J'ai finit ce livre il a deux ou trois jours. Emma m'a demandé si j'ai aimé. Je l'avoue, je n'arrive pas à répondre à cette question. Est-ce que j'ai aimé ce livre?
Présentation de l'éditeur Deux vieux amis se retrouvent lors
d'une réunion d'anciens camarades de leur école juive où ils furent
élèves ensemble. Ayant depuis peu franchi le cap de la quarantaine,
Guido, photographe, et Charlie, psychologue, vont s'intéresser à la
même femme mariée, la séduisante Aviva, professeur de violoncelle. A
l'insu de Guido, dont elle est la maîtresse, Charlie accepte en effet
la belle musicienne parmi ses patients. Cette dernière, cependant,
ignore tout des liens qui unissent les deux hommes. Dans ce récit
d'amour et de désir, au comique volontiers noir, Curt Leviant relate
les rapports triangulaires qui s'installent, vus par chacun des trois
personnages. À mesure que les complications vont croissant, les trois
protagonistes doivent faire face à la jalousie et à la difficulté de
garder ses secrets. Dans ce superbe roman, que l'on a le plus grand mal
à poser, l'amour et le plaisir sont tour à tour trouvés et perdus et
les impasses rebondissent en nouveaux départs. Salué par la critique
comme une œuvre " exquise et enchanteresse ", une œuvre " d'un brio
fascinant ", ce roman illustre toutes les facettes du talent de
Leviant.
A lire cette présentation, on s'attend à lire un beau livre. Et bien, ce n'est pas le cas. Je dirais même qu'il s'agit de publicité mensongère. La couverture en elle-même est une publicité mensongère. On s'imagine que le livre serait peut-être érotique ou contiendrait des passages sensuels. Même pas.
Pourtant que d'éloges dans la presse. Les critiques professionnels le décrivent comme un livre profond, beau...
En ce qui me concerne,je suis partagée. Je dirais que le livre est long, trop long, trop trop long. Il aurait gagné à être réduit au moins de moitié. Il est intéressant, c'est certain, mais trop de longueurs.
La méthode choisie par l'auteur de raconter les mêmes faits, à chaque fois par un personnage différent est très intéressante. Elle permet de voir comment une même situation peut être perçue, vécue, comprise d'une façon différente en fonction de la personnalité de chacun.
Et la description des personnages, de leurs sentiments, de ce qu'il y a de beaux en eux, comme ce qu'il y a de pire est aussi intéressante et sonne juste.
Mais ce qui m'a embêté, mais vraiment embêtée dans ce livre, c'est le sentiment qu'il recèle un racisme gratuit que je n'ai pas apprécié. Ai-je mal compris l'intention de l'auteur? C'est très possible.
C'est d'autant plus possible que j'ai essayé de chercher sur le net pour voir si d'autres personnes ont ressenti ce malaise que j'ai moi-même ressenti. je n'en n'ai pas trouvé. Alors je me pose la question: ai-je bien compris l'intention de l'auteur ou bien ce livre recèle-t-il vraiment du racisme?
Les personnages du livre sont juifs. Pourquoi pas?
Ce qui m'avait surprise au début, c'est le fait que l'auteur insiste sur cet aspect, bien que cela ne change rien à l'histoire. Les problèmes d'adultères, les jalousies, l'amour, l'infidélité, la crainte du vieillissement... sont des "problèmes "qui sont vécus plus ou moins de la même façon que les personnages soient juifs ou chrétiens ou musulmans, français ou américains ou allemands...
Mais bon, je me suis dit peut-être que l'auteur est juif et voulait donc que ses personnages soient juifs. Pourquoi pas?
Je comprends que l'on insiste sur la religion d'un personnage lorsque cela permet de mieux comprendre ou de mieux apprécier un roman,mais lorsque cela ne change rien, à quoi cela sert-il? Mais pourquoi pas?
Par contre, ce que je n'ai vraiment pas apprécié, c'est qu'au sein de ces juifs, il y ait une discrimination: il y a le bon juif, qui est d'origine européenne, et le mauvais juif qui est d'origine arabe.
L'arabe. Ce personnage est désigné, d'une façon méprisante par le mot: l'arabe. L'arabe a fait, l'arabe a dit....
Et cet arabe a tous les défauts du monde. Il est fourbe, il est sale, il est menteur, il est manipulateur, il est violent...
Le pire, c'est qu'à chaque fois, on rattache ses défauts à son origine, à sa condition d'arabe.
L'arabe bat sa femme, c'est normal, les hommes battent leurs femmes chez lui au Maroc.
L'arabe est sale, c'est normal, les arabes sont sales.
L'arabe ment, il dit que dans sa famille, ils avaient de beaux verres. Depuis quand les arabes ont-ils eu de la belle vaisselle?
L'arabe se dit religieux et pratiquant. C'est faux, les arabes se servent de la religion comme un masque pour cacher leurs méfaits.
Il est vrai que cet arabe est juif comme eux, mais c'est un arabe avant tout.
J'ai détesté cela dans ce livre, parce que c'est gratuit et méchant.
C'est gratuit parce que cela n'apporte rien à l'histoire. Des maris méchants, brutaux... existent partout. Pas seulement chez les arabes. En Amérique, n'y a-t-il donc pas de femmes battues?
Des hommes sales, fourbes, manipulateurs... existent aussi partout. Ce n'est pas l'apanage des arabes que je sache.
Alors pourquoi?
Cette histoire aurait pu se produire exactement de la même façon, que les personnages soient juifs ou pas, arabes ou pas.
Pourquoi l'auteur n'a-t-il pas parlé d'une femme et de trois hommes.
Que l'amant soit juif, chrétien, musulman ou autre, cela aurait-il été différent?
Si le mari avait été juif, chrétien ou musulman aurait-il changé quelque chose à l'histoire?
Je ne pense pas.
Le roman concerne une femme qui est un peu perdue, en quête d'amour et vivant avec un mari qu'elle n'aime pas. Très banal et cela arrive partout.
L'amant est un être prétentieux, menteur, jaloux, il trompe tout le monde, sa femme et même ses maitresses... Très banal, et cela arrive partout.
L'ami est jaloux, envieux... banal aussi.
Le mari est un être abject. Très banal aussi.
Alors, spécifier la religion des personnages et dénigrer l'arabe a-t-il ajouté quelque chose à l'histoire? A son déroulement? A sa compréhension? A son dénouement?
Je ne le pense pas.
Mais personnellement, cela me laisse un gout très désagréable et un profond malaise.
L'auteur a-t-il voulu aller dans le sens de l'opinion publique américaine pour vendre plus?
Je ne sais pas. Mais si c'est le cas, il est lui-même abjecte. Abjecte comme tous ceux qui profitent de la peur des autres et du racisme.
- Je vais en faire un peu plus, et sil en reste, je mettrais au congélateur!
- Tiens, c'est la saison des artichauts. Je vais en acheter pour en avoir pendant toute l'année, je n'aurais qu'à les congeler!
- Puisque c'est la saison des fraises, et que les prix sont bas, je vais en acheter et les mettre au congélateur, nous pourrons en faire du jus de fraise!
- Il est beau ce poisson, pourquoi ne pas l'acheter et le mettre au congélateur, et le cuisiner un de ces jours!
- Maman nous a envoyé du osben, je l'ai mis au congélateur!
- Ta mère a fait des merguez, elle nous a envoyé, je les ai mis au congélateur, on en fera un barbecue lorsqu'il fera beau!
Au congélateur!
7ot fil congélateur!
Fdhol mil 3acha, 7ot fil congélateur!
7ot fil congélateur!
Comment faisions-nous avant l'invention de ce congélateur?
Je me le demande!!!
En écrivant cette note, je me suis souvenue du jour où ma mère avait appris l'existence de cette invention miracle. J'étais jeune. Mon oncle à l'époque vendait les appareils électro-ménagers (frigo, cuisinières...). Un jour, en rentrant d'une foire à l'étranger, il avait raconté à ma mère qu'il y avait vu une nouvelle invention: une sorte de frigo avec pleins de tiroirs dans lequel on pouvait conserver les aliments pendants des mois. Les yeux de ma mère avaient brillés. Elle ne le croyait pas. Mon oncle est très farceur et adore faire des blagues. C'était l'Aïd et ma mère était plongée dans sa viande et se lamentait sur le fait qu'il fallait consommer cette viande rapidement, ou la conserver en faisant du kaddid ou de la qlayia pour qu'elle trempe dans l'huile et se conserve.
Mon oncle lui avait donc parlé de ce "miracle", et elle n'osait y croire.
Quelques temps plus tard, ma mère a eu son congélateur, et sa vie en a été transformée.
De nos jours, on n'imagine pas que pendant des siècles, les ménagères aient pu vivre sans ce congélateur.
Finalement, c'est vrai, c'est une invention miracle!
Personnellement, je ne m'imagine pas sans.
Combien de disputes j'ai pu éviter grâce à ce congélateur, combien de désagréments...!!!!
Aujourd'hui, je suis organisée de façon à avoir toujours de tout à la maison, les invités surprises ne m'inquiètent pas. En plus, rester au bureau, travailler assez tard et rentrer préparer à diner rapidement est aujourd'hui possible grâce à ce congélateur qui conserve viandes, poissons, légumes... nettoyés et coupés, prêts à l'emploi!
Mais voilà, il y a aussi des désagréments à ce congélateur!
Parfois on s'y perd. On ne sait plus ce qu'il contient. On ne sait plus si on a de la viande, des épinards...
Et puis, au bout de quelques temps, même si on est organisé, même si on réserve un tiroir pour chaque type d'aliments, on fini par se perdre et ne plus savoir ce qu'on y a mis, ni où, ni quand?
Et puis, un jour, une personne oublie la porte entre-ouverte, et là c'est l'invasion de givre!
Bref, une fois de temps en temps, il faut tout nettoyer et tout re-ranger.
Ce que j'ai fais ce matin.
Et surprises!!!!!
Moi qui pensait qu'il fallait que je m'achète des cubes knorr, je me suis aperçue que mon congélateur en renfermait une quantité industrielle!
Par contre, je pensais avoir du fromage râpé. Raté, je n'en ai plus!!!
Et puis, zut, mon fils en allant à la chasse avec mon père, nous avait ramené des pigeons. Oubliés. Complètement!
Et puis, pourquoi j'ai autant de cuisses de poulets au congélateur? Je voulais en faire collection?
Bref, que de surprises ce matin. Mais au moins, maintenant les choses sont claires. Du moins pour quelques semaines. Et puis, c'est certain, grosse consommation de poulets chez mois les jours à venir. J'espère qu'il ne nous poussera pas des ailes!!!!
Ce matin, mon fils a accompagné son père au bureau. Nous en parlions depuis quelques jours. Nous pensons que cela lui ferait du bien de travailler, ou du moins de faire la connaissance du monde du travail, puisqu'il est en vacance.
S'il restait à la maison, je sais qu'il se consacrerait à Internet, à la playstation... rien de particulièrement utile ni enrichissant.
Dans le cadre du lycée, il avait effectué en décembre dernier un stage en entreprise de 3 jours. Tous les élèves devaient se trouver un stage et faire un rapport.
Il avait trouvé un stage chez un promoteur immobilier, et avait beaucoup apprécié cela.
Son père et moi avons trouvé qu'il serait intéressant de renouveler l'expérience. A priori, il ira travailler deux fois par semaine. Comme je l'ai dit plus haut, aujourd'hui est son premier jour.
Comment cela se passe-t-il?
Je n'en ai aucune idée. Depuis ce matin, je résiste à l'envie de lui téléphoner.
Je verrais bien ce soir.
Je souhaite qu'il appréciera et qu'il tiendra vraiment jusqu'à la fin de l'été.
Il faut dire qu'il a l'expérience d'un cousin qui travaille depuis 3 étés, et cela se passe très bien pour lui, bien qu'on lui ai donné des taches plutôt difficiles à effectuer... Bravo d'ailleurs pour ce cousin qui n'a pas rechigné à être un simple manutentionnaire, commençant tout au bas de l'échelle.
J'espère que pour mon fils cela ne sera pas son unique jour de travail!
- Madame, SVP, pouvez-vous nous montrer il sibnakh (les épinards)?
Je les regarde. Deux adolescents. Environ 16 ans.
Je souris et leur montre les épinards.
Et j'éclate de rire.
Ils étaient debout devant les bottes de persil en se demandant s'il s'agissait d'épinards.
En fait cela m'avait fait rire parce que cela m'avait rappelé des souvenirs.
On avait demandé à ces 2 jeunes hommes d'acheter des épinards, mais ils ne savaient pas comment étaient les épinards à l'état cru.
Entre parenthèse, j'ai ainsi pu remarquer qu'à Carrefour, les fruits et légumes étaient désignés seulement en français.
Bref, j'ai aidé ces deux jeunes hommes et je leur avais expliqué ce qui m'avait fait rire.
En effet, il y a 4 ou 5 ans, ma petite sœur s'était inscrite pour faire un troisième cycle à Lille (France).
Mon père m'avait confié la mission d'aller avec elle pour l'installer, lui louer un appartement... et accomplir toutes les formalités nécessaires.
Ma petite sœur, peut-être parce qu'elle était la plus jeune, n'avait jamais quitté le domicile "parental", et ne savait rien faire à la maison, ni ménage, ni cuisine, ni rien...
Bref, nous faisions les courses, lorsque tout d'un coup, elle m'a demandé de lui montrer les légumes, et de lui dire ce que c'était.
J'étais étonnée, il me semblait que tout le monde connaissait les légumes.
Et bien non!
Ma sœur ne connaissaient les légumes que dans son assiette, c'est à dire, déja épluchés, coupés et cuits. Elle ne les avaient jamais vus dans leur état "naturel"!
Et manifestement, ces deux jeunes hommes étaient dans le même cas!
Mis à part l'aspect anecdotique de la situation, je trouve que cela montre à quel point, il faut savoir lâcher ses enfants "dans la nature" et leur apprendre à se débrouiller seuls.
Lors de ce séjour à Lille, je m'était rendue compte que ma petite soeur ne savait strictement rien faire par elle-même. Même pas remplir un formulaire. Même pas se préparer à manger....
Pendant des années, elle n'a jamais eu besoin de se prendre en mains, il y avait toujours quelqu'un pour tout faire à sa place.
Après 2 ans à Lille, à vivre seule, à entretenir sa maison, à faire son ménage, sa cuisine, à accomplir toutes les formalités nécessaires... Elle a appris à se prendre entièrement en charge.
Les enfants ont besoin que maman et papa les laissent se débrouiller seuls.
Dans notre famille, nous sommes 5, un garçon et 4 filles. Et je trouve très étonnant les différences qui existent entre nous sur ce plan.
Je pense qu'étant l'ainée, mes parents ont toujours compté sur moi pour faire les choses, et ainsi, j'ai su depuis toujours tout faire à la maison et en dehors de la maison.
Mon frère aussi était débrouillard. Mais il a surtout appris à bien se débrouiller lorsqu'il est partit faire ses études à l'étranger.
Pour les 3 autres, elles n'ont su se débrouiller vraiment que lorsqu'elles ont quitté le domicile de mes parents, soit pour faire des études à l'étranger, soit pour se marier.
En ce qui me concerne, j'ai été un peu maman poule avec mon fils. J'avais l'impression à chaque fois qu'il est trop jeune pour certaines choses. C'est mon mari qui m'a presque forcée à le "lâcher" et à lui apprendre à se débrouiller seul, à prendre un taxi, à aller à son sport, à s'occuper de lui-même... (à l'extérieur de la maison, parce qu'à l'intérieur, rien à faire!). Et avec le recul, je trouve qu'il avait parfaitement raison.
Finalement en couvant nos enfants, nous ne leur rendons pas service.
On dit que les bons comptes font les bons amis, et c'est vrai. L'amitié et l'argent ne font pas bon ménage.
Lorsqu'un ami te demande de lui prêter de l'argent, il y a de fortes chances, ou plutôt risques, de le perdre à jamais.
En effet, si tu lui en prêtes, tu le perds, et si tu ne lui en prêtes pas, tu le perds aussi.
Alors, autant ne pas lui en prêter d'ailleurs, au moins tu auras gardé ton argent pour toi.
J'ai perdu 3 amis pour leur avoir prêté de l'argent. Deux parce qu'ils ne l'ont jamais rendu (bien qu'ils en avaient eu les moyens) et qu'ils se sont défilés pour ne pas le rendre, et la troisième, bien qu'elle l'ai rendu, m'en a toujours voulu...
C'est vraiment dommage.
C'est dommage d'autant plus que je regrette particulièrement une de ces amitiés à laquelle je tenais énormément et qui me manque beaucoup.
Tu me manques. Tu me manques vraiment. Tes conseils me manques. Tes histoires me manquent. Tes confidences me manquent. Nos moments passés ensemble me manquent.
Pourquoi as-tu laissé cette histoire de prêt nous séparer?
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