"On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord, les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses
blessures de bandages et la douleur diminue mais ne disparait jamais." - ROSE KENNEDY
Trop tard. Beaucoup trop tard. Nous passons à côté sans nous en rendre compte. Nous laissons les choses se tasser. Nous remettons aux lendemains. Nous gardons nos sentiments. Nous gardons nos griefs…..
Je viens de finir ce livre. J’ai bien aimé. Il s’agit d’un homme qui décède subitement à l’âge de 34 ans. Mais il ne s’en va pas. Il reste là. Pensées, âme, conscience, présence… lui-même ne sait pas ce qu’il est exactement. Il est là, tout simplement. Il est là où ses proches vivants pensent à lui. Il les survole. Il est dans leurs pensées. Il les observe. Il les comprend…
Mais trop tard, il est mort. Ils ne peuvent l’entendre, et la vie continue…
Il se rend compte de ce que les autres pensaient vraiment de lui, de ce qu’ils attendaient de lui, comment ils l’aimaient ou ne l’aimaient pas, de leurs attentes déçues, des non-dits… Mais trop tard. Beaucoup trop tard, il est mort et ne peut plus rien pour rattraper le temps perdu, les mots qui n’ont pas été dits, les gestes qui n’ont pas été accomplis….
Trop tard. Vraiment trop tard. Mais souvent c’est justement trop tard que l’on comprend enfin les choses, que l’on comprend enfin ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas.
«Pourquoi ne fait-on l’effort de comprendre les autres que lorsqu’ils ne vous gênent plus? Elle (sa femme) avait tout pour me fournir l’amour qui remplit une vie et nourrir une œuvre. Mais j’avais cherché ailleurs pour me croire libre. Je n’avais plus vu en elle qu’une obligation de réserve, due aux voisins, à notre fils, et je lui avais reproché mes scrupules, mon indécision, ma fuite immobile. Si c’était à recommencer….»
Ce passage m’a particulièrement «parlée». Pourquoi? Parce que justement, dans mon entourage il y a quelques hommes qui, à mon avis, commettent cette erreur envers leurs femmes. Ils ont l’impression que leurs épouses sont là surtout pour les «emmerder ». Elles sont, d’après eux, le frein qui les empêche de faire tellement de «choses». Elles sont celles qui restreignent leurs libertés, celles qui rendent leurs vies monotones, sans surprises, conventionnelles… Ils ont l’impression que leurs femmes les ont enfermés dans les obligations, les responsabilités…
Ils ont l’impression que sans leurs femmes/prisons, ils pourraient faire plein de choses, accomplir des œuvres grandioses, parcourir le monde….
Ils se trompent. Ils voient leurs vies à travers un prisme déformant. Ils se déculpabilisent en prenant leurs femmes pour boucs émissaires.
Ils oublient qu’ils sont responsable de leurs choix, de leurs vies…
Messieurs, vos femmes ne sont pas là pour vous lier. Elles sont là pour vous aimer.
Pareil pour vos enfants. Ils n’ont pas demandé à naître. Mais lorsqu’ils sont là, vous en êtes responsables. Ils ne sont pas là non plus pour vous lier, mais pour vous aimer et être aimés de vous.
Messieurs, vos femmes et vos enfants sont LA VIE.
Je sais, certains me diront que c’est pareil pour les femmes. Peut-être bien, oui. Mais dans mon entourage, ce sont les hommes qui se plaignent et qui agissent comme des gosses. Les femmes assument beaucoup mieux.
En fait, je viens de me rendre compte que le message de ce livre est justement celui-ci:
Nos proches ne sont pas là pour nous lier. Ils sont là pour nous aimer, mais c’est à chacun d’entre nous d’y faire attention et de le comprendre. Parce qu’un jour, il sera peut-être trop tard….
Et si nous commettons des erreurs, si nous ne réalisons pas nos rêves, c’est peut-être-nous qui en sommes responsables!!!!!
Comme j'aimerais que certains comprennent ce qui est dit et y réfléchissent profondément. Mais vraiment, pratiquement, en pensant à ce que cela implique.
Personnellement, je crois bien plus à ce qui est énoncé ici qu'à ce qui est écrit dans d'autres livres!!!!!
Quand j'étais gosse, haut comme trois pommes,
J'parlais bien fort pour être un homme
J'disais, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS, JE SAIS
C'était l'début, c'était l'printemps
Mais quand j'ai eu mes 18 ans
J'ai dit, JE SAIS, ça y est, cette fois JE SAIS
Et aujourd'hui, les jours où je m'retourne
J'regarde la terre où j'ai quand même fait les 100 pas
Et je n'sais toujours pas comment elle tourne!
Vers 25 ans, j'savais tout : l'amour, les roses, la vie, les sous
Tiens oui l'amour ! J'en avais fait tout le tour!
Et heureusement, comme les copains, j'avais pas mangé tout mon pain:
Au milieu de ma vie, j'ai encore appris.
C'que j'ai appris, ça tient en trois, quatre mots:
"Le jour où quelqu'un vous aime, il fait très beau,
j'peux pas mieux dire, il fait très beau!
C'est encore ce qui m'étonne dans la vie,
Moi qui suis à l'automne de ma vie
On oublie tant de soirs de tristesse
Mais jamais un matin de tendresse!
Toute ma jeunesse, j'ai voulu dire JE SAIS
Seulement, plus je cherchais, et puis moins j'savais
Il y a 60 coups qui ont sonné à l'horloge
Je suis encore à ma fenêtre, je regarde, et j'm'interroge?
Maintenant JE SAIS, JE SAIS QU'ON NE SAIT JAMAIS!
La vie, l'amour, l'argent, les amis et les roses
On ne sait jamais le bruit ni la couleur des choses
C'est tout c'que j'sais! Mais ça, j'le SAIS... !
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