Ils sont comme moi, ils adorent la cuisine asiatique.
Par hasard, nous avons trouvé mes cousins et ma sœur. Nous étions donc une grande table. C’était très sympathique.
J’ai adoré la cuisine de ce restaurant.
Je n’en connaissais que le côté traiteur, j’avais déjà commandé chez eux, et j’avais aussi eu l’occasion de manger leur cuisine chez des amis.
Hier, j’ai enfin «fait la connaissance» du restaurant. Cela m’a permit de goûter de nouvelles spécialités, comme les brochettes bœuf/fromage. Un vrai délice.
En vérité, j’appréhendais un peu, Jacob m’avait dit qu’il avait déjeuné la-bas une fois, et qu’il n’avait pas trop apprécié la soupe. Comme je ne suis pas très soupe… j’ai voulu essayer quand même!
Les sushi, un vrai régal. Nous en avons pris des différents, cela nous a permit de goûter plusieurs variétés.
Je suis contente, qu’enfin à Tunis, nous trouvons aujourd’hui toutes ces spécialités culinaires. Il n'y a pas si longtemps, on ne pouvait se régaler ainsi qu'en voyage.
Ce que j’ai aussi apprécié, c’est le rapport qualité/prix. Belle surprise lors de l’arrivée de la facture, vu les quantités et surtout la qualité, je m’attendais à plus.
Ensuite, ma sœur nous a traîné à la Marsa pour manger des glaces. Nous avons été à la «Yaghourterie». Je ne connaissais pas du tout. Le concept est original. Mon fils a beaucoup aimé, moi pas trop. Il faut dire que j’ai dépassé le stade de l’adolescence et celui des glaces multicolores, depuis bien longtemps. Mais adresse sympa quand même pour amuser des enfants.
Vendredi soir, nous sommes allés dîner au restaurant Li Baï. En principe, c’est mon restaurant préféré. Nous y allons assez régulièrement depuis des années.
Ce restaurant, à part une très bonne cuisine, avait un excellent service. Peut-être même le meilleur de Tunisie.
Il y avait un maître d’hôtel, Kaïs, qui était exceptionnel. D’abord, il était toujours là pour accueillir les clients, et je dirais même, les accueillir d’une façon personnalisée. Il disait bonjour, il demandait des nouvelles des amis, des enfants…
Ensuite, nous ne commandions même pas. Kaïs s’en chargeait. Il connaissait tellement bien nos goûts, qu’il pouvait choisir pour nous. Et il pouvait même se rappeler si une personne ne mangeait pas quelque chose, par exemple, il savait que je ne mangeais pas les oignons crus et il ne m’en servait jamais.
Kaïs n’est plus là, et c’est bien dommage.
Il y a quelques semaines, nous avons dîné au Li Baï avec un couple d’amis. C’était très bon. Mais… plus de raviolis vapeurs, plus de glace frite… Je trouve que cela ne fait pas très sérieux pour un restaurant de ce standing de ne pas pouvoir servir des plats se trouvant sur la carte. Je trouve le «il n’y en a plus» pas très sérieux comme réponse.
Ensuite, ce soir-là, nous étions les derniers. Nous discutions, et tout d’un coup, les lumières ont été éteintes. Pas normal. Ils n’auraient jamais du faire une chose pareille. Nous étions les derniers, et ils pouvaient nous attendre encore quelques petites minutes. Nous avions finis de manger, nous avions payés… Il n’était pas normal que nous retrouvions tout d’un coup dans l’obscurité presque totale!
Vendredi dernier, nous y sommes retournés. Et vraiment ce soir-là, déception. Même concernant la qualité des plats.
Je ne sais pas s’il y avait un maître d’hôtel ce soir-là, parce que nous ne l’avons pas vu!
Et nous avons eu affaire à un serveur qui ne savait rien, qui ne comprenait rien et qui ne pouvait répondre à aucune question. Il nous donne les cartes. Il attend la commande.
Première question: est-ce que les crevettes aigre-douces sont en beignets?
Il a fallut lui expliquer ce que sont les crevettes en beignet. Il n’a rien compris.
Deuxième question: quelle est la différence entre les trois plats proposés: crevettes à la sauce aigre douce, crevettes à l’orange et crevettes à la sauce aux fruits?
Je me demande s’il a compris la question. Mais sa réponse a été de répéter à plusieurs reprises, le nom des plats. Ce qui démontre qu’il ne connaît même pas sa carte. Inadmissible aussi dans un restaurant de ce standing!
Pareil pour les nouilles, il est incapable de dire qu’elle est la différence entre les différents plats de nouilles proposés. Il est là comme un perroquet à répéter nos questions et les noms des plats.
Ce soir-là, la cuisine n’était pas fameuse non plus. Presque pas de sauce pour bien pouvoir manger son riz… Les raviolis à la vapeurs collaient au plat et tombaient en morceaux…
Mon mari a même demandé si le chef n’aurait pas changé. Ils disent que non. Bon, peut-être que c’était son jour de congé!!!
Je vous donne un petit renseignement pour ceux que cela intéresse: il n’y a presque pas de différence entre les crevettes à la sauce aigre-douce et les crevettes à la sauce aux fruits. Du moins, aucune différence à l’œil nu!!!!
C’est vraiment dommage pour un restaurant pareil. Depuis plusieurs années, il est mon préféré à Tunis. Va-t-il le rester?
J’ai fait la connaissance cette semaine d’un couple de français . Ils sont en Tunisie pour quelques jours.
Mon mari et moi les avions invité à dîner Mercredi soir. J’avais proposé Dar El Jeld pour leur faire goûter la cuisine tunisienne, et je ne regrette pas ce choix.
Lors du dîner, j’ai eu le plaisir de faire la connaissance de personnes très charmantes.
Ce que j’ai le plus admiré en eux, c’est leur ouverture d’esprit.
Ils viennent de rentrer du Vietnam. J’ai appris qu’ils voyagent énormément. Et ce que j’ai apprécié chez eux, c’est qu’ils voyagent «intelligent». Ils ne sont pas du genre à griller au soleil pendant des heures, au contraire, ils sont avides d’activités. Ils ont visité un très grand nombre de pays, et particulièrement, des pays très lointains. Ils ont une multitude d’histoires et d’anecdotes à propos de ces pays visités. Ce que j’ai adoré, c’est qu’ils ne dénigrent aucun des pays visités, comme certains qui n’aiment voyager que pour se convaincre que leur propre pays est le meilleur.
Ils ont fait de la plongée sous-marine, du ski de randonnée, de l’escalade…
Ils ont visité des villes, des villages, des monuments, des paysages…
Ils sont arrivés au restaurant avec un guide sur la Tunisie. On aurait presque dit qu’ils l’avaient appris par cœur. Ils ont posé des dizaines de questions.
A notre honte, il nous ai arrivé de répondre par des: «je ne sais pas», «je ne connais pas», «ah bon? Je n’en ai jamais entendu parler»…
Mais ce qui faisait vraiment plaisir à voir, c’est leur enthousiasme. Ils étaient intéressés par tout ce qu’ils voyaient. Ils faisaient attention à tout…
Le restaurant Dar El Jeld nous a vraiment fait honneur en tant que tunisiens. La nourriture était vraiment excellente. Le service impeccable. Et bien-sûr, le décor est splendide.
Par chance, la dame s’est révélée être architecte d’intérieur. Elle faisait attention à tous les détails de décoration. Ils ont pris plusieurs photos.
Il y avait un cithariste. Il a joué plusieurs airs très connus. En fin de soirée, nous n’étions plus que 3 tables. Par hasard, parmi les clients, il y avait une jeune femme qui nous a chanté des chansons de Fairuz, et une chanson de Hédi Jouini. C’était vraiment très bien. Les français ont beaucoup apprécié. Le cithariste nous a reconnu mon mari et moi. Il parait qu'il faisait parti de l'orchestre qui a joué à notre outiya. Il y a quand même 18 ans, mais il se rappelait de tout. Incroyable.
Le lendemain, nous les avons invité à déjeuner chez Mamie Lily. Je pense qu’ils ont aussi aimé. J’ai l’impression qu’ils ont apprécié Jacob. Ils voulaient visiter La Goulette, dont ils avaient déjà entendu parler.
Ils nous ont raconté une mésaventure qu’ils avaient subi le matin même aux souks. Ils se sont fait arnaquer par un marchand de tapis, mais ils ont pris la chose avec philosophie. Ils en riaient.
Il y a des années, je me suis faite arnaquer dans les souks de Casablanca, et à chaque fois que j’y pense, cela m’énerve. Pourtant, il s’agissait d’un petit montant. Mais c’est pour le principe, j’aime pas l’arnaque. Eux, en riaient. Ils ont dit que c’étaient les risques des voyages, pourtant, il s’agissait quand même d’un montant important.
Mon mari m'a invitée hier soir au restaurant à La Goulette.
Le mari de Dooda avait découvert que le guide Michelin recommandait un restaurant de La Goulette "Mamie Lily". Il avait fait découvrir ce restaurant à ses amis (dont mon mari) il y a environ 2 semaines.
A son tour, mon mari a insisté hier soir pour me le faire découvrir.
Nous arrivons.
Je suis absolument surprise. C'est une petite maison avec jardin à La Goulette.
A l'intérieur, c'est encore une maison, pas un restaurant. En fait, rien ne semble indiquer qu'il s'agit d'un restaurant, au contraire, on a vraiment l'impression d'être dans une maison où des gens vivent. C'est comme si on est invité à manger chez des amis chez lesquels on se sent vraiment à l'aise. L'empreinte du maître des lieux se voit partout: ses livres, sa musique, les tableaux qu'il a peint, des portraits de famille...
D'après le propriétaire, il s'agit du dernier restaurant "Kacher" du monde arabe.
Cuisine et ambiance juives tunisiennes.
Une kémia accompagnée d'un petit verre de boukha, nous ont été servis en début de repas. Ensuite, kafta (différente de la kafta "musulmane"), petites bricks, un couscous boulettes (séquence souvenirs estudiantins pour moi) et une mechmachia. Nous ne connaissions pas ce plat. En fait, c'est une combinaison de marqua hlouwa et masfouf.
Mon mari adore.
Pour moi, c'est un peu plus complexe. C'est un mélange de nostalgie, de souvenirs...
J'ai replongé dans cette ambiance juive dans laquelle j'avais passé de nombreuses années. De très heureuses années. Je pense que j'avais donc un regard emprunt de tendresse envers tout ce que je voyais et... mangeais.
L'acceuil est très chaleureux, et le maître des lieux vaut le déplacement à lui seul.
Il s'agit d'un juif Tunisien, originaire de La Goulette. Il a vécu en France pendant 18 ans, mais il a fait ensuite le choix de rentrer au pays. D'après lui, la qualité de vie en Tunisie est bien meilleure qu'en France (petit clin d'oeil à Houssein et Samsoum).
Gilles Jacob Lellouche (c'est son nom), est titulaire d'un diplôme en marketing. Il a laissé tomber la vie parisienne pour revenir dans SON pays. Il a ouvert ce restaurant avec sa maman Lily.
Diner avec les enfants au Tam Tam (Sidi Bou Saïd). Ce restaurant a su préserver sa qualité et garder une ambiance sympa pour les familles. On y mange bien aussi.
Je leur fais un peu de pub, mais promis juré, je n'ai aucune rémunération pour cela.
Je vous conseille le fondant au chocolat. Délicieux!
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