Depuis quelques jours, une violence inouïe s’est emparée de la
blogosphère, Facebook et même de la « presse » traditionnelle contre
Sawssen Maalej, pour une réflexion à peine amusante faite en directe sur
Nessma TV et faisant une allusion osée au caleçon de Fawaz Ben Tmessek,
contenant et contenu. De même, Nessma TV s’en ai prit violemment et
personnellement à Samira Dami, pour un article qu’elle a écrit sur La
Presse Magazine sur les chaines de TV privées et leur tendance à
l’autopromotion malgré une programmation à peine moyenne et des taux
d’audience poussifs. Le directeur de Nessma TV, Nabil Karoui, lors d’une
conférence de presse a clairement indiqué : « Nous nous réservons le
droit d’attaquer ceux qui nous attaqueront »
Dans cet état de tensions exacerbées et de langage guerrier, le plus étonnant est le ton moralisateur et à la limite de l’intimidation contre Sawssen, dans une grande partie des commentaires sur Internet et surtout de la part des femmes. Le plus choquant, c’est la déferlante d’injures venant d’une nouvelle « milice » des bonne mœurs qui se réclame de nos valeurs traditionnelles Arabo-musulmanes.
Alors, je voudrais poser une question à tous les cul-bénis moralisateurs qui ne ratent pas une occasion pour parader sous nos nez leurs signes extérieurs de religiosité et de morale supérieure. Cette question s’adresse aussi à tous les « patriotes » qui pensent avoir le monopole de l’amour de la patrie et pour qui toute personne qui ne partage pas leur ferveur nationaliste, ne peut être qu’un traitre pro-sioniste, vendu à l’étranger, doublé d’un extrémiste musulman. Pouvez-vous nous dire très clairement ce que vous pensez de la violence permanente faite au citoyen dans sa vie quotidienne? N’est-elle pas bien plus violente qu'une blague salace faite à la télé ou une allusion sexuelle grossière entendue à la radio et je ne parle pas uniquement de la violence verbale faite à une jeune et jolie fille dans ses habits branchés, qui se rend en cours. Je parle de l'automobiliste qui brule un feu rouge et qui vous insulte pour vous dire qu'il est le plus fort, je parle du tout petit fonctionnaire de la municipalité qui vous demande de revenir demain pour un papier qu'il peut signer sur le champ. Je parle du haut responsable arrogant et imbu de sa personnalité, qui violente ses subordonnés et qui soudain se transforme en limace rampante et obséquieuse dès qu’il s’adresse à un responsable plus haut placé que lui et ainsi de suite, au fur et à mesure que l’on gravie les marches de l’échelle de la fonction publique. Je parle du policier qui arrête un automobiliste qui a juste ralenti au Stop et qui lui annonce que son infraction mérite un PV tout en le laissant libre d’évaluer la valeur marchande de son infraction alors que passe un bolide aux vitres fumées et à la plaque d’immatriculation à peine lisible, conduit par un gamin gominé. Je tiens à parler de l’imam, qui chaque vendredi, invective les croyants en leur promettant les feux de l’enfer et la damnation éternelle. Que pensez-vous de cette forme de violence ? Je vous parle de la violence faite à des écoliers qui porte sur le dos des cartables de dix kilos et qui courent sous la pluie ou sous le soleil, derrière un bus jaune de la SNT dont le chauffeur sadique s’arrête 30 mètres après l’arrêt et redémarre dès que ces gamins essoufflés sont sur le point de monter dans le bus. Je vous parle de la violence faite par l’infirmière de la fonction publique qui clame à haute voix devant les patients qui poireautent depuis des heures dans la salle d’attente, qu’elle voudrait bien que quelqu’un lui achète une carte de recharge Tunisie Telecom de 5 dinars. Pensez-vous que la violence qui déferle sur nos stades à une quelconque relation avec la façon dont sont traités nos jeunes par les gardiens de l’ordre autour de ses mêmes stades ? Je voudrais votre avis sur la pression psychologique qui s’exerce sur les élèves de 4ème année primaire, qui une année ont un concours, l’année suivante n’ont plus de concours et l’année d’après ont à nouveau un concours. Et puisqu’on parle d’éducation, que pensez-vous de la violence verbale et physique faite aux professeurs par des adolescents de 14 ans ? Quelle est votre avis sur les chefs d’entreprise à cigare qui roulent dans des véhicules à 200 millions acheté grâce à un crédit consenti par une banque étatique, sans garanties ? N’est ce pas là une violence faite au contribuable qui paye ses impôts ? Et puisqu’on est sur le sujet des impôts et de leur utilisation, que pourriez vous dire aux gens qui habitent aux N° 7, 9 et 11 de la rue de la commune à l’Ariana dont la chaussée crevassé est digne de Bagdad ou de Kaboul alors que la chaussée parfaitement goudronné s’arrête devant le N° 5, soit 30 mètres après le siège du gouvernorat de l’Ariana. Vous pouvez vérifier vous-même, je n’invente rien.
Je pourrais continuer mais je ne voudrais pas avoir l’air de me lamenter. Personnellement, je pourrais m’en désintéresser totalement. A 50 ans, j’ai relativement bien réussi ma vie. Je fais un métier qui me passionne et qui me permet de gagner confortablement ma vie. J’ai une jolie famille, mes enfants sont équilibrés et j’ai la chance de leur offrir une bonne éducation. J’habite dans notre villa à La Marsa, ce qui est un privilège en soit et je voyage 5 à 6 fois par an. Alors, pourquoi toute cette violence m’angoisse-t-elle ? Tout simplement, parce que je constate que dans cette Tunisie qui a toujours été pacifique et où nos parents ont toujours réglés leurs problèmes à l’amiable et dans le civisme le plus absolu, il y a une nouvelle tendance très grave qui est en train de s’ancrer d’une manière subliminale dans l’esprit des gens : Il vaut mieux être craint que respecté, quitte à être violent. J’ai assisté hier à une conférence scientifique, où un professeur de psychiatrie disait que la maladie qui progresse le plus rapidement en Tunisie est la schizophrénie. Est-ce là un signe des temps ?
Le slogan officiel dit : Tunisie, Terre de dialogue, mais c’est plutôt une cacophonie et personne n’a le courage ou la lucidité d’appeler un chat, un chat. Alors si tout va bien, forcément il n’y a aucune nécessité de diagnostiquer quoi que ce soit et donc de dialoguer. D’ailleurs, n’en déplaise aux esprits chagrins, force est de constater qu’il n’y a plus de véritables intellectuels. Le ciment dont nous avons vraiment besoin aujourd'hui n'est pas le nationalisme primaire de pacotille mais plutôt le civisme au sens Romain du terme; c'est à dire vivre ensemble égaux et sereins dans la Cité. Je lisais dernièrement que la meilleure façon de savoir si une société était avancée, il suffisait de constater l’état de santé de trois corps de métiers uniquement. Les journalistes, les métiers de la justice (juges et avocats) et les artistes. Je vous laisse tirer vos propres conclusions.
![[]](http://m3.moostik.net/img/?pseudo=massir&cpt=Sawsen&police=benoit&width=4)
Dans cet état de tensions exacerbées et de langage guerrier, le plus étonnant est le ton moralisateur et à la limite de l’intimidation contre Sawssen, dans une grande partie des commentaires sur Internet et surtout de la part des femmes. Le plus choquant, c’est la déferlante d’injures venant d’une nouvelle « milice » des bonne mœurs qui se réclame de nos valeurs traditionnelles Arabo-musulmanes.
Alors, je voudrais poser une question à tous les cul-bénis moralisateurs qui ne ratent pas une occasion pour parader sous nos nez leurs signes extérieurs de religiosité et de morale supérieure. Cette question s’adresse aussi à tous les « patriotes » qui pensent avoir le monopole de l’amour de la patrie et pour qui toute personne qui ne partage pas leur ferveur nationaliste, ne peut être qu’un traitre pro-sioniste, vendu à l’étranger, doublé d’un extrémiste musulman. Pouvez-vous nous dire très clairement ce que vous pensez de la violence permanente faite au citoyen dans sa vie quotidienne? N’est-elle pas bien plus violente qu'une blague salace faite à la télé ou une allusion sexuelle grossière entendue à la radio et je ne parle pas uniquement de la violence verbale faite à une jeune et jolie fille dans ses habits branchés, qui se rend en cours. Je parle de l'automobiliste qui brule un feu rouge et qui vous insulte pour vous dire qu'il est le plus fort, je parle du tout petit fonctionnaire de la municipalité qui vous demande de revenir demain pour un papier qu'il peut signer sur le champ. Je parle du haut responsable arrogant et imbu de sa personnalité, qui violente ses subordonnés et qui soudain se transforme en limace rampante et obséquieuse dès qu’il s’adresse à un responsable plus haut placé que lui et ainsi de suite, au fur et à mesure que l’on gravie les marches de l’échelle de la fonction publique. Je parle du policier qui arrête un automobiliste qui a juste ralenti au Stop et qui lui annonce que son infraction mérite un PV tout en le laissant libre d’évaluer la valeur marchande de son infraction alors que passe un bolide aux vitres fumées et à la plaque d’immatriculation à peine lisible, conduit par un gamin gominé. Je tiens à parler de l’imam, qui chaque vendredi, invective les croyants en leur promettant les feux de l’enfer et la damnation éternelle. Que pensez-vous de cette forme de violence ? Je vous parle de la violence faite à des écoliers qui porte sur le dos des cartables de dix kilos et qui courent sous la pluie ou sous le soleil, derrière un bus jaune de la SNT dont le chauffeur sadique s’arrête 30 mètres après l’arrêt et redémarre dès que ces gamins essoufflés sont sur le point de monter dans le bus. Je vous parle de la violence faite par l’infirmière de la fonction publique qui clame à haute voix devant les patients qui poireautent depuis des heures dans la salle d’attente, qu’elle voudrait bien que quelqu’un lui achète une carte de recharge Tunisie Telecom de 5 dinars. Pensez-vous que la violence qui déferle sur nos stades à une quelconque relation avec la façon dont sont traités nos jeunes par les gardiens de l’ordre autour de ses mêmes stades ? Je voudrais votre avis sur la pression psychologique qui s’exerce sur les élèves de 4ème année primaire, qui une année ont un concours, l’année suivante n’ont plus de concours et l’année d’après ont à nouveau un concours. Et puisqu’on parle d’éducation, que pensez-vous de la violence verbale et physique faite aux professeurs par des adolescents de 14 ans ? Quelle est votre avis sur les chefs d’entreprise à cigare qui roulent dans des véhicules à 200 millions acheté grâce à un crédit consenti par une banque étatique, sans garanties ? N’est ce pas là une violence faite au contribuable qui paye ses impôts ? Et puisqu’on est sur le sujet des impôts et de leur utilisation, que pourriez vous dire aux gens qui habitent aux N° 7, 9 et 11 de la rue de la commune à l’Ariana dont la chaussée crevassé est digne de Bagdad ou de Kaboul alors que la chaussée parfaitement goudronné s’arrête devant le N° 5, soit 30 mètres après le siège du gouvernorat de l’Ariana. Vous pouvez vérifier vous-même, je n’invente rien.
Je pourrais continuer mais je ne voudrais pas avoir l’air de me lamenter. Personnellement, je pourrais m’en désintéresser totalement. A 50 ans, j’ai relativement bien réussi ma vie. Je fais un métier qui me passionne et qui me permet de gagner confortablement ma vie. J’ai une jolie famille, mes enfants sont équilibrés et j’ai la chance de leur offrir une bonne éducation. J’habite dans notre villa à La Marsa, ce qui est un privilège en soit et je voyage 5 à 6 fois par an. Alors, pourquoi toute cette violence m’angoisse-t-elle ? Tout simplement, parce que je constate que dans cette Tunisie qui a toujours été pacifique et où nos parents ont toujours réglés leurs problèmes à l’amiable et dans le civisme le plus absolu, il y a une nouvelle tendance très grave qui est en train de s’ancrer d’une manière subliminale dans l’esprit des gens : Il vaut mieux être craint que respecté, quitte à être violent. J’ai assisté hier à une conférence scientifique, où un professeur de psychiatrie disait que la maladie qui progresse le plus rapidement en Tunisie est la schizophrénie. Est-ce là un signe des temps ?
Le slogan officiel dit : Tunisie, Terre de dialogue, mais c’est plutôt une cacophonie et personne n’a le courage ou la lucidité d’appeler un chat, un chat. Alors si tout va bien, forcément il n’y a aucune nécessité de diagnostiquer quoi que ce soit et donc de dialoguer. D’ailleurs, n’en déplaise aux esprits chagrins, force est de constater qu’il n’y a plus de véritables intellectuels. Le ciment dont nous avons vraiment besoin aujourd'hui n'est pas le nationalisme primaire de pacotille mais plutôt le civisme au sens Romain du terme; c'est à dire vivre ensemble égaux et sereins dans la Cité. Je lisais dernièrement que la meilleure façon de savoir si une société était avancée, il suffisait de constater l’état de santé de trois corps de métiers uniquement. Les journalistes, les métiers de la justice (juges et avocats) et les artistes. Je vous laisse tirer vos propres conclusions.
En décembre dernier, j’ai offert un voyage à New York à mes deux fils et ils ont visiblement été émerveillés. Dans l’avion du retour, j’ai demandé à mon ainé Omar qui n’a que 13 ans, ce qui l’avait le plus impressionné en Amérique. Il m’a répondu : Les gens sont souriants et disciplinés. Vous vous rendez compte, ce qui l’a marqué le plus, chez le grand Satan qui est la cause de tous nos problèmes, ce n’est ni les gratte-ciels, ni les autoroutes à six voies. C’est que les gens sont souriants et disciplinés. Finalement, ça doit être ça un pays civilisé!
Hisham Ben Khamsa - Organisateur des Rencontres du Cinéma Indépendant Américain de Tunis « Views of America »
Voila qui fait plaisir a lire (je me disais bien que ce n'etait pas ton style d'ecriture, et puis j;ai vu la signature). Mes filles qui ont 11 et 13 ans vivent aux USA et n'ont absolument pas l'intention de revenir, aussi parce que la-bas elles se sentent respectees, dans la rue, a l'ecole aussi bien par leur camarades que les profs, par les voisins et les commercants...
Je signe a deux mains chaque mot ecrit par ce monsieur.
Rédigé par : Krishna's Child | 12/03/2010 à 12:29
Tout a été dit !
C'est parfait !
A quand ma Tunisie civilisée ?!
Rédigé par : Bakhta | 12/03/2010 à 13:00
Je ne connais pas cette histoire, ne regarde aucune chaîne « nationale », je me gave ailleurs où je trouve mon bonheur, enfin presque ! Mais bravo et j’applaudis des deux pour la force, la justesse et l’intelligence de cet article.
Rédigé par : khanouff | 12/03/2010 à 14:03
Il t'a donné la permission??
Mentionner son nom et ce qu'il faut était une condition propre à Emna Ben Jemaa. Tu fais comme les gens que tu dis ne pas aimer...
Rédigé par : Vautour | 12/03/2010 à 14:56
Le constat est clair, mais je me demande que serait celui d'un habitant d'el Mellasine ? ou de la cité Helal......
Rédigé par : Kaos | 12/03/2010 à 17:01
@ Vautour:
Si tu avais lu TOUS les commentaires que ce monsieur avait écrit, et particulièrement en réponse à une autre personne qui demandait cette permission, peut-être aurais-tu remarqué qu'il a dit qu'il donnait sa permission à tous, à condition de mentionner son nom et sa condition!
Rédigé par : Massir | 12/03/2010 à 18:12
A supposer que tout ce que vient d'étaler avec beaucoup de verve Mr Ben Khamsa, cela ne justifie point l'attaque verbale qui a visé la journaliste Samira DAMI qui n'a fait qu'exercer son métier de journaliste critique. Certes on pretend que la critique est aisée -dixit Boileau- mais l'art qui est par définition -re-Boileau- difficile devrait éviter la perversion et les dérapages.
Rédigé par : zahraten | 12/03/2010 à 19:39
D'abord il est impossible de comparer les USA pays le plus avancé au monde à la Tunisie,c'ets absolument impossible sur tous les plans.
Ensuite nous sommes d'accord sur le constat,personne ne peut nier ces fiats mais que lest la solution ?
Rédigé par : Baba | 12/03/2010 à 20:11
@Massir: Tu as bien dit à TOUS pas à TOUTES :))))) peace!!!!
Rédigé par : Vautour | 13/03/2010 à 00:13
Je vais prendre le risque de participer au débat, uniquement une fois et après j'arrête. @massir,quand j'ai fait le choix de publier cet article, je l'ai mis sur la place publique pour tous le monde, merci d'avoir mis mon nom, mais un petit msg préalable m'aurait fait plaisir.
@krishna's child. Mes enfants peuvent à tout moment vivre aux USA. Mais j'ai fait un choix délibéré de les élever en Tunisie.Je leur explique tout simplement qu'il ne tient qu'à eu d'être respectés n'importe où dans le monde.
@zahraten: mettre dans la même phrase "supposer", "étaler" et "ne justifie en rien les attaques contre SD", relève de l'amalgame et du procès d'intention contre ce que j'ai dit et que j'assume d'ailleurs clairement et complètement. Parler de sujets aussi importants que la vie de tout un chacun, nécessite une réflexion posée et une construction claire du discours. Ce que vous faite est simpliste et confus et je m'excuse d'avance si je vous offusque, mais je suis heureux de vous voir participer au débat.
@Baba: Depuis quand être poli et respectueux des autres est une qualité purement américaine. Je vis entre ces 2 pays sans discontinuer depuis 1984 et je peux vous assurer que je n'ai aucun complexe d'infériorité par rapport à qui que ce soit.
Finalement @tout le monde et tous les argumentaires limités qui me disent tu critique, mais tu ne donnes pas de solution: 1/ Je ne critique pas, je constate et je pose des questions claires à ceux qui s'écoutent parler. 2/ je n'ai pas à donner de solutions, j'invite les gens qui pensent avoir la science infuse et dont le seul argument est "ferme ta gueule" à réfléchir d'une manière critique et à reconnaitre qu'il peuvent avoir tort. Je crois qu'en Islam, on appelle ça Ijtihad. Quand à moi, je ne suis pas un gourou, je suis juste un type qui a écrit un misérable petit article sur FB et où j'ai essayé de ne pas faire de fautes de français.
Rédigé par : Hisham Ben Khamsa | 13/03/2010 à 16:35
Après m'être relu, j'ai relevé 3 fautes d'orthographes et je m'en excuse auprès de mes profs de français qui doivent se retourner dans leur tombe. En même temps ce n'est pas facile d'écrire dans 25 cm2
Rédigé par : Hisham Ben Khamsa | 13/03/2010 à 16:39
@ Krishna, Bakhta & Khannouf:
Je signe, approuve et applaudi aussi, et c'est la raison pour laquelle j'ai tenu à le partager avec un max de personnes.
Rédigé par : Massir | 13/03/2010 à 17:24
@ Vautour:
En français:
-lorsqu'il n'y a que des filles/femmes, on dit ELLES, ou TOUTES
- lorsqu'il n'y a que des garçons/hommes, on dit ILS ou TOUS
- lorsqu'ils y a des filles/femmes et des garçons/hommes, on dit ILS ou TOUS.
Rédigé par : Massir | 13/03/2010 à 17:31
@ Hisham:
Nous ne sommes pas amis sur facebook.
J'ai trouvé cette note je ne sais plus où. Elle est tellement bien écrite que plusieurs facebookeurs l'ont partagée. Je ne pouvais mettre un commentaire puisque comme je te l'ai dit, nous ne sommes pas amis. J'ai vu ta permission de partager, avec ta réserve. J'ai donc fait comme tu l'as demandé, mais par ailleurs, je t'avais tout de suite fait une friend request. J'attendais que tu l'acceptes pour te dire que j'avais partagé cette note. La friend request attend d'ailleurs encore que tu l'acceptes (ce que j'espère, vu que j'aime ta façon de penser) ou que tu l'ignores!
Par ailleurs, je suis d'accord avec toi. Tu constates. Et c'est la réalité.
Quelle est la solution?
Aucun d'entre nous ne possède cette solution. Mais tous ensembles, nous y arriverons peut-être?!
Et si nous commencions par bien élever nos enfants?
Rédigé par : Massir | 13/03/2010 à 17:45
Commentaires sur facebook:
- Annis:
est ce que vous pensez que tous ces problème tourne vers un même point?
Personnellement je reconnais plus la tunisie d'aujord'hui
on a toujours connu la dictature,les pistons,le chômage,les extrémistes... et on n'a jamais été face à un tel danger..
Le tunisien d'aujord'hui ne se reconnait plus il est perdu entre tous ces cultures d'extremisme de violence ..
Le tunsien d'aujord'hui a perdu son sourire pour le remplacer par un grimace de méfiance...
le seul point dont je parlais c'est l'equilibre économique...
la seule chose qui nous faisait resister contre les probl... See Moreèmes cités dans ton article ( qui existaient belle et bien avent) c'est l'équilibre économique;
Le tunisien d'aujord'hui voit son avenir économique aussi sombre et c'est pour cela que les autres problème remontent en surface.
aujord'hui,l'arbre qui cachait le grand foret n'est plus là pour nous rassurer... On est face à ces problème sans armes ( c'est on nous faisant noyé dans "leur" diversité et leur culture qu'on nous a pris nos armes)
- Adel:
celui qui n'aime pas la blague ou l'émission qu'il zappe. Je ne comprends pas pourquoi on n'a pas le droit de rire du sexe. Prochainement alors on interdira les pièces de théâtre qui parlent de sexualité ou des mœurs et les films....On n'est pas en Arabie. C'est une chaîne privée donc si on n'est pas content on zappe et on peut regarder l'insipide Tunis7
- Med Arbi:
les 3 sujets sont interdits chez nous: le sexe, la religion et la politique ! les tunisiens sont des hypocrites ! koll chay khatihom et mouch mta3'hom !
- Mohamed Emin:
je ne trouve pas du tout le sketch scandaleux...au contraire c'est marrant
comme Adel la bien dit celui qui n'approuve pas cet humour il n'a qu'a changer de chaine
- Fatma
excellent article ,j'adore !!!!!
- Myriam
Emin .. elle a rien inventé .. tout le texte du poème est un plagiat des ouled baballah .. fin 87 début 88 des cassettes circulaient .. personne ne se souvient du "la7bib, la7bib rabbi issounah 30 mitrou lastik fi kalsounah" ?? :/ c'est con qu'on l'attaque sur le contenu et non sur le plagiat
- Adel
@Myriam: elle n'a jamais dit qu'elle l'a inventé mais si tu regardes bien elle dit bien que c'est un poème existant mais remodelé pour l'occasion
- Myriam
Au temps pour moi Adel .. j'ai pas retrouvé la vidéo mais je te crois ..
- Adel
je pense qu'elle se trouve sur le site de nesma ;)
- Massir Destin
Tout est devenu tabou dans ce pays.
Il y a quelques temps, lors de la projection du film "le chant de la mariée", une scène montrait l'épilation de la mariée, et donc son sexe, des gens ont quitté la salle de cinéma.
Idem mardi dernier, le film "diverso da chi" parlait d'homosexualité. Déjà, il n'y avait pas beaucoup de spectateurs, mais en plus certains sont sortis pour ne pas voir deux hommes gays dans l'intimité (je précise qu'il n'y avait aucune scène de sexe, juste 2/3 baisers).
- Karim Benamor
Tu veux rigoler??? je suis en train de me faire incendier par des ados car je me suis moqué de Tokio Hotel loooool Pas de sexe, pas de politique, pas de religion et maintenant PAS DE TOKIO HOTEL????????????? mais ou allons nous????
Rédigé par : Massir | 13/03/2010 à 21:44
bravo bravo bravo
Merci Hisham. Merci Massir de l'avoir publié sur ton blog.
Rédigé par : Simoi | 13/03/2010 à 22:14
les dérapages irresponsables ...c'est grave...cela entraine des conséquences serieuses, fâcheuses!
@ K.Benamor :il faut aller au KYOTO HOTEL..!!
@Myriam
oudhkour mawtakom bikhaier!
le plagiat , vol sans scrupule devenu à la mode de nos jours.. même les recettes culinaires n'y ont pas échappé.
Rédigé par : awatef | 14/03/2010 à 04:06
@Massir: Tout à fait d'accord, mais lui parlait que pour les Garçons/Hommes, donc...
Rédigé par : Vautour | 14/03/2010 à 13:01
@ Aleoz:
Mon respect des lecteurs ne me permet pas de publier ton commentaire.
je préfère juste te répondre par cette citation:
"L'insulte est souvent l'argument final de celui qui ne trouve plus rien à dire."
P.S.: ce n'est pas moi qui ai écrit ce texte, mais je suppose que tes facultés plutôt limitées ne t'ont pas permis de t'en rendre compte!
Rédigé par : Massir | 17/03/2010 à 00:25
bravo c'est ça, vous avez tous dit!!
Rédigé par : Raouia | 19/03/2010 à 00:47
C'est avec grand intérêt que j'ai lu l'article en entier. En revanche, la lecture de la pléthore de commentaires m'a apporté beaucoup moins...
Je serais tenté d'applaudir ce "coup de gueule" de M. Ben Khamsa si un autre sentiment ne m'avait pas submergé à la lecture de ce sombre constat. Constat qui pourrait d'ailleurs être facilement bien pire si l'auteur avait pris la peine de poursuivre ses observations objectives de notre triste pays, mais cela serait alors passé pour du dénigrement acharné et aurait fait perdre une partie de l'intérêt de l'article pour un certain public.
Ce sentiment qui a vite dépassé la satisfaction de voir quelqu'un s'exprimer de la sorte, c'est la Honte. Oui.
Honte de voir que tous le monde est d'accord et satisfait de lire ce dont tous les citoyens que nous sommes sont responsables.
Honte de lire des personnes demander des solutions à l'auteur alors qu'elles devraient se demander pourquoi on en est là.
Bref, la honte de constater que tout le monde sait, mais ne semble pas réagir, sauf à travers un commentaire sur un blog. On pourra m'objecter que je fais de même; peut-être. Peut-être aussi que je n'agit que dans mon entourage limité; peut-être aussi que ma jeunesse passée en France m'est jetée à la figure chaque fois que je prétends élever le niveau de civisme des mes collègues ou amis; "On n'est pas à Paris" qu'ils e disent: la faute à qui?
D'ailleurs, puisque nous parlons de comparaison avec d'autres pays, je m'adresse plus particulièrement à ceux qui disent "on ne peut pas se comparer aux Etats-Unis (ou à d'autres), ils sont plus avancés!"
Je voudrais leur dire ceci : En 1953, il ne restait en Corée pas une ville intacte, pas une brique sur l'autre. 50ans plus tard, le niveau de vie de ce pays est l'un des plus élevés au Monde.
J'ai pris l'exemple de la Corée, parce que comparable par la taille et la population à notre Chère Tunisie. Mais, j'aurais pu parler du Japon et de ses 2 bombes nucléaires, des pays de la Baltique et leur 50ans de communisme, de la Slovénie ou de la Croatie nés en 1992 après une sanglante guerre qui les a ravagés.
Bref, les exemples de pays s'étant élevés à partir de rien ne manquent pas. Un seul point commun à tous : le gout du travail dans le civisme et le respect.
Si vous êtes arrivés jusque-là, je vous remercie de votre lecture.
À bon entendeur....
Rédigé par : Quidam | 22/03/2010 à 12:19
Merci Hisham pour cet article, merci Massir de l'avoir publié, ca fend malheureusement le cœur de vérité...Je n'ai pas beaucoup voyagé mais j'ai assez voyagé dans des cultures différentes pour pouvoir affirmer le mal dont a parlé Hisham. Le sourire, la spontanéité et le naturel sont entrain de disparaitre dans notre population "schizophrénisée". Le pire qui est entrain d'arriver à notre pays est cette fermeture de l'esprit qui gangrène tous les milieux, aussi bien les moralisateurs du vendredi que "les jet-setteurs" du samedi soir, le vide intellectuel est entrain de devenir un vrai fléau qui ronge notre société pourtant "parfaite", "exemple" africain voire international... La magouille et le m'as tu vu sont devenus des standards qui ont détrôné les diplômes et le savoir faire; Pour contre carrer tout ca il y a eu la couverture des poils de la tête et la plaque noire sur le front...Signe des temps et pour aller dans le sens de ce qu'a dit Massir, j'ai beaucoup d'amis psychiatres, ils travaillent tous très très bien... On n'a pas d'autres choix que de résister et tant pis pour ce pays si la crème de ses enfants sont exportés vers d'autres cieux.
Rédigé par : SamiBS | 23/03/2010 à 14:06