"En ne me donnant de l'argent qu'après réflexion et qu'à bon escient - il avait acquis la certitude que les vingt-cinq francs ne seraient pas dépensés à des jeux de hasard, à la boisson, à courir le jupon - mon père restait fidèle aux meilleures traditions sfaxiennes. Car depuis des millénaires, les habitants de Sfax étaient sobres, sérieux, travailleurs, économes et les millions de pieds d'oliviers entourant la ville témoignaient de leur ardeur au travail et leur sens de l'épargne. Et, depuis des siècles, les vieilles familles sfaxiennes, gardiennes de la tradition, craignaient l'arrivée des Tunisois, bavards et dépensiers. Quand ils ne dérangeaient pas, les Tunisois faisaient peur. Les mères disaient à leurs fils: "N'épouse pas une Tunisoise, elle amènera la discorde dans la famille avant de te ruiner".
Attention, ce post est magique: J'ai installé un logiciel très spécial, si quelqu'un ose dire que les sfaxiens sont des STA (Société Tunisienne des Avares), ma main sortira de l'écran et l'étranglera sur place!!!
Lors de notre voyage en Italie, nous avons visité Pompéi. Je pense qu’il n’est pas vraiment nécessaire de vous présenter Pompéi, vous en avez sûrement déjà entendu parler. En plus, vous pouvez trouver une documentation importante sur Internet, (dont ce site concernant une expo sur le sujet).
C’était vraiment impressionnant. Le site est énorme. Les ruines de Carthage font piètre figure en comparaison.
Ce qui est vraiment émouvant, c’est de savoir que toute une ville est «morte» en quelques heures. Toute vie avait subitement quitté cette cité. Rien que d’être sur les lieux, on ressent l’ampleur de la catastrophe. On ressent la souffrance des habitants. Surtout en voyant les corps qui ont été moulés dans le plâtre. Cette méthode permet de les voir dans la position dans laquelle la mort les a surpris. On voit tous les détails. Les visages, les vêtements, les chaussures… Et c’est ce qui les rend si «humains». Je sais, le mot n’est pas tellement approprié, mais je n’en trouve pas un autre pour exprimer ce que je ressens en voyant tous ces corps. Ce sont justement leurs positions et expressions qui les distinguent de simples statues.
Nous avons donc visité la cité, nous nous sommes promenés dans ses rues, nous avons vu en particulier le forum, trois temples, une grande maison d’un notable, un bain public, deux théâtres, le camps d’entraînement des gladiateurs, des magasins, et… un lupanar.
C’est ce que l’on pourrait appeler une maison close, ou d’une façon moins élégante, un bordel.
En fait, nous n’avons visité que le rez-de-chaussée, réservé paraît-il aux pauvres et aux esclaves. Le premier étage était réservé aux gens aisés.
Comment se présente donc ce lupanar?
On entre dans un couloir. Il y a des chambres de part et d’autre. Sur la façade de chaque chambre, on trouve une fresque indiquant la spécialité de la lupa.
J’ai pris la photo d’une de ces fresques, mais vous en trouverez d’autres ici.
Chaque chambre comprend un lit maçonné. Je suppose qu’un matelas était disposé dessus.
Les murs sont pleins de graffitis.
En fin de couloir, se trouvent les toilettes et la caisse. Et la sortie.
Pourquoi je vous parle du lupanar d’une façon aussi détaillée?
Parce que tout simplement, c’est la première fois de ma vie que j’en visite un!!! Et à mon avis, je ne suis pas la seule dans ce cas. Bien-sûr, je pense aux femmes, parce que les hommes….
La maison était aussi très belle. Elle comprenait plusieurs pièces richement décorées et un bain privé.
Mais le plus émouvant dans cette maison, ce sont les restes de douze personnes trouvées avec une pioche, essayant de faire un trou dans le mur. Elles essayaient vraisemblablement de fuir, mais avaient été asphyxiées.
Je vous explique maintenant ce que représente la photo du post précédent. Il s’agit d’un phallus sculpté sur une dalle d’une rue. Il paraît que le phallus est un symbole de prospérité à Pompéi, on le trouve d’ailleurs un peu partout dans la ville, sur les mûrs, sur les mosaïques… et j’ai même vu un autel qui lui était consacré. J’ai pris une photo, mais elle n’est vraiment pas très claire. J’en ai trouvé une sur Internet, la voici.
Vous remarquerez que le phallus est présent partout sur cet autel, au centre, sur les côtés, à l'intérieur, à l'extérieur...
En visitant Pompéi, on s’aperçoit que la vie ne tient qu’à un tout petit fil. A tout instant, tout peut s’écrouler, et être remplacé par le néant.
D'autres photos:
P.S.: Les photos des cadavres ne sont pas de moi. J'ai des films vidéo, mais je n'arrive pas à les mettre sur mon PC.
Un salafi et une salafia se sont fiancés mais n'ont pas encore fait l'acte de mariage (drib sdak). Un jour alors qu'ils étaient seuls, notre ami très excité après des années d'abstinence (et de frustration) ne pouvait pas s'empêcher de poser sa main sur la cuisse de sa fiancée, alors elle lui dit: - koun mouminan (soit croyant).
Il retire vite sa main et tiens le coup 15 mn puis reviens à la charge, alors elle lui dit : - koun takian (soit pudique).
Il résiste cette fois ci une heure mais après ne pouvait plus se retenir, alors il pose directement sa main sur le sexe de sa fiancée et commence à la caresser. Elle lui dit : - koun........................................................tinues.
Certains d’entre vous avaient reconnu l'île de Capri sur les photos (1 & 2).
Nous étions donc à Capri. C’est la première fois que nous y allions.
Cette île est magnifique. Vraiment très belle. Les paysages sont sublimes, la couleur de la mer est incroyable: un bleu turquoise pur. Il paraît que cette couleur provient d’une plante de couleur turquoise, qui agit comme un filtre et rend l’eau si limpide.
Cette couleur turquoise est surtout visible à l’intérieur de la «grotte bleue». Une vraie merveille.
La «ville» de Capri a un charme particulier. On s’y sent à l’aise tout de suite. On la sent très sympathique. Je ne sais si on peut dire qu’un lieu peut être sympathique, mais Capri l’est vraiment.
Y retournerais-je?
Je ne sais pas!
Je pense que c’est à voir une fois. Ce n’est pas comme pour Hervé Villard, la ville de mon premier amour, mais elle pourrait l’être d’une certaine façon: ma belle-mère vient de nous apprendre que mon mari a été conçu la-bas!!!!
Bon, j’y retournerais peut-être, mais auparavant, j’ai deux conditions à remplir:
- perdre au moins 30kg,
- avoir une american express platinium.
Et ces deux conditions sont à mon avis impossible à remplir….
Capri est un lieu touristique très «chic», pour gens très fortunés. Les magasins sont magnifiques, et tous de très grandes marques: Prada, Dolce Gabbana, Salvatore Ferragamo, Gucci, Roberto Cavalli…. Et entre un magasin et un autre, il y a au moins deux bijouteries…
Et moi, je ne pouvais que… regarder.
Les vêtements ne sont pas fait pour moi, ou du moins les gens comme moi. Il faut être mannequin pour pouvoir les mettre.
Quant aux bijouteries, je ne pouvais qu’admirer, m’extasier, contempler, souhaiter, rêver, soupirer, imaginer, espérer…
Il fallait vraiment m’arracher des vitrines. Mon mari ne faisait que me taquiner: les femmes et les bijoux!!!
Quallek chouf bi 3inek, wa mout bqualbek!
Aaaaaah!
Aïe qualbi!!!
.
Lorsque l’on dit que les Italiens sont mafiosi, c’est vrai.
Deux petites anecdotes:
- lors de notre arrivée à l’hôtel, on nous a remis à chacun une enveloppe contenant plusieurs documents: brochures, pub… et des coupons permettant l’accès au sauna. Une jeune femme de l’agence de voyage fait semblant de m’expliquer le contenu du document, et je la vois prendre un de mes coupons. Elle le garde à la main, et discrètement va le glisser dans son sac.
- le jour de notre départ, notre hôte avait prévu pour nous deux lunchs boxes. La jeune fille de l’agence s’arrange pour nous dépouiller des sacs isothermes contenant nos repas. Elle nous les a presque arrachés des mains. C’est incroyable!
"Et en fin de compte, comme le dit un sage persan, l'amour est une maladie dont personne ne veut se délivrer. Celui qui est atteint ne cherche pas à se rétablir, et celui qui souffre ne désire pas guérir."
"Enfin, il m'a expliqué que la souffrance naissait quand nous attendons que les autres nous aiment comme nous l'imaginons, et non comme l'amour doit se manifester - librement, sans contrôle, nous guidant de sa force et nous empêchant de nous arrêter."
Les commentaires récents