Il parait qu'avant hier, un avion Tunis Air, venant de Paris a eu un petit problème technique: à l'arrivée, le train d'atterissage n'a pas voulu s'ouvrir.
L'avion a du tourner en rond pendant 45mn au dessus de l'aéroport.
Au sol, tout a été préparé pour un atterissage d'urgence: pompiers, protection civile, ambulances...
Mais il parait qu'aucun mot de tout cela n'a été dit aux passagers. Aucune préparation, ni gilets de sauvetages, ni rien... Pas un mot, sauf peut-être des vas et viens trop importants du personnel à bord.
Est-ce vrai?
Panne? Mauvais entretien? Matériel vétuste?
On ne nous dit tellement rien dans ce pays que l'on ne peut jamais savoir ce qu'il s'y passe réellement, si ce sont des rumeurs ou la réalité...
Que des suppositions et des "il parait...", "j'ai entendu dire...", "on m'a raconté..."...
Déjà que depuis mi-août, ma ligne téléphonique me fait des misères, et que je n'arrive plus à avoir mon 1Mo lorsque je me connecte à partir de la maison, aujourd'hui, c'est pire, je n'ai plus de tonalité....
Lorsque je vois toutes les pubs que font Tunisie Télécom et Planet pour promouvoir Internet et l'ADSL, je trouve qu'ils sont ridicules. Ne feraient-ils pas mieux d'améliorer leurs produits et leurs services pour attirer et fidéliser le client???
Cela fait un mois que je réclame, que j'appelle, que je hurle, que je me fâche... et eux ne bougent pas. Surtout TT, parce que au moins Planet au début a fait des efforts...
Je me demande pourquoi nous payons pour des services aussi lamentables?
Combien de temps faudra-t-il avant que TT vienne rétablir la ligne???
Dieu seul le sait!
Surtout que nous sommes en plein mois de Ramadan, et que tout va au ralenti.
Ce qui est certain, c'est que grâce à Planet et à TT, une chose pareille ne risque pas de nous arriver. Quelle chance nous avons en Tunisie!!!!!
Comme certains d'entre vous le savent, hier, c'était l'anniversaire d'Emma.
Nous étions invités chez elle pour le fêter en sa compagnie.
Et sincèrement, voila ce que je me suis dite hier: combien les hommes peuvent être aveugles, c'est incroyable!
Voici une très jolie jeune femme, très sympathique, spontanée, instruite, bien élevée... et encore célibataire???
Incroyable!!!
En plus, elle sait faire la cuisine: c'est elle qui a fait son gâteau, et vous pouvez me croire, il était délicieux. Sa soeur a fait la Bouza, délicieuse aussi, donc il y a de fortes chances qu'Emma la fasse aussi bien...
Et sa mère!
Pendant toute la soirée, je pensais que sa mère était sa soeur!!!!
Sa mère parait très très jeune... alors imaginez un peu si Emma a hérité cela de sa mère!
Bref, je crois que les hommes ont besoin d'aller illico subito consulter un ophtalmo et un psy. Un ophtalmo parce qu'ils sont aveugles, et un psy parce qu'ils ne savent pas réflèchir et prendre les décisions qui s'imposent...
Joyeux anniversaire Emma, et... bienvenue dans le club des vieux!!!!!
(…) Les paroles que nous citons ont été prononcées par l’ensemble des prédicateurs, quel que soit le rite auquel ils appartiennent. En voici la teneur:
«Peuple d’Égypte, voici ce que nous dit le Prophète - sur lui le Salut et la Bénédiction: Le sage n’aura pas honte d’avouer son ignorance si on l’interroge sur ce qu’il ne connaît point. Et c’est cela même que nous disons à ceux qui ont déclaré licite l’usage des lanternes qu’ils ont fait placer devant les maisons et les boutiques. Pour légitimer une telle hérésie, on a invoqué la «connaissance des usages du passé et de l’histoire». Tant que nous y sommes, pourquoi ne pas aller jusqu’à prétendre connaître l’avenir?… Nous le disons net. Ces gens-là ne sont pour nous que des mécréants. Ils ont beau nous déclarer qu’il y a des précédents, que, chez plusieurs peuples, dans de nombreuses nations, les autorités ont doté leurs villes de lanternes pour éclairer les rues… Mais - avec tout cela - ont-ils fait état d’un exemple précis? Notre Prophète avait-il besoin de lanterne pour éclairer ses pas lors des deux voyages qui le menèrent, l’un l’été, l’autre l’hiver, en Syrie et au Yémen? A-t-il eu besoin, pour éclairer son chemin, de lanternes fabriquées de main d’homme? Nous le disons tout haut, sans détour, et nous sommes prêts à risquer nos têtes; nous le disons à tous ces ignorants qui ont bien du mal à cacher leur ignorance, nous le leur disons sans crainte - car nous n’avons rien à craindre - habitants de notre pays Égypte, sachez que cette coutume hérétique est sans précédent. Jamais l’usage des lanternes n’a existé. Votre Prophète vous a ordonné de détourner les yeux des parties du corps humain dont la vue offensait la pudeur. Or, les lanternes découvrent ces parties et si le Créateur a instauré la nuit et le jour, la nuit sombre et obscure, le jour resplendissant, c’est qu’il a conçu la nuit comme un voile et un manteau impénétrable. Allons-nous arracher ce voile, allons-nous dévoiler ce que Dieu nous a ordonné de tenir caché? Allons-nous pousser notre insolence sacrilège jusqu’à abolir l’obscurité naturelle de la nuit, et la chasser pour toujours de notre ville? Ce serait là le comble de l’impiété et nous ne saurions le permettre. Ce serait là enfreindre les limites fixées par Dieu aux prérogatives de Sa créature, et nous ne saurions y souscrire. N’était la pureté d’intention du Zayni que personne ne contestera, nous dirions que ces mesures répondent à des desseins inavouables. Mais nous reconnaissons que depuis qu’il a pris la responsabilité de la Censure, nous n’avons eu qu’à nous louer des initiatives qu’il a prises, et cette affaire des lanternes n’entamera pas la confiance que nous avons placé en lui, ne nous inspirera pas le moindre soupçon à son égard.
Habitants de notre ville, adressez-vous au Zayni lui-même, allez le trouver chez lui, individuellement ou en groupe, et demandez-lui qu’on nous débarrasse de ces lanternes qui violent ce qui doit rester secret, qui encouragent nos femmes à sortir après la prière du soir. Allez donc le voir; sachez vous montrer humbles, mais fermes; sachez supplier, mais sachez exiger. Puisse-t-il ne pas vous circonvenir par des paroles habiles et séduisantes. Ne vous laissez pas détourner de votre dessein. Ces lanternes sont un signe de la fin du monde qui n’obéit plus au dessein de son Créateur - que son nom soit exalté! Exigez les pires châtiments contre celui qui a osé inspirer au Zayni une idée si funeste, demandez qu’il soit brûlé à petit feu, lapidé, scié en deux! Ces gens-là sont des ignorants, qui prétendent savoir… Maudit soit le jour qui a vu l’apparition de ces funestes lanternes! Grand Dieu, épargne-nous ce malheur, délivre-nous des maudites lanternes, puisses-tu raccourcir nos vies, pour que nous ne connaissions point ces jours maudits…»
(C’est alors que, dans les mosquées, les fidèles ont éclaté en pleurs, et que certains s’exclamèrent: «Ô Dieu, puisses-tu détruire les maudites lanternes!… Ô Dieu, fasse qu’elles soient mises en pièces et détruites).
Déclaration du Grand Cadi d’Égypte.Texte de la fetwa.
Nous affirmons que l’usage hérétique des lanternes privera le peuple d’Égypte de la protection toute particulière que Dieu, dans Son ineffable sollicitude, lui avait accordée.
Déclaration du cadi du rite hanéfite, qui soutient l’opinion inverse.
La lumière des lanternes chassera les démons, permettra aux étrangers d’y voir clair la nuit et de reconnaître leur chemin; elle empêchera les mamelouks à la solde des émirs ainsi que les bandits de se livrer aux agressions nocturnes dont-ils étaient coutumiers au détriment des pauvres innocents…
Déclaration du Grand Cadi Égypte
L’un de nos grands ulémas s’est rendu coupable d’infraction à la Loi; sa décision est contraire aux principes sacrés qui fondent notre Loi, de même qu’elle contredit la jurisprudence en ce qu’elle justifie l’usage des lanternes.
Aujourd’hui, des émirs de haut rang sont montés à la Citadelle pour être reçus par le sultan. Voici les propos tenus.
L’émir Khaïrbek
Majesté, la décision d’installer ces lanternes dans tous les quartiers de notre ville n’a eu pour autre effet que d’inciter les femmes du commun à sortir de chez elles après la prière du soir - quelle hardiesse! -, à se promener sur la voie publique ou à veiller devant les portes de leur maison ou dans les bazars. Voilà qui enfreint gravement les usages, voilà qui va à l’encontre de la modestie et de la pudeur auxquelles les personnes du sexe doivent être soumises.
L’émir Qoûsoûn
Dorénavant, les jeunes gens ne rentrent que fort tard dans leurs foyers. Voilà qu’ils restent des heures durant, sur la voie publique à réciter des poésies, à chanter; ils s’enhardissent même parfois à narguer nos mamelouks, leur jettent des pierres et leur adressent des paroles injurieuses.
(…)
L’émir Toushtamir
Le Zayni envoie ses hommes, au début de chaque nuit. Ils montent sur leurs échelles de bois, allument les lanternes et les tiennent en état, du moins c’est-ce qu’ils prétendent; en fait, Majesté, et vous tous, nobles émirs, ils ne font rien d’autre que d’épier les braves gens… et nous aussi, par la même occasion; c’est ainsi que l’intimité des foyers est violée par ces tristes individus.
Et tous de s’écrier: «voilà qui est juste! C’Est-ce que nous pensons tous!»
Déclaration du Grand Cadi Abd el-Barr ibn Shihna
Les propos tenus par le cadi hanéfite constituent un précédent extrêmement grave et tout à fait nouveau; il a osé nous contredire; nous considérons qu’il s’agit là d’un incident d’une extrême gravité.
El-Azhar, portique des étudiants de Haute Égypte
Certains étudiants ont approuvé la décision du Grand Cadi. Ils ont fait valoir qu’un homme de son importance ne pouvait pas condescendre à s’occuper de cette question de lanternes que si l’affaire était de taille, contrairement à ce qu’il apparaissait à d’autres.
(…)
Un étudiant nubien posa la question de savoir si un Grand Cadi pouvait jamais se tromper. Mansour, s’adressant à Saïd, lui dit qu’il n’était pas d’accord avec lui:
- Qu’avait-on besoin d’adopter des usages si extravagants et si peu conformes à la tradition, n’y avait-il pas d’autres affaires plus importantes? Le Zayni ferait mieux de s’en occuper. Et puis franchement Saïd, cette innovation ne me dit rien qui vaille.
(…)
Une phrase qu’on entendit plus d’une fois dans les rues et les mosquées: «Maudites soient ces funestes lanternes. Puisse Dieu nous en débarrasser! Maudites soient ces funestes lanternes!».
J’ai commencé depuis quelques jours la lecture de «Zayni Barakat» de Gamal Ghitany.
J’ai envie de vous copier un passage qui m’a fait sourire.
Je vous mets tout d’abord dans l’ambiance pour que vous compreniez de quoi il s’agit.
L’histoire se passe au Caire, pendant le mois de Shawâl de l’an 912 de l’hégire.
Le Sultan vient de nommer un homme totalement inconnu au poste de «Grand Censeur». D’après ce que j’ai compris, cela équivaudrait un peu au poste de Premier Ministre. Ce Zayni va prendre plusieurs mesures qui le rendront très populaire. Ces mesures sont dans l’ensemble justes et équitables.
Un jour, il prendre une mesure qui va «diviser» l’opinion.
«A partir de ce jour, et à l’avenir, des lampes à huile d’une taille conforme aux directives devront être suspendues aux murs pour éclairer les rues de la ville.
(…) Ces lampes devront être suspendues, devant la porte de chaque quartier, devant chaque maison, chaque palais, ainsi que devant les caravansérails.
(…) Ainsi notre bonne ville du Caire pourra dormir en paix.
(…) Bonnes gens de la ville du Caire,
Sachez que la pose de ces lanternes ne vous coûtera pas un dirham. (…)»
Ces lanternes furent installées, et le système mis en place a bien fonctionné.
Un rapport adressé au préfet des Espions de la ville du Caire au sujet des rumeurs recueillies parmi le peuple le jour même de la proclamation de l’avis, dit:
«(…) J’ai été témoin de rassemblements importants: tout le quartier de Bâtiniyeh - hommes et femmes - était dans la rue. Ce n’étaient que you-yous et hurlements, mains brandies et agitées frénétiquement, bouches grandes ouvertes criant à tue-tête. Je dois dire que les rumeurs dont j’ai pu être témoin sont extrêmement diverses.
Premier point: Après la diffusion … avis publiés…, la foule n’en finissait pas d’appeler la bénédiction de Dieu sur celui-ci; les commentaires les plus élogieux étaient sur toutes les lèvres; les femmes, surtout, étaient enthousiastes. En pleine effervescence, «Longue vie au Zayni!», «Longue vie au Zayni!» les entendait-on scander; elles se plaisaient à répéter que le Zayni connaissait bien les peines que les gens subissaient dans leur âme et dans leur corps…..
(…) «Le Zayni est à l’affût de la moindre injustice; affirmait cet homme, et, en vérité, c’est Dieu lui-même qui l’a envoyé parmi nous pour venir en aide aux miséreux»….
Deuxième point: … J’ai entendu là un autre son de cloche, puisque le sieur Foutouh el-Iskandarani exprimait ses doutes et même sa suspicion à l’endroit des avis publics émanant du Zayni… selon lui, cette situation ne pouvait durer éternellement, que le sultan n’écouterait pas toujours avec la même complaisance ce qu’on lui disait, à moins qu’il n’ait intérêt à cela. L’individu en question a tout fait pour essayer de convaincre l’assistance, avec force gestes et explications….Dans un autre café, j’ai entendu un certain Abou Ghazala… faire la remarque suivante: «voilà maintenant que ceux qui nous gouvernent voudraient faire preuve de justice… Elle est bien bonne!».
Troisième point: (…) si le Zayni prétend introduire cette nouvelle pratique, ce ne serait qu’un prétexte pour faire parler de lui… Sur cette affaire des lanternes, les commentaires vont bon train. Certains font valoir que c’est là une mesure qui permettra d’empêcher les mamelouks et les bandits de se livrer aux incursions nocturnes dont ils sont coutumiers; à cela il a été répondu que la lumière à elle seule n’empêcherait pas les rôdeurs, les mamelouks ou les bandits d’attaquer; si ces derniers étaient déterminés à le faire; ils n’auraient alors qu’à détruire les lanternes….
Quatrième point: (…) d’après un étudiant d’el-Azhar… la multiplicité des avis se succédant sans trêve n’aurait pour autre but que de détourner l’attention du peuple de l’essentiel…
Cinquième point: Du haut de leurs chaires, les prédicateurs ont parlé de l’affaire des lanternes et ce, en des termes très critiques. Quant aux chansonniers, dans les cafés, ils ont tourné l’innovation en ridicule; voici l’une des pièces composées sur ce thème:
d'avoir un moment de PAIX lorsque l'on a des enfants?
Est-il possible de lire un livre sans "saucissonner" un paragraphe?
Est-il possible de regarder un film sans interruptions?
Et surtout, surtout, y a-t-il moyen de dîner en paix, de savourer son repas et de tenir une discussion avec son conjoint?
Comment éviter les: "je n'aime pas les cannellonis", "c'est trop piquant", "passe-moi l'eau", "dis-lui de se pousser", "maman", "papa", "est-ce que je peux raconter une blague?", "pourquoi lui peut ne pas terminer son assiette alors que moi, vous m'obligez à tout manger?", "le dessert n'est pas obligatoire, non???".....
Ma tête va éclaaaaaaaaaater!!!!!
Dimanche de Ramadan avec toute la tribu à la maison, l'horreur!
ـ بابي تشريلي أردنتار؟ ـ وقت إنهّق البهيم في البحر ـ ماما تشريلي بهيم؟ ـ علاش، إشتعمل بيه؟ ـ باش إنهزو إلى الحمامات إنهق في البحر باش بابي يشريلي أردناتور
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