Cette semaine va être riche en évènements culturels.
Avant hier soir, j’avais beaucoup de travail, donc j’ai du rester au bureau assez tard.
Mais depuis hier, les réjouissances ont commencées.
Hier, mardi, première réunion «constitutive» du club de lecture que quelques facebookeurs et moi avons formé. J’espère que cela sera intéressant et nous permettra, non seulement de lire, ce que je fais déjà, mais surtout de parler livres, auteurs… Et nous enrichir au contact les uns des autres.
Ce soir, mercredi, comme très souvent les mercredis, ciné club à l’AfricArt. La semaine dernière, j’y étais pour le premier film de la saison "Le temps qui reste" du cinéaste palestinien Elia Suleiman. Ce soir, c’est pour voir le film "La guerre du golfe et aprés, il s’agit d’un film collectif groupant cinq cinéastes arabes.
Demain soir, jeudi, cela sera au tour du théâtre avec la pièce "Hobb Story...ouvrir ici" qui paraît-il est une belle pièce.
Et enfin, vendredi, je vais clôturer ma semaine culturelle avec le vernissage de l’exposition du peintre Mourad Chaâba «Harmonie» qui se tiendra à la Galerie El Borj à La Marsa. J’attends cette expo avec impatience, les tableaux me paraissent magnifiques. J’essayerais de prendre des photos et de vous les montrer.
Un jour, je faisais les boutiques aux berges du lac. J’avais besoin d’un manteau. J’étais entrée dans une boutique, la vendeuse ne m’avait même pas jeté un coup d’œil. Je ne me rappelle même pas si elle avait répondu à mon salut.
Je m’étais promenée dans tout le magasin à la recherche du manteau de mes rêves. Mais la vendeuse n’avait pas bougé de son siège. Elle était derrière un bureau et semblait absorbée par une tâche très captivante.
J’avais trouvé un manteau qui semblait me convenir. Je l’avais pris et je m’étais adressée à la vendeuse:
- SVP, j’aimerais essayer ce manteau.
Elle avait à peine levé les yeux de son bureau, m’avait à peine regardée et m’avait répondu:
- Ce n’est pas la peine de l’essayer, il est trop cher pour vous.
J’avais été estomaquée. Choquée.
Comment savait-elle que ce manteau était trop cher pour moi?
Était-ce la raison pour laquelle elle ne m’avait accordé aucun intérêt depuis mon entrée dans le magasin?
Et de quel droit se permettait-elle de dire une chose pareille?
Son devoir n’était-il pas de servir le client?
Et comment pouvait-elle juger qu’une personne avait les moyens de s’acheter tel ou tel article?
Le comble, c'est qu'il ne s'agissait pas du tout d'une boutique de luxe ni de vêtements de marques. Non, rien de cela. Il s'agissait d'une boutique toute à fait ordinaire.
Tout à l'heure, j'étais dans un magasin pour acheter un cadeau.
Plusieurs vendeurs étaient assis, à ne rien faire.
Je me promène dans le magasin, pas un seul ne bouge.
Nous étions 4 clients, et une seule et unique vendeuse essayait de servir tout le monde. Elle était entrain de courir à gauche et à droite, et n'arrivait pas à satisfaire tout le monde, ce qui est normal, elle n'a que 2 bras et 2 jambes!
Je patiente, patiente, patiente... et ensuite je me mets vraiment en colère. Et les autres vendeurs sont là pour faire quoi?
De la déco? De la figuration?
A quoi servent-ils?
Que faut-il faire pour qu'ils bougent et s'occupent des clients?
Il faut dire que c'était l'heure de la sieste. C'était peut-être cela l'explication!
Je me mets vraiment en colère et j'appelle le gérant du magasin. Il court pour me servir lui-même. Il fait juste la remarque aux employés et leur dit qu'il faut qu'ils s'occupent des clients.
Tu parles!
Ils s'en foutent.
Ils touchent leurs salaires en fin de mois et s'en foutent complètement de la recette du magasin. Ils ne se sentent pas concernés!
Ce qui est malheureux, c'est que c'est pareil dans la plupart des magasins tunisiens. A peine si les vendeurs bougent pour accueillir le client.
Je me rappelle lorsque j'étais étudiante en France, un jour je flânais au hasard dans un magasin. Une vendeuse m'aborde, je lui répond que je ne faisais que regarder.
Un moment plus tard, un article m'intéresse. Je demande à une autre vendeuse. Elle s'occupe de moi et je passe à la caisse pour payer. Tout d'un coup, la première vendeuse nous voit. Elle accoure et dit que j'étais sa cliente. Et du coup les 2 vendeuses se sont bagarrées, chacune disant que j'étais sa cliente. En fait, en France, les vendeurs sont commissionnés sur les ventes qu'ils effectuent, alors ils s'empressent de s'occuper du client.
A Tunis, il est rare que les vendeurs soient commissionnés sur les ventes. Alors.. peu importe que le client achète ou pas. Ils oublient que si le patron ne gagne pas d'argent, il sera obligé de licencier.
En
novembre 2006, quand le ministre [de la Culture] égyptien, Farouk
Hosni, avait critiqué le voile, les membres du Parti national-démocrate
[PND, au pouvoir] s’en étaient violemment pris à lui au Parlement. L’un
d’eux s’était emporté jusqu’à lui crier : “Fossoyeur de l’islam !”,
avant de s’évanouir sous le coup de l’émotion. Si les représentants du
parti au pouvoir tiennent si ardemment à l’islam, pourquoi ne
pensent-ils jamais à la contradiction entre les principes de l’islam et
le trucage des élections, les arrestations d’innocents, la torture, le
pillage de l’argent public, l’appauvrissement des Égyptiens et
d’autres crimes commis par le régime qu’ils représentant ?
De nombreux officiers des services de sécurité sont pratiquants et
observent scrupuleusement la prière, le jeûne et le pèlerinage. Cela ne
les empêche nullement de faire tous les jours leur métier de
tortionnaires, de tabasser et d’électrocuter les prisonniers. Un membre
de ma famille est un haut responsable gouvernemental connu pour ses
tripatouillages électoraux et ses violations de la loi. Mais, au sein
de la famille, il passe pour quelqu’un de profondément religieux, et on
fait appel à lui pour éclaircir des points théologiques délicats.
Il existe d’innombrables exemples de ces Égyptiens qui s’acquittent de
leurs obligations religieuses tout en se comportant au quotidien de la
manière la plus contraire à la religion. Au cours du dernier mois de
ramadan, le journal égyptien Al-Masri Al-Yom
a publié une excellente enquête sur l’hôpital public, qui relatait que
la plupart des médecins abandonnent les malades pour faire leur prière
au moment de la rupture du jeûne. Et il ne s’agit pas de quelques
ignares, mais de médecins diplômés. Ils considèrent tout simplement
qu’il est bien plus important de faire la prière que de s’occuper des
malades, même si la vie de ces derniers est en danger.
Ce n’est pas seulement une question d’hypocrisie ou d’ignorance. Le
fond du problème est que bien des gens se font une conception erronée
de la religion, qui valorise les aspects visibles de la religiosité.
Cette prétendue religion est confortable parce qu’elle ne demande pas
d’effort, ne coûte pas cher, se limite à des slogans et à des
apparences, et donne un sentiment de paix intérieure et de satisfaction
de soi. Les vrais principes de l’islam en revanche – justice, liberté
et égalité – vous font courir le risque de perdre votre salaire, votre
situation sociale et votre liberté.
Ceux qui ont adopté cette prétendue religion jeûnent, prient, saluent à
la manière musulmane et imposent à leurs épouses le hijab [voile des
cheveux] et le niqab [voile du visage]. Ils participent probablement
aux manifestations contre les caricatures danoises [jugées
antimusulmanes] et contre l’interdiction du voile en France, et
écrivent des courriers de lecteurs à Al-Ahram
[principal quotidien égyptien] pour dénoncer la frivolité des
vidéoclips. Ils estiment avoir ainsi accompli tout leur devoir
vis-à-vis de la religion.
Le régime a toujours favorisé cette caricature de religion
Ils ne s’intéressent
nullement à la politique et ne se soucient pas de la succession au
pouvoir. Certains ne voient aucun mal à ce que le président lègue le
pays à son fils, comme s’il s’agissait d’un élevage de moutons dont on
hérite en famille. Les adeptes de cette religion de façade ne
considèrent pas qu’ils ont des droits politiques en tant que citoyens
et ne sont pas mus par l’idée de la démocratie.
Cette prétendue religion est pour les Égyptiens une triste maladie.
Elle les pousse à la passivité et à l’indifférence face à la tyrannie
et à la répression.
Anouar El-Sadate [qui fut président de 1970 à 1981] a utilisé cet
islam-là afin de contenir l’opposition de gauche. Ensuite vint la
révolution iranienne, qui constituait une vraie menace pour le régime
saoudien. Celui-ci a dépensé des milliards de dollars afin de propager
la conception wahhabite [fondamentaliste] de l’islam, une conception
qui mène immanquablement à pratiquer une religion de pure façade (ceux
qui le contestent devraient regarder l’énorme hiatus entre le discours
et la réalité en Arabie Saoudite). Sur les chaînes satellitaires
saoudiennes, des dizaines d’hommes de religion parlent vingt-quatre
heures sur vingt-quatre de questions religieuses, mais jamais du droit
des citoyens à élire leurs gouvernants, ni des lois d’exception, ni de
la torture et des arrestations arbitraires. Leur pensée ne s’attarde
jamais aux questions de justice et de liberté. En revanche, ils se
vantent d’avoir réussi à mettre le voile à une femme. Comme si Dieu
avait révélé l’islam dans le seul but de couvrir les cheveux des
femmes, et non d’établir la justice, la liberté et l’égalité.
Le tyrannique régime égyptien a toujours veillé à favoriser cette
caricature de religion. Il considère ses adeptes comme des citoyens
modèles, puisqu’ils gardent profil bas du berceau jusqu’à la tombe.
Quand ils se révoltent, c’est par rapport à des évènements qui se
passent à l’étranger ou des choses qui ne risquent pas d’importuner le
pouvoir. Le régime ne trouve rien à redire à tout cela : la seule chose
qui l’intéresse est de ne pas avoir à rendre des comptes sur son action.
Quant aux martyrs du régime de Hosni Moubarak, dont le nombre dépasse
celui de toutes les guerres de l’Egypte – victimes d’accidents
ferroviaires, de naufrages de ferries, d’effondrements d’immeubles, de
maladies, de cancers et d’empoisonnement par les pesticides –, tous
ceux-là sont, selon le véritable islam, les victimes de la corruption
et des abus de pouvoir. Pour un islam de façade, tous ces drames
relèvent de la malchance. Ceux qui sont morts seraient morts de toute
façon, tôt ou tard, et cela n’a donc aucun sens d’incriminer quiconque.
L’islam dans toute sa grandeur avait poussé les musulmans à faire
connaître au monde l’humanité, la civilisation, l’art et la science.
Mais la tartuferie nous a menés à toute cette ignominie et à cette
misère dans laquelle nous vivons.
Je regarde mon fils et je m'étonne. Il me dépasse de 7 cm déjà. Il y a quelques mois, j'étais encore plus grande que lui, et maintenant je suis obligée de lever la tête pour l'embrasser.
Je n'ai pas vu les années passer et je m'étonne: où est mon bébé?
Où est mon bébé?
Où est ce petit bébé auquel je donnais le biberon, la purée et la compote?
Où est ce petit bébé auquel j'ai appris à s'assoir, à se tenir debout, à marcher?
Où est ce petit garçon avec lequel je passais des heures à jouer?
Où est ce petit garçon tout mignon que j'accompagnais à la maternelle et ensuite à l'école?
Où est ce petit garçon que je promenais, auquel j'achetais des glaces, des kakis, des ballons...?
Où est ce petit garçon que j'aidais à faire ses devoirs?
Tout d'un coup, il n'est plus là!
A sa place, il y a un grand jeune homme (187cm).
Un jeune homme.
Un jeune homme qui s'intéresse aux filles, un jeune homme qui fait ses devoirs sans moi, un jeune homme qui discute avec les grands, un jeune homme qui sort tout seul, un jeune homme qui s'inscrit dans une salle de sport tout seul.... Un jeune homme qui fait pleins de choses tout seul.
Et cela m'étonne.
Comment ces années sont-elles passées sans que je ne m'en aperçoive?
Comment a-t-il grandi ainsi sans que je ne m'en rende compte?
Comment ce jeune homme est-il parfois devenu mon confident?
Comment se fait-il que parfois il m'arrive de demander conseil à ce jeune homme?
Je n'arrive pas à réaliser. Je n'arrive pas du tout à réaliser, d'autant plus qu'à un moment il peut être un grand jeune homme discutant avec des adultes, et un moment plus tard il sera entrain de jouer avec des enfants!
Et puis, si tout va bien,dans moins de 2 ans, il sera déjà parti de la maison pour poursuivre ses études supérieures!
Hier encore, je lui avais mis son petit tablier à carreaux, son petit sac à dos en forme de dalmatien et je l'ai emmené pour son premier jour de maternelle, et aujourd'hui, je suis entrain de l'encourager pour sa première partie du bac.
Ce premier jour d'école a eu je crois que plus d'importance pour moi que pour lui. Combien de photos ont-elles immortalisé ce moment?!
Les années ont passé en un éclair!
C'est la vie. Je sais.
Mais pourquoi si vite?
J'ai l'impression que nous n'avons pas assez profité de sa présence. Nous n'avons pas assez passé de temps ensemble. Nous n'avons pas assez partagé...
Le temps passe vite.
En plus, je le regarde, et j'ai du mal à imaginer qu'il est mon petit bébé. J'ai du mal à imaginer qu'il s'agit de la même personne. J'ai du mal à réaliser que c'est moi qui l'ai porté 9 mois, qui ait accouché de lui... Un si grand garçon!
Lorsque je regarde ses photos, il y a 2 ans, il était encore un enfant. L'été 2007, il était encore presque un enfant et il jouait avec les crabes sur la plage de Kélibia. Cet été, ce jeune homme courrait les touristes. Fini les crabes?
هل أصبح الحجاب الركن السادس في الإسلام و من أخترعه؟؟؟ (السبت 3 ت1 2009)
بقلمفضيلة الفاروق
في أواخر السبعينات أمدنا استاذ عراقي كان يدرسنا مادة الفيزياء في المتوسط بكتب دينية تحث البنات على التحجب، أو ما يسمى بارتداء الحجاب آنذاك و بالنسبة لنا كان الأمر غريبا، فنحن نعيش في قرية صغيرة آنذاك إسمها آريس،
و كل نسائها محجبات و قلة منهن كن غير ذلك و لكنهن محتشمات جدا. كان
الأستاذ عبد المنعم يتحدث عن الإسلام و كأنه مبشر في بلاد غير إسلامية، و
شيئا فشيئا أصبح يتحدث عن أهوال القيامة و عذابات الحجيم لمن لم تتحجب. الأستاذ جابر الذي كان عراقيا ايضا،و الذي كان يعلمنا اللغة العربية و
قواعدها، أبدع في جعل البنات يتحجبن، كما أبدع في إرعابنا من عذاب القبر،
و الآخرة. لا أحد في ذلك الوقت الباكر كان يدرك أن فكرة التحجب
سيكون لها أبعاد وخيمة في الجزائر، و أنها أولى لبنات الفكر الديني
المتطرف، الذي بلغ في أوائل التسعينات أوجه، و راح ضحيته أكثر من 300000
جزائري بسبب تكفيرهم. و مع أن موجة التكفير بدأت تخف في الجزائر ، إلا أن تكفير المرأة التي لا ترتدي الحجاب
يبقى بين القبول و الرفض، و لكن ما يتفق عليه عموما هو أن المرأة المسلمة
لا يكتمل دينها إلا بالتحجب، و التحجب اليوم متنوع، و مختلف من بلد إسلامي
إلى آخر، فمن أفغانستان التي فرضت البوركا الزرقاء على النساء في عهد طالبان بحيث لا يبدو من المرأة شيئ غير نافذة صغيرة أمام عينيها تسمح لها بالرؤية، إلى التشادور الإيراني
الذي انتشر حتى في المغرب العربي، إلى العباءة السعودية التي تخفي جسد
المرأة كله بالسواد و تترك العينين فقط، إلى العباءة الخليجية الفخمة و
الأنيقة المنتشرة في الإمارات، إلى المنديل الذي تكتفي به متحجبات
المسلمين في أوروبا متحديات قوانين البلدان التي يعشن فيها، إلى البنطلون
الذي ترفضه السودان تماما دون الإعتراف بالمنديل و الثياب المحتشمة كحجاب،
لدرجة محاكمة و معاقبة من ترتدي البنطلون و هي محجبة، إلى حكايات أخرى
يندى لها الجبين... فالمسلمة التي عقد المسلمون حياتها بفكرة الحجاب
قد تقتل بسبب منديلها في أوروبا ، كما حدث في ألمانيا، و قد تقتل في بلاد
المسلمين لأنها لم تضع هذا المنديل، أصبحت تعيش اليوم ضياعا كاملا يحولها
دون التفكير في أمور جادة في حياتها بسبب فكرة أن جسدها عورة و أن الله
يتربص بها ليضعها في جهنم لأدنى غلطة قد تكون ظهور بعض الشعرات من تحت
منديلها. نعم لقد بلغنا هذه المرحلة لتشويه صورة الله جل جلاله ، نحن
الذين ثرنا و كدنا نعلن حربا على رسام كاريكاتور دانمركي لأنه رسم النبي
محمد عليه الصلاة و السلام بصورة مسيئة له، مع أن لا أحد يعرف صورة له
أبدا، و ما تم رسمه مجرد رمز لإغاظة هذا المسلم الذي يفكر بعاطفته، و
يتصرف عاطفته، و يهتم بالمظاهر، و لا يحسن من وضعه المعيشي، و يهتم بهوامش
الأمور، أليس دينه دين عقل و حكمة؟؟؟ لماذا إذن بلغنا هذه المرحلة من
التدني في الرؤية؟ و أصبح منظر المرأة بشعر مكشوف يثير الغرائز و الآراء
والفتاوي و قد يؤدي إلى القتل؟ تقول لي قريباتي في الجزائر أنه من المؤسف أن أموت و أنا غير متحجبة، و تقول صديقة الطفولة انها تأسف أنها لن تجدني في الجنة؟ من يقرر يا ترى أن أكون في الجنة أو في النار؟ صديقة طفولتي أم قريباتي؟ أم ابي أم أمي، أم أهل الحي و الجيران، أم الله وحده؟ و
إن كان الله وحده، فهل سيقميني من خلال منديلي الذي أضعه على رأسي أم من
خلال عباءتي إن كانت زرقاء أو سوداء أو ملونة؟ و هل سيقبل مني العباءة
الأفغانية أم السعودية أم الإيرانية أم يكتفي بقبول منديلي و بنطلوني و
بدلتي الأوروبية كما متحجابت أوروبا؟ هل سيقيم الله أخلاقي، و إيماني به، و إعتزازي بنفسي كمسلمة عرفت التحرر الحقيقي من خلال الإسلام؟ أم أنه سيكتفي بالنظر إلى ثيابي؟ أجدني
في حيرة أمام رأي صديقة طفولتي التي تعرف أخلاقي، و تقيمني بعد 36 سنة
صداقة من خلال المنديل الذي لا أضعه على رأسي، أجدني في حيرة ايضا من كل
المجتمع الذي أنتمي إليه كيف أصبح كله ضليعا في إطلاق الفتاوين اللص يفتي،
و المنافق يفتي، و القاتل يفتي، و مظهرنا كمجتمع مسلم محزن، فشوارعنا غير
نظيفة، و أحذيتنا تسرق من المساجد، و شباننا يتسكعون كل الوقت في الشوارع،
و المخدرات منتشرة عندنا، و الزنا منتشر، و جرائم الإغتصابات و القتل تملأ
جرائدنا و نحن نتطاول فقط على شلة من النساء السافرات.. من جعل هذا المنديل ركنا سادسا في ديننا؟؟؟ و لماذا لم يذكر كركن أساسي في ديننا منذ مجيئ الإسلام؟ و هذا الذي يحاكمني من خلال منديلي و لا تعنيه أخلاقي من يكون في ميزان الأخلاق؟ الحقيقة
تقال أنه لم يعد يهمني الجواب لأني أنا من سيحاكم أخلاقه، و كل من وضعنا
في قفص الإتهام على أننا نساء سافرات سنذهب لجهنم، سنفتح الملف الأخلاقي
لكل من يحاسبنا على منديل لا نضعه على رؤوسنا، و ندخل معركة : من إخترع الركن السادس في الإسلام؟
J'ai découvert cette technique récemment, je trouve cela magnifique.
Admirez ces calligraphies de l'artiste français Julien Breton.
Toutes les photographies présentées ont été réalisées sans l’apport de retouches informatiques.
Le principe est simple :
L’appareil photo, posé sur un pied, prend une photographie en "pause
longue". Ce qui veut dire que la photographie peut durer de 30 secondes
à plusieurs dizaines de minutes en fonction de la luminosité du lieu
choisi. C’est le même principe utilisé par les photographes pour
photographier les trainées des phares de voitures sur le périphérique
par exemple.
Pendant ce long temps de pause, je construis des calligraphies à l’aide
de lampes de différentes formes et couleur, en utilisant le décor comme
"fond de toile".
L’encre devient lumière, le papier devient photographie, la calligraphie devient chorégraphie
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