essayer ce manteau.
Elle avait à peine levé les yeux de son bureau, m’avait à peine regardée et m’avait répondu:
- Ce n’est pas la peine de l’essayer, il est trop cher pour vous.
J’avais été estomaquée. Choquée.
Comment savait-elle que ce manteau était trop cher pour moi?
Était-ce la raison pour laquelle elle ne m’avait accordé aucun intérêt depuis mon entrée dans le magasin?
Et de quel droit se permettait-elle de dire une chose pareille?
Son devoir n’était-il pas de servir le client?
Et comment pouvait-elle juger qu’une personne avait les moyens de s’acheter tel ou tel article?
Le comble, c'est qu'il ne s'agissait pas du tout d'une boutique de luxe ni de vêtements de marques. Non, rien de cela. Il s'agissait d'une boutique toute à fait ordinaire.
ça me rappelle paradoxalement la pub mythique de clio : "pas assez chère mon fils"
Rédigé par : amina mnif | 19/10/2009 à 14:17
Bonne idée.
La prochaine fois!
:-))
Rédigé par : Massir Destin | 20/10/2009 à 01:24
Pourquoi donc?
Rédigé par : Massir Destin | 20/10/2009 à 01:25