Vendredi soir, juste après Dee Dee Bridgwater, nous sommes allés au Zinc. Il y avait une soirée «memories».
La musique était géniale, peut-être parce que justement, elle date de l’époque de ma jeunesse. Fathi le DJ est très bien. C’est celui qui travaillait à Kobbet le Hawa il y a quelques années.
A mon habitude, j’observais les gens présents. Tout d’un coup, j’ai pensé à un truc.
Lorsque j’étais jeune, les garçons/hommes courraient les filles.
Nous les filles étions là, nous paradions, et les garçons se torturaient l’esprit pour trouver un moyen de nous aborder, et même avec un peu de chance, danser avec nous….
Nous les observions du coin de l’œil, en faisant mine de ne rien remarquer.
Et puis parfois, l’un d’eux prenait son courage à deux mains, et s’approchait enfin: «voulez-vous danser avec moi?».
La fille le regardait de haut, le jaugeait, et ensuite daignait enfin lui répondre.
De nos jours, c’est l’inverse complètement. Les hommes sont là, et les femmes draguent.
Les hommes n’ont aucun effort à fournir. Ils arrivent et les filles leur tombent dans les bras.
Avant, toutes les filles étaient accompagnées ou en groupes mixtes. Jamais de filles seules. Cela ne se faisait pas. Jamais une fille n’était seule ou avec des amies dans un bar ou une discothèque. Aujourd’hui, si.
Elles arrivent, et n’ont qu’un seul but: se trouver un homme.
Chacune a sa recette, son astuce ou sa spécialité. Il y a celle qui repère un homme et se met à le fixer, il y a celle qui vient avec sa cigarette, soit disant pour demander du feu, il y a celle qui se met juste devant un homme et commence à se trémousser dans tous les sens, il y a celle qui préfère la manière directe… Bref, il y a de tout.
Pourquoi ce renversement de situation?
Est-ce partout pareil ou est-ce une spécialité Tunisienne?
Bien que regroupant un grand nombre de stars (Sharon Stone, Demi Moore, Martin Sheen, Anthony Hopkins, Helen Hunt...), je n'ai pas trouvé ce film génial. Il est agréable et assez plaisant à regarder.
Par contre, les 5 dernières minutes sont intéressantes et bouleversantes. En quelques secondes, la vie de plusieurs personne peut basculer, et sombrer dans l'horreur, à cause du geste d'une ou plusieurs personnes.
Ce que j'ai vraiment adoré dans ce film, ce sont les discours de Bobby Kennedy. En fait, essentiellement deux discours.
J'ai cherché sur Internet, j'en ai retrouvé un, je vous le livre ci-dessous. Extraordinaire discours, et tellement d'actualité!!!
Discours de Robert Kennedy sur la violence aux Etats-Unis
City Club of Cleveland, Cleveland, Ohio 5 avril 1968
Aujourd’hui est un temps de honte et de chagrin. Ce n’est pas un jour pour la politique. Je saisis cette opportunité, mon seul évènement aujourd’hui, afin de vous parler de la menace non-réfléchie de la violence en Amérique qui à nouveau entache notre pays et à nouveau chacune de nos vies.
Ce n’est pas une question de race. Les victimes de la violence sont noires et blanches, riches et pauvres, jeunes et vieilles, célèbres et inconnues. Elles sont, avant tout, des êtres humains que d’autres êtres humains aiment et dont ils ont besoin. Personne – peu importe où il vit ou ce qu’il fait – ne peut savoir avec assurance qui souffrira de ces carnages irréfléchis. Et pourtant cela ne cesse pas dans ce pays qui est le nôtre. Pourquoi? La violence, qu’a-t-elle accompli ? Qu’a-t-elle créé? Aucune cause de martyre n’a jamais été immobilisée par la balle d’un assassin. Aucun méfait n’a jamais été ajusté par une émeute et le désordre civil. Un tireur d’élite n’est qu’un lâche, pas un héros; et une foule non-contrôlée et incontrôlable n’est que la voix de la folie, pas la voix de la raison. A chaque fois que la vie d’un Américain est prise par un autre Américain sans nécessité – que cela soit accompli au nom de la loi ou en défiant la loi, par un homme ou un gang, de sang froid ou par passion, dans une violente attaque ou en réponse à la violence – à chaque fois que nous déchirons ce tissu qu’est la vie qu’un autre homme a difficilement, et du mieux qu’il peut, cousu pour lui et ses enfants, la nation toute entière est dégradée. «Entre hommes libres», a dit Abraham Lincoln, «il ne peut y avoir aucun appel heureux du vote à la balle; et ceux qui répondent à un tel appel sont sûrs de perdre leur cause et d’en payer le prix.» Mais apparemment nous tolérons un niveau ascendant de violence qui ignore notre humanité commune et nos prétentions d’une civilisation uniforme. Nous acceptons avec calme les reportages des journaux sur des massacres de civils dans des pays lointains. Nous glorifions les meurtres sur les écrans de cinéma et télévisés et appelons ça du divertissement. Nous facilitons l’acquisition d’armes et de munitions souhaitées par des hommes de toutes santés mentales. Trop souvent nous honorons les parades et les éclats et les exercices de force; trop souvent nous excusons ceux qui ont la volonté de construire leurs propres vies sur les rêves anéantis des autres. Certains Américains prêchent la non-violence à l’étranger, mais oublient de la pratiquer ici chez eux. Certains accusent les autres de déclencher des émeutes, mais les ont incités par leur propre conduite.
Certains cherchent des boucs-émissaires, d’autres cherchent des conspirateurs, mais ce qui est clair c’est que: la violence engendre la violence, la répression amène les représailles, et uniquement le nettoyage de toute notre société peut ôter cette maladie de notre âme. Parce qu’il y a un autre genre de violence, plus lente mais tout aussi destructrice qu’un tir ou une bombe dans la nuit. C’est la violence des institutions; indifférence et passivité et lent déclin. C’est la violence qui est affligée aux pauvres, qui empoisonne les relations entre les hommes parce que leur peau ont des couleurs différentes. C’est la lente destruction d’un enfant par la faim, des écoles sans livres et des maisons sans chaleur en hiver. C’est briser l’esprit d’un homme en lui niant la chance d’être un père et un homme parmi d’autres hommes. Et ceci aussi nous touche tous. Je ne suis pas là pour proposer un set de remèdes spécifiques et il n’y a pas de set précis. Pour un large et adéquat plan, nous savons ce qui doit être fait. Lorsque vous apprenez à un homme à haïr et à avoir peur de son frère, lorsque vous lui apprenez qu’il est un sous-homme à cause de sa couleur de peau ou de ses croyances ou de la politique qu’il poursuit, lorsque vous apprenez que ceux qui sont différents de vous menacent votre liberté ou votre travail ou votre famille, alors vous apprenez aussi à confronter les autres, pas comme d’autres citoyens mais comme des ennemis, auxquels il faut faire face non pas avec coopération mais avec conquête; à être assujettis et maîtrisés. Nous apprenons, finalement, à regarder nos frères comme des étrangers, des hommes avec lesquels nous partageons une ville, mais pas une communauté; des hommes liés à nous par une résidence commune, mais pas par un effort commun. Nous apprenons uniquement à partager une peur commune, un commun désir de se replier loin l’un de l’autre, uniquement dans une pulsion commune de faire face aux désaccords avec force. Pour tout ça, il n’y a pas de réponses finales. Mais nous savons ce que nous devons faire. Il faut parvenir à une vraie justice entre nos compagnons citoyens. La question n’est pas quels programmes nous devons chercher à appliquer. La question est pouvons-nous trouver en notre propre sein et notre propre cœur cet engagement au but humain qui reconnaîtra les terribles vérités de notre existence. Nous devons admettre la vanité de nos fausses distinctions entre hommes et apprendre à avancer nous-même dans la quête de l’avancement des autres. Nous devons admettre dans notre fort intérieur que le futur de nos propres enfants ne peut être bâti sur le malheur des autres. Nous devons reconnaître que cette courte vie ne peut être ni anoblie ni enrichie par la haine ou la vengeance. Nos vies sur cette terre sont trop courtes et le travail à accomplir trop grand pour laisser cet esprit encore se propager sur notre terre.
Bien sûr nous ne pouvons pas le vaincre avec un programme, ni avec une résolution. Mais nous pouvons peut-être nous souvenir, même si ce n’est que pour un instant, que ceux qui vivent avec nous sont nos frères, qu’ils partagent avec nous ces mêmes courts instants de vie; qu’ils cherchent, tout comme nous, rien d’autre que la chance de vivre leurs vies avec résolution et bonheur, en obtenant ce qu’ils peuvent de satisfaction et d’accomplissement. Assurément, ce lien de foi commune, ce lien d’un but commun, peut commencer à nous apprendre quelque chose. Assurément, nous pouvons apprendre, au moins, à regarder ceux qui nous entourent comme des compagnons humains, et assurément nous pouvons commencer à travailler un peu plus dur à panser les plaies parmi nous et à devenir dans nos propres cœurs des frères et des co-citoyens à nouveau.
Cela fait un certain temps que je veux en parler, mais je ne trouvais pas le temps. En fait, surtout depuis un post de Mouwaten, qui m’avait «choquée». D’ailleurs le même sujet a été repris par Mouwaten pour montrer le paradoxe qui existe entre la France et la Tunisie.
Dans une société, tout dépend de l’éducation donnée aux enfants.
Le problème de notre système éducatif, en particulier, et l’éducation des enfants en général ont d’ailleurs été souvent cités ici et là.
C’est un sujet trop vaste pour être abordé dans son ensemble dans un seul post. Ici, je ne parlerais que de l’école.
Mes enfants sont à la mission (école française). Par choix et par obligation.
Lorsqu’il était petit, mon fils était malade. Il a du passer 3 mois dans un centre spécialisé en France, et nous craignions qu’il soit dans l’obligation d’y retourner. Il avait donc fait un trimestre à l’école française. Et à son retour à Tunis, nous avions préféré le mettre dans une école française pour qu’en cas de besoin, si jamais il fallait de nouveau l’envoyer la-bas, il ne soit pas perdu.
Mais ensuite, nous étions tellement satisfaits du système de la mission, que nous avions fait le choix d’y inscrire petite poupée.
Je ne vais pas faire l’apologie du système éducatif français. Parce qu’apparemment, ce ne marche pas très très bien en France. Mais ici, si. Ce système est excellent.
En fait, j’ai envie de vous donner le contre exemple de Mouwaten.
En 2002, lors de la campagne présidentielle en France, les enfants avaient vécu les élections à l’école en direct. Ils avaient la campagne, les affiches, des débats… Exactement comme s’ils avaient été des adultes. Et ensuite, ils ont eu des urnes à l’école et ils ont voté pour élire le président de leur choix. Bien-sûr, c’était des élections «bidons», mais les enfants avaient participé à la vie politique de la France. Et cela a été une occasion pour leur expliquer la démocratie et ses règles.
L’année d’après, pour l’année scolaire 2002/2003, la classe de mon fils avait travaillé toute l’année sur un projet, qui pour moi, était utopique, et qui pourtant a vraiment vu le jour: écrire un livre sur les droits des enfants.
En fait, à l’origine, il était aussi prévu que les enfants aillent en visite au Parlement des Enfants à Paris. Mais ce projet avait été annulé.
Toute la classe avait participé à l’élaboration du livre.
Il est vrai que ce livre traite des droits des enfants, mais, pour connaître les droits des enfants, il faut commencer par déterminer ce que sont les droits, et donc aussi ce que sont les obligations, et comment exercer ses droits et ses obligations.
Ce livre a été l’occasion pour les enfants d’apprendre énormément. Ils ont appris ce qu’est un citoyen, ce que sont les droits et les obligations de chaque citoyen, la hiérarchie des lois (cours de droit à la fac chez nous), comment sont votées ces lois, ce qu’est un Parlement…
Ils ont appris à se respecter, ils ont appris le travail en équipe…
Par ailleurs, à chaque fois que je consulte les livres d’instruction civique de mon fils, je suis impressionnée.
La méthode d’enseignement est en elle-même différente. Personnellement, je la résume ainsi:
À l’école publique tunisienne (ministère), on apprend aux enfants à apprendre (juste pour passer les examens), à l’école française (mission), on leur apprend à réfléchir.
Je parle ici des élèves moyens, ordinaires et normaux, pas des génis, des surdoués ou au contraire, des cancres.
Et on peut constater cela aussi bien dans la façon d’enseigner, que dans les sujets de contrôle. Généralement, le cours est «interactif», et les sujets de contrôle sont des sujets de synthèse. Il n’y a pas de place pour les élèves qui veulent apprendre bêtement une leçon et la réciter sans la comprendre.
Et puis la discipline est stricte et les punitions intelligentes.
Par exemple, il y a deux ans je crois, mon fils avait jeté un papier par la fenêtre de la salle de classe. Un surveillant l’a vu.
D’abord, un rapport avait été écrit à l’intention des parents et de l’élève, avec le rappel de certaines règles, ensuite l’élève a été puni, mais d’une façon tellement intelligente, qu’il n’a plus osé refaire cela: mon fils a été retenu à l’école un mercredi après-midi, et il a du rédiger une dissertation sur la protection de l’environnement.
Un ami, dont les deux enfants sont à l’école publique tunisienne nous racontait la semaine dernière qu’il avait constaté dans les cours de géographie de ses enfants, un fait qui l’avait choqué (et nous aussi d’ailleurs). Il a dit que les chiffres qui étaient donnés étaient les chiffres avant 1987, et après 1987. Comme si avant 1987, la Tunisie était un beau ZERO, et après 1987, son évolution a été miraculeuse, sur tous les plans, agricole, industriel… Ridicule!
Ceci est mon avis personnel, basé sur des constatations personnelles, et non pas sur une étude quelconque. Le débat est donc ouvert. Donnez vos avis, cela ne fera qu’enrichir la discussion.
Je précise que mon mari a fait toutes ses études au ministère. Quant à moi, au primaire, j'étais dans une école privée tenue par des soeurs chrétiennes, ensuite, le secondaire au ministère. Mais c'était à une autre époque....
N.B.: Je ne parle pas ici, du Lycée Cailloux de la Marsa que certains nomment le Club Med, ou même le dépotoir. A tort ou à raison, je ne sais pas.
Hier soir, nous étions invités à une fête d'anniversaire au Spoon.
Ces derniers temps, je "souffre" d'un petit excès de Assida, qui se voit un peu au niveau de ma taille.
Tout d'un coup, je vois arriver une jolie poupée. En fait, c'est une amie d'une amie. Belle comme je jour. Une vraie poupée. Un corps gracieux. Des seins éblouissants. Un visage rayonnant...
Je l'ai vue, et j'ai eu un sentiment d'envie: pourquoi est-ce que je ne suis pas une poupée comme elle?
Et tout d'un coup, j'ai réalisé qu'elle ne devait pas être si heureuse que cela.
Elle s'est marié au fils de... Elle a divorcé.
Elle s'est remarié à un fils de... (encore plus important), elle a eu un enfant, et elle a re-divorcé.
Est-elle heureuse?
A-t-elle réussi sa vie?
Du coup, je me suis surprise à observer tous les gens présents, en essayant de déterminer qui est heureux et qui ne l'est pas?
Qui a réussi sa vie?
Qu'est-ce qui est le plus important dans la vie?
Je connais à cette soirée beaucoup de personnes, hommes et femmes, qui ont tout pour être heureux. Pourtant, le sont-ils?
Ils ont un beau physique, ils ont beaucoup d'argent, mais sont-ils heureux?
Hier soir, pour la nième fois, j'ai regardé le film "Mississipi Burning" à la TV.
C'est un excellent film, je vous le conseille au cas où vous ne le connaissez pas encore.
A un moment, la femme du sherif dit une phrase:
"On ne naît pas mauvais, on le devient".
Cette phrase m'a interpelée.
Qu'est-ce qui pourrait pousser une personne à devenir mauvaise?
Pourquoi des gens ordinaires, normaux, se transforment tout d'un coup en bourreaux et s'acharnent contre des personnes qui ne leur ont rien fait?
A ce point la différence fait peur?
Ce film est impressionnant, il montre jusqu'où peut aller la bêtise humaine lorsqu'elle est attisée par la haine et le racisme.
Cette phrase m'a aussi rappelée un cours de philo: "nature et culture".
Qu'est-ce qui est inné en nous, et qu'est-ce qui nous vient de notre culture?
Comment peut-on expliquer que deux personnes, par exemple, 2 frères ou sœurs, élevés exactement de la même façon et dans le même milieux puissent être si différents?
Comment expliquer que des personnes normales se trouvent entrainées sur la voie du mal?
D'après Michel Onfray*, philosophe,
"on ne naît ni bon, ni mauvais, on le devient, car ce sont les circonstances qui fabriquent l’homme".
et
"Je pense que nous sommes façonnés, non pas par nos gènes, mais par notre environnement, par les conditions familiales et socio-historiques dans lesquelles nous évoluons".
Qu'en pensez-vous?
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* Je ne cautionne en aucun cas la pensée de ce philosophe. Je ne le connais pas particulièrement. Je ne retiens de lui que ces deux citations qui illustrent ma note. Pas plus.
Certains se demandent pourquoi nous restons sous-développés.
Une des raisons est à mon avis, notre mentalité. Nous avons une mentalité de sous-développés. Nous pouvons faire des études, voyager, lire, essayer de nous ouvrir aux autres..., mais rien à faire, chassez le naturel, il revient au galop!
Et notre blogosphère tunisienne est assez représentative de notre mentalité de sous-développés.
Si nous faisons un petit tour chez les autres, par exemple, si nous allons voir quelques blogs français, nous y trouverons des gens qui racontent, se racontent..., des commentateurs qui soutiennent, conseillent, argumentent...
Pareil chez nos amis canadiens. Pareil aussi chez les américains.
On peut aller sur Mybloglog, lire des blogs étrangers au hasard. C'est excessivement rare de trouver des notes critiquant d'une façon destructive, insultant, se moquant... d'autres bloggueurs. Moi, personnellement, je n'en ai pas vu. Peut-être suis-je aveugle?!
Je ne pense pas que chez eux, tous les lecteurs ADORENT et APPRECIENT tous les blogs et bloggueurs. Mais je suppose que chacun respectant la liberté des autres, il lui laisse la liberté de s'exprimer comme il l'entend, avec la cadence qui lui chante, avec ses erreurs, ses qualités, ses défauts...
Pas chez nous.
Non, chez nous, on adore se critiquer les uns les autres. On adore découvrir les failles des uns et des autres. On adore se moquer les uns des autres....
Pourquoi? Je me le demande.
Peut-être que certains ne trouvent rien d'intéressant à dire, alors ils se disent: pourquoi aujourd'hui, je ne me moquerais pas de tel bloggueur? Pourquoi je ne pointerais pas le doigts sur ses défauts?...
Cela me permettra de faire mon "intéressant"!
Alors, on trouve une note qui va se moquer d'un tel bloggueur parce qu'il écrit avec beaucoup de fautes d'orthographes, ou d'un autre bloggueur parce que l'on trouve qu'il emploie certaines expressions à tort et à travers, ou même d'un autre bloggueur parce que parait-il, il est plutôt égocentrique, et publie sa photo à l'occasion de chaque note...
C'est que voyez-vous, sur cette blogosphère, nous ne sommes pas censés être des êtres humains, mais plutôt des sur-hommes, parfaits sur tous les plans. Sinon...
Personnellement, en ce qui me concerne, j'appelle cela de la méchanceté gratuite. A quoi est-ce du?
Je ne sais pas!
Mais je trouve que chacun devrait s'occuper de balayer devant sa porte avant d'aller balayer devant celle des autres.
Peut-être ainsi, pourrions-nous un jour, aspirer à devenir développés!
Tout cela est d'ordre général.
Pour ce qui est du cas particulier, j'aimerais répondre à un certain bloggueur qu'il ferait bien de se mêler de sa propre vie avant de critiquer celle des autres.
Bien que n'ayant pas besoin de me justifier, je vais quand même lui raconter mes trois dernières journées.
Tout d'abord, je tiens à le rassurer: ma maison est propre, mon linge est lavé et repassé, mes enfants vont à l'école, ils font du sport, de la danse, sortent...
Nous prenons nos repas normalement, nous parlons, nous regardons la TV... Bref, nous menons une vie tout à fait normale...
Vendredi, j'ai fait mes courses pour toute la semaine. J'ai travaillé. J'ai trouvé le temps de voir ma soeur. Ma petite fille a eu un cours de danse (en plus de l'école bien-sûr). Nous devions aller dîner au Tam Tam avec un ami et ses enfants, il a eu un empêchement. Nous avons donc dîné à la maison.
Pendant la soirée, les enfants couchés, le mari étant en voyage, je suis restée devant mon PC.
Samedi, petite grasse matinée, A3ssida, déjeuner des enfants. L'après-midi, je suis allée chez ma belle-soeur pour lui donner de l'3assida. Je suis restée un peu chez elle, parce que j'avais trouvé une amie commune. Ensuite, cela a été le tour de ma belle-mère. Après, je suis allée chez l'esthéticienne. Je me suis faite faire une pédicure, manucure, brushing et maquillage. C'est que mon mari devait rentrer, et nous étions invités à une soirée.
Ensuite, je suis allée chez mon frère.
Je suis enfin rentrée à la maison. Je me suis changée. J'ai attendu mon mari qui devait arriver.
Nous avons bavardé un peu. Vers 22h30, nous sommes allés à la soirée.
J'ai vu des amis, bavardé, dansé, mangé....
Nous sommes rentrés vers 4h00 du matin.
Dimanche, grasse matinée (tu vois, je dors un peu). Câlins (je baise aussi, puisque tu avais l'air de t'en inquiéter!). Café. Câlins avec les enfants. Déjeuner au Plaza (service hier exécrable). Ensuite, roller au Parc Essaada. Les enfants se sont bien amusés, merci. Moi, j'ai voulu apprendre à en faire. Je me suis bien étalée en public, mais cela ne me dérange pas. Ensuite, direction la maison de mes beaux-parents, puis Las Palmas, pour une bonne glace.
Enfin, vers 19h40, retour à la maison. Douches pour les enfants. Dîner. TV (Capital sur M6). Et ensuite, mon mari et moi sommes mêmes sortis.
Et malgré tout cela, j'ai trouvé le temps de venir devant mon PC, de publier deux notes, de lire les commentaires, de me promener sur certains blogs...
Comment je fais?
Pourquoi ce bloggueur n'y arrive pas?
Peut-être que je sais mieux m'organiser que lui!
Ce qui est certain, c'est que je ne perds pas mon temps à critiquer les autres. Je me mêle de mes propres affaires.
Peut-être que je ne perds pas mon temps à organiser des meet-ups pour critiquer les autres bloggueurs!
De toute façon, cela ne le regarde en aucune façon!
Quant à ses impôts, je voulais le rassurer. Je ne suis pas fonctionnaire. Et je suis sûre que je paye bien plus d'impôts que lui.
Je suis à la tête de toute une direction avec ses divers services. Et apparemment, je sais aussi m'organiser, parce que le travail marche bien, merci.
Rester à la maison? J'adorerais parfois. Cela me permettrait d'écrire bien plus.
Mais je suppose que ce bloggueur n'apprécierait pas trop. Je le "gave" déjà.
Alors, voici ce que je lui propose:
Personne ne t'as demandé de me lire.
Tu me vois trop souvent?
Tant pis pour toi.
Tunisie-blogs et Tuniblogs sont ouverts à tous. Sans limites. Si cela ne te plait pas, personne ne t'oblige à consulter ces sites!
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