Depuis mon arrivée sur cette blogosphère, et la découverte du blog de Adib, j'ai envie de lui dire quelque chose: Bravo Adib, j'adore les gens qui sont passionnés par leur métier.
En fait, j'ai eu une fois une mésaventure avec un véto, et il faut croire que je n'ai pas pu l'oublier.
J'avais deux chats. Je les emmenais chez un vétérinaire à Tunis, qui était très gentil et se comportait bien avec eux.
Un été, nous étions en vacances à Hammamet, mes chats avaient attrapé une mycose. Ils avaient des aphtes dans la bouche. Bref, il fallait les soigner.
Emmener des chats dans une voiture, c'est toute une expédition. Ils miaulent de la première seconde jusqu'à l'arrivée. Faire le trajet Tunis/Hammamet, aller retour, une fois par an était largement suffisant pour mes nerfs. Je décide donc de les emmener voir un vétérinaire à Hammamet ou Nabeul.
Annuaire. RDV. Et nous voilà chez le véto.
Que voulez-vous que je vous dise. Ce véto n'aimait pas les animaux.
Comment un vétérinaire peut-il ne pas aimer les animaux?
Je n'ai toujours pas compris. Les années ont passé et je me pose toujours la question.
Comment peut-on être vétérinaire et avoir un tel dégoût des animaux?
J'étais choquée. D'habitude, notre véto "de famille" jouait avec eux. Ils les laissait en liberté dans le cabinet lorsqu'il discutait avec moi. Il les caressait....
Ce véto par contre avait une mine dégoûtée. Il ne supportait pas les chats. Il leur criait dessus.
En plus, il avait un gros berger allemand. Je pense qu'on n'a pas besoin d'être vétérinaire pour savoir que les chats et les chiens... ne s'apprécient pas trop.
Mes chats étaient terrorisés. Le chien aboyait. Le vétérinaire criait.
C'était très sympathique!!!!
J'ai détesté cet homme! Il n'était pas à sa place. Il n'avait pas à faire ce métier.
J'avais compris. La seule explication: l'orientation par ordinateur.
Ce monsieur avait du être obligé de faire des études de véto. C'est la seule explication que j'ai trouvé. Y en a-t-il une autre? Bof!!!
Découvrir le blog d'Adib a été une sorte de consolation pour moi. C'est vrai. Je ne sais pas si vous me comprenez. Mais quel bonheur de trouver un homme passionné par son métier!
Merci Adib.
P.S.: je garde quand même un souvenir amusant de cette mésaventure. Le véto avait prescris du bleu de méthylène pour les chats. Je leur en mettais tous les jours. Ils étaient très comiques: deux chats à la bouche bleue!!!
Sa réaction, si elle n’était pas si triste, me ferait presque rire!!!!
Il est révolté par l'histoire que j’ai racontée hier. Pourtant, il y a eu des cas bien plus grave. Mais….
Le cas le plus dramatique et le plus bête que j’ai vu est le suivant:
Mon fils à l’âge de 3 ans et demi a passé une semaine dans le coma. Il était en service de réanimation sous respirateur artificiel, avec les deux poumons infectés.
J’ai passé presque un mois (2 X 2 semaines) à la clinique (attention, c’est même pas à l’hôpital).
Le cas de mon fils étant un peu exceptionnel, vu l’âge et la raison de sa maladie, les médecins de la clinique venaient souvent nous voir. En fait, j’étais devenue une «habituée» de cette clinique. J’en faisais un peu partie.
Un jour, un pédiatre qui était venu nous rendre visite m’avait raconté une histoire révoltante.
Il était très en colère. Je lui en avais demandé la raison. Il m'avait raconté qu’un nouveau-né venait de décéder par la faute d’une infirmière.
Un nouveau-né avait été placé sous perfusion. Une infirmière était entrée, et elle avait augmenté le débit de la perfusion. Le bébé en était mort. Tout simplement. Je lui pose la question des suites qui seront données à cette histoire. Et c’est le plus révoltant: aucune suite. Personne ne veut avoir de problèmes: ni le pédiatre ni la clinique.
Aux parents, on dira juste que le nouveau-né n’a pas survécu.
Point.
Aucune sanction.
Suite à cette histoire, je suis devenue un vrai chien de garde. Lorsque mes enfants sont hospitalisés, je ne les quitte pas des yeux une seconde. Et c’est ce que je conseille à tous.
J’ai vraiment sauvé la vie de mes deux enfants, à deux reprises.
La première, c’était justement lorsque mon fils était dans le coma. Chaque matin, il subissait un prélèvement sanguin pour une analyse des gaz. En fonction des résultats de ces analyses, le médecin réanimateur ajuste l’appareil respiratoire.
Un jour, j’étais en service de réanimation lorsque j’entends une conversation téléphonique. Je comprends tout de suite qu’il s’agit de mon fils parce qu’il était ce jour-là tout seul en réa. Le matin, les résultats des analyses communiqués au médecin concernaient un autre malade d’une autre clinique. Je vais voir l’infirmier, il était là, assis tranquillement, sans aucune réaction, entrain de parloter au téléphone, exactement comme si son interlocuteur lui parlait foot ou musique. Aucun geste pour aller prévenir le médecin. J’ai été obligée de courir comme une folle à travers les couloirs pour retrouver le médecin et l’informer de l’erreur commise.
Je vais nommer ce médecin, il a sauvé la vie de mon fils et je lui en serais éternellement reconnaissante, il s’agit du docteur Mondher Ben Ameur. Merci docteur.
Le médecin réagit tout de suite. Ensuite, je l’ai entendu passer un savon à l’infirmier. Mais la clinique n’a pas réagi: pas de sanction, ni envers l’infirmier ni envers le labo qui a commis l’erreur.
Je passerais sous silence les problèmes d’hygiène, les erreurs de régime alimentaire……
La deuxième fois, j’ai sauvé la vie de ma fille. Elle était encore bébé. Elle avait été admise dans une (autre) clinique pour déshydratation. La pédiatre l’avait mise sous perfusion. Comme je vous l’avais déjà expliqué, je suis un vrai chien de garde lorsque mes enfants sont hospitalisés (malheureusement pour eux et pour moi, ils l’ont été souvent). Alors, je fais attention à tout. J’avais donc calculé le nombre d’heures qu’il fallait pour lui changer la perfusion.
Depuis l’accident du bébé, je fais très attention au débit des perfusions, et d'ailleurs j'interdis au personnel d'y toucher sans raison particulière.
En France, lorsque mon fils avait été hospitalisé, j’avais remarqué qu’ils disposaient de pompes à perfusion électroniques. J’en avais demandé une à la clinique, ils m’avaient répondu qu’ils n’en avaient pas. Ils m’avaient proposé à la place une pompe mécanique, mais avec un débit contrôlé. J’avais accepté.
Les heures passaient, la poche de la perfusion restait presque au même niveau. Le débit était trop lent. 6 heures passent. 12 heures. Et la poche n’est même pas à la moitié alors que nous aurions du être à la deuxième poche.
J’appelle la pédiatre. Elle me dit qu’elle avait parlé avec l’infirmier, et qu’il l’avait rassurée. Il lui avait dit qu’il avait pris la température de ma fille toutes les heures et qu’elle se portait très bien.
Là, j’au hurlé. L’infirmier n’avait pas mis les pieds dans notre chambre de toute la nuit: comment a-t-il pu prendre la température de ma fille? Par télépathie?
Elle me rappelle un moment plus tard pour me dire que l’infirmier était entré tout doucement lorsque je dormais.
Je n’avais pas fermé l’œil de la nuit. Pour prendre la température de ma fille, il fallait la déshabiller et lui enlever la couche. Comment est-ce que je ne me serais aperçue de rien?
Bref, ce n’est pas le plus important.
Je m’inquiétais: ma fille se déshydratait, et personne ne voulait réagir.
18 heures passent. Ma fille est de plus en plus faible. J’essai d’appeler le médecin de garde, il n’a pas daigné se déplacer pour la voir.
Finalement, je commence à m’affoler et à la clinique, personne ne réagit.
Mon cousin est chirurgien. Je lui téléphone, et lui décris l’état de ma fille. Il me dit que je dois immédiatement appeler un médecin réanimateur.
Malgré les années qui ont passé, je me rappelle du docteur Mondher Ben Ameur. J’arrive à lui téléphoner. Il réagit tout de suite (merci encore docteur). Il contacte le service de réa de la clinique qui enfin daigne m’écouter. Ils ont enfin réagit. La pompe à perfusion était en panne.
La clinique dispose d’une pompe à perfusion électronique (alors qu’au début, ils avaient nié). Le service réa s’est enfin occupé de ma fille et elle a été sauvée.
En conclusion, que faut-il comprendre?
Que même dans les cliniques privées, le service laisse à désirer.
Les compétences médicales sont bonnes et même très bonnes. Nos médecins sont excellents. Mais alors le personnel……..
Finalement, en Tunisie, lorsque l’on tombe malade, il faut:
- avoir de l’argent pour payer, parce que le service public est plus qu’horrible.
- avoir un minimum d’instruction, pour pouvoir comprendre, surveiller, calculer un débit, suivre un traitement,….
- être sur ses gardes, surveiller le personnel médical: ce sont des menteurs et des imbéciles, et n’ont aucune conscience professionnelle.
- surtout ne pas être timide, pour pouvoir réclamer et rouspéter…
- il faut être pistonné pour pouvoir même appeler un médecin!!!!
Des histoires sur les hôpitaux et les cliniques, je pourrais en raconter encore et encore. Je pourrais écrire un livre entier.
Surtout depuis que mon fils a été hospitalisé en France. J’ai vu un hôpital français fonctionner. Je peux voir la différence. Et la différence est E N O R M E.
Mouwaten Tounsi voudrait que nos journeaux en parlent.
Mais pourquoi donc?
D’après nos journaux, tout va très bien dans le meilleur des mondes.
Pourquoi en Tunisie les malades vont-ils à l’hôpital public?
Est-ce pour être soignés ou pour être maltraités?
Je vous raconte ce qui est arrivé à une jeune femme cette semaine.
Il s’agit d’une jeune femme qui s’est mariée cet été.
Il y a environ 3 semaines, elle a eu très mal au ventre. Je lui ai conseillé de voir un médecin et de faire un test de grossesse.
Elle était effectivement enceinte, mais ne le savait pas encore.
Samedi dernier, elle a saigné. Je lui ai conseillé d’aller aux urgences de l’hôpital Mongi Slim à La Marsa (je le nomme, ils n’ont qu’à assumer).
Le médecin qui la voit donne des ordres pour qu’elle soit immédiatement hospitalisée.
Elle sera gardée à l’hôpital samedi et dimanche sans aucun soin particulier.
Le lundi matin, on lui dit que les médecins ne travaillent pas le week end, et on lui fait enfin une échographie.
Ensuite, une personne vient lui dire qu’elle peut sortir.
On l’informe que sa grossesse s’est arrêtée (al hbala waqfet). Et on lui demande de revenir le jeudi 14 décembre pour une nouvelle échographie.
Elle paye 100d (presque la moitié du salaire mensuel de son mari).
Elle me raconte cela. Je suis révoltée. Qu’a-t-elle exactement? Si le bébé est mort, ne doit-elle pas faire un curetage? Si la grossesse s’est arrêtée, pourquoi doit-elle revenir 10 jours plus tard pour une échographie?…
Beaucoup de questions sans réponses.
Je l’emmène hier chez mon gynécologue. Il l’examine et lui fait une échographie. Il est scandalisé. Le bébé est mort depuis environ 1 mois. Il faut l’enlever d’urgence pour éviter une hémorragie et une infection.
Il lui prépare un dossier complet. Avec clichés, lettre explicative détaillée et lui demande d’aller directement à l’hôpital.
A l’hôpital, elle se fait engueuler tout simplement. On lui reproche d’avoir consulté un médecin. Et on lui dit que ce n’est pas à lui de leur apprendre leur métier. Ils lui disent de ne pas revenir avant le 14/12/06.
Je rappelle le gynécologue. Il est lui-même outré. Il confirme que son cas est urgent et qu’elle fera bientôt une hémorragie.
C’est une impasse.
Je lui demande combien coûte un curetage.
Ce médecin est génial. J’aimerais donner son nom ici, mais je ne le peux pas. C’est dommage.
Savez-vous ce qu’il a fait?
Il lui a donné RDV ce matin à 8h à la Clinique. Il va l’opérer lui-même GRATUITEMENT. Je prendrais en charge les frais de la clinique.
Elle m’a téléphonée hier soir, elle a eu une hémorragie. Elle a eu la peur de sa vie.
Que penser de tout cela?
A quoi servent nos hôpitaux?
Ayant deux enfants présentant beaucoup de problèmes de santé, j’ai malheureusement du avoir à faire aux hôpitaux tunisiens à plusieurs reprises. Je peux en raconter des vertes et des pas mûres à propos de ces hôpitaux. A commencer par l’hôpital des enfants de Bab Saadoun.
Nos médecins sont très bons. Ils ont un excellent niveau. Mais le personnel hospitalier est composé de fonctionnaires. En fait de caricatures de mauvais fonctionnaires. Ils sont là juste pour percevoir un salaire en fin de mois.
Aucune conscience, ni humaine, ni professionnelle. Aucune compassion. Les malades sont du simple bétail.
Jamais je n’oublierais ce que j’ai vu au service orthopédique de l’hôpital des enfants il y a une dizaine d’années. Imaginez une grande salle. Des enfants couchés dans des lits sales. Pour certains, des membres plâtres, «cloutés»…. Et je les ai vus pendant leur repas. Des tous petits enfants à qui on coince un biberon, et qui doivent se débrouiller pour le boire. Si le biberon bouge, tant pis pour eux, ils ne mangeront pas. S’ils s’étouffent, tant pis pour eux aussi.
De tous les services hospitaliers que j’ai vus à Tunis, un seul mérite des éloges. Il s’agit du service de Pédiatrie de l’Hôpital Mongi Slim, dont le chef de Service est le Professeur Maherzi. Je le nomme ici, parce que j’ai énormément de respect pour lui et pour son travail. Son service est très propre. Il est très bien tenu et le personnel est très très poli (miracle). Comment fait-il?
(Ce n’est pas un parent, ni même un ami, mais il s’était occupé de ma fille il y a environ 3 ans). Merci Professeur.
Dernières nouvelles (16:36): Je viens d'avoir le gynécologue au téléphone. L'intervention s'est bien passée. La patiente s'est reveillée de l'anesthésie.
Je sais que certains vont dire que MEMRI est une TV juive, qu’elle fait de la propagande anti-islam…..
Franchement, cela m’est complètement égal. Ces émissions ou ces clips, elle ne les tourne pas. Elle n’oblige pas ces pseudo-ulémas à dire des conneries. Elle ne fait que «collecter» ces conneries.
La chaîne Al-Risala TV (Saudi Arabia/Kuwait) a diffusé le 04/6/2006, ce programme produit par le Ministère Saoudien des Affaires Religieuses (traduction française pour ceux qui ne comprennent ni l’arabe, ni l’anglais).
Franchement, ne trouvez-vous pas ce que dit cet "intellectuel" ridicule?
Et comme par hasard, il parle du Danemark. N’y a-t-il aucune relation avec certaines caricatures…?
Quel pays légitime le mariage humains/animaux?
Ne confond-il pas avec les sites pornos qui montrent des scènes de zoophilie?
Que veut-il insinuer?
Que les occidentales et plus particulièrement les Danoises, sont des dépravées? Qu'elles couchent à gauche et à droite avec n’importe qui?
Trop bête. Trop Con. Parfait imbécile.
UPDATE:
J'avais publié cette note le 21/11/06. Aujourd'hui, 03/12/06, sur Canal+, dans l'émission "L'effet papillon", ils ont parlé de cette émission. Ils ont posé cette question: "est-ce en réponse aux caricatures danoises"?
Je pense que oui. Mais je trouve cette réaction vraiment mesquine.
"D'après une étude britanique, à chaque fois qu'un homme augmente de 16 points son QI, ses chances de se marier grimpent de 35% alors que pour une femme, 16 points de plus, c'est 40% de chances en moins."
Je viens de lire cela dans le BIBA du mois de Novembre 2006 (que j'ai trouvé chez le coiffeur, je viens de me faire couper les cheveux).
Celà signifie-t-il que les hommes ont peur des femmes intelligentes????
Tout à l’heure, j’ai regardé l’émission « Lundi investigation » sur Canal+. C’était sur les femmes afghanes qui se font immoler par le feu. Il paraît qu’environ 200 femmes se suicident chaque année de cette manière en Afghanistan.
La famille que nous avons vue dans ce reportage est une famille relativement aisée. Il s’agit d’une famille de commerçants. Concernant les familles pauvres, il paraît que des cadavres de femmes calcinées sont juste jetés auprès des poubelles.
Gololaï, une jeune femme d’une vingtaine d’années, s’est immolée par le feu suite à une énième dispute avec son mari. Il la battait souvent.
Plusieurs points m’ont frappée dans ce reportage:
- cette jeune femme avait dès le début refusé de se marier avec son mari. C’était son cousin et toute la famille avait approuvé ce mariage. Elle a donc été forcée d’épouser un homme qu’elle n’aimait pas.
- sa belle-famille: son beau-père était son oncle paternel. Le frère de son propre père, et pourtant, il l’a traitée comme si elle était une esclave.
A moins que toutes les femmes soient traitées de la sorte!
Lorsque Gololaï s’est immolée par le feu, sa belle-famille était présente. Ils ont continué tranquillement à regarder la TV.
Ensuite, ils étaient là à la blâmer au lieu de blâmer leur propre fils qui la maltraitait.
- Gololaï s’est immolée par le feu, mais elle n’a été conduite à l’hôpital que quelques heures plus tard. Devinez un peu pour quelle raison?
Sa famille attendait la tombée de la nuit pour la sortir. Son corps à 95% brûlé ne pouvait être recouvert de la burqua. Il fallait donc attendre l’invisibilité de la nuit pour la sortir.
Pourquoi? Aurait-elle été trop sexy sans sa burqua?
- l’âge apparent et l’âge réel de ces femmes ne concordent pas. Gololaï paraît bien plus que ses 20 ans. Mais la plus choquante, c’est la maman de Gololaï: cette femme décharnée, ridée, vieille, n’a que 40 ans. J’étais choquée, cette vielle femme est plus jeune que moi. Pourtant en apparence, elle pourrait être ma mère ou ma grand-tante. Quelle vie mènent-elles donc pour vieillir si prématurément ?
- les discussions à propos d’argent. On oublierait presque que ces gens parlent d’une femme. S’ils avaient parlé d’une vache, d’une poule ou même d’un camion de marchandises, ils auraient eu plus d’égards qu’ils n’en ont eu pour Gololaï. Cette jeune femme agonisait, et sa belle-famille était là à réclamer le remboursement de la dot, puisqu’elle ne pouvait plus faire le ménage!!!!
- l’hôpital: aucune hygiène, pas de moyens, pas de médicaments….
- le mollah qui condamne l’immolation par le feu parce qu’interdite par l’islam. J’ai respiré lorsque j’ai entendu cela. Naïve comme je suis, je pensais qu’il allait poursuivre en disant que le mari n’aurait jamais du la maltraiter, qu’il fallait veiller sur elle, lui prodiguer les meilleurs soins…. Et bien, non. Non, il a dit que c’est interdit par l’islam, donc Gololaï n’a pas le droit à un enterrement selon les rites musulmans!!!!
Cette femme a été maltraitée pendant toute sa vie et en plus, la méchanceté des hommes allait la poursuivre jusque dans la mort???
Heureusement, grâce à la TV, Gololaï a été enterrée et les hommes lui ont rendu hommage.
Trop tard…….
C’est horrible. Les conditions de vie de ces femmes sont horribles. Je n’ose même pas imaginer la vie des femmes appartenant à des familles pauvres!!!!
Suite à la demande de Néfertiticommentant mon post, j’ai essayé de trouver des sites en français qui parlent de Kareem.
Je n’ai trouvé que celui-là. Il n’est pas très intéressant.
Alors, je vais essayer de raconter avec mes propres mots.
Je n’ai pas lu tout le blog de Kareem, c’est vraiment impossible car trop long.
Kareem est un jeune étudiant en deuxième année, à la fac de droit de l’Université d’Al Azhar en Égypte.
Dans son blog, il a critiqué l’islam.
Il a aussi pris parti pour la mixité au sein de l’université, et aurait écrit une note sur un site chrétien.
Il a aussi condamné les débordements d’une manifestation à la suite de laquelle une église avait été endommagée.
En novembre 2005, il avait été arrêté une première fois pendant 18 jours.
En mars 2006, il a été «jugé» par un conseil disciplinaire de l’université qui l’a expulsé.
A cause de l’influence de l’université d’Al Azhar en Égypte, aucune autre université n’a voulu l’inscrire.
Le dossier de son «procès» avait été transmis par l’université à la police, qui l’a arrêté le 06/11/06.
La semaine avant son arrestation, il avait publié sur son blog un post où il critiquait (d’une façon satirique, je trouve), l’université d’Al Azhar. Et il clamait haut et fort qu’il était libre de s’exprimer et d’exprimer ses opinions malgré toutes les menaces d’Al Azhar, les menaces de mort, et même malgré une tentative de meurtre, perpétrée par certains étudiants extrémistes, à laquelle il avait miraculeusement échappé.
Dans ce post, Kareem avait rappelé les représailles commises par Al Azhar contre d’autres personnes qui avaient auparavant tenu des propos anti-extrémistes: le docteur Nasr Hamed Abou-Zeid, et l’écrivain Mme Nawal Saadawi.
Un Comité de Soutien a été constitué. Une pétition est proposée à la signature des internautes. Plusieurs organisations se sont mobilisées pour demander la libération de Kareem.
Pour ceux qui sont intéressés, je recommande ces deux articles:
Les islamistes revendiquent la liberté d'expression. Ok, c'est leur droit. Mais pourquoi refusent-ils ce droit à ceux qui développent des idées contraires aux leurs???
L'histoire du jeune Kareem est une preuve qu'eux-même ne respectent pas et n'accordent pas ce droit aux autres.
Liberté d'expression, OUI, lorsque c'est pour avoir les mêmes idées qu'eux.
Liberté d'expression, NON, lorsque l'on prône des idées laïques.
A l’époque de nos grands-mères et mères, je pense qu’il ne faut pas parler de prostitution. Les mariages étaient arrangés, c’est tout. Même en Europe, c’était pareil.
Il paraît qu’à l’origine le mariage était justement un moyen de préservation du patrimoine familial.
Quoi de plus normal d’ailleurs pour ces parents que de vouloir assurer une certaine sécurité à leurs filles, généralement illitrées et complètement dépendantes.
Qu’en est-il aujourd’hui?
Je pense qu’après une certaine période, juste après la libération des femmes, la tendance était au mariage amour/famille/entente…
Aujourd’hui, oui, peut-être bien que Kassus a raison, et que le mariage est devenu prostitution.
Pourquoi?
Je me le demande!
Il paraît qu’il y a de moins en moins d’hommes qui veulent se marier.
Mais je pense que ce sont surtout les femmes qui sont devenues matérialistes. J’ai l’impression qu’elles veulent tout et tout de suite.
Où sont les jeunes femmes qui rêvaient de fonder une famille avec un homme, et de lutter avec lui, grandir avec lui, faire un bout de chemin avec lui?
Où sont-elles?
J’ai l’impression que le mariage est devenu un simple moyen d’acquérir un certain statut social, une situation, de l’argent… Et surtout, le dernier sac Chanel ou Dior, le Jeans Dolce Gabbana, la chaussure Gucci, la ceinture Hermes, la X5 ou la Porshe Cayenne….
On pourrait croire que c’est la chose la plus importante.
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