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09/03/2007

Commentaires

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joy

Tu nous fais perdre la tête (et pas qu'aux hommes quand tu sors danser ak ton chéri), on ne sait plus où te tenir Madame.
Tu t'installes définitivement ici?
Paske le va et viens nous chavire :o)

Massir

@ Joy:
J'ai réintégré mon chez moi depuis quelques temps. Je ne fais plus de vas et viens.
http://gomassir.blogspot.com/2007/03/rintgrer-le-domicile.html
Et j'ai expliqué mes raisons et prévenu mes lecteurs!!!

Lili

Quant un peuple se trouve sous l'occupation le concept de la Liberté est clair ... blanc et facile à comprendre

La réaction d'un peuple face à l'opression ... et face à l'esclavagisme est sans équivoque la lutte pour pouvoir reprendre la Liberté perdue

Fini l'occupation et bien entendu le peuple retrouve la paix et enfin la liberté tant espérée tant recherchée

La liberté est désormais acquise

Vient la période de la reconstruction ... Le peuple a beaucoup à faire
La liberté commence à changer de couleur ... et devient moins claire

Vient la période de la bataille pour la liberté de la pensée et de l'intellectuelle...La liberté tombe dans la grisaille ... dans la noirceur

Viens la période de la déception ... de l'oppression pensive et intellectuelle ... de l'esclavagime matériel et... Tout d'un coup la liberté est plus difficile à comprendre ...elle perd de sa couleur.. De sa clareté

Elle perd tout son sens... Elle n'a plus de son sens

Minouche

Salut Massir!
C'est dur de définir la liberté mais je vais essayer de le faire à ma façon: La liberté c'est pouvoir faire les choses qu'on aime, penser comme on le voudrait, agir comme bon nous semblerait...sans avoir sans cesse des personnes qui nous font obstacle. Si ma mémoire est bonne, en philo on m'avait appris cette phrase (je sais que ma mémoire flanche de temps en temps donc corrigez moi si je me trompe): Ma liberté commence là où celle des autres s'arrêtent. Je n'ai jamais compris au juste ce que cela veut dire, pour moi c'est trop utopique tout ce qu'on nous a enseigné!
Je pense que la liberté proprement dite n'existe pas, on est toujours soumis à des lois, à des coutumes, au regard des autres...et rares sont les gens qui osent transgresser tout ça!
(au fait ton post m'a surpris parce ke g préparé un post dans ce genre mais sur le thème de la femme, rendez-vous sur mon blog dans quelques heures:))

Téméraire

Je me suis souvenu de ce poème de Paul Eluard appris sur les bancs de l'école et que je viens de recopier du Net

Liberté

Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable de neige
J'écris ton nom

Sur les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffées d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orages
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur les formes scintillantes
Sur les cloches des couleurs
Sur la vérité physique
J'écris ton nom

Sur les sentiers éveillés
Sur les routes déployées
Sur les places qui débordent
J'écris ton nom

Sur la lampe qui s'allume
Sur la lampe qui s'éteint
Sur mes raisons réunies
J'écris ton nom

Sur le fruit coupé en deux
Du miroir et de ma chambre
Sur mon lit coquille vide
J'écris ton nom

Sur mon chien gourmand et tendre
Sur ses oreilles dressées
Sur sa patte maladroite
J'écris ton nom

Sur le tremplin de ma porte
Sur les objets familiers
Sur le flot du feu béni
J'écris ton nom

Sur toute chair accordée
Sur le front de mes amis
Sur chaque main qui se tend
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attendries
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désir
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer


Paul Eluard
in Poésies et vérités 1942
Ed. de Minuit, 1942

nabil

La vraie liberté est de pouvoir toute chose sur soi.
"Montaigne"

l'alchmisite tj optimiste

Mouwaten Tounsi

Ma réponse si vous avez la liberté de la lire :
http://mouwatentounsi.blogspot.com/2007/03/propos-de-ma-libert.html
ou
http://mouwatentounsvii.blogspot.com/2007/03/propos-de-ma-libert.html

Massir

@ Mouwaten:
Censuré depuis hier soir.
Il faut passer au VII.

----------------
J'ai changé le lien par le nouveau. Maintenant, ça marche, mais jusqu'à quand???

elgreco

Lella!
Donc ok vers 20h30 ce soir!

"1re rue à droite après Monoprix..."

Tout le monde se fait une folle joie de te recevoir!

Biz

anouar

"Ma liberté se termine là ou commence celle des autres". Cette phrase philosophique dit tout sur la liberté. Analyser et discuter. C'est un sujet de bac.

tjtjtj

Salut Massir,

Je suis actuellement en train de lire un excellent bouquin de Jacques Attali qui est un auteur que j'ai connu sur le tard,chose que je regrette un peu d'ailleurs.
Son livre s'apelle "l'Homme nomade" à travers lequel il décrit une théorie en quelques mots, la définit en quelques pages et la démontre en plusieurs chapitres !
Dans ce livre, c'est évidemment de liberté dont il s'agit, bien que selon l'auteur dans bien des cas le mot lui même est galvaudé.
Il est galvaudé par la globalisation,par l'internationalisation, par tous ces grands mots (maux) dont on entend parler sans leur donner un sens réel parce que nous n'avons pas pris le temps de réfléchir à leur conséquences.
La liberté c'est celle qu'exprime assez confusément lili, mais aussi celle de voyager,qui est le propre de l'Homme qui est le plus grand nomade, et il est prouvé que seules les civilisations "mixtes" ont été les plus prolifiques, le melting pot n'a d'intérêt que pour celà, le web est un merveilleux outil de liberté,et c'est là où je regrette que Minouche annonce de façon aussi "fataliste" le fait qu'il n'existe plus de liberté.
La liberté existe bel et bien, ce sont les fameuses lois dont parle Minouche qui deviennent trop encombrantes pour la liberté, alors ne tuez pas la liberté mais refaites les lois.
Nous avons notre libre arbitre, et selon nos caractères nous choisirons de migrer, de suivre une caravane, d'entrer dans une cité et la quitter si ses lois sont trop restrictives, là est l'acte premier de liberté c'est de choisir.

Massir

@ Tjtjtj:
Mon papa m'a toujours recommandé de ne pas parler avec les inconnus...

Oh, mais t'es pas un inconnu, t'es le papa d'un beau jeune homme, tout mignon...

Je me demandais aujourd'hui même quand finalement tu finirais par te manifester. Si j'avais su que c'est le seul sujet qui te ferait réagir, je l'aurais publié il y a longtemps!!!

Bienvenue sur mon blog.

J'ai pas le temps de lire, mais peut-être ce soir...

Mmouwah

bakhta

Si tu t'accordes tout ce qui te semble bon et bien.
Si tu considères que tu es seul maître de ta vie.
Si tu aimes pour ton frère ce que tu aimes pour toi.
Et si tu considères ton
FRERE comme ton EGAL.
Tu respecteras la LIBERTE d'autrui mon fils !
Et ta Liberté avec l'Egalité et la Fraternité ne sera que plus grande !!!

kheireddine

la liberté ne se définit pas et elle ne s'arrête surement pas la ou commence celle des autres sinon il suffirai que les autres prennent plus de place pour qu'on cède du terrain!

juste pour signaler qu'on répète bêtement cette maxime sans meme comprendre ce qu'elle veut dire!

pour ma part je pense que la liberté c'est quand la société (puisqu'on ne peut pas vraiment s'émanciper de notre enveloppe charnelle, inutile de réclamer le droit de voler dans les airs en battant des bras et des mains) donc je disais c'est quand la société impose le minimum de règles de conduite.

il suffit simplement d'être égaux en droits et de respecter quelques valeurs fondamentales qui n'expriment aucun particularisme (ni religion, ni culture spécifique, ni rien) pour mieux laisser chaque individu développer les siens propres dans un espace qui en neutralise les effets négatifs... du genre j'empiète sur les plates bandes de mon voisin au nom de la religion qui exige le port du voile ou j'exige qu'on combatte tel ou tel voisin au nom de ma race X ou Y.

elgreco

j'espère que tu es bien rentrée....

Merci pour le DOUBLE bouquet de Fleurs...

Massir

@ Tous:
J'ai lu attentivement tous vos commentaires. Je pense pouvoir en déduire que le concept de liberté est très difficile à définir. Chacun d'entre nous le voit différemment, ou du moins, sous un angle différent. Ou peut-être même que chacun n'en voit qu'un aspect différent, et pas les autres.

Pourquoi ai-je donc écris cette note et posé ces questions?

Parce que plusieurs blogs ont parlé avant-hier de la journée de la femme, et donc de la liberté des femmes.
Un de ces blogs a parlé de la liberté des femmes dans des termes que je ne partage pas. Et c'est pour cela que j'ai trouvé que ce mot ou concept était finalement utilisé partout, pour dire des choses totalement différentes.

Ce blog-là parlait de la liberté de la femme tunisienne, et définissait la liberté comme étant la faculté d'entrer et de sortir, d'aller et venir, de manger ou de ne pas manger… sans avoir de comptes à rendre à personne, et en particulier aux membres de la famille.

J'ai trouvé cela un peu réducteur. Oui, cela fait aussi partie de la liberté, mais ce n'est pas tout.

Moi, en tant que femme tunisienne, je me sens sûrement plus libre que les autres femmes arabes parce que j'ai les mêmes droits que mes autres concitoyens, quelques soient leurs sexes ou leurs races.

Parce que je peux décider pour moi-même, faire mes choix, vivre... sans tuteur légal.

Parce que mes droits ne dépendent pas du bon vouloir d'une personne, mais dépendent de la loi qui est la même pour tous.

Je prends le cas d'une autre femme arabe, par exemple marocaine ou égyptienne (je ne parle même pas des saoudiennes qui n'ont même pas une C.I.N. propre), ces femmes dépendent d’un homme toute leur vie: un père, un frère, un oncle, un mari…

Même si cet homme est  «gentil», et les laisse entrer et sortir comme elles l’entendent, elles restent quand même à sa merci, elles dépendent de son bon vouloir, pour tout ce qui est important, pour tous leurs choix et décisions. Ces femmes n’ont pas la liberté de travailler sans autorisation de cet homme, elles n’ont pas non plus la liberté de voyager, de faire du commerce, et même de le quitter (sauf conditions très difficiles à remplir).

En fait, ces femmes n’ont aucune liberté, parce qu’elles n’ont aucun droit pour garantir cette liberté.

D’une façon générale, qu’est donc la liberté?

Je me rapprocherais le plus de la définition de Khereddine qui dit : « pour ma part je pense que la liberté c'est quand la société (…) impose le minimum de règles de conduite. il suffit simplement d'être égaux en droits et de respecter quelques valeurs fondamentales qui n'expriment aucun particularisme (ni religion, ni culture spécifique, ni rien) pour mieux laisser chaque individu développer les siens propres dans un espace qui en neutralise les effets négatifs... ».

Ou même de la définition du « Petit Robert »: « Pouvoir d’agir, au sein d’une société organisée, selon sa propre détermination, dans la limite des règles définies. »

Et là, je rejoins tjtjtj, il faut, lorsque ces règles (ou lois) deviennent trop encombrantes ou trop contraignantes, changer ces lois, mais sauvegarder les libertés.

Je ne suis pas d’accord avec Khereddine lorsqu’il dit que la liberté ne s'arrête sûrement pas là où commence celle des autres parce que sinon il suffirait que les autres prennent plus de place pour qu'on cède du terrain. Justement, puisque de la même façon que «ma liberté s’arrête là où commence celles des autres», celle des autres s’arrête là où commence la mienne, et c’est ce que garantie la loi dans un État de droit.

Mais, nous en Tunisie, vivons-nous dans un État de droit?

That is another question!!!!


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