Depuis que j'ai lu la note de Mahéva "هل بإمكاننا تربية أبنائنا على الحداثة؟, elle me trotte dans la tête.
En fait, je ne me reconnais pas du tout dans ce qu'elle a dit.
Je ne sais pas si mon père était différend des autres pères, ou si Mahéva s'est trompée dans son jugement.
Elle dit dans sa note que les enfants dans notre société sont élevé selon certaines règles:
- 1/Les parents, et particulièrement le père, ont toujours raison, et même lorsqu'ils se trompent, ils ont toujours raison. Et on n'a pas le droit de discuter ou de critiquer ce que dit le père.
- 2/ Le mensonge est permis lorsqu'il est bénéfique
- 3/ Nous (sous-entendu les musulmans) sommes meilleurs que les autres
- 4/ Un tien vaut mieux que tu auras (textuellement Mahéva dit: un oiseau en main vaut mieux que dix oiseaux sur une branche)
- 5/ Fais comme ton voisin, ou déménage (sois comme tout le monde)
- 6/ Sois solidaire avec ton frère qu'il soit victime ou bourreau
- 7/Les enfants ne doivent distinguer ou juger qu'en fonction de deux critères: ce qui est pêché et ce qui ne l'est pas.
Chez mes parents, nous n'avons pas été éduqués de cette façon.
1/ Il est évident que mon père avait toujours raison, et même lorsqu'il se trompait, il avait quand même raison, mais.... en réalité, il fallait obéir sur le moment, mais il y avait parfois des possibilités de discuter et d'argumenter par la suite. Et bien que mon père ait toujours été sévère et autoritaire, pour les grandes décisions de notre vie, il nous conseillait "rigoureusement", mais il acceptait notre choix si nous persistions dans ce choix.
2/ Le mensonge n'est jamais permis. Il faut toujours dire la vérité. La vérité, rien que la vérité.
J'avoue qu'à l'âge adulte, et surtout lorsque je l'ai vu travailler, il m'est arrivé de le voir parfois nuancer cette règle. Est-ce ce que l'on appelle "négociations" et "le monde des affaires"?
3/ Tous les êtres humains sont égaux, quelque soit leur race, leur religion, leur nationalité, leur classe sociale... Nous avions toujours fréquenté tout le monde. Nous étions tenus de respecter tout le monde.
Et les jeunes en particulier avaient l'obligation de montrer du respect aux ainés. Non pas le respect inconditionnel et idiot qu'exigent certains parents. Mais le respect de gens corrects et polis.
Mais il n'était pas question qu'une personne, quelque soit son âge, donc même adulte, nous manque de respect, ou nous marche sur les pieds, par exemple, nous devions respecter nos professeurs, mais nos professeurs devaient aussi nous respecter, sinon nous devions nous défendre, mais dans les règles de l'art, comme par exemple aller nous plaindre au surveillant général ou même à la directrice. Ce n'est pas parce qu'un prof est plus âgé ou mieux placé "hiérarchiquement" qu'il pouvait nous manquer de respect.
Par contre, une petite contradiction, qui lui vient quand même de son éducation de garçon gâtée, premier garçon dans une famille de filles: l'égalité ou plutôt l'inégalité entre les sexes.
Nous, ses filles, étions les égales des hommes, tous les hommes... sauf lui et mon frère.
Mais seulement, nous ses filles, parce que les autres femmes ne sont pas tout à fait égales aux hommes. Un léger décalage les séparaient quand même.
Même ma mère ne jouissait pas de ce privilège.
Seulement nous. Et quelques part, il nous a élevées comme si nous étions des garçons. Surtout moi, en ma qualité d'ainée. Pour les autres, il était plus cool.
4/ Un tien vaut mieux que 2 tu auras. Normal. Cela n'est d'ailleurs pas spécifique aux tunisiens.
Prend ce que tu peux aujourd'hui, et ensuite, essaye d'avoir le reste.
Bien-sûr, cela ne veut pas dire que tu dois te contenter de ce tien. C'est seulement, prends ce tien, ensuite tu fais tout pour prendre tous les autres tiens.
5/ Fais ce qui te semble juste. Réfléchis. Décide. Et prends tes responsabilités. Si tu considères que les autres se trompent, tant pis pour eux. Mais tu assumes les conséquences de tes choix.
6/ Tu dois être du côté de la justice. La justice.
Bien-sûr, il faut être solidaire de ton frère. Bien-sûr, tu dois aider ton frère. Mais ton frère doit être juste.
7/ Les enfants ne doivent distinguer ou juger qu'en fonction de deux critères: ce qui est bien et ce qui ne l'est pas.
Le bien et le mal.
Parfois cela correspond à ce qui est pêché ou ne l'est pas. Mais ce n'est pas le plus important. L'important est de distinguer entre le BIEN et le MAL.
Et DIEU ne peut aimer que ce qui est BIEN.
En fait, nous devons par nous-même juger ce qui est bien et ce qui est mal, non pas pour avoir droit à une récompense ou par peur d'une punition, mais parce que c'est comme cela que cela doit être.
Dans ma belle-famille, je pense que c'était un peu différend.
Le père peut se tromper. Démocratie à la maison. Mais respect total aux adultes. Tu soutiens ton frère quelque soit X, parce que c'est ton frère. Et il y a la notion de pêché et pas pêché.
Pour le reste, je pense que c'était comme chez nous.
Et vous? Qu'en pensez-vous? Comment c'était chez vous? Êtes-vous d'accord avec Mahéva? Comment élevez-vous vos enfants? Y-a-t-il une différence entre votre façon d'élever vos enfants et la façon dont vous avez été élevés?
J4ai reçu une éducation extrêmement sévère. Mon père était absent et ma mère sentait qu'il lui fallait être très sévère pour remplacer l'autorité paternelle. Nous avons appris ce qui était bien ou mal et ce qui était halal ou hram.
Mais ma mère a énormément évolué et mon père aussi, la notion de halal et hram a disparu ou presque, seules les notions de bien et de mal sont restées. L4interdiction de manger du porc ou de boire de l'alcool ont disparu, ainsi que la nécessité de faire le ramadhan.
Nous avons grandi tous ensemble à la maison, et c'est assez extraordinaire.
Mon éducation a donc évolué au fil des années. Mon père n'a pas le dernier mot, il n'est pas autoritaire. Il ne boit pas, une coupe de champagne pour quelques occasions mais est ravi de nous voir savourer nos apéros, ma mère, mon frère et moi.
Je suis fière que mes parents aient su évoluer et qu'ils se soient détachés de leur éducation. Cela m'a adiée à savoir qui je suis et ce qui est important pour moi.
Le respect de la liberté de tout un chacun, être respectée dans mes choix, ne jamais blesser autrui et savoir prendre du recul.
Rédigé par : Simoi | 26/03/2010 à 12:33
Je comprends que :
1. Le chef (de famille) a toujours raison.
2. Il faut savoir mentir
3. Il y a toujours pire que soi, remercions Dieu pour ce qu'il nous a donné (hamdellah 3ala ghirna)
4. Il ne faut pas se disperser, une chose à la fois
5. Ne cultive pas la différence, reste dans les normes. (C'est plutôt une incitation au mimétisme)
6. Protège ton frère qu'il soit victime ou bourreau
7. Nos enfants sont élevés sur les seules notions du péché et de la vertu.
Rédigé par : bakhta | 27/03/2010 à 00:27
Nous étions élevés avec une ouverture d'esprit qui déconcertait beaucoup de nos amis. Nous avions le droit de dire que le chef se trompe aussi. Nous étions élevés dans la vérité. D'ailleurs cela nous a joué à tous des tours dans le travail, avec les amis ou les maris ou femmes mais nous avons la fierté de dormir l'esprit tranquille en paix avec nous et les autres. Nous n'avions pas peur de dire la vérité. On ne sait pas mentir. C'est un don le mensonge !!!
Nous savons qu'il y a toujours plus haut et plus bas mais nous sommes égaux.
Nous ne faisons pas comme les autres jamais, c'est selon nos personnalités et conception de la vie de chacun d'entre nous.
Nous aidons, protégeons notre frère, nous ne lui sommes pas indifférents mais nous ne manquons pas de lui dire sa mauvaise conduite.
Nous nous conduisons selon notre conscience et nous ne faisons pas ce que l'on ne veut que l'on nous fasse !
J'ai élevé mes enfants ainsi, peut être avec plus d'ouverture d'esprit.
Rédigé par : bakhta | 27/03/2010 à 00:44
« Donne à tes enfants des ailes, mais n'oublie pas de lui donner des racines » dit un proverbe chinois.
C'est exactement ,ce que ,je dirais de l'éducation que j'ai reçu.
mes racines éducatives étaient inspirér par un père Militaro-juridique ,Algérien (berbère),d'une famille défavorisé,qui c'est construit de lui même ,pour atteindre un rang social non négligeable.
Ma mère d'une grande famille tuniso-franco-maltaise,fille unique, orpheline très tôt de mère et de père.
En se mariant avec mon père. elle à voulu ,une famille nombreuse,chose faite.
Bref, elle fait 7 enfants: nous étions 3 filles et 4 garçons
j'étais au 2 ème rang,très fragile sur le plan santé ,asthmatique.
Notre dominance éducative était celle de mon père.
Il Insista principalement sur les bonnes manières,la morale de mon époque, les études (il opta pour les
péres blancs (dans nos 3 principales résidences :France-Algérie-Tunisie).
Pour lui,les études,c'était une priorité absolue que ce soit pour l'homme ou la femme ,et cette dernière deux fois plus,c'était notre seule et unique « dot ».,pour lui la femme doit son salut qu'au pouvoir des études.
Même pas celui des finances,pour lui une femme intellectuelle est une forte. difficile de se faire embobiner.
D'autres notions toujours sur la sellette:
La vérité,le respect d'autrui ,commence par soi-même. certaines règles sociales,je le trouvais assez sévère sur certains point. par exemple,je n'avais pas le droit de passer la nuit chez une amie, les heures de visite à la maison sur rv préalable.
J'ai pris un peu mon souffle qu'une fois inscrite à l'internat pour cause de mon asthme(le médecin,de l'époque ,préconiser d'éviter la pollution de la ville),les vacances ,c'étaient les maisons de repos en france principalement.
À 20 ans,j'ai habité seule. je travaillais comme documentaliste et étudier. c'était mon choix.
Mon père était pour .afin de nous responsabiliser.
Cette éducation m'a été préjudiciable dans un sens , que je suis assez limite sur le plan facilité sociales.
Et je me suis trouver un peu extra terrestre,à la différence de mes autres sœurs plus futés.
Extrêmement franche,pas de demi mesure. Aujourd'hui,j'essaye de me contrôler. mais ,je demeure assez catégorique.
Assez solitaire,je n'ai pas appris à faire les choses en équipe. c'est l'une des erreurs majeurs de l'éducation que j'ai reçu.
J'ai appris beaucoup de choses en me mariant et surtout vivre d ' une façon permanente en tunisie, quoique mon époux le « tsunami professionnel ». le submerge de temps à autres, je lui rappelle qu'éduquer est tellement plus facile à deux.
Mais la c'est un autre volet!!!
je ne me rappelle pas de grandes notions éducatives de ma mère sauf wald yaila,bint yaila.(J'avais horreur de cela.)
p;s:Ma mère,je suis un peu sévère, peut-être mais je l'a trouvé plus ou moins irresponsable ,démissionnaire dans un certain sens.
je ne me rappelle pas de grandes notions éducatives de ma mère sauf wald yaila,bint yaila.(J'avais horreur de cela.)
C'est une femme extrêmement sociable (comme mes sœurs et mes frères).je me trouve différente. d'eux.
Pour conclure ,massir
A mon avis nos parents jouent un grand rôle dans la formation de notre personnalité, oui. Ça peut être parce qu'on écoute ce qu'ils tentent de nous apprendre, ou parce qu'au contraire on le rejette totalement. Ça peut être parce qu'on admire certains côté de qui ils sont, ou encore du "je ne veux surtout pas être comme ça". Mais pas que les parents, tout notre entourage influence qui nous sommes, je pense: amis, collègues,... Le simple fait de vivre dans telle ou telle société également.
Ensuite avec le temps on prend du recul et on peut choisir de remettre en question ce qu'on apprit - mais au fond j'ai l'impression que bien peu de gens prennent cette peine.
Rédigé par : aman | 27/03/2010 à 07:27
C’est le sujet de mon mémoire que tu abordes Massir … les styles éducationnels … tout porte à croire et les travaux de recherche le confirment que le style éducationnel (dit aussi pratique éducatif parental) tunisien est plutôt autocratique tel que décrit par Mahéva ! Mais cela ne signifie pas qu’il n’est pas comme chez toi des pratiques plutôt démocratique ou ailleurs laxiste (permissif) ou encore juste autoritaire ! La variante réside essentiellement dans le degré de communication avec l’enfant et ses libertés décisionnels sur sa vie.
En ce qui me concerne, c’était plutôt démocratique : tout ce discute jusqu’à la limite de ma crise de nerf pour être totalement honnête ! Si j’épuise tous les arguments et que je ne m’aligne pas en continuant à protester … je m’en prends une (très rarement cela dit … généralement je suis renvoyée dans ma chambre et si je veux sortir … il faut que je fasse montre de calme ! ). Et nous étions deux : Mon frère et moi … je n’ai aucun souvenir d’avoir eu à envier mon frère pour quoique ce soit (c’était plutôt le contraire vu que j’étais la dernière pour mon père qui lui en avait eu 10). Discrimination sexuel … même pas savoir ce que c’est ! Je sortais tout le temps avec mon frère … j’avais une moto … je jouais au foot … au tennis … j’allais au stade avec lui … tout en ayant quand même droit à ma maison de barby … etc. Tu veux savoir quoi … j’ai eu une éducation à ce niveau parfaitement amaphrodite !!!
Le mensonge aboli à 1000% … surtout avec ma mère … qui tend dans son invitation à dire la vérité à dédramatiser … à fait qu’on a toujours dit la vérité … elle avait cette façon de faire passer la vérité comme seul moyen de s’en sortir ! Si tu penses qu’en mentant tu vas t’en sortir alors que je sais que tu mens … ça va être piiiiiiiiiiire pour toi quand je vais te prouver que tu mens ! Donc c’était pas difficile avec une mère super flic … on optait plutôt pour la vérité !
Jamais de ma vie … dans aucun de mes souvenirs … personne ne m’a dit qu’un être humain quelque soit sa race était supérieur à un autre être humain !!!! Jamais !!! Alors chez moi, c’est pire que seulement tous frères … on doit toujours pour (va savoir quoi) que ma mère soit fière de nous être plus gentil que les autres, plus généreux que les autres, plus ……. Notre cœur doit être blanc (les autres enfants devaient peut-être juste ne pas se salir les mains !!!!!! nous la hantise été le cœur !!!!! ) donc il faut aimer tout le monde pareil … et c’était facile à suivre parce que mes parents étaient comme ça … toujours en train d’aider tout le monde … mon père prenait outre sa famille en charge (déjà super nombre) deux autres familles parce que proche de ma mère et autre … il était avocat (énorme) et il lui arrivait très souvent d’accepter des affaires gratos et donc tous le monde lui rendait presque hommage … donc pour nous … l’équation était simple … tu es comme lui parce que c’est comme lui que tu dois être : fort et généreux !
Le mérite = tu travailles, tu obtiens … ton du c’est la chanson de ma mère ça. Mais ma mère disait toujours … tu dois savoir te suffire de ce que tu as … je sais pas comment elle a fait … peut-être parce qu’elle nous a gavé initialement… on a grandi … satisfait d’une certaine manière ! On a toujours eu tout ce qu’on voulait au moment où on le voulait … normalement, c’est mal considéré … pour nous non … ça nous a juste appris en fait à ne vouloir que ce que l’on veut et si ce que l’on veut n’est pas et ben on ne prend pas n’importe quoi en substitution ! Et on peut même ne rien avoir … que buf … on s’en fout … quand on aura ce qu’on veut eh ben on prendra ! et ça nous a en plus et ça j’en suis très fière : incorruptible et du tout !!!
Quant à la justice : comment ne pas y être suuuuuuuuuper attaché quand ma famille est juriste sur au moins quatre génération (juge et avocat). Assez difficile que chez moi ça ce passe autrement que dans un tribunal … où plaider est une norme ! Outre le fait que ma mère nous racontait toujours les explois de mon père (aussi politicien à son époque) son amour de la justice et son amour du pays … elle agissait aussi de sorte que si il se passe dans notre entourage un truc pas juste eh ben ma mère monte sur ses chevaux et a l’attaque !!!! Et elle était forte ma maman … elle gagnait toujours !
Massir mon éducation … plus je t’écrirai plus tu trouveras ça chtarber !
Pour ce qui est des enfants des autres … mes parents ont toujours été très claire … ils ne jugent pas les personnes mais la situation et quelque soit X ! Ce qui fait que si on a tord … on s’en prend plein la tranche et je vois d’ailleurs pas comment on peut être autrement ( si je vois autour de moi mais je trouve ça abjecte et à vomir !!!!).
Quant à la religion … ayant initialement été dans un système laïque … j’ai grandi Deïste (D. existe, il est partout ,T’a un truc à lui dire : il est juste là !) … jusqu’à mon ado … là … j’ai eu droit à la total absolu en terme de révolution personnel … révolution philosophique, poétique, politique, religieuse et j’étais en plus utopiste comme personne … donc rien ne m’a été réellement imposé … j’ai du juste chercher, comprendre et choisir !
Tu sais Massir … j’ai adoré mon éducation … mon enfance et adolescence grâce à mes parents … un rêve ))))) mais c’est pas non plus très évident : il faut beaucoup de moyen, beaucoup de patience, une sacré dose d’amour … et c’est pas toujours le cas … donc ce qui rend ça moins évident c’est le fait d’être fatigué … parfois irritable … et c’est malheureusement eux qui tringue !!!!
Je me suis pas relue ... parce que un peu pressée ... mais je me corrigerai si c'est pas très claire plus tard ... bisou ma grande ...
Rédigé par : kim | 27/03/2010 à 11:37
Un truc que j'ai oublié ... ma mère a su même après la mort de mon père être aussi autoritaire que tendre ... mais ce que je lui dois plus que tous c'est ma grande empathie : en fait, pour le moindre bobo ma mère avait cette façon bien à elle de venir en courant avec de grandes démonstration d'amour ... comme si elle aussi était tombé avec nous ... et je crois que si aujourd'hui, j'éprouve beaucoup d'empathie qui m'est utile même dans ma profession c'est grâce à ça ! Et le fait aussi d'avoir été elle même fier de mon père de sa force et de sa personnalité exceptionnelle, elle a su nous transmettre longtemps après ses qualités ! Y avait autre chose qui a conditionné ma vision du couple : mes parents ne se sont jamais disputés devant nous ... mes seuls souvenirs : mes parents jouant au carte tous les soirs dans un petit coin du salon et ils gueulaient des : arrêtes de regarder de dessus ma main .... etc Et nous enfin moi j'en riais et c'était toujours une occasion pour moi ... d'avoir plus d'argent de poche parce que quand mon père gagnait ... il pleuvait de l'argent ...et pour ce qui est ouverture d'esprit : on faisait le tour de l'europe en voiture dès que le tribunal fermait ... donc tout était sujet d'échange vu que pendant deux mois d'Eté... on était ensemble tout le temps ! Cette proximité dans la diversité culturelle était très enrichissante :)
Je t'ai déjà dit que j'avais adoré mon enfance ? Non ... j'en suis encore à en délécter le souvenir :)
Rédigé par : kim | 27/03/2010 à 13:37
@ Aman et Kim:
Nos 3 pères étaient juristes.
Point commun entre eux, et apparemment ils se ressemblent sur leur façon d'éduquer leurs enfants.
:-)))
Vive les juristes!!!!!
Rédigé par : Massir | 27/03/2010 à 15:54
personnellement au sein de ma famille il n'ya personne qui soit la pour faire regner sa loi. mon papa a toutes les faveurs à la maison mais il nous impose JAMAIS rien ,il nous conseille souvent et on discute de presque tout !! et souvent je suis ses conseils parce que j'ai confiance en sa sagesse ,il arrive aussi que je lui fasse changer d'avis ; il me laisse le choix dans tout ce que je fais ,il accepte nos divergences de croyances et d'opinions, et je remarque de plus en plus l'impact qu' a eu cette education sur ma facon de faire en société ,je m'etonne souvent des jeunes filles de mon age qui s'inclinent souvent ,devant leur professeur ,leur superieur ,leur petit ami ,leur mari .je pense qu'un pere qui tyrannise ses filles n'en fera que des femmes soumises . moi mon pere est un feministe dans l'ame un 'bourguibiste ' son meilleur conseil 'ne te fais jamais marcher sur les pieds ma fille ':))) en resumé moi mon pere c'est un HOMME comme on en fait plus ;)))
Rédigé par : fatma | 27/03/2010 à 17:12