Trop tard. Beaucoup trop tard. Nous passons à côté sans nous en rendre compte. Nous laissons les choses se tasser. Nous remettons aux lendemains. Nous gardons nos sentiments. Nous gardons nos griefs…..
La vie interdite - Didier Van Cauwelaert
Je viens de finir ce livre. J’ai bien aimé. Il s’agit d’un homme qui décède subitement à l’âge de 34 ans. Mais il ne s’en va pas. Il reste là. Pensées, âme, conscience, présence… lui-même ne sait pas ce qu’il est exactement. Il est là, tout simplement. Il est là où ses proches vivants pensent à lui. Il les survole. Il est dans leurs pensées. Il les observe. Il les comprend…
Mais trop tard, il est mort. Ils ne peuvent l’entendre, et la vie continue…
Il se rend compte de ce que les autres pensaient vraiment de lui, de ce qu’ils attendaient de lui, comment ils l’aimaient ou ne l’aimaient pas, de leurs attentes déçues, des non-dits… Mais trop tard. Beaucoup trop tard, il est mort et ne peut plus rien pour rattraper le temps perdu, les mots qui n’ont pas été dits, les gestes qui n’ont pas été accomplis….
Trop tard. Vraiment trop tard. Mais souvent c’est justement trop tard que l’on comprend enfin les choses, que l’on comprend enfin ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas.
«Pourquoi ne fait-on l’effort de comprendre les autres que lorsqu’ils ne vous gênent plus? Elle (sa femme) avait tout pour me fournir l’amour qui remplit une vie et nourrir une œuvre. Mais j’avais cherché ailleurs pour me croire libre. Je n’avais plus vu en elle qu’une obligation de réserve, due aux voisins, à notre fils, et je lui avais reproché mes scrupules, mon indécision, ma fuite immobile. Si c’était à recommencer….»
Ce passage m’a particulièrement «parlée». Pourquoi? Parce que justement, dans mon entourage il y a quelques hommes qui, à mon avis, commettent cette erreur envers leurs femmes. Ils ont l’impression que leurs épouses sont là surtout pour les «emmerder ». Elles sont, d’après eux, le frein qui les empêche de faire tellement de «choses». Elles sont celles qui restreignent leurs libertés, celles qui rendent leurs vies monotones, sans surprises, conventionnelles… Ils ont l’impression que leurs femmes les ont enfermés dans les obligations, les responsabilités…
Ils ont l’impression que sans leurs femmes/prisons, ils pourraient faire plein de choses, accomplir des œuvres grandioses, parcourir le monde….
Ils se trompent. Ils voient leurs vies à travers un prisme déformant. Ils se déculpabilisent en prenant leurs femmes pour boucs émissaires.
Ils oublient qu’ils sont responsable de leurs choix, de leurs vies…
Messieurs, vos femmes ne sont pas là pour vous lier. Elles sont là pour vous aimer.
Pareil pour vos enfants. Ils n’ont pas demandé à naître. Mais lorsqu’ils sont là, vous en êtes responsables. Ils ne sont pas là non plus pour vous lier, mais pour vous aimer et être aimés de vous.
Messieurs, vos femmes et vos enfants sont LA VIE.
Je sais, certains me diront que c’est pareil pour les femmes. Peut-être bien, oui. Mais dans mon entourage, ce sont les hommes qui se plaignent et qui agissent comme des gosses. Les femmes assument beaucoup mieux.
En fait, je viens de me rendre compte que le message de ce livre est justement celui-ci:
Nos proches ne sont pas là pour nous lier. Ils sont là pour nous aimer, mais c’est à chacun d’entre nous d’y faire attention et de le comprendre. Parce qu’un jour, il sera peut-être trop tard….
Et si nous commettons des erreurs, si nous ne réalisons pas nos rêves, c’est peut-être-nous qui en sommes responsables!!!!!
La vie interdite - Didier Van Cauwelaert
Je viens de finir ce livre. J’ai bien aimé. Il s’agit d’un homme qui décède subitement à l’âge de 34 ans. Mais il ne s’en va pas. Il reste là. Pensées, âme, conscience, présence… lui-même ne sait pas ce qu’il est exactement. Il est là, tout simplement. Il est là où ses proches vivants pensent à lui. Il les survole. Il est dans leurs pensées. Il les observe. Il les comprend…
Mais trop tard, il est mort. Ils ne peuvent l’entendre, et la vie continue…
Il se rend compte de ce que les autres pensaient vraiment de lui, de ce qu’ils attendaient de lui, comment ils l’aimaient ou ne l’aimaient pas, de leurs attentes déçues, des non-dits… Mais trop tard. Beaucoup trop tard, il est mort et ne peut plus rien pour rattraper le temps perdu, les mots qui n’ont pas été dits, les gestes qui n’ont pas été accomplis….
Trop tard. Vraiment trop tard. Mais souvent c’est justement trop tard que l’on comprend enfin les choses, que l’on comprend enfin ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas.
«Pourquoi ne fait-on l’effort de comprendre les autres que lorsqu’ils ne vous gênent plus? Elle (sa femme) avait tout pour me fournir l’amour qui remplit une vie et nourrir une œuvre. Mais j’avais cherché ailleurs pour me croire libre. Je n’avais plus vu en elle qu’une obligation de réserve, due aux voisins, à notre fils, et je lui avais reproché mes scrupules, mon indécision, ma fuite immobile. Si c’était à recommencer….»
Ce passage m’a particulièrement «parlée». Pourquoi? Parce que justement, dans mon entourage il y a quelques hommes qui, à mon avis, commettent cette erreur envers leurs femmes. Ils ont l’impression que leurs épouses sont là surtout pour les «emmerder ». Elles sont, d’après eux, le frein qui les empêche de faire tellement de «choses». Elles sont celles qui restreignent leurs libertés, celles qui rendent leurs vies monotones, sans surprises, conventionnelles… Ils ont l’impression que leurs femmes les ont enfermés dans les obligations, les responsabilités…
Ils ont l’impression que sans leurs femmes/prisons, ils pourraient faire plein de choses, accomplir des œuvres grandioses, parcourir le monde….
Ils se trompent. Ils voient leurs vies à travers un prisme déformant. Ils se déculpabilisent en prenant leurs femmes pour boucs émissaires.
Ils oublient qu’ils sont responsable de leurs choix, de leurs vies…
Messieurs, vos femmes ne sont pas là pour vous lier. Elles sont là pour vous aimer.
Pareil pour vos enfants. Ils n’ont pas demandé à naître. Mais lorsqu’ils sont là, vous en êtes responsables. Ils ne sont pas là non plus pour vous lier, mais pour vous aimer et être aimés de vous.
Messieurs, vos femmes et vos enfants sont LA VIE.
Je sais, certains me diront que c’est pareil pour les femmes. Peut-être bien, oui. Mais dans mon entourage, ce sont les hommes qui se plaignent et qui agissent comme des gosses. Les femmes assument beaucoup mieux.
En fait, je viens de me rendre compte que le message de ce livre est justement celui-ci:
Nos proches ne sont pas là pour nous lier. Ils sont là pour nous aimer, mais c’est à chacun d’entre nous d’y faire attention et de le comprendre. Parce qu’un jour, il sera peut-être trop tard….
Et si nous commettons des erreurs, si nous ne réalisons pas nos rêves, c’est peut-être-nous qui en sommes responsables!!!!!
Je te dirai que c'est pareil pour les femmes moi aussi. Car dans mon entourage il y a des femmes qui ne sont pas contentes de la vie qu'elles mènent et Dieu sait combien elle est paisible par rapport aux autres !
Beaucoup d'entre nous ne comprenons l'importance de l'autre personne que lorsqu'elle disparaît à jamais. Comme si les choses deviennent claires à nos yeux sans leur présence. Comme si il y a plus d'espace pour réfléchir... Réflexion faite. L'esprit et les yeux grands ouverts, cette personne absente et qui nous manque terriblement devient très importante. Nous ne pourrons hélas jamais la faire revenir ! On ne peut pas ETRE entrain de vivre les choses et AVOIR le recul en même temps !!! Mais comme on a tort de ne pas dire à ceux qu'on aime combien ils sont importants et combien ils nous sont chers !!!!
Rédigé par : Bakhta | 26/08/2009 à 15:09
Très juste Madame... Merci
cela fait un moment que je vous lis mais j'ai jamais oser laisser de commentaires seulement ce poste m'a tellement toucher que j'ai pas pu résister à vous remercier dans ces qlq lignes...
Continuez vous êtes formidable!
Rédigé par : Sou | 26/08/2009 à 15:53
Il y a une différence entre pas contentes et en rendre le conjoint responsable!
Surtout lorsqu'il s'agit de liberté!
J'entends souvent des hommes regretter leur chère liberté, or, personne ne les a forcé à se marier, et en plus, il faut savoir assumer ses choix.
C'est trop facile d'imputer ses "échecs" aux autres!
Rédigé par : Massir Destin | 27/08/2009 à 00:42
Merci beaucoup Sou.
Cela me fait bien plaisir.
Mais pourquoi ne pas oser commenter?
Au contraire, plus il y a de commentaires, plus la réflexion est intéressante.
(même si parfois je réponds un peu tard par manque de temps!)
Rédigé par : Massir Destin | 27/08/2009 à 00:44
Je m'étais mal exprimée Massir. Je voulais dire qu'il y a aussi des femmes -et j'ai des exemples autour de moi- qui rendent le conjoint responsable de l'échec de leur couple, qui ne prennent pas leur responsabilité, qui ne contribuent pas au bien être et au bonheur de leur foyer mais rêvent d'une vie imaginaire, vue à la télévision... !!!
L'histoire du livre nous dit : ne laissons pas le temps filer entre nos mains, disons nous en face nos quatre vérités, reconnaissons les valeurs de chacun, aimons nous et osons le dire avant qu'il ne soit tard !
Les regrets et les si...! ne servent à rien effectivement parce qu'il est trop tard !
Rédigé par : Bakhta | 27/08/2009 à 02:01
Merci Massir pour ce poste il m'a beaucoup touché.
En fait, je suis en quelques point d'accord avec Bakhta. De nos jours, malheureusement, il n'est plus le temps pour exprimer nos sentiments, nos gratitudes, nos reconnaissances,envers l'autre, ce qui a engendré plus de sécheresse à cette relation nommée comme pure. Pour moi je pense que la femme est la plus responsable à conserver L'harmonisation et la paix dans sa vie et sa foyer plus que l'homme car les qualités d'amour et d'affection sont liés à la femme qui est une être affectueuse et les hommes à leur tour doivent reconnaitre les qualités de ce que les femmes faites pour eux.
Nous avons tellement de façons complexes d'aimer et un seul mot simple pour l'exprimer.:))
Rédigé par : butterfly | 06/09/2009 à 01:21
Merci Massir pour ce poste il m'a beaucoup touché.
En fait je suis en quelques points d'accord avec Bakhta. de nos jours, malheureusement, il n y a plus le temps pour exprimer nos reconnaissances, nos gratitudes, nos sentiments envers l'autre, ce qui a engendré cette sécheresse dans la vie des couples ou dans nos relations au sens large. Pour moi la femme est plus respnsable à conserver l'harmonisation et la paix dans sa vie et sa foyer car ses qualités d'amour et d'affection sont liés à la femme qui est une être affectueuse et les hommes à leur tour doivent reconnaitre la qualité de ce que les femmes faites pour eux.
Ilya de multiples façons d'aimer mais un seul simple mot à l'exprimer.
Rédigé par : butterfly | 06/09/2009 à 01:38
Ce que je veux dire surtout butterfly c'est qu'il y a dans l'homme et dans la femme ces qualités d'amour et d'affection. Il faut reconnaître en l'autre qu'il soit homme ou femme les points positifs et les suivre. La femme n'est pas, je pense, seule "responsable à conserver l'harmonisation et la paix dans sa vie et son foyer". Elle l'est si l'autre le reconnaît et la suit dans cette direction. La réciproque est vraie !
J'insiste toujours sur le fait que dans un couple il y a deux personnes, les deux sont responsables et le bonheur de l'un ne va pas sans l'écoute de l'autre, sans l'entente avec l'autre, sans le regard dans à la même direction que celle de l'autre !
Rédigé par : Bakhta | 06/09/2009 à 13:59
Bonsoir
Tout cela est tellement vrai et juste,mais est il toujours trop tard dans une vie de couple ou il y a eu séparation? L'Amour si il est encore présent n'est t'il pas plus fort?
Rédigé par : Matthieu | 18/10/2009 à 17:57
Vos propos sont tellement profonds de vérité,mais à votre avis est t'il toujours trop tard dans une vie de couple ou il y a eu séparation?L'Amour ,si est toujours présent, n'est t'il pas plus fort quand chacun des deux etres a refléchi sur lui meme et sur le couple? Merci de votre commentaire.
Rédigé par : www.facebook.com/profile.php?id=1253993372 | 18/10/2009 à 18:02
Est-il trop tard dans une vie de couple lorsqu'il y a eu séparation?
Je ne crois pas, si la séparation s'est faite dans de bonnes conditions, sans vengeances ni coup bas, et si l'amour est toujours là.
J'ose espérer que lorsque l'Amour est toujours là, il reste le plus fort.
Rédigé par : Massir Destin | 18/10/2009 à 18:06
Ce n'est pas de couple qu'il s'agit là, mais le résultat est le même . Une personne n'arrivait pas à se rapprocher de sa mère comme elle l'aurait voulu. Elle l'adorait et la trouvait froide à son égard. Le père, qui pourtant aimait son enfant plus que tout et ne ratait pas une occasion pour le lui montrer et le lui signifier fut accusé par lui de cette situation. La personne lui en voulait d'être la cause de cet éloignement. Lorsque le père vint à décéder, la personne, sans se réjouir bien entendu, pensa qu'elle allait avoir sa mère pour elle toute seule. Sa déception n'eut d'égale que son regret de ne pas avoir su comprendre et voir cet amour inconditionnel et de le chercher ailleurs. Les regrets on rongé sa vie...
Rédigé par : Nicole JAUFFRET-FEZZANI | 21/02/2010 à 17:30