J'ai trouvé que c'est une jolie caricature, et puis non, ce n'est pas une caricature, c'est la réalité.
En 5 ans, j'ai beaucoup évolué, je suis devenue moins sauvage, plus sociable, j'ai travaillé beaucoup moins, j'ai fréquenté plus de personnes et j'ai surtout beaucoup plus fais attention aux gens, et je peux dire que ce court métrage est très très réaliste.
Comme je l'avais dit à propos de Maktoub, je ne parle que de Tunis, je ne sais pas du tout comment cela se passe dans les autres villes tunisiennes. Mais à Tunis, les filles, pour une grande partie, sont ainsi, telles que décrites dans ce court métrage.
Cela ne concerne pas une classe sociale déterminée non plus. Pas du tout. Et ce ne sont pas les plus riches qui en font le plus ou qui se montrent le plus. Bien au contraire. Les riches, les vrais je veux dire, les riches de "souche" n'ont rien à prouver. Ce sont les nouveaux riches qui en font le plus. Ils ont l'impression d'être arrivés... mais arrivés où?
A la réussite sociale?
Toujours est-il qu'ils veulent que cela se voit.
Non, ce n'est pas une question de classe sociale. Mais je pense que c'est une question de valeurs. Les valeurs ont changé.
"Nous n'avons pas les mêmes valeurs!", dit une certaine pub.
Heureusement qu'à la fin du court-métrage, nous avons vu une jeune fille "normale". Mais bien-sûr, elle était déjà fiancée. Que voulez-vous, les filles bien (et les hommes bien) deviennent très rares de nos jours, il faut vite les "prendre"!
J'ai bien aimé le petit clin d'œil à la fin du film, lorsque le jeune homme dit à la jeune fille qu'elle pense comme sa mère: les hommes recherchent toujours une épouse qui soit une "copie" de leurs mamans. Ah les hommes et leurs mamans!!!!!
Et puis autre chose: ce film date de 2004, et on trouve déjà Farès Naanaa en gentil fils de sa maman Jouda Najeh. Une répétition pour Maktoub?
Mon mari et moi étions invités chez des amis. J'ai emprunté un livre "Cinéma Tunisien Nouveau - Parcours autres" de Sonia Chamkhi. Et j'ai commencé à le lire...
Problème, je n'ai pas pu dormir avant 6 heure du matin.
J'ai arrêté à plusieurs reprises, mais rien à faire, à chaque fois je rallumais et je continuais à lire....
Et j'ai une envie folle depuis: j'ai envie de revoir certains vieux films tunisiens, en particulier "L'homme de cendres"
Il a fallut interrompre une réunion et courir comme une folle pour être à 18h à La Marsa, et j'ai malheureusement raté les premières minutes du film, mais cela valait vraiment la peine de courir parce que le film est vraiment très très beau.
Synopsis:
Tunis, 1942. Nour et Myriam, 16 ans, sont amies depuis l'enfance.
Elles partagent la même maison d'un quartier modeste où Juifs et
Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie
de l'autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l'école comme
son amie, Myriam rêve d'amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec
son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant.
Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se
prolongent et la perspective d'une union charnelle s'éloigne.
En
novembre 1942, l'armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la
politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une
lourde amende. Tita, la mère de Myriam n'a plus le droit de travailler,
criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin.
Myriam voit d'un seul coup ses rêves d'amour s'évanouir...
Genèse du projet:
Karin Albou a eu l'idée d'écrire ce film en constatant qu'elle perdait des amies intimes, "soit après qu'elles se soient mariées, soit lorsque moi-même je me suis mariée". "Non
que je le vive comme une fatalité, mais cela m'a amenée à réfléchir sur
la force des amitiés de jeunesse, travaillées par un désir inconscient,
un amour fusionnel et exclusif, un besoin pressant d'identification , explique la réalisatrice. En
général, mes désirs de film partent d'un non dit, d'une zone d'ombre et
de silence que j'ai besoin d'explorer en moi. Je pensais que ma
famille, étant d'origine nord-africaine, n'avait pas du tout été
touchée par la guerre. Un jour par hasard, j'ai découvert des lettres
de mon grand-père, qui m'a élevée comme sa fille. J'ai interrogé ma
grand-mère et j'ai appris que les juifs d'Algérie avaient été déchus de
leur nationalité française pendant la guerre. Comme Tita que j'incarne
dans le film, ma grand-mère ne pouvait plus travailler car elle était
juive. Quant à mon grand-père, ses décorations de guerre lui ont permis
de rester français et de bénéficier du statut de prisonnier de guerre
et d'échapper à la déportation, bien qu'il ait fini la guerre dans un
camp de concentration en Espagne. Ces non-dits familiaux m'ont donné
envie d'entreprendre des recherches historiques sur cette période,
couplées il est vrai à mes études : j'ai découvert qu'il y avait eu six
mois d'occupation allemande en Tunisie et que la plupart des
nationalistes arabes à l'époque étaient pro-allemands."
Note d'intention
Karin Albou a choisi de situer cette histoire d'amitié entre Nour et Myriam pendant la Seconde Guerre mondiale, "car il s'agit d'un moment historique peu connu, qui n'est pas lisse et se révèle plein d'ambiguïtés et d'aspérités ". "Ces ambiguïtés ont été explorées en littérature (par Mohammed Dib entre autres), mais pas au cinéma, raconte la réalisatrice. Beaucoup
de films parlent de la Seconde Guerre mondiale, mais tous les récits
sont situés en Europe. Aucun n'a témoigné de la manière dont cette
guerre a été vécue dans les colonies et protectorats. Mon désir était
de décrire les répercussions de cette occupation allemande sur les
personnages : comment, dans une situation extrême, chaque personnage,
jeté dans la guerre, est confronté à sa propre monstruosité."
J'ai beaucoup aimé ce film. Il est très "délicat". Tout en douceur. Très sensuel. Attendrissant.
On voit les relations entre les deux jeunes filles, elles s'aiment, elles essayent de résister aux pressions externes, elles sont solidaires, elles s'entraident, elles font des découvertes... mais elles se jalousent aussi. Beaucoup d'émotions se dégagent de ce film.
"Pur moment de douceur, étoffe tissée avec les fils de Nour et de
Myriam: leurs envies, leurs espoirs, leurs regards, leurs baisers,
leurs attouchements presque lesbiens sur fond de la trivialité des
mères et des femmes déjà mures.
Et c'est ce moment délicat de l'entre- deux que nous dégustons grâce au talent de Karin." (Paperblog)
Tous les avis sont apparemment unanimes. Beau film. Je vous conseille de lire les diverses critiques et appréciations que l'on trouve sur le net.
Personnellement, ce film a fait aussi remonter beaucoup de souvenirs: eddar el arbi, tirer l'eau du puit, les préparatifs de mariage... des souvenirs d'enfance de l'époque où je passais mes vacances chez mes grand-parents, et que malheureusement les enfants d'aujourd'hui ne connaitront probablement pas. Et puis, la maison de Raoul, le fiancé de Myriam, était magnifique. Belles faïences, beaux meubles, belles scupltures... Une vraie merveille. Les costumes aussi étaient splendides. Des dentelles comme on n'en voit plus de nos jours!
Ce qui m'a "chagrinée" dans ce film, est un petit détail, c'est vrai, mais... Les acteurs principaux, et particulièrement celle qui joue Nour, ont un accent. Pourquoi ne parlent-ils pas Tunisien?
J'ai posé la question à la réalisatrice lors du mini-débat qui a suivi la projection du film. La réponse était toute simple: il n'y avait pas d'actrices tunisiennes prêtes à jouer nues!
Même les figurantes du hammam n'étaient pas tunisiennes.
Cela m'a étonnée. Et le film "Halfaouine"? Les actrices étaient pourtant nues!
Mais il parait que les mentalités ont changées depuis, et que de nos jours, les tunisiennes, et en général les actrices arabes, refusent de se dénuder au cinéma. Beaucoup, parait-il, refusent les baisers, les caresses...
D'ailleurs, quelque chose m'avait étonnée lors de la projection du film: pendant la scène de l'épilation pour la préparation de la mariée, une dame voilée s'est couverte les yeux et a quitté la salle de cinéma. Plusieurs personnes l'ont aussi remarquée. Elles en ont parlé à la réalisatrice qui nous a appris qu'à Paris, il s'était passé la même chose et que plusieurs spectatrices avaient quitté la salle. No comment!
La remarque d'un spectateur m'a aussi interpelée. Il s'agissait d'un tunisien juif. Il a dit qu'à l'époque, les tunisiens, musulmans ou juifs, vivaient en parfaite harmonie, mais que l'élément étranger, ici donc le français et l'allemand, ont été ceux qui avaient brisé cette harmonie.
J'ai toujours entendu mes grand-parents et mes parents nous raconter leurs amitiés avec les tunisiens juifs. Il n'existait à l'époque aucune différence entre eux. Ils avaient d'excellentes relations de voisinage, d'amitié...
Ce film s'achève sur une note optimiste. Malgré tout ce qui a pu séparer les deux amies, malgré leurs intérêts contradictoires, malgré le racisme naissant, malgré la méfiance qui s'est immiscée entre elles... elles finissent dans les bras l'une de l'autre, dans une prière commune, chacune dans sa "religion".
Et ce qui est frappant, c'est que cela a aussi été possible grâce au père de Nour, qui a eu la sagesse de lui montrer un verset du Coran qui prône la tolérance entre les gens.
En fait, c'est une réalité, les vieux sont bien plus tolérants que les jeunes!
J'espère que ce film sera programmé dans les salles de cinéma pour qu'un grand nombre de personnes puisse le voir.
Je n’ai pas vu maktoub 1. En fait, lorsque tout Tunis en a parlé, j’ai regardé un peu, quelques scènes de temps en temps. Je me demandais ce qu’était ce feuilleton qui paraissait ne laisser personne indifférent.
L’année dernière, les avis étaient presque tous unanimes: Maktoub, c’est très bien. Pour une fois, un feuilleton qui parle de notre société et de certains de ses problèmes, et qui en parle sans fausse pudeur ni détours.
Pour la première fois en Tunisie, on a osé aborder des sujets tels le racisme, l’infidélité, l’adultère, les enfants naturels, la drogue…
Pour certains aussi, c’était un peu nos Dallas ou Dynastie nationaux. De belles voitures, de belles villas, des histoires un peu croustillantes…
Cette année, j’ai voulu regarder ce feuilleton dont tout le monde parlait et que tous attendaient impatiemment. Les chiffres de l’audimat du début du mois de ramadan étaient d’ailleurs assez significatifs.
Cette année aussi, on a beaucoup parlé de Maktoub, mais point d’éloges. Au contraire. Critiques. Critiques et encore critiques.
Et c’est ce qui m’a poussé à écrire cette note. Je ne peux rien dire en ce qui concerne la première saison, je ne l’ai pratiquement pas vue. Mais concernant Maktoub 2, je pense avoir vu tous les épisodes (en grande partie grâce facebook d’ailleurs!!!).
La plupart des gens reprochent à Maktoub le fait qu’il ne reflète pas la réalité. Ah bon?
Ce n’est pas mon avis. Maktoub, c’est nous. Maktoub, c’est la société tunisienne actuelle.
Maktoub… a7na hakka.
Mais tout d’abord, je trouve que l’avantage de Maktoub, c’est qu’il ne fait pas dans le stéréotype. Le méchant n’est pas seulement méchant et le gentil n’est pas que gentil.
Contrairement aux autres feuilletons, ce n’est pas tout noir ou tout blanc, c’est aussi beaucoup de gris, avec énormément de nuances.
Et dans la vraie vie, c’est ainsi. Les gens ne sont pas soit bons soit méchants. Ils sont parfois les deux en même temps.
Il existe une certaine dualité dans les personnalités, et cela est plus conforme à la vraie vie que les personnages que l’on nous montre d’habitude dans les autres feuilletons.
Dali, le personnage principal, bien que menteur, infidèle… a certains principes. Du moins, jusqu’à un certain point.
Mehdi, le gentil Mehdi, celui qui était prêt à tout braver l’année dernière pour son amour, s’est laissé embobiner bien rapidement par la première intrigante qui a croisé son chemin. Le gentil Mahdî a aussi des faiblesses. C’est humain.
Ibtissem. Ibtissem, celle par qui le scandale arrive. Celle qui a osé être la maîtresse d’un homme marié, qui a osé vivre avec lui, profiter de ses largesses sans zdè9, est quand même une fille «bien». Oui, cela peut sembler bizarre. Comment est-ce qu’on peut qualifier cette pute de fille bien?
Oui, c’est une fille bien. Au moins, elle est sincère. Et elle assume. Elle assume ses actes. Elle dit la vérité, sa vérité. Elle ne ment pas. Elle aurait pu mentir à Dali, elle ne l’a pas fait. Elle aurait pu mentir à Abbès, elle ne l’a pas fait. Elle aurait pu mentir à sa famille, elle ne l’a pas fait. Elle aurait pu profiter de Dali et Abbes, elle ne l’a pas fait. Ibtissem est vraie. Elle est sincère dans sa façon d’être, de se comporter…
Tous ne sont pas comme elle.
Elle a peut-être fait des erreurs, elle a peut-être fait de mauvais choix, mais elle est sincère.
Pas comme la jolie fiancée de Mehdi.
La jeune fille «irréprochable». La fille de grande famille. Bint il 3ayla quoi!
Pourtant…
Cette jolie et parfaite jeune fille a repéré le pigeon qui lui a semblé lui convenir et l’a volé à sa fiancée. Sans aucun état d’âme ni regret.
Et que fait-elle? Elle ne fait que mentir. A tous. A son fiancé, à sa belle-mère, à son patron…
Qu’est-ce qui importe pour elle?
L’argent. Les apparences. Les voitures. Les bijoux….
Et la mère?
A quoi pense donc la mère? Pense-t-elle vraiment au bonheur de ses enfants? Est-ce le plus important pour elle?
Pas du tout.
Le plus important, c’est son statut, son standing, sa place dans la high society…
Que vont dire les gens?
En fait, la plupart des personnages du feuilletons ont cette dualité. Et c’est ce qui les rend plus crédibles. Dans la vie réelle, les gens ne sont pas des anges ou des démons.
Par ailleurs, les critiques qui reviennent le plus dans les discussions sont les suivantes:
- C’est exagéré. - Les tunisiens ne sont pas ainsi. - Le feuilleton ne reflète pas notre réalité.
Ah bon?
Je ne trouve pas.
Au contraire. Je dirais que Maktoub est le miroir de la société tunisienne actuelle.
Contrairement à Moghrama, je dirais enfin un feuilleton qui nous montre ce que sont devenues une grande partie des femmes tunisiennes.
Où sont les avocates, les ingénieurs, les médecins, les féministes….?
Et bien, chère Moghrama, je dirais qu’elles sont devenues si peu nombreuses qu’elles se noient dans la masse. On ne les remarque plus.
Je dirais surtout: où sont les femmes à principes? Où sont les femmes indépendantes? Où sont les femmes responsables?
Elles se raréfient.
Cela fait trois ans que je suis sur cette blogosphère et que je lance un appel au secours. Cela fait trois ans que je crie: «où sont-elles? Où sont les femmes tunisiennes "normales"?»
Je ne les vois presque plus autour de moi.
Par contre, des Chahinaze, des Sélima, des Rym, des Ibtissem… j’en vois partout.
Combien de secrétaires, de décoratrices, de comptables, d’avocates… ont profité de leur présence auprès d’un patron aisé pour le faire divorcer de sa femme et l’épouser?
Ne me dites pas que vous n’en connaissez pas!
Combien de femmes ont profité des largesses d’un homme marié pour réaliser leurs rêves et ambitions?
Combien de femmes ont épousé des hommes riches et passent leur temps entre boutiques, salons de thé, réunions entre amies désœuvrées…?
Combien de femmes ne parlent que de bijoux, de voitures, de sacs, d’opérations chirurgicales, d’esthétique…?
Notre société a changé. ELLE A CHANGE.
D’une société de l’ÊTRE, nous sommes devenue une société du PARAITRE.
Il fut un temps où les rêves des femmes étaient des études, une carrière, des diplômes, une reconnaissance, un titre…
Combien sont-elles encore à avoir ces rêves?
Aujourd’hui, le rêve d'une grande partie de nos chères compatriotes: TROUVER UN MARI RICHE.
Dénicher le bon pigeon. S’il est par ailleurs engagé, fiancé, marié…, ce n’est pas un problème. Il faut juste bien manœuvrer pour l’obtenir.
Le mari riche, c’est la Cayenne, le sac Chanel, les voyages, la belle villa, la montre Cartier, la bague Bulgari…
Telle est l’ambition de nos chères compatriotes!
Par ailleurs, même celles qui sont sincères et bnètes 3ayla, comment se comportent-elles?
Comment se comporte Syrine? Se révolte-t-elle? Livre-t-elle un combat quelconque pour forcer le respect? Que fait-elle de sa vie?
Rien. Syrine aspire a être une bonne épouse aimante. Pas plus.
Syrine est tellement gentille et aimante qu’elle pardonne tout.
Concernant la famille d’Ibtissem. On voit la maman et le papa contre les agissements de leur fille. Mais les frères? Comment réagissent-ils?
Comment auraient-ils réagit il y a 20/30 ans?
Des hommes tunisiens d'il y a 20/30 ans auraient-ils accepté que leur sœur soit la maîtresse d’un homme?
Des hommes tunisiens d’il y a 20/30 ans auraient-ils accepté de l’argent d’une telle sœur?
Aujourd’hui, oui. Ils acceptent. Comme les parents, frères et sœurs de toutes ces filles que l’on voit dans les boites, lounges, restaurant, salons de thé... entrain de racoler.
Elles rapportent de l’argent à leurs familles. Et l’argent aveugle.
Oui. C’est bien ce qu’est devenue la Tunisie.
Ma tghatiwich il chams b 3in il ghorbal. ما تغطوش عين الشمس بل غربال
Hèdhika hiya tounis il youm.
La petite maison dans la prairie ne nous correspond plus. Aujourd’hui, nous sommes maktoub.
Je sais , je trace un tableau un peu sombre, peut-être même un peu exagéré, mais c’est justement pour répondre à ceux qui disent que Maktoub ne nous représente pas.
Si, maktoub, c’est nous.
Maktoub… ahna hakka!!!!
Ya khsara. يا خصار
Allah Yarhmik ya Bourguiba. Il hamdoulillah illi mot 9bal ma tchouf tournis kifèch walléte!
P.S.: Bien-sûr, il ne s'agit là que de mon avis personnel. Et comme tout avis personnel... il peut être critiqué! :-))
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