Aujourd’hui, nous sommes allés déjeuner au restaurant avec les enfants. A un moment, ils sont allés jouer dans le jardin du restaurant. En fait, il s’agit d’un petit espace clôturé et gazonné. Il ne paraissait pas bien dangereux. D’ailleurs, nous y étions la semaine dernière, et beaucoup d’enfants y jouaient.
Les enfants reviennent se mettre à table. Tout d’un coup, je vois la main de mon fils, elle était toute rouge. Il s’en aperçoit lui-aussi. En fait, c’était du sang. Il était tombé dans le petit jardin, un objet tranchant était entré dans sa jambe sans qu’il s’en aperçoive. Il soulève son pantalon trempé de sang. Nous apercevons la plaie. Elle était profonde. Le sang giclait. Heureusement qu’il y avait un médecin parmi les clients du restaurant qui lui a prodigué les premiers soins.
Seulement, il aurait fallut un minimum pour stériliser la plaie, et surtout pour arrêter le sang. J’ai demandé si au restaurant il y avait une trousse de secours. En fait, il est très logique qu’il y en ait une. A mon avis, je pense même que cela est obligatoire. En effet, ne serait-ce que pour le personnel. Après tout un accident en cuisine peut survenir à tout moment, et normalement, il faut qu’il y ait une trousse de secours.
Je l’ai demandé à plusieurs reprises. Au début, je n’avais aucune réponse. Lorsque j’ai insisté, ils on finirent par me dire qu’en effet, ils avaient une trousse de secours, mais… elle était cachée dans une armoire fermée à clef, et la clef n’était pas au restaurant, mais ils m’ont «rassurée» en me disant qu’ils avaient téléphoné à la personne qui avait la clef et qu’elle arriverait bientôt.
Sur le moment, nous devions parer au plus pressé. Le médecin a du donc désinfecter avec de la vodka, et faire un pansement avec des serviettes. Nous avons ensuite emmené notre fils aux urgences pour qu’il soit soigné.
Si nous avions été en France ou aux USA, nous aurions pu intenter un super procès au restaurant.
D’abord, il n’est pas normal qu’il y ait des objets tranchants dans un espace réservé aux enfants. Le jardin aurait du être nettoyé.
Mais le plus grave, je trouve que c’est l’absence de boite de secours. Incroyable, en avoir une mais la mettre sous clefs!
A quoi sert une boite de secours si ce n’est à secourir très rapidement en cas d’accidents?
Cela m’a rappelé à quel point, nous en Tunisie, n’accordons pas d’importance aux règles de sécurité.
Cela m’a rappelé que lorsque j’étais étudiante, j’avais effectué un stage dans un hôtel. Lors de mon stage en cuisine, j’avais remarqué une chose un peu bizarre.
Il y avait un énorme batteur-mélangeur. Cet appareil est normalement doté d’une grille de sécurité. L’appareil ne peut se mettre en marche tant que la grille n’est pas en place. Cela permet d’éviter tout accident en empêchant qu’une personne mette la main alors que le batteur mélangeur est en marche. Il ne faut pas oublier qu’un tel appareil peut broyer une main.
Ce que j’avais remarqué, c’est que les employés avaient coincé cette grille de façon à faire fonctionner l’appareil sans la sécurité, oubliant par-là que cette grille sert à les protéger.
Pareil pour un accident qui avait eu lieu dans une usine et qu‘on m’avait raconté. Il y avait une chaîne avec une presse. Par sécurité, cette presse ne pouvait fonctionner que lorsque l’employé appuie sur 2 boutons simultanément avec ses deux mains. Cela évite que la presse descende sur une main et la coupe. Que s’est-il passé dans cette usine? L’employé avait coincé les deux boutons de façon à ce que la presse reste continuellement en marche. Cela lui économisait des gestes qu’il trouvait superflus. Or, pour son malheur, un jour, il n’a pas été assez rapide, et la presse lui a coupe ses 2 mains.
Pareil il y a environ 3 ans concernant l'accident qui s'est produit à Carthageland. Je mettrais ma main au feu que cet accident a été causé par la négligence, le manque d'entretien et la nonchalance qui nous caractérisent, nous tunisiens.
A propos de Carthageland, j'ai toujours été étonnée que les employés n'obligent jamais les usagers à mettre leurs ceintures de sécurité, or pour certaines attractions cette ceinture est plus que nécessaire. D'ailleurs, une fois, j'ai eu une petite altercation avec l'un de ces employés: je voulais obliger mon fils à mettre sa ceinture, et l'employé l'encourageait à ne pas la mettre en lui disant qu'elle n'était pas nécessaire.
A qui la faute?
Aux employés? Aux patrons?
Je dirais à tous.
Il faudrait un minimum de formation pour sensibiliser les employés aux règles de sécurité. Il faudrait un minimum de contrôle pour éviter de tels agissements.
Mais par ailleurs, je dirais que ce n’est qu’un reflet de notre mentalité à la Tunisienne. Le "Laisser aller". Le "C’est pas grave". Le 9adha wa 9adar…
Cela fait des heures que j'essaye de lire les commentaires déposés sur mon blog hier, j'essaye aussi de boire un café, j'essaye de regarder un film...
Depuis ce matin, 3 électriciens à la maison, avec leurs coups de marteau et leur perceuse et leur poussière...
Depuis 2 heures environ, j'essaye d'aider ma fille à essayer ses vêtements d'hiver, et à faire le tri entre ce que nous gardons et ce que nous donnons...
Pareil pour mon fils...
Et de temps en temps, il faut aller voir le travail des électriciens, et surtout surveiller ce qu'ils font de peur qu'ils ne causent des dégâts...
Et il faut préparer le déjeuner...
Et à 15 heures, je dois aller à l'enterrement du père d'une amie (Allah yarhmou)...
Et penser à déposer les enfants à l'anniversaire de mes neveux....
Et penser à acheter un cadeau....
Et voir les devoirs à faire pour Lundi....
Et....
Et....
Et....
Et cette poussière qui s'insinue pernicieusement partout...
Et cette envie d'éternuer....
Et....
Et.....
Et tout ce dont j'ai envie est qu'on me laisse en paix au moins quelques minutes, sans les "mamaaaaaaaan", "madaaaaaame"....
Maître Corbeau, sur un arbre perché, Tenait en son bec un fromage. Maître Renard, par l'odeur alléché, Lui tint à peu près ce langage: "Hé ! bonjour, Monsieur du Corbeau. Que vous êtes joli !que vous me semblez beau! Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le Phénix des hôtes de ces bois." A ces mots le Corbeau ne se sent pas de joie; Et pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie. Le Renard s'en saisit, et dit : "Mon bon Monsieur, Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute: Cette leçon vaut bien un fromage, sans doute. " Le Corbeau, honteux et confus, Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.
Nous apprenons ces fables étant enfants, sans vraiment les comprendre. A l'âge adulte, c'est un vrai régal. Ma fille est entrain d'apprendre cette fable à l'école. Pour moi, cela tombe à pic, à un moment où cette "morale" a un vrai sens. Du coup, je passe mon temps à la répéter:
Apprenez que tout flatteur Vit aux dépens de celui qui l'écoute. Et attention, ces flatteurs sont très très habiles.
Nous avons un peu l'équivalent chez nous. Malheureusement, souvent on a tendance à l'oublier.
Ne dit-on pas chez nous: esma3 klam illi bakkik, wa ma tisma3ch klem illi dhahkek?
Les vrais amis, ceux qui nous veulent vraiment du bien, sont ceux qui osent. Qui osent nous dire nos vérités en face, nous mettre face à nos responsabilités...
Ceux qui passent leur temps à sourire, à acquiescer, à flatter... veulent du bien surtout à eux-même.
J’ai fait la connaissance il y a quelques semaine d’une jeune femme sur face book. Nous avons discuté ensemble, nous avons parlé de nos enfants… et c’est ainsi que j’ai appris qu’elle s’occupait d’enfants handicapés.
Je publie aujourd’hui un message qu’elle m’avait envoyé à l’époque, et qui témoigne de sa propre expérience.
«Pour comprendre et nous soutenir, il faut s’intéresser à ce que vit un parent d’handicapé et l’handicapé lui-même afin de déjouer tout priori ou cliché.
Vivre avec un enfant différent, une singularité de conditions physique qui rend soudain une famille incomparable aux autres. Une naissance dans quelque famille que ce soit, introduit des changements.
Chaque relation sera particulière. En ce qui me concerne, Leith mon fils, était attendu après un long combat contre la stérilité. Une fois ce combat gagné, ce fut la grande joie. Mais j’avais durant toute ma grossesse comme un pincement au cœur. Un suivi régulier chez le gynécologue et les échographies mensuelles n’ont rien vu venir de cette hémorragie spectaculaire qui allait être déclenchée au 6ème mois (30ème semaine de grossesse). Médicalement parlant c’était prévisible et j’aurais du être en principe alitée jusqu'à la fin de la grossesse, car je présentais un placenta post-supérieur recouvrant. Mais les médecins n’ont rien vu venir. Et le bonheur se transforma en cauchemar: une hémorragie spectaculaire s’est déclenchée au 6ème mois, hospitalisée en urgence dans une clinique de la place, un appel au don de sang est lancé, une césarienne est ordonnée immédiatement, je risquais à tout moment de perdre la vie: 6 litres de sang, un arrêt cardiaque au bloc. Leith est né. Mis en couveuse pour 45 jours, le 3ème jour, il fait une détresse respiratoire, il est tout de suite emmené au 4ème étage de la clinique Tawfiq (réanimation) alors qu’en principe le pédiatre aurait dû passer la main au service de néonatologie.
Sortie de couveuse. Leith se préparait à rentrer à la maison. Chose faite. Il continuait à évoluer «bien», selon le pédiatre qui le suivait. Pourtant, il constate une hypotonie des membres inférieurs au 8ème mois, mais cela ne l’inquiété pas tellement.
Par contre moi: JE M’INQUIÉTAIS. A l’âge ou les enfants valides font des acquisitions qui se remarquent (se tenir assis, marcher, compréhension du langage...), Leith était loin de tous cela. A un an il ne se tenait toujours pas assis, le langage était assez pauvre, etc... De plus en plus, Leith se différenciait de sa sœur Linda et la différence devient socialement visible. Par la suite à chacune des différentes étapes d’acquisition d’un enfant normal, en ce qui me concerne, je devais faire le deuil de ces acquisitions et me heurter à une réalité que j’aurais tant aimé effacer.
Promener mon fils dans une poussette alors qu’il n’en a plus l’âge était une épreuve redoutée. Je ne pouvais être que difficilement indifférente aux regards des autres. Que ces regards soient réels ou imaginés!
De plus en plus, alors que Leith grandissait je craignais en plus du problème physique, une atteinte mentale. Je me disais qu’il ne restait alors plus rien.
Aucun médecin ne nous aiguillait en tant que parents sur l’avenir et ce que nous devrions envisager pour Leith: c’était un autre combat, le compte à rebours a commencé.
Je commençais à me documenter et à établir un programme à domicile pour Leith: kinésithérapie (04 fois par semaine), orthophonie (04 fois/semaine), piscine (02 fois/semaine), équitation (02 fois/semaine) tout est payant sans aucune prise en charge par la sécurité sociale. Je ne travaillais pas. J’avais cessé toute activité pour m’occuper exclusivement de Leith. L’entreprise de mon mari battait de l’aile, il avait d’autres préoccupations que celles de son fils. Mes parents sont en Algérie donc aucun soutien moral ni même matériel.
J’avais établi pour Leith tout un programme au prix de multiples sacrifices financiers et personnels, difficilement je l’avais fait.
Lorsque Lieth a atteint ses 06 ans, mon inquiétude grandit. La nécessité de l’inscrire dans une institution à caractère pluridisciplinaire s’imposait. J’ai visité une association pour les IMC, la plus importante de la place qui éventuellement pourrait prendre en charge le type d’handicap de mon fils.
C’est alors que je pris contact avec son directeur: il m’informa du programme de cette dernière. Et il me demanda si nous bénéficions d’une quelconque prise en charge. Je répondis par la négative. Il m’avait dit que les frais seraient aux alentours de 1000dt, payables en espèce non par cheque J’ai accepté. Mon mari trouvait l’attitude du directeur suspecte. Moi aussi, mais avais-je le choix?
Au moment où je m’apprêtais à inscrire mon fils, ma mère qui était en visite chez moi à Tunis depuis quelques mois a fait un infarctus. Elle a été hospitalisée. Le directeur de cette association, ne cessa pas de me téléphoner d’une façon régulière afin que je vienne payer. Bref, une fois ma mère rétablie, je suis allée à cette institution avec l’argent à l’improviste. J’y suis entrée avant de faire prévenir le directeur. J’ai commencé à visiter les salles, quel ne fut mon désarroi en voyant un agent des ménages lavant un enfant qui avait fais ses selles avec une serpillière. Je fut vraiment horrifiée. Je rentrais dans les salles lugubres, un tas d’enfants probablement une trentaine, assis tout autour d’une table à ne rien faire. Je commençais déjà à larmoyer. Quand arriva le directeur, il me reprocha mon attitude: «vous auriez dû me prévenir, veuillez passer à mon bureau». Je me suis esquivée d’une façon polie. Il me parlait. C’est à peine si je l’écoutais. J’ai cru entendre: «mais madame vous pleurez». A partir de ce jour-là, l’idée de créer une institution spécialisée a commencé à germer dans mon esprit.
J’ai contacté mon père et mon frère, médecins en Algérie, qui m’ont envoyé toutes leurs économies à peu-prés 10 milles euros. J’ai fait une demande de crédit à la Banque de Solidarité Tunisienne pour l’achat du matériel, à peu près 20 milles euros, que je suis entrain de rembourser.
C’est ainsi que «Le pari de l’enfance» a démarré.
Après quelques années au pari de l’enfance, le but pour l’enfant handicapé est l’acquisition de certaines bases de scolarité.
Pour Leith, lorsqu’il a acquis ces bases, le STAF en réunion a proposé son intégration dans une école ordinaire avec une auxiliaire comme aide.
J’ai trouvé une école qui a bien voulu l’accueillir. On m’a proposé une période d’essai d’une semaine.
Après avoir passé une semaine, on m’informa que l’institutrice ne souhaitait pas avoir mon fils dans la classe. Selon l’avis de cette dernière, cela demande du temps, du travail, un suivi...
J’ai proposé d’engager une auxiliaire à mes frais: refusé.
Re-belote: cela fait 02 ans en fonction de l’évolution de mon fils.
J’ai crée deux classes spécialisées. Avec un programme établi par mes soins, minuté à la minute prés.
Ce n’est pas gagné. Le personnel et les moyens financiers font largement défaut.
Nous ne sommes en effet pas dans le domaine de droit mais dans celui de la bonne volonté, quand ce n’est pas de la charité.
Je comprends parfaitement l’attitude du corps enseignant et je leur accorde des circonstances atténuantes et non des moindres pour réagir de cette manière.
Ils rencontrent des parents meurtris par des humiliations et les refus déjà subis, et qui n’ont plus envies d’arrondir les ongles. Et certainement, j’en fais partie.
Je me rends compte par ailleurs que le combat vient de commencer en ce qui concerne l’intégration de l’handicapé dans la vie sociale. Et ce n’est pas aisé: en 2006 nous avons fait une demande d’adhésion de nos enfants dans une piscine, ce qui a été refusé sans aucun éclaircissement. Nous nous sommes battues pour avoir droit à l’accès de cette piscine en passant un communiqué de presse de protestation, pour obtenir enfin gain de cause avec les excuses du ministère. Dernièrement c’est l’accès à un restaurant. Même scénario. Depuis 2003, date de fonctionnalité du «Pari de l’enfance», un chemin important à été parcouru. Nous pouvons aller plus loin. Nous pouvons faire encore mieux. Et je compte bien continuer à agir.
MADAME AMAN MERABET EPOUSE CHEBBI
NOTE : là j’écris un livre sur l’handicap en Tunisie.
Cette jeune femme a crée un groupe sur face book: Le Pari de l’enfance. En le consultant, vous pourrez avoir une idée de l’activité de cette institution, comment elle fonctionne, qui sont les enfants concernés….
Par ailleurs, un appel aux dons vient d’être lancé. C’est la raison pour laquelle j’ai demandé l’autorisation de publier ce message, qui est un témoignage poignant de ce que peut ressentir le parent d‘un enfant handicapé.
Voici les coordonnées et référence bancaires du Pari de l’Enfance:
LE PARI DE L’ENFANCE 13, RUE SAFIA BENT ABD EL MOTALEB 2091 EL MENZEH 6 - TUNIS TELEPHONE : 71230250 EMAIL : [email protected] Numéro de compte bancaire : BANQUE UIB NUMERO DU RIB : 12206000540000268316 SWIFT UIB UIB K TN TT XXX CODE IBAN TN 5912 Matricule fiscal : 880222j
J’ai demandé à Aman si les personnes physiques ou morales pouvaient bénéficier d’un avantage fiscal quelconque si elles les aidaient. Elle pense que oui. Je publie cette note aujourd’hui pour vous demander votre aide. Toute l’aide que vous pourrez lui donner. Vous pourriez le faire soit sur place, soit même par virement, aussi petit qu’il soit. L’avantage des virements est que même les personnes habitant à l’étranger peuvent aider.
N’oublions pas, avec des gouttes d’eau, on peut faire des océans. Ou comme on dit chez nous, flaïss ma3a flaiss, iwalliow gdaïss.
«Évalue ta richesse à l'importance de ce que tu donnes» - Georges Duhamel
Je viens d'écouter la chanson de Farid El Atrache Ya habaybi ya ghaybine, cela m'a ramenée des années en arrière, lorsque j'étais étudiante en France. J'avais du l'écouter des milliers de fois parce qu'elle traduisait parfaitement mon état d'âme de l'époque. Ma famille et mes amis me manquaient cruellement. Je me rappelle qu'il m'arrivait de pleurer à l'écoute de cette chanson et de la chanson ya sitt il habayib de Faïza Ahmed.
Le plus dur lorsque l'on s'éloigne de chez soi est d'être séparé de ses proches.
Je me rappelle que je comptais les jours qui me séparaient des vacances pour rentrer à la maison. Mais le plus drôle, c'est que 4 à 5 jours après être rentrée à Tunis, je comptais les jours pour repartir en France!
L'être humain n'est jamais vraiment satisfait!
Paroles Farid El Atrache Ya Habaybi Ya Ghaybin
ياحبيبى ياغيبين وحشنى ياغالين لو اغمض وافتح ولاَئيكم جاين
ياحبيبى من يوم مابعدنا ولا شئ فى الدنيا بيسعدنا ولا ورده بتزوق بتنا ولا شمعه بتنور عدنا
ياحبيبى ايامى فداكم انسى فرحنا ومانساكم
والله والله والله وكمان والله انا صبح وليل بستناكم
L'hiver approche, donc les vêtements d'hiver aussi. Hier après-midi, je suis allée faire un peu de shopping, d'ailleurs même un peu plus qu'un peu vu qu'à mon grand désespoir, j'ai pris du poids (moi qui souhaitais devenir un mannequin!!!).
Dans un magasin, arrivée à la caisse le ticket de vente ne veut pas "sortir". La caissière me demande si j'accepte de ne pas avoir de ticket. Je refuse. On ne sait jamais, en cas d'échange pour une raison ou une autre... J'avais déjà payé, en plus par carte bancaire. Elle ne m'aurait pas remboursée si j'avais décidé de laisser tomber l'achat.
Problème.
Elle appelle une collègue. Comment résoudre ce problème?
Sincèrement, je croyais qu'il s'agissait d'un problème d'imprimante. Ce n'est pas le cas. Leur système informatique ne permet l'impression d'un ticket que dans le cas où la vente ne présente aucun problème, or il y avait un problème!
Après discussions, une collègues qui vient à l'aide... je comprends le problème. Leur système informatique gère les stocks. A chaque fois qu'un article est vendu, il est automatiquement déduit du stock. Normal.
Or, je venais d'acheter un pantalon qui n'existe pas dans leur stock! Et c'est pour cela que l'impression du ticket est impossible.
Il parait qu'avant hier soir, une personne responsable (l'est-elle vraiment???) a amené les pantalons. Elle a saisit le prix sur le système, mais "n'a pas eu le temps" de saisir le stock. En fait, ces pantalons existent réellement dans le magasin et sont en vente, mais ils n'existent pas dans le stock, donc virtuellement, et ne peuvent être vendus.
Comment résoudre enfin le problème?
La caissière a annulé la vente, et a fait une nouvelle vente, où j'aurais acheté un autre article pour le même prix que ce pantalon. Résultat, leur stock virtuel a enregistré une opération de débit sur un article qui existe toujours en magasin, et qui à son tour ne pourra pas, un prochain jour être vendu parce que le système informatique dira qu'il n'existe pas en stock!!!!
J'en fais la remarque à la caissière. Elle me répond que de toute façon, leur stock est toujours faux. Belle logique!
Faute informatique ou faute humaine?
Qu'en pensez-vous?
Bien-sûr, nous en bons tunisiens, nous dirons que c'est toujours la faute de l'ordinateur, n'est-ce pas?
Comme certains d'entre vous le savent déjà, l'année dernière j'ai pris des cours de théâtre avec Hichem Rostom. Bien-sur les cours se sont arrêtés en été. Ils vont reprendre incessamment. Or, j'ai vu le nouveau planning. Les cours prévus pour cette saison ont été programmés pour le soir uniquement.
Pour moi, et pour les mères comme moi qui doivent rentrer préparer à diner, voir les devoirs... cela équivaut à être condamnées à laisser tomber. Je l'avoue, j'ai hurlé et rouspété.
Déjà depuis 2 ans, j'ai essayé vainement de prendre des cours de latino, mais cela m'a été impossible parce que les cours ont lieu le soir, je n'avais aucune envie d'arrêter le théâtre aussi.
J'ai aussi appelé Hichem lui-même qui m'avait promis d'essayer de trouver une solution.
L'école où se déroulent ces cours m'a contactée. Ils vont essayer de faire un effort pour ajouter un cours l'après-midi, mais à condition qu'il y ait un minimum de 6 personnes.
Alors, voilà, je fais appel à tous les "volontaires". Peut-être que de cette manière je trouverais les 6 personnes requises.
Les cours se dérouleront tous les lundi de 16h à 18h, à K Danse. 7, Bd du 7 Novembre Sidi Bou Saïd Tel: 23 390 066
Le premier cours est prévu pour le 10 Novembre si nous sommes au moins 6 personnes.
Un menteur et un traitre restera toujours menteur et traitre. Quoiqu'on fasse, il mentira quand même. On peut essayer de lui faire confiance, il mentira. Il peut pleurer, promettre, jurer qu'il ne le refera plus, il ne faut pas le croire parce qu'il mentira quand même. Un menteur reste toujours un menteur! Que faire face à cela?
Je n'ai pas l'habitude de donner des recettes, mais j'en ai bien envie aujourd'hui. Il y a deux jours, je n'avais pas beaucoup de temps, et je devais préparer le diner vite fait. J'ai sortit des escalopes de dinde du congélateur. J'allais les faire griller, mais j'étais très réticente parce que mon mari déteste la dinde, il la trouve trop fade. Tout d'un coup, j'ai pensé à mettre un peu d'harissa. Et puis finalement, j'ai pensé à autre chose.
J'ai émincé les escalopes de dinde. Dans une poêle, j'ai fait revenir dans du beurre beaucoup d'oignon coupé très fin. J'ai mis les morceaux de dinde. J'ai ajouté de l'harissa diairi, de la moutarde, un cube knorr, très peu d'eau et surtout des épices mexicaines et des épices espagnoles (ducros, en vente chez Carrefour). J'ai fait cuire. C'était délicieux. Il n'en ai pas resté une miette.
A table, mon mari avant même de gouter, s'est mis à rouspéter: "tu sais bien que j'aime pas la dinde....", ensuite, il a mangé avec appétit.
Hier soir, j'ai reçu un couple d'amis à l'improviste. Re-belote, mais avec du bœuf. C'était très bon aussi. L'avantage est que c'est très rapide, très bon et très présentable!
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