Pourquoi la vie est-elle si difficile? Pourquoi ne peut-on choisir le moment de sa mort? Pourquoi ne peut-on pas dire"c'est maintenant que je veux mourir"? Pourquoi certains sont-ils méchants? Pourquoi les gens sont-ils si compliqués? Pourquoi courre-t-on toujours derrière ce que l'on ne peut avoir? Pourquoi certains sont-ils envieux? Pourquoi ne peut-on pas toujours se conduire naturellement? Pourquoi faire compliqué lorsque l'on peut faire facile? Pourquoi certains ne comprennent-ils que la menace? Pourquoi ne fait-on attention à une personne que lorsque l'on craint de la perdre? Pourquoi certains sont-ils si mesquins? Pourquoi vivre? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi? Pourquoi?
Je viens de recevoir ce mail. J'ai apprécié cet humour. Je publie ce mail tel quel, bien que je ne sais pas du tout si c'est la réalité ou une simple blague. J'ai essayé de vérifier sur Internet, mais je ne trouve cette anecdote que dans un blog sans qu'il y ait mention de la source. Alors, vrai ou pas vrai.... De toute façon, c'est intelligent et cela fait rire... enfin, j'espère!!!!
Exemple remarquable de discours politique s'étant produit récemment au sein de l'Assemblée de l'ONU et qui a fait sourire la communauté mondiale.
Discours du représentant palestinien à l'ONU:
-Avant de débuter mon intervention j'aimerais vous dire quelque chose à propos de Moïse. Lorsqu'il frappa le rocher et fit pénétrer les eaux, il pensa, quelle magnifique opportunité de prendre un bain !
Il ôta ses vêtements, les posa sur le rocher et entra dans l'eau.
Lorsqu'il sortit et désira se rhabiller, ses vêtements avaient disparu. Un israélien les lui avait volés.
Le représentant israélien se leva en colère et vociféra:
- De quoi parlez-vous? Les Israéliens n'étaient même pas là à l'époque!.
Le représentant palestinien sourit et ajouta:
- et maintenant que les choses sont clairement établies, je vais commencer mon intervention.
Dernièrement, j'ai découvert ce peintre que je ne connaissais pas. J'ai beaucoup apprécié ses tableaux. Je suis allée faire un petit tour sur internet pour en savoir plus sur lui.
Samedi, j'ai enfin pu voir la pièce Ichkabad 2. Cela fait un bon bout d temps que j'avais envie de la voir, tellement on m'en avait dit du bien. En Novembre, j'avais déjà été au Teatro, mais après avoir fait la queue au guichet, j'ai du faire face à un "complet", plus de billets!
Ichkabad. Au début, je ne comprenais pas ce que cela voulait dire. Ichkabad. On a l'impression qu'il s'agit du nom d'une ville. Mais en fin de compte, Ichkabad c'est "passion de gens".
Et c'est un peu de cela qu'il s'agit. De gens ordinaires, de relations hommes/femmes, d'amour... mais aussi des relations pouvoir et citoyens, et la façon dont on voudrait former des citoyens modèles.
Relations hommes et femmes. Amour, désamour, espoir, désespoir, déceptions, joies, tristesses....
Hier, j'avais pensé à Klem Il lill. Dans la forme. Dans la forme, j'ai trouvé dans Ichkabed, un peu du klem ill lill. A moins que cela soit moi qui ait une sorte de nostalgie pour klem illil! Je dirais que de toute façon, on reconnait l'écriture du grand Taoufik Jebali (en collaboration avec Raja Farhat).
Comme je l'ai dit, Ichkabed c'est essentiellement les rapports hommes/femmes. Les rapports amoureux. Les rapports difficiles. Les malentendus. Les passions. Les préjugés. La société et ses interdits. La femme libre. La femme libérée. La femme émancipée. La femme désespérée. Et l'homme, le macho, l'homo, le coincé, le fort, le faible, le dragueur, le trompé, l'infidèle...
Ces hommes et ces femmes sont jeunes, vieux, sœurs, frères, maris, épouses...
Et dans tous ces rapports amoureux, on a l'impression qu'aussi bien les hommes que les femmes sont perdus, ils ne semblent pas se trouver, se retrouver, leurs rapports sont déséquilibrés, leurs langages sont différents, leurs identités mélangées...
La force de cette pièce est qu'elle nous fait rire. Nous rions de nos désespoirs, nous rions de nos contradictions, nous rions de nos frustrations, nous rions de notre éducation, de notre société, de nos traditions, de nos forces, de nos faiblesses, de notre hypocrisie, de nos rêves...
Nous rions. Vraiment.
Une heure passe en un éclair. Je dirais presque que le seul défaut de cette pièce est qu'elle ne dure qu'une petite heure. Une toute petite heure. On aimerait pourtant bien rire encore. Rire encore et encore de nos faiblesses, de ce rapport de force perpétuel entre les hommes et les femmes, duquel personne ne sort vainqueur.
Je pense qu'il faut rappeler que les comédiens ne sont pas des professionnels. La pièce est en effet interprétée par les élèves de la 4ème année d’El Teatro Studio. Bravo. Sincèrement, ils ont vraiment été à la hauteur. Encore bravo pour eux.
Si vous avez envie d'aller voir cette pièce, de nouvelles représentations sont prévues les 29-30-31 janvier 2009 à 19H30 au Teatro.
Mon mari et mon fils adorent la ricotta. J'en achète souvent, mais il arrive que pour une raison ou une autre, ils n'en mangent pas et au bout de 3 ou 4 jours, elle n'est plus aussi bonne. Alors, j'ai trouvé le truc pour ne pas la jeter: je la congèle.
La congélation n'abime pas la ricotta, seule sa structure change.
Parfois, il en reste très peu. Je la congèle quand même dans une boite. Et à chaque fois que j'en ai encore un peu, je rajoute dans la même boite, et direct congélateur.
Après, très facile à utiliser.: la ricotta se décongèle très rapidement.
Lorsque par exemple, j'ai des invités surprise => tarte.
J'utilise la ricotta, j'y ajoute des oeufs, et ce que j'ai, comme par exemple du poulet, ou du jambon, ou des champignons, ou du thon, ou même du poisson. Quelques minutes au four, et voilà une délicieuse tarte prête à être dégustée.
Ce midi, pas d'invités, mais j'ai eu envie d'une tarte aux fromages.
J'ai décongelé ma ricotta. J'y ai ajouté des œufs, et divers fromages (emmenthal, cheddar, numidia, fromage fondu...). Bien mélanger le tout.
Au congélateur, j'ai aussi toujours des pâtes toutes prêtes, qu'on achète dans le commerce. Très pratiques. Un fond de tarte est vite préparé.
Voilà, le tour est joué!
Reste à déguster.
C'est ce que nous avons fait tout à l'heure, en pensant très fort à vous tous. Vous vous en êtes aperçus, non?
Update 1:
Je ne pense jamais à prendre des photos, parce que je ne pense pas écrire une note à l'avance. Ce n'est que par la suite que l'idée vient...
Pour faire plaisir à Miss Gourmandise, j'ai pris une photo de ce qui reste de la tarte. Désolée, je ne peux faire mieux!
Update 2: Une pensée particulière pour Stupeur. Vous ne le savez peut-être pas, mais il est fou amoureux de fromages!
Update 3: (04/08/2011) Voici une photo de la tarte aux fromages que j'ai faite aujourd'hui selon la même recette:
"La suspicion, l'intolérance et la défiance nous séparent toujours plus. Or, nous sommes plus forts quand nous écoutons et plus intelligents quand nous partageons nos cultures"
Hier soir, je suis allée voir le film "Les trois singes" qui passe actuellement à la salle AfricArt.
Je n'avais pas l'intention d'écrire une note au sujet de ce film. Pourquoi?
Parce que hier, je l'avais vu dans le cadre du cinéclub du mercredi, donc suivit d'un débat.
Parce que je n'ai pas vraiment aimé ce film. Mais certains spectateurs étaient tellement enthousiastes, ils parlaient de chef d'œuvre, l'un d'entre eux allant même jusqu'à dire qu'il s'agit d'un des plus beaux films qu'il ait jamais vu... Voyant cela, je me suis dit que puisque je ne partageais pas cet enthousiasme, c'est que c'était moi qui n'avais pas compris le film. Alors pourquoi en parler?
Je suis rentrée à la maison, j'ai fait une petite recherche sur internet. Qu'en pensent les gens, les critiques...?
A priori ce film ne laisse pas indifférent. Une majorité de personnes ont aimé, d'autre pas.
Peu importe, je vous conseille vivement d'aller le voir, vous pourriez ainsi vous faire votre propre idée. Et qui sait, il sera peut-être pour vous aussi le plus beau film de votre vie?!
Synopsis:
Une famille disloquée à force de petits secrets devenus de gros mensonges, tente désespérément de rester unie en refusant d'affronter la Vérité. Pour ne pas avoir à endurer des épreuves et des responsabilités trop lourdes, elle choisit de nier cette Vérité, en refusant de la voir, de l'entendre ou d'en parler, comme dans la fable des "trois singes". Mais jouer aux trois singes suffit-il à effacer toute Vérité?"
Ce film a reçu le prix de la mise en scène au dernier festival de Cannes. Je n'ai pas saisis la raison de ce prix, mais je ne suis pas spécialiste du cinéma pour pouvoir bien juger. Quoiqu'il en soit, le cinéaste a voulu faire un film pesant, et il y a réussi.
Toute l'atmosphère du film est pesante. Les couleurs: noir et blanc ou couleurs? A un moment je me suis presque posée la question. Les couleurs étaient tellement atténuées que l'on aurait dit du noir et blanc. Le décor est pesant. Les situations étaient pesantes. Les personnages, les gros plans sur leurs visages... Tout était pesant.
Comme l'a dit un spectateur, on avait l'impression que le metteur en scène ne voulait pas communiquer d'émotions. En effet, on ne pouvait pas vivre dans le film, on ne pouvait que le regarder. Observer la personnages... Et ressentir la pesanteur...
C'est vrai, je vous conseille d'aller le voir. il est tellement différent des autres films. Le metteur en scène a une façon tellement particulière de filmer...
Alors, je reviens à ma question: pourquoi finalement cette note?
Elle disait que parfois, il faut savoir ne pas voir et se taire...
Or de quoi traite ce film?
De ceux qui font ceux qui n'ont rien vu.
Du mensonge et du refus de faire face.
Du fait de ne pas voir, ne pas entendre et ne pas parler.
Où cela mène-t-il en fin de compte?
Nulle part.
Cette famille va se perdre en faisant comme si...
J'ai personnellement trouvé deux scènes très poignantes. Très significatives.
Le mari sent et comprend que sa femme l'a trompé. Que fait-il? Il fait celui qui ne voit rien. Ni vu, ni entendu..
Il ne dit rien.
Mais par ailleurs, peut-il vivre normalement?
Quels sentiments envers sa femme?
Peut-il se comporter normalement avec elle?
En fait, lorsque l'on fait celui qui ne voit pas, lorsque l'on ferme obstinément les yeux, peut-on vivre normalement?
Faire comme si, résout-il les problèmes?
Sa femme se met au lit, elle s'offre à lui, elle essaye de l'aguicher.
Que fait-il? Il est tenté. Il veut lui faire l'amour. Il essaye... Mais le peut-il?
Le doute le torture. Le doute le tue. Le doute...
Il est là. Il l'embrase, il la frappe, il l'embrasse à nouveau. Il l'attire, il la repousse. il la plaque sur lit. Il va la "baiser". Il ne peut pas. Il ne sait pas. Il ne sait plus. Que faire? Il hésite. Il avance. Il recule. Il est rongé par le doute. Il ne peut plus. Il ne peut plus agir. Le doute. Le doute. La torture du doute.
Il a choisit de ne pas voir. Mais il est impossible d'assumer la situation lorsque l'on décide de ne pas voir.
La deuxième scène est celle pendant laquelle le mari voit que sa femme va peut-être se suicider. Pareil, il est déchiré. Cette scène est très très bien filmée. Un jeu de lumière et d'ombre qui mettent en relief les tourments du mari. Et sa lâcheté aussi. Il se cache pour ne pas voir. Il reste dans l'ombre, tapi dans son coin. Il ne voit plus. Il n'affronte pas. Il préfère ne pas voir. Qu'elle prenne seule la responsabilité de se tuer, lui n'est pas concerné: il ne voit pas.
Je me pose cette question, parce que j'ai l'impression qu'autour de moi, cette question soulève bien des problèmes à certains. Je veux être libre disent-ils. Mais c'est quoi être libre?
Je n'aborde pas la question sur un plan philosophique. Ce plan là m'importe peu je l'avoue. Ce qui m'importe c'est la liberté sur un plan pratique. Dans la vie de tous les jours, que signifie être libre?
Et je l'avoue, je pense surtout à ces hommes qui aujourd'hui refusent tout engagement parce qu'ils disent vouloir être libres.
Mais libres pourquoi et libres comment?
L'engagement serait-il une prison?
Pas de mon point de vue.
Libres. Libres.
Ok. Mais....
Pour moi, la liberté, c'est la liberté de choisir. On choisit un cadre dans lequel évoluer. Mais une fois le choix fait, on n'est plus libre de ne pas l'assumer.
Assumer ses choix, c'est cela la liberté.
Pour moi, on fait un choix quelconque, et on reste libre à l'intérieur de ce choix. Mais... Mais il faut savoir dans le cadre de ce choix, s'auto-discipliner. L'auto-discipline, c'est cela la liberté.
Cela peut sembler paradoxal.
Pas pour moi.
Est-ce une déformation professionnelle de ma part?
Est-ce mon caractère entier, à la limite monolithique comme me le reprochent certains?
On est libre de choisir, mais on n'est pas libre de ne pas assumer.
Dans le cadre du mariage par exemple, on est libre de se marier ou de ne pas se marier. Mais une fois le choix fait, on n'est plus libre de ne pas l'assumer. Lorsque l'on choisit de s'engager, on se doit de respecter ses engagements. Pas par la force, mais par sa propre volonté.
Et c'est valable pour toute forme d'engagements, qu'ils soient personnels, professionnels ou autres.
On est LIBRE de faire certains choix. Mais la liberté vraie est d'assumer ces choix.
Et puis, Dieu merci, quelques soient ces choix, il y a toujours possibilité de les modifier ou résilier. Personne n'est tenu à vie. Mais tant que l'on choisit de rester dans ce cadre, on est OBLIGE de respecter sa parole.
L'auto-discipline a toujours été facile pour moi. Je ne saurais dire pourquoi. C'est vrai. Et parfois je me dit que justement, comme j'ai toujours pratiqué cette auto-discipline, je me suis toujours sentie LIBRE.
Libre. J'ai toujours été libre parce que je respecte mes engagements et ma parole.
Libre. J'ai toujours été libre parce que c'est moi-même qui me fixe mes limites.
Libre. j'ai toujours été libre parce que c'est moi-même qui m'oblige.
Libre.
Hier soir, par hasard je suis tombée sur une citation que j'ai beaucoup apprécié. J'ai voulu en savoir un peu plus, et je suis tombée sur toute une série de citations qui ont le même sens. Et j'en suis contente, parce que cela me conforte dans mon idée.
Voici ces citations:
"La liberté n'est pas l'absence d'engagement, mais la capacité de choisir." Paulo Coelho
"La liberté, c'est de pouvoir choisir sa propre forme d'esclavage."Denis R. Boudreau
"La vraie liberté consiste dans la faculté de choisir ses propres contraintes."Reine Malouin
"La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre." Victor Hugo
"N'importe qui est capable de choisir ce qu'il préfère; mais seuls les superbes savent préférer ce qu'ils choisissent." Gilbert Cesbron
"Le seul mauvais choix est l'absence de choix." Amélie Nothomb
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