Avant hier soir, soirée Anouar Braham à l’Acropolium.
Il n’y a presque rien à reprocher à l’organisation de la soirée. Des hôtesses en uniformes, souriantes, accueillaient les spectateurs. Pas de bousculades. Respect de l’horaire. Bref, on entrait dans la cathédrale dans de bonnes conditions.
Comme nous sommes en Tunisie et pas au paradis, il y a un MAIS…
Mais.
La salle de concert était à l’origine divisée en deux zones: la zone A et la zone B.
Les billets de la zone A coûtent 50 dinars, et ceux de la zone B, 30 dinars. On s’imagine que lorsque l’on achète un billet à ce prix-là, on est sûr de trouver une place. Et bien, ce n’est pas le cas.
Comme vous le savez tous, chez nous, tout marche aux pistons. Tu peux ne pas avoir de billet, et avoir une super place. Tu peux t’acheter un billet, et te retrouver sans place ou bien relégué au fond de la salle ou sur les côtés.
Nous arrivons, munis de nos billets zone A. Surprise, les 4 premières rangées sont réservées. A qui???
Nous cherchons donc deux places pour nous, difficile.
Comme nous avons un ami, qui a des aktefs, et qui par hasard se trouve là, on nous donne deux places initialement réservées.
Nous apprenons que les places en zone A ne sont plus disponibles, et que des personnes munies de billets zone A ont été placées en zone B, bien au fond.
D’autres personnes arrivent. A chaque fois, la même discussion reprend: j’ai des billets, je veux mes places, désolé, les places sont réservées….
A chaque fois, les gentilles hôtesses essaient de «placer» ces gens malchanceux, souvent en amenant des sièges supplémentaires et en les mettant dans l’allée latérale.
Un homme, accompagné de trois femmes a refusé catégoriquement tout compromis. Il s’assoit sur un des sièges réservé et oblige les femmes à faire de même. Les hôtesses sont affolées. Que faire?
Des instructions arrivent. Il ne faut pas faire de problèmes, tant pis, laissons cet homme et ces femmes tranquilles.
A 21h 35, alors que le spectacle avait déjà commencé, les personnes tant attendues sont enfin arrivées. Je ne sais pas qui elles étaient. Je suppose que ce sont des membres de l’une des deux familles.
Elles ont été placées avec tous les honneurs dus à leur rang!!!
Sinon, quand au spectacle lui-même, sincèrement, je dirais… c’est pas mon truc.
La combinaison des instruments est sûrement très difficile, et bravo aux musiciens. Mais, je trouve que les premiers morceaux se ressemblaient tellement qu’au bout d’un certain temps, les esprits, du moins le mien, s’en allaient divaguer au loin.
Certains (dont mon mari, son voisin, un homme devant…) se sont carrément endormis.
Heureusement que vers la fin, en fait à partir de «Halfaouine», le public s’est un peu réveillé. Les morceaux suivants ont été intéressants.
En ce qui me concerne, je pense qu’Anouar Braham est à écouter chez soi, et sûrement pas pendant deux heures sans interruption.
Toutefois, je respecte son talent. C’est un grand artiste.
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