J'ai vu cette pub aujourd'hui pour un club de jeunes (j'ai caché les coordonnées exprès, mon but n'étant pas de faire de la pub). Et j'ai été frappée par deux détails: - A partir de 11 ans, les activités ne sont plus mixtes. - A partie de 11 ans, les activités proposées aux filles et aux garçons sont différentes.
Aux garçons, on propose des jeux d'éveil, aux filles on propose de leur apprendre une sourate de Coran et des cours de cuisine!!!!!
Ah oui?
On veut donc rendre les garçons plus intelligents et les filles plus pieuses et meilleures cuisinières?
Peut-être!!!
Certains diront que les garçons ne s'intéressent pas à la cuisine. Peut-être bien. Mais pourquoi ne pas leur laisser le choix? Il y a de grands chefs de cuisine homme, non?
Pourquoi cette séparation et pourquoi cette distinction?
Il est vrai que ce n'est pas la première fois que j’entends un tel discours, mais là pour moi, c'était la fois de trop.
Je sais que les salafistes sont des tunisiens, je sais que ce sont nos frères et nos enfants, je sais qu'ils ont été opprimés et réprimés pendant de très longues années, je sais qu'ils ont été manipulés, je sais qu'ils ont subi les années de vide culturel... Je sais tout cela. Et d'ailleurs comment est-ce que je ne pourrais pas le savoir, on n'arrête pas de nous le répéter à longueur de journée?!
Mais en plus de ce qu'on nous répète tous les jours, le type justifiait leurs actes en disant qu'ils sont immatures, qu'ils ne comprennent pas ce qu'ils font, que pour eux les artistes sont des mécréants, que le théâtre est contre la religion, que ces gens n'ont pas eu accès à la culture, que leurs lectures se limitent à certains livres abrutissants..... et que donc il faut être indulgents et les laisser faire.
D'après ce type, le temps fera son travail et ces gens finiront par comprendre le respect des autres et le dialogue.
OK. Je veux bien.
Mais en l'écoutant, j'ai pensé aux enfants. Ce type parlait des salafistes comme si c'étaient des enfants irresponsables à qui il faut tout pardonner.
OK. je veux bien. Malgré leur âge, ce sont des enfants inconscients. OK. c'est réducteur, mais ok.
Ok, mais n'éduque-t-on pas les enfants?
Comment donc grandissent les enfants si on les laisse faire tout ce qu'ils ont envie de faire?
Comment finiront-ils par comprendre la vie en société? Comment comprendront-ils la cohabitation? Comment comprendront-ils les règles? Comment comprendront-ils le respect des autres?
Comment donc est-ce que les enfants grandissent?
Il faut bien les élever, non?
J'ai toujours entendu dire qu'avec les enfants, il faut le dialogue, mais aussi la FERMETÉ. Il faut expliquer, responsabiliser, fixer les règles... mais en aucun cas laisser un enfant livré à lui-même faire ce dont il a envie. Il faut lui fixer des limites. Expliquer les limites, mais les fixer.
Il faut éduquer les enfants.
Mais s'ils refusent de comprendre, il faut aussi punir en cas de besoin. C'est malheureux, mais c'est ainsi. Les enfants ont besoin de savoir qu'il y a des règles et une autorité et que si on contrevient aux règles, on peut être puni. Il y a va de la crédibilité des parents (gouvernement) qui s'ils sont trop laxistes risquent de ne plus jamais être obéis.
Or que fait-on maintenant avec nos enfants/salafistes?
Est-on entrain de les écouter?
Est-on entrain de leur parler?
Est-on entrain de leur expliquer les règles?
Est-on entrain de leur expliquer le vivre-ensemble?
Est-on entrain de dialoguer avec eux?
Est-on entrain de les responsabiliser?
Est-on entrain de leur imposer le respect des autres?
Je n'ai pas cette impression.
Au contraire, j'ai plutôt l'impression qu'on les laisse faire avec indulgence.
En écoutant ce type aujourd'hui, cela m'a rappelé les disputes d'enfants où on vient dire au plus vieux d'entre eux: العقل إكون منك، مهو خوك .
Béhi. OK.
Et puis, est-ce juste par rapport aux autres enfants?
Est-ce juste que ceux qui obéissent aux règles soient les victimes des enfants récalcitrants? Est-ce juste qu'on dise العقل إكون منك، مهو خوك à ceux qui assument et respectent les règles?
Ces autres enfants obéissants vont peut-être accepter une première fois, une deuxième fois, une troisième fois... mais accepteront-ils toujours d'être ceux qui devront laisser faire?
Et jusqu'à quand cette indulgence envers ces enfants désobéissants?
Jusqu'à quand?
Jusqu'à quand va-t-on laisser faire et justifier?
Même avec ses propres enfants, il arrive à un moment où on dit: ça suffit. Ça suffit. Maintenant, tu restes tranquille et tu obéis aux règles.
Quand donc allons-nous enfin dire à nos enfants/salafistes: ca suffit maintenant, tu restes tranquille et tu obéis aux règles?
A vous messieurs qui nous gouvernez, à vous qui représentez la majorité parlementaire, à vous qui avez la légitimité populaire,
la Tunisie est blessée, la Tunisie est à terre, la Tunisie est moribonde.
Allez vous laisser une bande de traine savate, une bande de «repris de justesse» menés par des prédicateurs débordant de haine, de bave venimeuse, animée par une soif de sang, donner l’estocade à notre pays?
C’est un tunisien ordinaire qui s’adresse à vous aujourd’hui, un tunisien comme 11 millions d’autres, un tunisien qui ne rêve que de paix et de prospérité pour son pays.
Aujourd’hui, au cours d’une démonstration et d’un déballage de haine, un homme s’adressant à une foule de jeunes déguisés selon un thème moyenâgeux, a appelé une fois encore au meurtre des juifs.
Cela n’était pas la première démonstration de ce type dans notre pays depuis le mois de janvier dernier, cela s’est reproduit à plusieurs reprises. Personne n’osait y croire au début, on a souvent pensé qu’il y avait un amalgame maladroit entre juifs et sionistes, il y a eu des condamnations et au bout de la énième fois, on peut légitimement penser qu’il ne s’agit nullement d’un amalgame, mais que cet homme appelait bel et bien au meurtre d’un groupe de personnes, d’un groupe de tunisiens, une communauté attachée à cette terre qui les a vu naitre, qui a vu naitre leurs parents, les parents de leurs parents en remontant à des dizaines voir des centaines de générations. Doit-on une fois de plus attendre un semblant de condamnation du bout des lèvres, une condamnation ferme et définitive ou un arrêté d’expulsion tel qu’Isabelle de Castille et Ferdinand d’Aragon en avaient eu le courage? Je crois sincèrement qu’aujourd’hui, l’Etat tunisien, cet Etat qui me représente autant qu’il représente les 1500 juifs de Tunisie et les 11 millions de Tunisiens avec eux, doit vraiment se confronter à ses démons, et affronter ses responsabilités. Cet Etat qui a été mis en place au nom de la démocratie et la dignité permettra-t-il encore que des enfants gâtés, des enfants terribles dictent leur lois et sèment la terreur et la panique dans notre pays?
Au nom de cette dignité, au nom de cette démocratie naissante, au nom de l’amour que nous pouvons tous avoir pour notre pays, réagissez monsieur le Président de la République, réagissez, monsieur le Premier Ministre, réagissez monsieur le Président de l’Assemblée avant qu’il ne soit trop tard et qu’un «fou» décide de prendre au mot les élucubrations de ce prédicateur hystérique! Croyez messieurs en mon dévouement et mon amour pour ma patrie. Gilles Jacob Lellouche Un tunisien ordinaire
Comme d'autres blogueurs et tunisiens, je m'unis à Jacob pour condamner et dire NON.
NON, nous tunisiens n'acceptons pas ces appels à la haine. NON, nous tunisiens n’acceptons pas ces appels au meurtre. NON, nous tunisiens n'acceptons pas d'être divisés. NON, nous tunisiens n'acceptons pas que ces gens viennent semer la discorde entre nous.
Nous, Tunisiens, sommes connus pour notre tolérance, pour notre diversité, pour notre respect les uns des autres, pour avoir su pendant les siècles vivre tous ensemble.
Unissons-nous, Tunisiens, pour dire notre amour à notre PATRIE, unie, multiple, solidaire. Unissons-nous, c'est notre seul moyen de survie.
Ma cousine vient de m'envoyer cette blague par mail. Je partage avec vous. Tant pis, c'est mon coté "FEMME"!!! :-))))
Un soir, le Président Obama et sa femme Michelle décidèrent de faire quelque chose hors de la routine et sortirent pour un souper décontracté dans un restaurant qui n'était pas trop luxueux. Une fois assis, le propriétaire du restaurant a demandé au service secret du Président s'il pouvait parler à la Première Dame en privé. Ils ont accepté et Michelle a eu une conversation avec le propriétaire.
Suite à cette conversation le Président Obama demanda à Michelle pourquoi il était si intéressé à lui parler? Elle mentionna que dans ses années d'adolescence, il avait été follement amoureux d'elle. Le Président Obama a alors dit, "si tu t'étais mariée avec lui, tu serais à présent la propriétaire de ce charmant restaurant", ce à quoi Michelle a répondu, "non, si je m'étais mariée avec lui, il serait maintenant le Président des États Unis!".
Je connais le Maroc depuis 1989. Depuis, j’y suis retournée régulièrement, mais aujourd’hui, c’est la première fois que je m’y rends depuis la révolution.
Depuis mon premier voyage, j’ai toujours eu une certaine fierté par rapport aux marocaines (et d'ailleurs toutes les autres femmes arabes) qui étaient loin derrière les femmes tunisiennes au niveau des droits.
Déjà, lors de mon premier séjour, j’avais été étonnée d’apprendre que les marocaines avaient besoin de l’autorisation du père ou du mari pour demander l’octroi d’un passeport et pour voyager. Plus tard, j’avais aussi appris qu’elles avaient besoin de l’autorisation du mari pour travailler. Je trouvais cela inadmissible.
Il y a environ 5 ans, j’avais aussi été étonnée lorsqu’un marocain m’avait apprit qu’il avait acheté son appartement au nom de sa femme et de sa fille pour les protéger. En effet, en cas de décès et sans descendance masculine, les épouses et les filles pouvaient se retrouver dans la rue, l’oncle paternel étant l’héritier légal. Ce marocain m’avait expliqué que s’il décédait, son frère héritait de l’appartement et pouvait mettre sa femme et sa petite fille dehors. Pour moi, cela était inconcevable et totalement injuste.
Et toutes ces années, je répétais fièrement, là où j’allais, que nous tunisiennes pouvions travailler, voyager, étudier, nous marier… sans autorisations. Que nous étions majeures. Nous femmes tunisiennes étions des citoyennes capables pouvant exercer leurs droits.
Sans parler bien-sûr de la polygamie et de la répudiation dont nous nous étions débarrassées depuis 1956. Oui, quelle fierté. Nous étions bien en avance par rapport aux autres pays arabo-musulmans !
En 2004, le Maroc avec la promulgation de la moudawana avait fait une belle avancée en ce qui concerne les droits des femmes, mais il restait quand même à des années lumières de notre CSP.
Les années ont passées, et une révolution plus tard, voilà qu’aujourd’hui, les choses ont changé. Aujourd’hui la marocaine a l’espoir d’avancer vers l’égalité des sexes, alors que la Tunisienne non seulement risque de perdre tous les acquis des 50 dernières années, mais risque même de faire un bond dans le passé de 14 siècles.
Nous avons eu notre révolution en Janvier 2011. Le Maroc a aussi connu un mouvement populaire en Février 2011. Sauf que la Tunisie et le Maroc ont fait des choix diamétralement opposés pour l’avenir de leurs pays.
La Tunisie, sous la pression d’une minorité agissante a choisi la voie de la constituante. La Tunisie a choisi de faire table rase et de construire à nouveau. Mais sans n’avoir pris aucune précaution pour préserver les acquis. La nouvelle constitution sera donc écrite par une «majorité», qui n’est pas vraiment représentative de tout le peuple tunisien. Pire encore, cette constitution va être écrite par des gens qui ont passé des années et des années loin de la réalité tunisienne.
Le Maroc a choisi une voie contraire. Une commission d’experts, complètement indépendante, avait été chargée d’écrire cette nouvelle constitution. Les élections pour un parlement n’ont eu lieu que par la suite. Et de toute façon, un parlement et un gouvernement ne peuvent que se plier aux règles constitutionnelles.
Cette nouvelle constitution marocaine consacre l’égalité des droits entre hommes et femmes et la non-discrimination sur la base du sexe. C’est extraordinaire. Il est vrai qu’il n’y a pas eu un grand miracle et le quotidien des femmes n’a pas changé du jour au lendemain. La constitution a changé, mais pas la société. Les discriminations existent encore, mais les marocains sont sur la voie de l’égalité des sexes.
J’ai eu cette impression déjà dans l’avion après avoir lu dans un quotidien marocain, plusieurs articles consacrés à la femme et à ses droits à l’occasion de la Journée Internationale de la femme.
Mais en plus, en arrivant, j’ai posé plein de questions à des marocains qui m’ont en effet confirmé que le Maroc s’est engagé depuis quelques temps sur cette voie de l’égalité, et que cela est aujourd’hui bien renforcé par cette nouvelle constitution. En plus toujours d'après ces marocains, les islamistes qui sont actuellement au pouvoir n’ont pas l’intention de prendre une autre voie ni de remettre en cause ces droits, du moins pas à court et moyen terme.
En fin de compte, il ressort aujourd’hui que les marocaines sont pleines d’espoir et voient l’avenir d’une œil optimiste, contrairement à nous, femmes tunisiennes, qui craignons aujourd’hui pour nos acquis.
@mabmbarek Now debating whether we entering into a 1st or 2nd republic. It's not a philosophic debate but a political one. #preamble
A l'assemblée, les connards sont entrain de débattre pour savoir si c'est une première ou 2ème république. Ils veulent occulter Bourguiba et une partie de l'Histoire de notre pays. Leur haine est monstre.
Quoiqu'ils décident, Bourguiba est entrée dans l'Histoire par la grande porte. Il y est et y restera même s'ils veulent l'effacer. Mais eux, seront à jamais dans la poubelle de l'histoire, comme les traitres qui ont vendu leur pays.
L'Histoire ne pardonne pas.
Sales cons!!!
Vous êtes vils et méprisables. Et si petits, petits, petits, que même un mort vous fait peur.
Paix à son âme. Il restera dans nos coeurs et notre mémoire, même si vous l'effacez des manuels d'histoire.
Et demain, je suis sure que c'est vous qui disparaitrez de nos manuels, de nos vies, de notre mémoire, de notre pays!!!
Provisoire vous êtes, provisoires vous resterez. Même si cela devait durer des dizaines d'années, vous ne serez que provisoires, une simple parenthèses que nous fermerons avec bonheur!!!
Comme la plupart d'entre vous le savent, ce jeudi 08 Mars 2012, à l'occasion de la Journée Internationale de la Femme, nous tunisiens (pas tous, mais ceux qui le désirent!!!!) allons nous rassembler dans divers endroits de la Tunisie pour demander que les droits des femmes tunisiennes soient préservés.
Pour Tunis, le rassemblement aura lieu de 12h à 15h devant l'assemblée constituante au Bardo.
Je pense qu'il faut mobiliser un maximum de personnes, l'enjeu est important.
Je vous expose ce que j'ai personnellement fait pour essayer de mobiliser, rien que pour vous donner des idées. Si vous avez d'autres idées je vous propose de les partager avec nous.
J'ai commencé par envoyer un SMS à tous mes contacts pour les informer du rassemblement et les encourager à y participer.
Par ailleurs, j'ai imprimé des affiches que j'ai collé dans divers endroits de mon lieu de travail, bien-sûr particulièrement dans les endroits très visibles.
Je me suis aussi mise d'accord avec le chef du personnel. Il va accorder aux employés qui désirent se rendre au rassemblement, 2 heures de permission (en plus de leur heure de repas) pour s'y rendre. Le transport sera aussi fourni à ces employés pour aller au Bardo et en revenir.
D'autres idées?
Soyons nombreux ce jeudi 8 mars, aussi bien au Bardo que dans toutes les autres dans les autres villes.
Message à toute femme tunisienne qui voudrait que sa fille ait une meilleure vie que la sienne... Mobilisation générale devant l’Assemblée Nationale Constituante au Bardo, et dans toutes les villes et villages de Tunisie pour célébrer la Journée Mondiale de la Femme et faire prévaloir nos droits!
(Cliquez sur les photos pour les agrandir)
TUNIS Rassemblement devant l’Assemblée Nationale Constituante au Bardo, de 12heures à 15 heures
SOUSSE Rassemblement de 12h à 15h à la grande place de Boujaffer en face de l'hôtel Abounawess - Si possible toutes en habit traditionnel (safseri,jebba, fouta sehliya ou autre) pour affirmer notre identite de femme tunisienne.
SFAX Rassemblement devant le Théâtre Municipal de Sfax, de 12 heures à 14 heures
DJERBA Rassemblement devant la municipalité de Houmt Souk à partir de 17H00.
PARIS Marche de Nation à Bastille. Départ à 18h30.
TUNIS Projection du Documentaire "Nsa Bledi Nsa ou Noss" à El Theatro, 17 heures
Une recette que j'ai improvisée il y a quelques temps.
Ingrédients (je n'indique pas les quantités parce que j'improvise, je goute, je réajuste lorsque nécessaire...)
- Huile de sésame
- Sauce soja
- Sauce haisen
- du ketchup
- du miel
- du gingembre en poudre
- Sauce aux huitres (oyster)
- des oignons
- Riz Basmati (je compte 125g par personne)
- 1 boite d'ananas en sirop.
- des seiches nettoyées
- des crevettes.
Préparation:
Hacher des oignons très fin.
Mettre de l'eau à bouillir.
Dans un faitout, faire revenir une partie des oignons hachés avec un peu d'huile. Y ajouter le riz basmati. Remuer un peu jusqu'à ce que le riz devienne translucide.
Recueillir le sirop de l'ananas, y ajouter de l'eau bouillante de façon à obtenir exactement le double de volume que le volume de riz.
Ajouter au riz. Poivre, sel et laisser cuire.
Prendre le reste des oignons et les faire revenir dans une grande poêle (ou wok) avec un peu d'huile de sésame.
Ajouter les seiches. Faire cuire.
Ajouter ensuite les diverses sauces (soja, haisen, ketchup, sauce aux huitres) et le miel. Assaisonner avec du gingembre en poudre et des épices chinoises.
Lorsque la sauce est prête, ajouter les crevettes, laisser cuire environ une minute et éteindre le feu. Je préfère que les crevettes soient à peine cuites, je les trouve bien meilleures.
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