Qui a dit que les musulmans n'avaient pas d'humour?
Et bien, ils en ont. La preuve cette web série de 8 épisodes.
De l'auto-dérision.
C'est sympathique.
Voici le premier épisode. Je trouve que c'est le moins réussit. Mais disons qu'il introduit les 7 autres épisodes.
Trois jeunes Français, paumés dans leur religion, se cherchent. En quête de savoir sur l’islam, ils se retrouvent au Maroc pour suivre des cours de «remise à niveau» et ainsi devenir de «bons musulmans». Manque de pot, un prétendu enseignant en sciences religieuses – un escroc local à la barbe et au chapelet ostentatoires – se présente à eux pour leur donner des leçons… Welkoum à l’Islam School!
Trouvez-vous normal qu'on permette à ce genre d'énergumène de parler en public et de faire des discours?
Où est l'État Égyptien?
Pourquoi ne réagit-il pas?
Pourquoi ne protège-il pas ses citoyens non-musulmans de ce genre d'énergumènes et de leurs disciples?
L'insulte, la diffamation, l'incitation à la haine ne sont-ils pas punis par la loi?
Ce discours haineux est-il digne d'une homme qui se prévaut de Dieu?
Parle-t-il au nom de Dieu?
Je trouve que ce genre de personne ne fait, au contraire, que porter atteinte à l'islam, et j'espère qu'il ne trouvera personne pour l'écouter!
P.S.: Je ne sais pas combien de temps cette vidéo sera visible. Je ne l'ai pas trouvée ailleurs que sur facebook. Et comme plusieurs vidéos de ce genre, elle pourrait disparaitre. J'espère que vous pourrez la voir avant que cela n'arrive.
Update (14h51): Je viens de m'apercevoir qu'on ne peut voir cette vidéo que si l'on est connecté à Facebook. Désolée.
«Que répondre à un homme qui vous dit qu'il aime mieux obéir à Dieu qu'aux hommes et qui en conséquence, est sûr de mériter le ciel en vous égorgeant?»
"On dit souvent que le temps guérit toutes les blessures. Je ne suis pas d'accord, les blessures demeurent intactes. Avec le temps, notre esprit afin de mieux se protéger, recouvre ses
blessures de bandages et la douleur diminue mais ne disparait jamais." - ROSE KENNEDY
Trop tard. Beaucoup trop tard. Nous passons à côté sans nous en rendre compte. Nous laissons les choses se tasser. Nous remettons aux lendemains. Nous gardons nos sentiments. Nous gardons nos griefs…..
Je viens de finir ce livre. J’ai bien aimé. Il s’agit d’un homme qui décède subitement à l’âge de 34 ans. Mais il ne s’en va pas. Il reste là. Pensées, âme, conscience, présence… lui-même ne sait pas ce qu’il est exactement. Il est là, tout simplement. Il est là où ses proches vivants pensent à lui. Il les survole. Il est dans leurs pensées. Il les observe. Il les comprend…
Mais trop tard, il est mort. Ils ne peuvent l’entendre, et la vie continue…
Il se rend compte de ce que les autres pensaient vraiment de lui, de ce qu’ils attendaient de lui, comment ils l’aimaient ou ne l’aimaient pas, de leurs attentes déçues, des non-dits… Mais trop tard. Beaucoup trop tard, il est mort et ne peut plus rien pour rattraper le temps perdu, les mots qui n’ont pas été dits, les gestes qui n’ont pas été accomplis….
Trop tard. Vraiment trop tard. Mais souvent c’est justement trop tard que l’on comprend enfin les choses, que l’on comprend enfin ce qui a de l’importance et ce qui n’en a pas.
«Pourquoi ne fait-on l’effort de comprendre les autres que lorsqu’ils ne vous gênent plus? Elle (sa femme) avait tout pour me fournir l’amour qui remplit une vie et nourrir une œuvre. Mais j’avais cherché ailleurs pour me croire libre. Je n’avais plus vu en elle qu’une obligation de réserve, due aux voisins, à notre fils, et je lui avais reproché mes scrupules, mon indécision, ma fuite immobile. Si c’était à recommencer….»
Ce passage m’a particulièrement «parlée». Pourquoi? Parce que justement, dans mon entourage il y a quelques hommes qui, à mon avis, commettent cette erreur envers leurs femmes. Ils ont l’impression que leurs épouses sont là surtout pour les «emmerder ». Elles sont, d’après eux, le frein qui les empêche de faire tellement de «choses». Elles sont celles qui restreignent leurs libertés, celles qui rendent leurs vies monotones, sans surprises, conventionnelles… Ils ont l’impression que leurs femmes les ont enfermés dans les obligations, les responsabilités…
Ils ont l’impression que sans leurs femmes/prisons, ils pourraient faire plein de choses, accomplir des œuvres grandioses, parcourir le monde….
Ils se trompent. Ils voient leurs vies à travers un prisme déformant. Ils se déculpabilisent en prenant leurs femmes pour boucs émissaires.
Ils oublient qu’ils sont responsable de leurs choix, de leurs vies…
Messieurs, vos femmes ne sont pas là pour vous lier. Elles sont là pour vous aimer.
Pareil pour vos enfants. Ils n’ont pas demandé à naître. Mais lorsqu’ils sont là, vous en êtes responsables. Ils ne sont pas là non plus pour vous lier, mais pour vous aimer et être aimés de vous.
Messieurs, vos femmes et vos enfants sont LA VIE.
Je sais, certains me diront que c’est pareil pour les femmes. Peut-être bien, oui. Mais dans mon entourage, ce sont les hommes qui se plaignent et qui agissent comme des gosses. Les femmes assument beaucoup mieux.
En fait, je viens de me rendre compte que le message de ce livre est justement celui-ci:
Nos proches ne sont pas là pour nous lier. Ils sont là pour nous aimer, mais c’est à chacun d’entre nous d’y faire attention et de le comprendre. Parce qu’un jour, il sera peut-être trop tard….
Et si nous commettons des erreurs, si nous ne réalisons pas nos rêves, c’est peut-être-nous qui en sommes responsables!!!!!
Comme j'aimerais que certains comprennent ce qui est dit et y réfléchissent profondément. Mais vraiment, pratiquement, en pensant à ce que cela implique.
Personnellement, je crois bien plus à ce qui est énoncé ici qu'à ce qui est écrit dans d'autres livres!!!!!
Cast: Ahmad Zaki, Youssra, S. al-imary, Gamil Ratib, H. Ahmad
Under the burning sun of an Egyptian August, an airplane makes a
forced landing in the desert sand near an oasis. The twelve survivors
of the disaster construct a micro-society which is a reflection of
their own, with all its alliances and conflicts. This film was shown in
1987 at the Venice Film Festival.The director says, "I had been trying to make this film for more
than twenty years, ever since the very first days of the socialist
transformation. Even today I run into people that do not understand the
meaning of socialism or democracy. The oppressed, the workers, the
poor-some of these are even opposed to these ideas. Those who call most
vocally for socialism and democracy have been a very bad advertisement
for them. The idea for the film came from this, to present those
questions which ff we were able to answer we would find the answers to
many of the problems of our society, and perhaps we have succeeded."
Bien que le film date de 1986, le dialogue reste d'actualité. Je dirais même plus que jamais d'actualité.
Préjugés. Amalgames. Manipulations....
Ce sont toujours les mêmes discours, et surtout les mêmes insultes: molhid (athée) et kaffer (mécréant) et même démocrates!
Depuis une semaine, Hammamet a été désertée par tous les vacanciers. Nous sommes restés parmi les rares téméraires que ramadan n’a pas fait fuir, mais nous sommes quand même rentrés ce matin, une semaine avant la date de retour habituelle.
Dans notre résidence, la semaine passée, calme, calme, calme… Pratiquement tous nos voisins étaient rentrés à Tunis.
Sincèrement, en faisant un petit tour à Hammamet, j’ai eu mal au cœur pour les gens qui vivent justement de ces deux mois de vacances. Comment vont-ils faire pendant ces 8/9 ans où ramadan aura lieu en pleine «haute saison»? Comment vont-ils vivre? Où vont-ils trouver l’argent pour faire vivre leurs familles? Comment affronteront-ils les frais de la rentrée scolaire et les frais de l’Aïd?
Je ne m’inquiète pas trop pour les «grands» bien que le manque à gagner soit énorme sur 9 ans, mais je m’inquiète surtout pour les «petits».
Tous les saisonniers, petits épiciers, boulangers, fleuristes, vendeurs d’articles de souvenirs, vendeurs ambulants à la plage, potiers, gardiens de parkings, maîtres nageurs, serveurs, cuisiniers….
Sans oublier tous ceux qui vivent de la location des locaux, appartements, chambres….
Déjà cette année, et pour la première fois, j’ai vu des pancartes «à louer» accrochées un peu partout, ce qui est presque inimaginable pour Hammamet, lorsque l’on sait que d’habitude les locaux sont déjà réservés des mois à l’avance pour la période des mois de juillet et août, et parfois pour des loyers exorbitants.
Comment vont faire tous ces gens pour vivre? Où trouveront-ils l’argent? Où vont-ils travailler?
Nous avons discuté un peu avec un marchand de machmoums, il nous a raconté que chaque été, il venait de Kairouan passer l’été à Hammamet pour se faire de l’argent en vendant ses machmoums aux vacanciers. Il se plaignait déjà que l’été ait été trop court cette année. Que dira-t-il l’année prochaine? Et l’année d’après? Et encore l’année d’après?
Et ce ne sont sûrement pas les touristes qui viendront qui pourront compenser les manques à gagner de tous ces gens!
Je suis sure que Hammamet n’est pas la seule ville touchée. Cela doit être pareil pour Sousse, Mahdia, Jerba….
En janvier 2007, mon mari et moi étions au Caire. Nous étions dans notre chambre d’hôtel et nous zappions entre les différentes chaînes de TV égyptiennes. Nous étions tombés sur un barbu qui parlait du mois de ramadan et de ses bienfaits, et nous l’avions écouté. Et voilà qu’il s’est mit à dire que le mois de ramadan est tellement extraordinaire que tous les pays non musulmans nous l’enviaient. Il paraissait convaincu par ce qu’il disait, et il était aussi très convaincant. Je me rappelle que cela nous avait fait rire. Ah bon!!? Tous les pays non-musulmans nous envient le mois de ramadan?
Où a-t-il vu cela? Dans quel journal? Dans quel livre? Dans quelle interview? Dans quel site?
Les non-musulmans nous envieraient le mois de ramadan?
Et pourquoi donc?
Pour la désorganisation qu’il occasionne dans nos vies? Pour le rendement proche du zéro dans les bureaux, usines, ateliers…? Pour la mauvaise humeur des gens?
Passons.
Personnellement, à part le fait qu’au bureau, cela devient catastrophique, Ramadan ne me gêne pas, bien au contraire, cela permet d’allonger la durée de la séance unique, et c’est une occasion de se retrouver en famille pour dîner!
Ceci dit, Romdhankom mabrouk à tous, et profitez-en bien!!!!
P.S.: J'aime bien cette image pour la main de Fatma. Je trouve que cela fait un peu tunisien, ou du moins maghrébin.
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