"Et en fin de compte, comme le dit un sage persan, l'amour est une maladie dont personne ne veut se délivrer. Celui qui est atteint ne cherche pas à se rétablir, et celui qui souffre ne désire pas guérir."
"Enfin, il m'a expliqué que la souffrance naissait quand nous attendons que les autres nous aiment comme nous l'imaginons, et non comme l'amour doit se manifester - librement, sans contrôle, nous guidant de sa force et nous empêchant de nous arrêter."
En fait, je ne suis pas collectionneuse, j'ai eu ces pièces par hasard. Et j'ai voulu partager.
La seule qui est vraiment à moi, et que je garde très précautionneusement depuis des années, c'est celle-ci:
C'est une pièce en or de cinq dinars, datant de 1963. Elle m’avait été offerte par mon grand-père paternel en 1979. Il l’avait acheté à une vente faite au profit d’un foyer d’étudiantes. A l’époque, elle valait 100 dinars. Je n'ai aucune idée de sa valeur actuelle (si un collectionneur peut me renseigner...). Pour moi, c’est surtout un cadeau de mon grand-père, et c'est là que réside sa vraie valeur.
Je la garde dans sa petite boite, avec un petit mot écrit de sa main, et demandant à mon père de me la donner.
J’ai pris cette note en photo, mais malheureusement je ne suis pas arrivée à effacer mon nom, donc je ne peux la publier (à moins que quelqu’un me dise comment faire!).
Moi-même, qui fait partie des plus "vieux" sur cette blogosphère, ne connait que les deux dernières.
Demandez à vos parents, ils les connaissent peut-être!
Sinon, vos grands-parents. Eux, c'est sûr, ils ont déjà eu à faire avec....
Admirez, mes amis!!!
Vous remarquerez qu'en 1921 et 1945, nous étions seulement la "TUNISIE", en 1954 et 1957, nous sommes un royaume. Et finalement, en 1960, nous avons une banque centrale tunisienne et notre propre monnaie, les francs français ayant été rapatriés chez eux!!!
P.S.: Que pensez-vous de mes talents de photographe?
Je déteste voir des monuments du passé disparaître. Quelque soit le pays concerné. Mais il faut bien l’avouer, nous pays sous-développés ou en voie de développement, sommes entrain de voir notre patrimoine historique et archéologique disparaître petit à petit sans vraiment réagir.
Parfois par simple ignorance, parfois par fanatisme, parfois par vandalisme, parfois par manque de moyens, qu’ils soient humains ou financiers...
L’ignorance et le fanatisme ont par exemple conduit à la destruction d’une mosquée datant du XVIe siècle, à Ayodhia (Inde), et aussi à la destruction de l'art bouddhique en Afghanistan (1, 2 et 3).
J’ai détesté voir cela. Rien ne pourra remplacer ce qui a été détruit.
Le manque de moyens humains et financiers ont conduit à une détérioration de plusieurs «trésors» de part le monde. Je citerais à titre d’exemple certains palais en Inde dont l’état se dégrade de plus en plus, et que l’on risque de perdre bientôt.
Finalement, parfois je me dis qu’heureusement certains pays occidentaux ont volé certains «trésors», ceux-ci sont au moins protégés et sauvegardés. Et aussi exposés à la vue des visiteurs des divers musées. Et surtout, sont à la dispositions des chercheurs qui les étudient.
Chez nous, en Tunisie, ces «causes» sont réunies: un peu d’ignorance, un peu de fanatisme, un peu de vandalisme, un peu de laisser aller et surtout un manque de moyens financiers et une lenteur administrative.
Par exemple, nos ruines de Carthage, et plus particulièrement les Thermes d’Antonin: j’ai l’impression qu’à chaque visite, leur état empire.
Ce jeudi, j’ai accompagné Sonia Fellous (1 & 2) à Sfax et à Mahdia. Elle est entrain de travailler sur un projet de sauvegarde du patrimoine tunisien judaïque.
Ce projet a vu le jour grâce à une collaboration franco-tunisienne. J’ai le regret de constater que les français y mettent bien plus d’ardeur et de moyens financiers que nous. J’espère ne pas dire de bêtises, mais j’ai remarqué que la France, à travers son ambassade, essaye par tous les moyens de faciliter cette mission. Coté tunisien, plus de bla-bla-bla, que d’action.
Pourquoi?
Ne sait-on pas que sauvegarder notre histoire est aussi sauvegarder notre mémoire et notre identité?
Pourquoi n’apprenons-nous pas à nos enfants le respect de ce patrimoine?
Pourquoi est-ce que nous le laissons se détériorer sans réagir?
"L'amour est une force sauvage. Quand nous essayons de de le contrôler, il nous détruit. Quand nous essayons de l'emprisonner, il nous rend esclaves. Quand nous essayons de le comprendre, il nous laisse perdus et confus.
Cette force est sur terre pour nous donner la joie, pour nous rapprocher de Dieu et de notre prochain; et pourtant, nous aimons aujourd'hui de telle façon que nous avons une heure d'angoisse pour chaque minute de paix".
Tout à l’heure nous sommes allés déjeuner chez Jacob.
Après le repas, nous étions tous ensembles (Jacob, sa maman, Raspoutine, mon mari et moi) à bavarder tout en sirotant un verre de thé, lorsqu’un couple d’un certain âge (ou plutôt d’un âge certain!) est arrivé.
Je les regardais. Surtout la femme. Et j’ai compris comment, ou plutôt où, Jacob trouvait l’inspiration pour écrire ses chroniques.
Cette femme était un vrai phénomène, une vraie caricature de la juive nord africaine. Le genre de personnages dont parlent Michel Boujnah ou Gad El Maleh. Les mêmes mimiques, les mêmes expressions… Tout pareil.
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