Depuis quelques jours, des objets personnels disparaissent de nos bureaux. Un chargeur de portable, des capsules de café, des lunettes... Ce ne sont pas des objets chers, mais... Je trouve cela bizarre. C'est la première fois que cela nous arrive. Qui est ce voleur? Pourquoi vole-t-il ses propres collègues? Cela vaut le coup de voler ces petits trucs? Après tout, ce ne sont pas des articles chers! Cela me met mal à l'aise. Je n'aime pas me dire qu'une des personnes avec qui je passe du temps, avec lesquelles je parle, travaille... nous vole. Et j'ai horreur de fermer à clefs. Pourtant c'est ce qu'il va falloir faire à l'avenir. C'est vraiment dommage!
Je suppose que plusieurs d'entre vous ont vu ces vidéos sur facebook.
Et ce que j'ai surtout envie de dire à ce monsieur (si on peut appeler cet énergumène monsieur!), c'est qu'il devrait plutôt se mêler de ses affaires. Un type pareil, qui vient d'un pays où les femmes n'ont même pas le droit à une carte d'identité nationale, où elles n'ont pas le droit de conduire une voiture, où elles ont besoin d'un tuteur pour tous les actes de leurs vies, veut nous donner des leçons sur la liberté!
Quelle liberté accordent-ils donc à leurs femmes en Arabie Saoudite?
Quelles droits accordent-ils donc à leurs femmes?
Que sont-elles? Et je fais exprès de dire QUE sont-elles et non pas QUI sont-elles!
Des sous-citoyennes?
De quel droit veut-il nous donner des leçons lorsque chez eux ils laissent brûler 15 jeunes filles dans une école en feu sous prétexte qu'elles n'avaient pas le droit de sortir de ladite école sans voile?
De quel droit veut-il nous donner des leçons lorsque les femmes chez eux sont lapidées sur les places publiques?
De quel droit veut-il nous donner des leçons alors que chez eux ils se permettent de se marier avec des enfants en bas âge et même des nourrissons?
De quel droit veut-il nous donner des leçons alors qu'il est connu que chez eux ils ont tous des gholmène (jeunes garçons) qu'ils violent?
De quel droit?
Le plus malheureux, c'est que ce genre d'énergumène passe à la TV. Que des gens l'écoutent, et surtout que des gens le croient. Écoutez-le, il est convaincant. Son ignorance et sa bêtise sont contagieuses...
Et ensuite on s'étonne. Pourquoi cette intolérance? Pourquoi cette haine entre les gens? Pourquoi cette montée d'intégrisme?
Fiche-nous la paix petit c**. Occupe-toi de tes propres affaires.
Fichez-nous la paix. Occupez-vous de vos pays. Occupez-vous de vos problèmes. Occupez-vous de l'hypocrisie qui règne dans vos pays. Occupez-vous de toute la pourriture qu'on y trouve.
Suite à ma note "Les Tunisiennes face à l’égalité : je t’aime, moi non plus…", j'ai été étonnée par certains commentaires. J'ai l'impression que pour certains, lorsque l'on parle d'égalité entre les hommes et les femmes, ils ne voient pas qu'égalité signifie égalité des droits et des obligations, égalité devant la loi, égalité de citoyenneté... L'égalité n'a jamais signifié symétrie. Et pour répondre à une des lectrices, non, nous ne voulons pas que les hommes tombent "enceints" et portent les enfants à notre place. Du moins, pas en l'état actuel de la science, peut-être dans quelques siècles... mais nous ne seront pas là pour le voir :-)
Aujourd'hui, nous réclamons, comme je l'ai dit plus haut, une plus grande égalité des droits et des obligations.
Égalité des droits signifie par exemple, le droit à une carte d'identité (il parait que les saoudiennes n'ont pas ce droit), le droit à un passeport (ce que les autres femmes musulmanes, comme les égyptiennes ou les marocaines, n'ont pas encore sans autorisation du père ou du mari),le droit d'ester en justice, le droit de s'inscrire à une université, le droit de conclure des contrats, comme le contrat de travail, le droit de circuler librement...
Tous ceux là sont des droits, droits qui peuvent et doivent être exercés par les hommes et les femmes.
J'ai l'impression que certaines tunisiennes ne se rendent pas compte de la chance que nous avons en Tunisie. Ces droits qui nous semblent "aller de soi" ne sont pas accordés à toutes les femmes musulmanes. Et malheureusement, ils ne sont pas non plus des droits acquis. Si nous n'y faisons pas attention, nous pourrions perdre ces droits.
Comme il a raison.Il exprime mon opinion. Parfois j'ai l'impression que les femmes tunisiennes ont tellement pris l'habitude de leurs droits qu'ils leurs semblent immuables. Pourtant comme il est facile de les perdre!
C’était avant-hier, c’était leur anniversaire. L’occasion pour fêter nos femmes. Encore une fois. Et encore une fois, le sujet revient sur la table. Comme chaque année. Et comme chaque année, on applaudit leur émancipation. Ce n’est même pas un zeste d’autosatisfaction que l’on observe dans ces applaudissements, c’est un excès. Assurément, nos femmes sont heureuses. Grâce au Code du Statut Personnel et aux acquis sans cesse renforcés sous l’ère de Ben Ali, elles ne cessent de s’applaudir, de s’enorgueillir, de se réjouir de ces acquis. D’en être fières. Comparées aux "demi-citoyennes" de plusieurs autres pays arabes, nos femmes sont incontestablement les plus émancipées. Mais faut-il voir au dessous (sans jeu de mots) pour se positionner ? Comparées à leurs mères et à leurs grand-mères, nos femmes sont incontestablement plus avancées. Mais faut-il voir derrière (encore sans jeu de mots) pour se positionner ?
De leur liberté, de leur égalité, de leur émancipation, nos femmes semblent bien satisfaites. Et pourtant… Force est de constater qu’en matière d’égalité et d’émancipation, beaucoup reste à faire. A l’individuel et au collectif. A l’individuel. Quand on voit le nombre de femmes voilées, sans cesse croissant, ou encore le nombre de celles qui usent et abusent de tenues vestimentaires provocantes pour arriver à leurs fins, il y a de quoi s’interroger sur la mentalité de ces Tunisiennes qui continuent encore, en 2009, à croire que leurs mèches de cheveux vont titiller la libido et les pulsions de l’autre moitié de leurs concitoyens. Cette mentalité de se faire expliquer le texte religieux par des barbus enturbannés et rétrogrades, alors que le prophète, lui-même, était ouvert et émancipé. Cette mentalité de mettre en avant un décolleté ou une paire de jambes pour décrocher un quelconque service. Celles-là, de l’égalité, elles n’en veulent point entendre parler. C’est à l’homme de régler l’addition au café ou au restaurant, de subvenir aux besoins du foyer et d’être l’argentier de leurs envies. Pour elles, la femme est inférieure à l’homme et le demeurera.
Au niveau collectif, beaucoup a été réalisé en termes d’égalité, mais beaucoup reste à faire dans notre société. En dépit de leurs diplômes, le plafond de verre demeure dans plusieurs entreprises et les postes de haut niveau restent réservés aux hommes. Exemple parmi d’autres : une seule de nos banques compte une femme à sa tête. Au niveau politique, il a fallu une décision présidentielle pour appliquer une sorte de discrimination positive et pour qu’il y ait un quota minimal de femmes parmi les élus du peuple. Au niveau syndical, c’est la honte quand on sait que le bureau exécutif de l’unique syndicat en Tunisie ne compte aucune femme. Mais là où le bât blesse, et où l’égalité doit être instaurée au plus tôt, c’est assurément la question de l’héritage. En 2009, dans cette Tunisie qu’on dit émancipée, la femme n’a toujours pas droit au même héritage que l’homme. Parce que certains exégètes veulent nous faire croire qu’un texte religieux le stipule. Et à cause de ce texte, qui mérite une interprétation plus ouverte (pourtant, l'Ijtihad est bien recommandé en Islam) et conforme à l’époque dans laquelle nous vivons, voilà bafoué l’un des droits les plus justes des Tunisiennes. De nos jours, et au moins sur le papier, on peut voir un idiot inculte hériter le double de sa sœur intelligente et … émancipée. Le sujet a été évoqué à moult reprises et, dernièrement, Kalthoum Bornaz lui a consacré un film. Elle fera l’objet de violentes critiques de la part de certains journaleux qui lui lancent le texte religieux sur la figure. Une éminente professeure, sur le même sujet, a même été condamnée à mort par des apprentis-muftis anonymes.
A suivre leur logique, les femmes devront rester à la maison et s’occuper des enfants. Cela fera reculer le chômage, disent-il… A suivre leur logique, les femmes ne peuvent être ni juges, ni avocates et encore moins imam(e)s. Et pour qu’elles puissent être témoins, elles doivent se présenter en binôme. A suivre leur logique, les femmes peuvent être répudiées et flagellées et subir la polygamie de leur époux. Et tant qu’on y est, pourquoi ne pas couper la main aux voleurs, fouetter les mécréants et pendre les apostats ?
L’émancipation (relative) de nos femmes ne doit en aucun cas leur faire oublier le danger de régression qui les guette. Elles représentent la moitié de la force active de notre pays et, à ce titre, elles méritent un traitement identique de l’autre moitié des citoyens de ce pays. Leur intelligence, leur force, leur valeur ajoutée ne peuvent être remises en cause pour quelque raison que ce soit, aussi sacrée soit-elle. La Tunisie n’a pas de ressources naturelles et encore moins de rente pétrolière. Sa principale force, elle la tire de ses enfants. Tous ses enfants, sans exception de genre. Les acquis actuels ne sont pas mis en doute. Heureusement ! Mais ces acquis doivent être consolidés davantage. Ce n’est pas l’impression qui se dégage aujourd’hui. Celui qui n’avance pas recule. Pour pouvoir avancer, certains de nos hommes et plusieurs de nos femmes doivent cesser de se comparer à des pays vivant encore au Moyen-âge, exiger, jusqu’à l’obtenir, un traitement égal de la part de la République à tous ses citoyens. Et pour obtenir ce traitement, il ne faut pas baisser les bras et crier "autosatisfaction".
1049 pages. J'ai eu peur. Comment lire ces 1049 pages? D'autant plus que c'est écrit si petit! C'est la question que je me suis posée lorsque j'ai décidé de lire le roman "Les Piliers de la Terre" de Ken Follett. Or, dès que j'ai commencé, je n'ai pas pu arrêter avant de l'avoir fini. Je lisais partout, dès que j'avais un petit moment de libre. Dans les salles d'attentes, dans la voiture.... partout.
Il faut dire que dès que l'on commence ce livre, on ne peut plus s'arrêter.Le suspense est là, toujours. Que va-t-il se passer? Comment cela va-t-il finir?
Quatrième de couverture Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.
Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follett, le maître du suspense, nous livre avec Les Piliers de la Terre une œuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien: Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.
Pour moi, l'intérêt premier du livre a été de découvrir la vie quotidienne dans l'Angleterre du XIIème siècle. Un mode de vie qui nous est complètement inconnu.
Le livre est très détaillé. L'auteur a fait un prodigieux travail de documentation.
La palette de personnages est aussi très riche: des chevaliers, des évêques, des bâtisseurs, des pauvres, des riches, des nobles, des miséreux... Les personnages sont très attachants, et on se surprend à les aimer, à les comprendre, à les détester, à ressentir ce qu'ils ressentent...
Je reproche un peu à l'auteur de ne pas avoir "nuancé" un peu plus ses personnages: les méchants sont trop méchants et les gentils sont trop gentils. Cela n'est pas la vie réelle... Mais on se laisse captiver par chacun d'entre eux. On se met à les aimer, à les détester...
On apprend aussi beaucoup sur la construction en ces temps-là. Le fil conducteur du livre est justement la construction de la cathédrale de Kingsbridge. Je trouve que l'on se rend compte à quel point la notion du temps qui passe est différente. De nos jours, le temps compte énormément, nous sommes pressés, toujours très pressés. Entendre le maître bâtisseur prévoir que le chantier durerait une vingtaine ou une trentaine d'années semble incroyable pour moi. Qui attendrait aujourd'hui 20 ou 30 ans, voire plus, pour voir un chantier s'achever?
Quelle patience avaient ces gens! Les voir travailler est impressionnant, et sincèrement, cela m'a fait apprécier encore plus ces bâtiments anciens que nous pouvons encore visiter de nos jours.
Imaginer ces gens travaillant sans outils sophistiqués, sans machines, sans engins de TP.... Ils allaient dans les carrières récolter les pierres, ils les transportaient sur le chantier, ils les taillaient une à une... Et ces gens ont construit des bâtiments qui suscitent encore notre admiration bien des siècles plus tard. Je suis d'ailleurs sure que je ne visiterais plus une cathédrale de la même façon. Je pense que la prochaine fois, je serais plus attentive aux détails, à l'architecture, à la façon dont les pierres ont été sculptées, aux colonnes, aux fenêtres... Je pense que je ressentirais peut-être une peu plus de vie dans la pierre parce que je pourrais plus facilement comprendre les efforts déployés ans cette construction.
Il y a dans le livre un petit clin d'œil aux sarrasins d'Espagne. Jack va partir en Espagne, il côtoiera les sarrasins. L'auteur nous les décrits beaucoup plus développés et raffinés que les anglais et les français. Merci nos ancêtres!
Hier soir, je discutais avec une amie. Beaucoup de souvenirs enfouis sont remontés en surface. Et ma question est: pourquoi certaines personnes restent-elles impunies? Pourquoi des gens qui font énormément de mal autour d'eux, qui détruisent des vies ou des personnes, restent impunis et vivent leur vie comme si de rien n'était? Où est la justice la-dedans? Les années passent. Les conséquences désastreuses de leurs actes persistent, mais eux restent impunis... On dit: diz il rabbi. 7sabhom 3and rabbi... Mais quand?
- Qu'est-ce que tu recherches en amour? - Ma grand-mère a de l'arthrite plein les mains, et elle ne peut plus se mettre de vernis sur les ongles d'orteils, alors mon grand-père le fait pour elle, tout le temps, alors que lui aussi a les mains bourrées d'arthrite.
J'ai entendu cela dans un film hier, et j'ai adoré. J'ai trouvé cela très mignon et émouvant. En fait, chaque fois que je vois un couple de vieux ensemble, plein d'attentions l'un envers l'autre, je me dis que c'est ce que je souhaite pour nous, mon mari et moi. Vivre ensemble et vieillir ensemble.
Je n'arrivais pas à accéder à mon compte gmail. Ma boite mail est inondée de spams.
Un ami informaticien vient de m'aider à récupérer mon compte gmail.
J'ai ouvert une nouvelle boite mail pour me débarrasser de l'autre, tellement j'en ai marre de supprimer les spams.
Je viens de changer tous mes mots de passe.
Sincèrement je commence à en avoir plus que par-dessus la tête de ces sales cons. Ces imbéciles qui ne supportent même pas que l'on puisse oser penser différemment d'eux. Ces adorateurs de la pensée unique: la leur. Ces sales cons qui réclament la démocratie et la liberté d'expression alors qu'ils n'ont aucune idée de comment cela fonctionne. Pour eux la démocratie et la liberté d'expression ne sert qu'à eux, à propager leurs idées, à leur permettre de s'exprimer... Voici un exemple de ce qu'ils peuvent faire dès qu'ils en ont les moyens.
Alors, je le crie haut et fort, je suis et serais toujours contre ce genre d'imbéciles. Je suis et serais toujours contre tous les intégristes. Je suis et serais toujours contre ces adorateurs de la pensée unique. Je suis et serais toujours contre ceux qui veulent nous priver de nos libertés. Je leur dis haut et fort: JE VOUS EMMERDE SALES CONS!!!
Si vous avez lu ma note précédente, vous savez que depuis le 19 Février 09, ma boite mail est inondée de spams. J'en reçois environ 6000 par jours. Au début, je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Suite donc à ma note, j'ai appris qu'un autre bloggeur tunisien est dans le même cas que moi. Un autre bloggeur a suggéré que nous avions été inscrit à un mailing list. J'ai essayé de me désinscrire, mais cela a été impossible, les mails venant "d'endroits" différents. Le point commun entre Weld Byrsa et moi est que nous sommes tous deux administrateurs du groupe
J'ai alors demandé à Hassan El Hilali, lui aussi administrateur du même groupe, il est lui-aussi inondé de spams. Il a demandé autour de lui, tous ses amis anti-islamistes, ou "activistes" comme il les appelle sont dans le même cas. A priori, après nous avoir piratés en Juillet dernier, ces petits cons veulent nous embêter maintenant. Je voudrais savoir si sur la blogosphère tunisienne, d'autres bloggeurs subissent le même sort. Qui est donc dans le même cas que nous? Merci de bien vouloir me répondre.
Il y a une chose qui me sidère depuis un bon bout de temps: les gens qui ont besoin de toi, de te demander un service... et qui te font des appels. Ils ont le culot de demander un service et de te faire payer. Incroyable!!!
Je trouve d'ailleurs cette histoire d'appels anormale. Que celui qui veut parler à quelqu'un paye sa communication!!!
Il peut arriver qu'un jour on soit en panne de crédits, que cela soit une urgence... Ok, là il n'y a pas de problème. Mais il y a des gens qui systématiquement te font un appel et attendent que tu les rappelles. Je suis pas d'accord. Il n'y a aucune raison. Je le conçois de certaines personnes nécessiteuses que je connais, les autres non. Lorsque l'on a les moyens de payer une communication, on la paye, surtout, surtout lorsqu'il s'agit de demander un service quelconque.
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