Suite à ma note Bab Souika à Sidi Bou Saïd, j'ai essayé de trouver des photos de différents derviches tourneurs pour montrer la différence de costume.
DERVICHES TOURNEURS TURCS:
DERVICHES TOURNEURS ÉGYPTIENS:
DERVICHES TOURNEURS TUNISIENS:
Malheureusement, je n'ai pas trouvé une photo de derviches tunisiens à proprement parler, j'ai juste trouvé cette photo de musiciens, mais il s'agit du même costume. Dans la même troupe, il y a généralement les musiciens et les danseurs. Du moins, je crois.
Manifestement, le derviche tourneur qu'Emma et moi avons vu porte un costume égyptien. Il exécute d'ailleurs la même danse que les égyptiens. J'avais déjà vu ce spectacle en Égypte lors de mon dernier séjour en janvier dernier.
Je trouve dommage qu'une troupe tunisienne, censée représenter un spectacle de tradition populaire tunisienne, fasse un "emprunt" de l'étranger. Ils auraient pu, à la limite, avoir deux danseurs, l'un tunisien et l'autre égyptien.
Jeudi dernier, Emma et moi sommes allées voir un spectacle de Café Chantant (kafichanta).
Lorsque j’étais gosse, nous entendions souvent parler de Kafichanta. Mais nous ne connaissions pas. D’autant plus, que nous n’étions pas Tunisois, et je ne sais même pas si cette tradition du Kafichanta existe à Sfax.
Je me rappelle que lorsque nous étions gosses, tous les soirs de ramadan, nous dînions en écoutant la radio. Il y avait à l’époque un feuilleton que tout Tunis devait suivre: Chanèb (si mes souvenirs sont exacts). Une année, il y avait une pub pour un spectacle de kafichanta à la salle de la Rue de Madrid. Nous avions tellement supplié que mon père avait fini par nous y emmener. Je n’en garde pas un grand souvenir, à part le fait que Mongi El Ouni et Noureddine Ben Ayed étaient des débutants et se produisaient dans ce spectacle. Et ce n'était vraiment pas le même genre de spectacle que cette fois-ci.
Jeudi dernier donc, le spectacle de Kafichanta de Bab Souika s’est produit au club Elyssa de Sidi Bou Saïd.
Pour moi, il s'agissait de la première fois que j'assistais à un spectacle pareil. Du moins, sous cette apparence. Je connaissais bien sûr tous les numéros, rien de nouveau là-dedans. Cracheurs de feu, magicien, danseuses... et même Bou Saydia... Mais, je connaissais ces numéros surtout pour les avoir vu dans les hôtels lors des spectacles folklorique donnés en l'honneur des touristes.
Ce qui m'a étonnée, c'est le derviche tourneur. Je ne pensais pas que cela existait en Tunisie, du moins pas de cette façon. Je sais qu'il y en a au Sud, mais ils portent un costume rouge et blanc, pas comme celui-ci, qui me semble nous venir tout droit d'Égypte.
Je laisse la parole à Azwaw (s'il est d'accord bien sûr) pour nous en dire plus à propos de tous ces numéros.
Je ne connais pas non plus le folklore sfaxien, j'ai quitté Sfax vers l'âge de 4 ans.
Emma et moi sommes sorties ensemble jeudi soir. Je pensais tout vous raconter aujourd'hui, mais... pas tout de suite... peut-être tout à l'heure... Essayez de deviner où nous étions... Ou du moins, ce que nous avons vu... Il faut remonter loin dans le temps... C'est la première fois pour nous deux, mais nous en avions entendu parler depuis que nous étions gamines. Alors, où étions-nous????
Je faisais une petite recherche sur Internet à propos du film «Yacoubian building ». J’avais atterri, complètement par hasard, dans le blog de Pure Honey, de là chez Leïlouta… et d’autres. Au début, je ne faisais que lire et mettre des commentaires, jusqu’au jour où Pure Honey m’a demandé pourquoi je ne créais pas mon propre blog. Et voilà….
439 notes, des belles et des pas belles, des intéressantes et des insignifiantes….
4881 commentaires, des bons et des mauvais, des gentils et des moins gentils…
J’ai bien aimé l’expérience. Cela m’a permit de connaître des gens d’horizons et d’âges différents. Des gens que je n’aurais peut-être jamais pu connaître dans la vie réelle. Certains sont même devenus des amis, soit réels soit virtuels.
Mention particulière pour JACOB que j’ai l’impression de connaître depuis toujours, qui me comprend (même un peu trop parfois), et qui devine même ce que je n’avais pas l’intention de lui raconter…
Comme dans la vie réelle, je suis plutôt «sauvage» (d’après ma mère), ce blog m’a aussi permis de communiquer, de parler, d’échanger des idées, des avis….
Je trouve que le blog a l’avantage de «briser» les barrières, quelles soient sociales, culturelles, géographiques, générationnelles, cultuelles, sexuelles, raciales…
J’espère que nous serons de plus en plus nombreux, pour justement enrichir nos blogs, et par-là, nos relations.
Bien qu’il s’agisse de l’anniversaire de mon blog, j’accepte les cadeaux à sa place. Lui et moi sommes pareils, nous sommes liés pour la vie. Alors, soyez généreux, SVP....
Question difficile. Je n’y avais pas particulièrement pensé jusqu’à avant-hier.
A mon avis, à chaque âge correspondent des critères différents.
Il est certain qu’à 18/30 ans, on se marie généralement par amour. Du moins, on espère faire un mariage d’amour. On espère rencontrer l’homme ou la femme de sa vie et finir ses jours avec lui/elle. Je pense que c’est le souhait de toutes les jeunes filles, et peut-être celui de la majorité des jeunes hommes (?).
Je crois aussi qu’à cet âge, on ne pense pas à tellement plus que cela.
Du moins, moi, lorsque j’avais cet âge là, je ne pensais qu’à une seule chose: épouser le grand amour de ma vie.
J’avais seulement deux conditions précises: je voulais un homme plus grand que moi (donc minimum 1m80) et surtout un homme qui aime la lecture.
Avec l’âge et l’expérience, j’ai rajouté une troisième condition: que sa mère soit gentille et intelligente.
A part cela, j’attendais de le trouver, et je savais que dès que je le verrais, je me dirais c’est lui…
Tout le reste était pour moi insignifiant: le fils de qui? Quel est son métier? Quel est son physique?….
A 35/45 ans (et plus), a-t-on encore ces mêmes critères de choix?
Peut-on encore se permettre de dire: je ne me marierais qu’avec l’homme ou la femme dont je tomberais amoureux???
Je ne pense pas. L’horloge biologique a commencé à sonner l’alarme. Surtout pour les femmes. A 40 ans, l’espoir d’avoir des enfants s’amenuise. Il commence à y avoir urgence pour celles qui rêvent de fonder une famille.
Alors quels sont les critères?????
Comment faire son choix???
Peut-on être aussi exigeant qu’avant???
Les exigences sont-elles les mêmes???
A quoi aspire-t-on lorsque l’on a 35/45 ans???
Et même à 30 ans, est-il raisonnable de penser encore au grand Amour???
Si on a le choix, quel sera justement le choix???
Si un homme ou une femme devait choisir, quel choix ferait-il/elle? Celui du cœur ou celui de la raison?
Si une personne hésitait entre un conjoint tranquille, sage…, mais pour lequel le cœur ne battrait pas particulièrement, un conjoint qui assurerait une sécurité affective, mais avec lequel la vie serait sans surprises, et un conjoint beaucoup moins sûr, plus fantasque, plus sympathique, plus attirant, mais avec lequel la vie un grand point d’interrogation et un vrai coup de poker, lequel choisirait-elle????
Pourquoi je me pose et vous pose toutes ces questions???
Pour une raison toute simple.
Cet été, j’ai proposé à une amie de 30 ans de lui présenter un ami de 40 ans. Je sais que cette fille ne pense qu’au mariage depuis quelques années. Elle en parle tout le temps. Je sais qu’un des critères important pour elle, est l’aisance financière. Elle est aisée et ne veut en aucun cas perdre son standing. Elle était très intéressée, et était d’accord pour le rencontrer… jusqu’au moment où elle a appris qu’il est divorcé avec enfants. Ensuite, elle l’a quand même vu et m’a reproché d’avoir pensé à elle, parce qu’en plus, elle a trouvé qu’il n’était pas beau garçon (ce qui est faux d’ailleurs, il est tout à fait normal, il est grand et mince, et présente très bien).
Cette jeune femme ne parle plus de faire un grand mariage d’amour, mais quand même, ses exigences restent très importantes: un homme RICHE, mais aussi beau, gentil et célibataire.
Personnellement, je pense qu’un homme répondant à tous ces critères ne peut rester libre très longtemps, et est donc difficile à trouver….
Une autre amie se trouve actuellement en plein désarroi. Elle est divorcée, proche de la quarantaine, et a deux prétendants:
- un homme qu’elle connaît depuis des années, la quarantaine, célibataire, sérieux, trop sérieux même. Objectivement, il pourrait faire un bon mari et un bon père. Il lui manque quand même un chose: il n’a aucun coté fantasque. La vie avec lui «risquerait» d’être un long fleuve tranquille. Sécurité, sécurité… mais peut-être même jusqu’à l’ennui. Mais disons qu’il serait le choix de la raison, la valeur sûre.
- un homme qu’elle ne connaît que depuis quelques mois, mais qui l’attire vraiment. Objectivement, il n’est pas mal du tout. En plus, «sahib jaow», avec lui, elle ne s’ennuierait pas. Mais… affectivement, il est relativement instable. Aujourd’hui, il est amoureux d’elle. Qu’en sera-t-il demain?
Le choix de la raison ou le choix du cœur???
L’âge entre en compte ici. Une femme de 35/40 ans ne peut plus vraiment se permettre de se tromper, elle n’a plus de temps à perdre.
C’est d’ailleurs une autre inégalité entre les hommes et les femmes.
Une double inégalité en fait. Une inégalité «naturelle»: les hommes peuvent avoir des enfants jusqu’à un âge très avancé, et pas les femmes.
Et une inégalité sociale. En Tunisie, un homme divorcé et d’un certain âge peut se remarier très rapidement et même plusieurs fois. Alors qu’une femme divorcée et d’un certain âge aura bien du mal à se remarier.
Ce sont juste des idées pêle-mêle, que je vous livre telles quelles. Et vous, qu’en pensez-vous?
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